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Person

Engler, Robi

  • CHCS000035ISAAR
  • Person
  • 1940-

Né à Saint-Gall le 18 novembre 1940, Robi Engler étudie à l'Ecole des Beaux-arts et fait un apprentissage de graphiste. Il débute sa carrière dans le domaine de la publicité à Londres, à Paris et à Zurich. Il étudie ensuite le cinéma d’animation à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris.
Dès 1975, il fonde son atelier Animagination à Lausanne et devient réalisateur indépendant de cinéma d’animation. Engler faisait partie du groupe NRJ (avec Ansorge et Jean Perrin) qui créé la série les Volbecs, Si j’étais…si j’avais et d’autres dessins animés pour enfants pour la télévision suisse romande. Il produit également des publicités, des films éducatifs et industriels pour la Suisse.
Il a été président du GFSA (Groupement suisse du film d’animation) de 1992 à 1998, et il est membre de l’ASIFA (Association Internationale du Film d’Animation). Il était ami avec un des directeurs du festival d’animation à Annecy, ce qui explique la quantité de cassettes de démonstration qu’il y a dans ce fonds, Engler était un intermédiaire accessible pour les animateurs qui aspiraient à montrer leurs œuvres au festival.
Très souvent on retrouve une dimension didactique dans l’activité de Robi Engler. Dès la création de son atelier en 1975, Engler organise et collabore à de nombreux ateliers d’animations dans des établissements secondaires de toute la Suisse et partout ailleurs dans le monde. Il a d’ailleurs publié un livre à ce sujet Les ateliers de cinéma d’animation en 1982, et réédité en 1993.
En 2003, en collaboration avec la Belgique, Engler réalise le premier long métrage suisse d’animation par ordinateur Globi and the stolen Shadows.
Robi Engler reste très actif aujourd’hui, mais plutôt du côté de l’Asie. Il a collaboré avec le studio d’animation Xanthus de Taiwan pour la série animée Traces en 2010. Engler continue de transmettre sa fièvre d’animation au Tainan College of Arts de Taiwan.

Mertens, Reni

  • CHCS000056ISAAR
  • Person
  • 1918-2000

Reni Mertens (geb. 8.4.1918 Zürich, gest. 25.9.2000 Zürich), Studium der Romanistik in Genf und Zürich, Abschluss mit Promotion. Während der Studienzeit (ca. 1945) Initiierung eines Debattierklubs, dem u.a. Georg Lukács, Ignazio Silone, Cesare Zavattini und Bertolt Brecht angehörten. In Folge Lehr- und Übersetzungstätigkeit (u.a. Brecht und Frisch ins Italienische), Medienarbeit (Radio und Fernsehen). 1953 Gründung der Filmproduktion Teleproduction mit Walter Marti, die bis 1999 bestand. Gründungsmitglied des Verbands Schweiz. Filmgestalter. In Zusammenarbeit mit Walter Marti Realisierung von zahlreichen Dokumentarfilmen, wichtige Vertreterin des Schweizer Dokumentarfilmschaffens und Wegbereiterin des neuen Schweizer Films. Vgl.: Mertens, Reni, in: Historisches Lexikon der Schweiz, abgerufen 13.4.2016, URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/d/D45182.php

Rappit, Rémy

  • CHCS000055ISAAR
  • Person
  • -2006

Fils d'Ami Rappit, propriétaire du Cinéma National (av. de France 58 à Lausanne), Rémy Rappit est un projectionniste et opérateur de cinéma actif dans les cantons de Vaud et de Fribourg. Il est décédé le 28 octobre 2006.

Béart-Arosa, Andrée

  • CHCS000063ISAAR
  • Person
  • 1900-1990

Andrea Siebenmann, dite Andrea Béart-Arosa, est auteur dramatique, adaptatrice et comédienne. Elle a collaboré au Radio-Théâtre de la Radio Télévision suisse romande. Elle est décédée le 31 mars 1990.

Gempeler, Armin

  • CHCS000065ISAAR
  • Person
  • 1901-1994

Armin Gempeler est un pharmacien lausannois, originaire de Diemtigen (Berne), fils de pasteur. Probablement né en 1901, il réussit en 1927 les examens fédéraux d’assistant pharmacien à l’Université de Lausanne [La Revue de Lausanne, 14 mai 1927]. En 1931, porteur du diplôme fédéral de pharmacien, domicilié à Lausanne, il est autorisé à pratiquer dans le canton de Vaud [La Revue de Lausanne, 18-19 avril 1931]. Il est décédé le 9 décembre 1994 dans sa 94 année [avis mortuaire dans le quotidien 24 heures, 14 décembre 1994].
Membre du Club des cinéastes amateur de Lausanne, A. Gempeler a réalisé des films 8mm. Passionné de cinéma forain et de cinéma muet, A. Gempeler a pu assister à des projections sur la place de la Riponne à Lausanne dès les années 1906-1907. Le pharmacien a collectionné documents et objets liés à ces passions. Voir le bref portrait que dresse de lui A. Chevailler dans Cinémémoire: une histoire orale du Cinéma suisse. Entretien du 20 février 2012, chapitre 17. http://wp.unil.ch/cinememoire/files/2012/08/Transcription_Chevailler.pdf

Charpié, Jean

  • CHCS000069ISAAR
  • Person
  • 1926-2007

Jean Charpié est photographe à Lausanne, place St-François 12. Il enseigne également à l'Ecole des Arts appliqués de Vevey. Il est notamment l'auteur d'un Traité de photographie (1980 ?), plusieurs fois réédité. L'exposition Jean Charpié "Un automne à Paris il y a quarante ans" lui est consacrée en 1987 au Musée Suisse de l'appareil photographique (Vevey).
[source: notice "Charpié, Jean" dans l'ouvrage en ligne photoCH: http://www.foto-ch.ch/?a=fotograph&id=22079&lang=fr (consulté le 16.02.2016) et Ecole de photographie de Vevey et Musée de l'appareil photographique de Vevey (éd): Gertrude Fehr ou la naissance d'une école, Vevey, Ecole de photographie / Musée de l'appareil photographique 1995]

Pfändler, Kurt

  • CHCS000079ISAAR
  • Person

Cinéaste amateur

Gübelin, Eduard Josef

  • CHCS000083ISAAR
  • Person
  • 1913-2005

Eduard Josef Gübelin est considéré comme le père de la gemmologie moderne. Il naît le 16 mars 1913 à Lucerne, fils de Eduard Moritz Gübelin et de Maria Kresentia Schriber, dans une famille d'horlogers et de joailliers. Il étudie la minéralogie à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETH), suit les cours de gemmologie du prof. Hermann Michel à Vienne, puis obtient le diplôme du Gemological Institute of America (GIA) de Los Angeles. En 1942, il est un des fondateurs de la Société suisse de Gemmologie (Schweizerische Gemmologische Gesellschaft). Tout en travaillant dans l’entreprise familiale, le scientifique poursuit ses travaux dans un laboratoire installé à domicile.
C’est arrivé à la retraite, en 1977, que le Lucernois dispose de plus de temps pour les recherches, publications, conférences, enseignements et voyages liés aux pierres précieuses. Il est reconnu mondialement pour ses travaux de pionniers sur les inclusions, dont il établit la première classification systématique. Il a démontré que l’analyse de celles-ci permet de déterminer avec précision l’origine et l’authenticité des pierres précieuses.
Le scientifique est également passionné par la photographie et l’image en mouvement. Ses photographies et photomicrophotographies (prises à l’aide d’un microscope) de pierres précieuses ont été largement publiées. Il réalise des films documentaires portant sur la gemmologie ainsi que sur ses voyages effectués pour des fouilles géologiques. Il réalise également quelques films de vacances. En Suisse, il tourne lors de la fête folklorique de 1951 à Lucerne. Tournés en format 16mm, ces films étaient diffusés auprès de cercles scientifiques ainsi que dans des cinémas. Une partie des films est depuis 2010 déposées à la Cinémathèque suisse à Penthaz, tandis qu’une autre partie demeure en mains familiales.
Eduard Josef Gübelin décède le 15 mars 2005 à Lucerne.
[source: The Eduard Josef Gübelin Story: The Art and Science of Gems, London, Unicorn Press, 2014, particulièrement le chapitre Photography and film, p. 160-175. Cinémathèque suisse: cote F800 GUB / G14701 et Kane, Robert E., Boehm, Edward W., Overlin, Stuart D. et al., « A Gemological Pioneer : Dr. Edward J. Gübelin » in Gems and Gemology (2005), p. 298-327]

Bory, Michel

  • CHCS000085ISAAR
  • Person
  • 1943-

Ecrivain, journaliste et réalisateur, né à Lausanne le 10 mai 1943. Il est un des membres fondateurs de l'Association de films Plans-Fixes. Il est l'auteur d'un long métrage, L'année du renard, ainsi qu'une demi-douzaine de moyens-métrages. M. Bory est l'auteur de pièces radiophoniques et scéniques (parfois sous le pseudonyme de Léon Marjory) et de romans policiers.
[source: notice Bory, Michel, dans la Base de données des écrivains vaudois de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne - Patrinum: https://www.patrinum.ch/record/41469?ln=fr#?c=0&m=0&s=0&cv=0&r=0&xywh=-461%2C-1%2C1491%2C800 (consulté le 22 juillet 2020)]

Steiger, Emile

  • CHCS000094ISAAR
  • Person
  • 1935-2012

Fils de M. Steiger, entreprise Steiger SA, Atelier de galvano-technique, Vevey, Emile Steiger est un cinéaste et technicien du son établi à Blonay.
Il monte avec Michel Desfayes, ornithologue et photographe, (Washington), René Baumann, ornithologue (Corseaux), Uwe Goepel, taxidermiste (Zurich), une expédition en Ethiopie (1971) dans le but d'observer l'avifaune.
En 1976, il accompagne le sculpteur André Bucher sur les flancs de l'Etna, où l'artiste entreprend de créer ses oeuvres à partir de la lave en fusion.

Gmür, Leonhard H.

  • CHCS000107ISAAR
  • Person
  • 1942-

Leonhard H. Gmür est né à Lucerne en 1942. Il a fait des études de droit à Berne et de journalisme à Munich. Il travaille comme critique de cinéma pour la presse écrite et la radio en Allemagne et en Suisse. Devenu assistant réalisateur et scénariste, il produit et réalise lui-même quatre films documentaires. En tant que directeur de production et « location manager» (régie de tournage en extérieur), il travaille pour le cinéma dans de nombreux pays, dont l'Allemagne, l'Italie, l'Autriche, les Etats-Unis et le Canada, ainsi qu'à la télévision. Il est actif au sein de plusieurs sociétés: Unicorn Film Production GmbH, fondée à Munich en 1985, devenu Unicorn Media (Vernate), et UNIPRO, promotion et publicité de films.
[Source: bio-filmographie de L. Gmür, cote CSL 031, boîte 2; www.unicorn.ch et www.kinotv.com, consultés le 11 avril 2017]
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Visdei, Georges

  • CHCS000108ISAAR
  • Person
  • 1921-1992

Georges Visdei, architecte SIA, est le créateur notamment du Festival international du film d'architecture et d'urbanisme de Lausanne et du Festival international de Lausanne du film sur l'énergie. D'origine roumaine, ce Lausannois d'adoption a doté sa ville de deux manifestations qui se sont développées en quelques années pour acquérir une place enviable sur la scène internationale. Juste avant son décès survenu le 13 juillet 1992, il venait de mettre sur les rails une nouvelle manifestation, le Festival international du film sur l'art, dont il n'aura donc pas vécu la première édition.
D'après Jean-Pierre Weibel, in Ingénieurs et architectes suisses, Band (Jahr): 118 (1992), Heft 24

Autant-Lara, Claude

  • CHCS000042ISAAR
  • Person
  • 1901-2000

Réalisateur français né le 5 août 1901 à Luzarches (Seine-et Oise), Claude Autant-Lara baigne dès son plus jeune âge dans le monde du théâtre. Ses parents sont les fondateurs du groupe culturel Art et Action, véritable laboratoire dont la fonction est de restaurer la scénographie et dont l’influence est considérable surtout jusqu’aux années 30. C. Autant-Lara s’occupe des décors et des costumes dans la compagnie théâtrale.
Ses connaissances lui permettent de devenir très vite, dès 1919, le décorateur avant-gardiste de Marcel L’Herbier, le collaborateur et costumier de Jean Renoir et de René Clair. En 1923, il tourne son premier long-métrage expérimental, Faits divers, confiant les rôles principaux à sa mère, Louise Lara, et à Antonin Artaud.
En 1925, il écrit le scénario de Construire un feu, qu’il tourne en 1927/28. Pour la réalisation de ce court-métrage inspiré de Jack London, il utilise l’hypergonar du professeur Chrétien, l’ancêtre du cinémascope.
Après un séjour de deux ans (1930-32) aux Etats-Unis durant lesquels il travaille pour la MGM, Autant-Lara revient en France, dégoûté par les méthodes américaines. Il signe en 1933 son premier long-métrage, Ciboulette, avec la collaboration de Jacques Prévert. Cette oeuvre s’inspire d’une célèbre opérette de Reynaldo Hahn, sur un livret de Robert de Flers et Francis de Croisset. Ce dernier attaque le film à sa sortie en 1933 et d’innombrables polémiques se déclenchent à propos des droits d’auteurs. Finalement Autant-Lara lui-même désavoue la version présentée au public car les producteurs l’ont raccourcie et en ont modifié le montage.
En 1934, Jacques Prévert rédige le scénario et, avec la collaboration d'Autant-Lara, les dialogues d’une adaptation d’un roman intitulé “ El Socio ” (traduit sous le titre de Mon associé, Monsieur Davis), de l’auteur chilien Jenaro Prieto (1928). Avec le producteur Pierre Braunberger le projet n’aboutit pas. En 1936, la maison de production Oxford Street s’y intéresse mais fait réécrire le script, dénaturant ainsi complètement le scénario initial. Le film sort en mars 1937 à Londres sous le titre My Partner, Mr. Davis mais il n’est pas distribué en France.
Après cette affaire regrettable, Autant-Lara accepte de devenir le conseiller technique de Maurice Lehmann. Ce dernier est alors directeur du Châtelet, où, de 1944 à 1946, il monte des opérettes à grand spectacle qui vont assurer la notoriété et le succès de cette salle. Il engage le cinéaste qui dirigera trois films pour lui sans pour autant les signer (il n’apparaîtra au générique que comme conseiller technique): L’Affaire du courrier de Lyon (1937), avec Pierre Blanchar, Le Ruisseau (1938) avec Michel Simon et Françoise Rosay, Fric-Frac (1939) avec Arletty, Fernandel et Michel Simon. Ces films permettent à Autant-Lara de travailler avec de grands acteurs et d’asseoir son talent en tant que réalisateur.
Décidant de continuer à travailler sous l’Occupation, le cinéaste redevient l’unique responsable de ses films, ce qui n'était plus le cas depuis Ciboulette. C’est également durant cette période qu’il prépare Le Rouge et le noir, projet dont l'anticléricalisme effraie les producteurs.
Dès lors, il signe des œuvres remarquables mais dérangeantes qui ne manqueront pas de choquer ou de bouleverser la critique et le public. Malgré ses détracteurs, qui voient en lui un réalisateur provocateur aux idées pernicieuses, C. Autant-Lara continue à tourner avec toujours autant de conviction en dépit de la censure qui tente à de nombreuses reprises d'interdire la sortie de certains de ses films.
Les années 50 sont les plus fastes pour le réalisateur qui aligne les succès commerciaux, attirant le public malgré les méchancetés systématiques énoncées par les critiques à son égard. La Nouvelle Vague prend de l’importance et s’évertue à le dénigrer en lui reprochant de ne choisir ses sujets que dans des oeuvres littéraires classiques.
Grand admirateur de Stendhal, après avoir adapté Le Rouge et le noir (1954) et Lucien Leuwen (1972), le grand rêve d'Autant-Lara est de réaliser la Chartreuse de Parme. Il fait la connaissance de Marcel Dassault qui lui promet de produire le film à condition qu’il tourne auparavant une bluette, dont il est lui-même l’auteur. C. Autant-Lara réalise ainsi Gloria, film mièvre et sans intérêt, qui tombe rapidement dans l’oubli; à la suite de cette expérience, Dassault ne tiendra pas ses engagements et ne produira pas la Chartreuse de Parme. Cet échec cuisant écoeure Autant-Lara. Il laissera exploser sa colère dans un livre intitulé « Télémafia », dans lequel il dénonce l’hypocrisie ambiante et où il explique comment, de confusions en escroqueries, il a été écarté du projet.
Parallèlement à sa carrière, le cinéaste est très engagé dans la défense de la branche cinématographique et mène une intense activité syndicale au sein de la Fédération Nationale du spectacle, se préoccupant des conditions de travail des différentes professions et des conventions collectives, de la distribution et de l'exploitation, des accords de production avec l'étranger, des relations avec les autorités politiques. Il s'investit entre autres dans le Comité de défense du cinéma français.
Claude Autant-Lara est décédé en janvier 2000 dans le sud de la France, laissant derrière lui une oeuvre inégalée et le souvenir d’un cinéaste contesté, parfois injustement, qui se battait corps et âme pour défendre ses opinions cinématographiques. Le cinéma français lui doit de grands films tels que L’Auberge rouge (1951), Le Blé en herbe (1953), la Traversée de Paris (1956), En cas de malheur (1958), la Jument verte (1959).
Cinémathèque suisse, 2017

Dindo, Richard

  • CHCS000123ISAAR
  • Person
  • 1944-

Schweizer Filmemacher, wichtiger Vertreter des Neuen Schweizer Films und eines politischen Schweizer Filmschaffens.
1944 in Zürich geboren als Enkel von italienischen Einwander*innen in der Schweiz. Nachdem er die Schule mit 15 Jahren verlässt, geht Dindo auf Reisen und macht verschiedene Gelegenheitsjobs. 1966 zieht er nach Paris, wo er täglich mehrere Filme in der Cinémathèque Française sieht. Auch die Buchlektüre bilden die Grundlage für seine Ausbildung zum autodidaktischen Filmemacher. 1970 kehrt er in die Schweiz zurück und dreht seinen ersten Film, Die Wiederholung. Seitdem lebt er sowohl in Zürich als auch Paris. Dindo drehte zahlreiche Dokumentarfilme wie auch Spielfilme, die weltweit gezeigt wurden, mit Retrospektiven in u.a. Deutschland, Frankreich, den USA, Kanada und Argentinien.
Siehe auch: http://www.richarddindo.ch/ (abgerufen am 27.7.2017); https://www.swissfilms.ch/de/information_publications/cineportraits/#D (abgerufen am 9.09.2021)

Sautter, Werner

  • CHCS000120ISAAR
  • Person
  • 1903-1989

Werner Sautter (geb. 25. Juni 1903 in Zürich, gest. 24. April 1989), Studium der Jurisprudenz in Zürich und Heidelberg mit Promotion. Tätigkeit im Bank- und Versicherungsbereich, 1934 Mitbegründer des Filmverleihs Columbus Film AG, Zürich und Tätigkeit als deren Geschäftsführer bis 1979. Vorstandsmitglied des Schweizerischen Filmverleiherverbandes. Werner Sautter spielte eine wichtige Rolle in der frühen eidgenössischen Filmpolitik. Von Beginn an war er Mitglied der 1938 gegründeten Schweizer Filmkammer und zeitweise Präsident des Wirtschaftsausschusses der Filmkammer. Von 1939-1943 war er Verantwortlicher der Sektion Film in der Abteilung Presse und Funkspruch im Armeestab und damit für die Filmzensur zuständig.

Schüpbach, Marcel

  • CHCS000127ISAAR
  • Person
  • 1950-

Originaire de La Chaux-de-Fonds, Marcel Schüpbach est né en 1950 à Zurich. Il fait des études de lettres à Lausanne. Très jeune, il se passionne pour le cinéma et réalise ses premiers courts-métrages en 8mm puis 16 mm. Le premier producteur à soutenir son travail est Milos Films (Micheline et Freddy Landry). Il écrit également de nombreuses critiques de films et des textes sur le cinéma dans divers quotidiens suisses romands. Entre 1969 et 1985, il collabore sur plusieurs films de Frédéric Gonseth, Yves Yersin, Jean-François Amiguet, Michel Soutter, Lucienne Lanaz ou Michel Bory en tant qu’opérateur ou monteur.
L’Allégement, son premier long métrage de fiction, tourné en noir et blanc, est une adaptation du roman de Jean-Pierre Monnier. Les courts-métrages réalisés les années précédentes, parmi lesquels une approche du peintre neuchâtelois Lermite (1979), ont tous été tournés à La Chaux-de-Fonds, dans le Jura neuchâtelois et dans la vallée de la Brévine. Le long métrage est un aboutissement : il marque la fin d’une première étape de la carrière de M. Schüpbach, engagé dans l’exploration formelle d’un certain type de paysage que le réalisateur dit « éprouver fortement de l’intérieur ».
Le film reçoit le prix du jury pour la photographie et le Grand Prix du jury des jeunes lors du Festival de Locarno en 1983.
Par contre, le projet du Cavalier de paille (1985), tiré de l’œuvre de l’écrivaine chaux-de-fonnière Monique Saint-Hélier, n’aboutira pas faute de moyens financiers. Suivront deux autres fictions, Happy End (1987), partiellement improvisé avec les acteurs, et Les Agneaux (1995), d’après le livre d’Ania Carmel.
A partir de 1984, M. Schüpbach collabore régulièrement avec la Télévision suisse romande (TSR) et ses émissions temps Présent, Tell Quel et Viva, pour lesquelles il réalise une quarantaine de reportages. On peut citer La Folie en douce (1985), Violon Passion, qui remporte un FIPA d’Or au Festival International de Programmes Audiovisuels en 1988, Les Hommes du tunnel, consacré aux ouvriers du Lötschberg (2004). Le cinéaste réalise en particulier deux documentaires qui connaissent une diffusion mondiale : B comme Béjart en 2002 et La liste de Carla en 2006. Il devient producteur du magazine d’information Temps Présent.
En 2015, Marcel Schüpbach réalise Frontalier entre deux eaux, en collaboration avec Marc Wolfensberger. En 2016, il tourne Deuxième vie, qui fait suite au Temps Présent intitulé Une affaire de cœur (reportage sur une transplantation cardiaque, 2005). Il a collaboré sur plusieurs de ses films et reportages avec la réalisatrice Eva Ceccaroli, disparue en 2009.

[Sources : site de M. Schüpbach http://www.marcelschupbach.net/, Swissfilms : Biographie de M. Schüpbach http://www.swissfilms.ch/fr/film_search/filmdetails/-/id_person/798, Wikipedia article Marcel Schüpbach, https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Schüpbach (consulté le 24 janvier 2017). Dossiers documentaires Marcel Schüpbach, cote CH CS DD1. Entretien avec M. Schüpbach, 10 mars 2017]

Tauber, Christian

  • CHCS000137ISAAR
  • Person
  • 1942-

Né à Winterthur, Christian Tauber travaille comme assistant de réalisation à la Condor Film AG de 1961 à 1966. Il tourne en 1961-62 son premier film, ZiZi I-Storia di une bambina italiana, suivi de ZiZi II-Storia di una zingara en 1965-66, présentés aux Journées de Soleure. Il est également enseignant d'allemand et français à Paris et à Zurich et obtient un doctorat en philologie romane et psychologie en 1971. Ses autres films sont Kind und Schule (1978-79), Andante (1979-80), Zingara I-femme de ménage dans un lycée (1983-84), personnage interprété par son épouse Zita Tauber-Biasion, Zingara II-femme d'un médecin mourant

Goël, Véronique

  • CHCS000171ISAAR
  • Person
  • 1951 -

Véronique Goël naît le 21 septembre 1951 à Rolle, en Suisse. D’abord couturière, puis styliste indépendante, elle reprend par la suite des études de peinture et de gravure à l'École cantonale d’arts de Lausanne (ECAL) et de cinéma à l’École supérieure d’arts visuels (ESAV) à Genève. En 1974, après avoir assisté à une rétrospective de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet à la Cinémathèque suisse, elle s’oriente définitivement vers la vidéo. Elle réalise une vingtaine de films.
De 1982 à 1989, elle vit avec le cinéaste expérimentaliste Stephen Dwoskin, à Londres, et travaille avec lui. Elle fait de nombreux séjours dans divers pays (New-York, Berlin, Afrique du Nord…) et une résidence d’artiste à Barcelone en 2006.
Véronique Goël vit et travaille à Genève.
(Source : Swissfilms, Véronique Goël, consulté le 14 mai 2019 ; site internet www.veronique-goel.net, consulté le 14 mai 2019)

Steiner, Sigfrit

  • CHCS000179ISAAR
  • Person
  • 1906-1988

Sigfrit Steiner nait le 31 octobre 1906 à Bâle, de l’actrice Maria Ilitsch et du dentiste Roman Steiner. Il commence des études en architecture d’intérieur avant de se tourner vers la scène. Après des études d’art dramatique à Berlin, avec Max Reinhardt, et à Paris, avec Charles Dullin, il fait ses débuts sur scène à Gera (Thuringe) et joue dans les théâtres allemands jusqu’en 1933. De retour en Suisse pour échapper au nazisme, il travaille brièvement comme directeur d’un atelier de broderie avant de retourner au théâtre, à Lucerne et à Berne, puis de rejoindre l’équipe politiquement engagée contre le fascisme du Schauspielhaus de Zürich, jusqu’en 1957. Outre son travail au théâtre, il joue de nombreux rôles dans des films, des téléfilms et des séries télévisées, en Suisse comme en Allemagne : Metropolis (1926), Füsilier Wipf (1938), Die letzte Chance (1945), Uli der Pächter (1955), Bäckerei Zürrer (1957)… Il travaille beaucoup avec le réalisateur Leopold Lindtberg, également metteur en scène au Schauspielhaus.
Sigfrit Steiner met également en scène plusieurs films suisses : Steibruch (1942), Matura-Reise (1947), Polizist Wäckerli in Gefahr (1967).
En 1957, il retourne en Allemagne et continue à travailler comme acteur. Il meurt le 21 mars 1988 à Munich.

(Sources : Aeppli, Felix. "Sigfrit Steiner", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 13.02.2012, URL: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009248/2012-02-13/ ; Sigfrit Steiner, imdb.com, disponible à l’adresse : https://www.imdb.com/name/nm0826005/?ref_=nmbio_bio_nm [consulté le 9 juillet 2019] ; Blubacher, Thomas « Sigfrit Steiner », in Theaterlexikon der Schweiz, disponible à l’adresse http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Sigfrit_Steiner [consulté le 9 juillet 2919])

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