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Notice d'autorité
Personne

Fonjallaz, Madeleine

  • CHCS000244ISAAR
  • Personne
  • 1941-2023

Née en 1941, Madeleine Fonjallaz fait ses études au gymnase puis à l’université de Lausanne. Elle y obtient une licence en Lettres en 1965. Après quatre années d’enseignement au collège de l’Elysée à Lausanne, elle entre à la TSR (Télévision suisse romande) où elle est scripte de 1968 à 1973.
Devenue indépendante, elle travaille comme scripte et assistante de réalisation, entre autres avec Yves Yersin, Francis Reusser, Claude Goretta, Alain Tanner, Patricia Moraz, Véronique Goël, Thomas Koerfer, Villi Hermann, Kurt Gloor, Xavier Koller, Robert Wilson. Elle rédige deux textes édités par la Société suisse des Traditions populaires en complément aux films d’Yves Yersin « Les cloches de vaches » et « La tannerie ».
En 1974, elle figure parmi les membres fondateurs de l’Association suisse des techniciens du film, qu’elle présidera de 1979 à 1982. En 1977, elle participe à la création de la société Film & Video Productions SA (Ecublens) avec entre autres Yves Yersin, Claude Champion, Jean-François Amiguet, Marcel Schüpbach et Frédéric Gonseth.
En 1987, elle entre à l’Office fédéral de la culture, section cinéma, où elle est chargée de l’encouragement du cinéma. Elle y restera jusqu’à sa retraite en 2001.
De 1993 à 2001, Madeleine Fonjallaz a représenté la Confédération auprès d’Eurimages, le fonds culturel du Conseil de l’Europe créé en 1988, qui soutient la coproduction, la distribution et l’exploitation de films européens.
Source: Madeleine Fonjallaz, curriculum vitae, 2021 (dossier de gestion du fonds d'archives, cote CSL 164).

Franck, Eric

  • CHCS000174ISAAR
  • Personne
  • 1935 -

Eric Franck naît en 1935 de Louis Franck, banquier belge, et de sa femme Evelyn, d’origine anglaise. Il fait ses études en internat en Suisse, puis à Harvard, aux États-Unis. Galeriste et collectionneur d’art, notamment de photographie, il est le frère et le beau-frère du couple de photographes formé par Martine Franck et Henri Cartier-Bresson. Il s’intéresse également au cinéma et produit plusieurs films. En 1963, son premier film est Paris vu par…, en compagnie de Barber Schroeder et avec des contributions de réalisateurs tels que Claude Chabrol, François Truffaut, Jean-Luc Godard et Eric Rohmer.
En 1973, il passe commande au cinéaste suisse Fredi Murer d’un film de famille, portrait de ses deux jeunes fils qu’il souhaite offrir en cadeau de mariage à ses parents. Le film, Christopher & Alexander, est projeté aux Journées de Soleure en 1974.
On lui doit aussi La Paloma (1973), Schatten der Engel (1976) et Violanta (1977) de Daniel Schmid ; Seuls (1981) de Francis Reusser ; ou encore le documentaire Koko, le gorille qui parle (1978) de Barbet Schroeder. Il produit également de nombreuses pièces de théâtre.
(Sources : Eric Franck, Martine Franck obituary in : The Guardian, 19.08.2012 ; Fonds Eric Franck ; Alexandra Schneider, « Les gestes de l’intime : Christopher & Alexander », Décadrages [En ligne], 12 | 2008, mis en ligne le 05 février 2014, consulté le 30 septembre 2016. URL : http://
decadrages.revues.org/365 ; DOI : 10.4000/decadrages.365)

Frey, Willy

  • CHCS000014ISAAR
  • Personne
  • 1906-1979

Pasteur et cinéphile, Willy Frey est l’un des fondateurs du ciné-club La Guilde du Film à La Chaux-de-Fonds. Il fait partie d'une commission de l'Eglise Réformée neuchâteloise dont la cheville ouvrière était le pasteur Durupthy, chargé d'organiser dans les paroisses des projections de films en 16 mm.

Dès son arrivée à La Chaux-de-Fonds en 1942, Willy Frey s'intéresse aux activités culturelles de la ville et, dès leur création, au Club 44, à la Société de culture contemporaine et à la Guilde du Film. Persuadé que l'Eglise devait voir dans le cinéma autre chose que l'illustration édifiante de grands principes moraux, il a lui-même créé un groupe de cinéma, le Groupe de cinéma de l'Eglise, et organisé parallèlement à la Guilde du film, ou parfois avec elle, des projections dans un cinéma de la ville.

W. Frey tient également une chronique hebdomadaire dans Coopération, du temps où ce journal contenait encore des pages locales dans les années 1950. Le pasteur y parle des films projetés dans les cinémas de la ville, sans les avoir vus pour la plupart. C'est donc un travail de seconde main qui nécessite une information régulière et précise, d'où l'établissement d'une collection de coupures de presse (surtout la presse française, notamment Les Lettres françaises, avec Georges Sadoul, puis Arts et Spectacles) et d'un fichier contenant pour chaque film les références à certaines revues de cinéma régulièrement dépouillées, notamment les Cahiers du cinéma.
[source: Jean Frey, fils de Willy, courrier à la Cinémathèque suisse, 2 décembre 2013; Collection Willy Frey, cote CSL 096]

Früh, Kurt

  • CHCS000124ISAAR
  • Personne
  • 1915-1979

Kurt Früh est né le 12 avril 1915 à Saint-Gall et décédé le 24 mars 1979 à Boswil. Protestant, originaire de Ganterschwil, Kurt est fils de Huldreich, fonctionnaire postal, et de Theres Bscheidl. Il est l'époux de l'actrice Eva Langraf. En 1926, la famille s'établit à Zurich, où Kurt obtint sa maturité et commença des études de langues et de musique à l'université. Dès 1933, il fut directeur, auteur et metteur en scène à la Volksbühne de Zurich, qui était alors fortement influencée par Bertolt Brecht. A la même époque, le jeune homme composa des chansons pour les cabarets Cornichon, Pfeffermühle et Bärentatze; il cofonda ce dernier à Berne en 1936. A partir de cette année-là, il tourna, en partie en collaboration avec Hans Richter, des courts métrages et des films publicitaires pour la Central-Film Zurich. Parallèlement, il devint chef monteur au Ciné-Journal suisse (dès 1940).
Après diverses mises en scène de pièces théâtrales et chorales sur des musiques de son frère Huldreich Georg (notamment Der neue Columbus, avec Albert Ehrismann, 1939), Kurt Früh fut l'assistant de Leopold Lindtberg dans ses trois derniers films (1949-1953) avant de connaître le succès en tant que metteur en scène avec le film Polizischt Wäckerli (Le gendarme Wäckerli, 1955), où Schaggi Streuli tenait le rôle principal. Il renforça son image de réalisateur de films en dialecte avec Bäckerei Zürrer (La boulangerie Zürrer, 1957), avec Emil Hegetschweiler, dont l'action se déroule dans le quartier zurichois de la Langstrasse, au milieu de clochards, d'ivrognes et de petits artisans. Toutefois, ses films suivants, comme Café Odéon et Hinter den sieben Gleisen (Derrière les sept voies ferrées), tous deux de 1959, n'atteignirent pas la même qualité. Kurt Früh se détourna alors de la réalisation de films pour diriger le département théâtre à la Télévision suisse (1964-1967), pour laquelle il fut l'auteur de nombreuses mises en scène. En sa qualité d'enseignant dans la classe de cinéma du Musée des arts appliqués de Zurich, il se rapprocha en 1967-1969 du nouveau cinéma suisse, auquel se rattachent ses deux derniers films, Dällebach Kari (1970) et Der Fall (1972).
D'après F. Aeppli, "Früh, Kurt", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F11806.php, version du 05.06.2007

Galley, Jean-Pierre

  • CHCS000033ISAAR
  • Personne
  • 1925-2003 env.

Jean-Pierre Galley est un cinéaste amateur, auteur de films documentaires en Super8 notamment sur des cantons et des villes suisses, la Belgique et l'Allemagne. Il s'est particulièrement intéressé aux bâtiments lausannois. Il est membre de ciné-clubs et participe à des concours de cinéastes amateurs, particulièrement en Allemagne (Berlin, Cologne, Duisbourg) dans les années 1980-1990. Sur le plan professionnel, il est concierge au gymnase du Belvédère à Lausanne, où il anime le département audio-visuel. Depuis sa retraite en 1990, J.-P. Galley est domicilié à Aigle jusqu'à son décès, survenu vraisemblablement fin 2003.
[source: CH CS CSL 076 Papiers Jean-Pierre Galley, boîtes 1 et 2]

Garbade, Robert D.

  • CHCS000088ISAAR
  • Personne

Le zurichois Robert D. Garbade a travaillé en tant qu'assistant sur le tournage de plusieurs films suisses, dont Weyherhuss (La maison de l'étang, 1940, de R. Guggenheim), S'Margritli und d'Soldate (Marguerite et les soldats, 1940/1941, de A. Kern), Matteo regiert (Meurtre à l'asile, 1946/1947, de Leopold Lindtberg). Il a également réalisé des films documentaires.

Gempeler, Armin

  • CHCS000065ISAAR
  • Personne
  • 1901-1994

Armin Gempeler est un pharmacien lausannois, originaire de Diemtigen (Berne), fils de pasteur. Probablement né en 1901, il réussit en 1927 les examens fédéraux d’assistant pharmacien à l’Université de Lausanne [La Revue de Lausanne, 14 mai 1927]. En 1931, porteur du diplôme fédéral de pharmacien, domicilié à Lausanne, il est autorisé à pratiquer dans le canton de Vaud [La Revue de Lausanne, 18-19 avril 1931]. Il est décédé le 9 décembre 1994 dans sa 94 année [avis mortuaire dans le quotidien 24 heures, 14 décembre 1994].
Membre du Club des cinéastes amateur de Lausanne, A. Gempeler a réalisé des films 8mm. Passionné de cinéma forain et de cinéma muet, A. Gempeler a pu assister à des projections sur la place de la Riponne à Lausanne dès les années 1906-1907. Le pharmacien a collectionné documents et objets liés à ces passions. Voir le bref portrait que dresse de lui A. Chevailler dans Cinémémoire: une histoire orale du Cinéma suisse. Entretien du 20 février 2012, chapitre 17. http://wp.unil.ch/cinememoire/files/2012/08/Transcription_Chevailler.pdf

Gigon, Fernand

  • CHCS000019ISAAR
  • Personne
  • 1908-1986

Fernand Gigon est né le 25 juin 1908 à Fontenais (Jura) dont il est originaire, fils de Jean Baptiste François Fernand et de Marie Lina Schard, époux de Monique Constantin. Il effectue sa scolarité à Porrentruy (1915-1926). Il est journaliste à Bâle (1926-1928) et à Genève (1928-1938), puis rédacteur en chef de la revue La critique cinématographique à Paris (1938-1939). Revenu en Suisse, F. Gigon se consacre pour quelque temps au cinéma, avant de poursuivre sa carrière de reporter, photographe, écrivain et essayiste. Il voyage partout dans le monde et collabore avec des dizaines de périodiques, des radios et des télévisions. Il devient un grand spécialiste de l'Extrême-Orient (Apocalypse de l'atome 1958, La Chine devant l'échec 1962, Les Américains face au Vietcong 1965, Le 400e chat ou Les pollués du Minamata 1975). Ses reportages lui ont valu une renommée internationale. Il décède le 22 juillet 1986 à Genève. [Source: P. Gavillet, "Gigon, Fernand", in Dictionnaire historique de la Suisse, URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F28754.php, version du 11.07.2007]

Glardon, Paul-Henri

  • CHCS000004ISAAR
  • Personne
  • 1918-2009

Paul-Henri Glardon (dit également Paul) est né le 9 mai 1918. Après sa scolarité à Vallorbe et à Lausanne, il étudie la théologie à l'Université de Lausanne, où il obtient sa licence en 1943. Dès lors, il mène de front plusieurs activités professionnelles liées au ministère pastoral, à l'enseignement et au cinéma.

De 1945 à 1954, il exerce le ministère de pasteur de l'Eglise Evangélique Réformée du Canton de Vaud (EERV) dans les paroisses de Champvent (1945-1954), puis à Lausanne à Ouchy-Montriond (1954-1961) et à St-François (1967-1971). Retraité de l'EERV en 1982, il exerce comme suffragant dans les paroisses de Pully, Chailly (Lausanne) et Villeneuve (1982-1987) puis effectue des remplacements (1987-1999) lors des cultes dominicaux.

P.-H. Glardon est membre de la commission cantonale de jeunesse (1949-1955), chargé de cours de culture chrétienne et d'initiation au cinéma dans des collèges lausannois (1956-1967), professeur et aumônier de l’Ecole normale de Lausanne (1971-1979), où il enseigne éthique et histoire des religions. En fin de carrière (1979-1982), il dirige l'office des bourses du Département de l'Instruction publique.

En 1961, le théologien crée l'Office du Cinéma de l'Eglise évangélique réformée du canton de Vaud. Il le dirige jusqu'à son départ pour la paroisse St-François en automne 1967. Trois ans après la création de l'Office, il crée et anime le Cercle d'études cinématographique de Lausanne de 1964 à 1972, où sont organisés des cycles de projections accompagnés d'introductions et de débats. En fin de carrière, P.H. Glardon réalise et présente également des diaporamas pour les personnes âgées.

Le pasteur et enseignant rédige durant plus de trente ans (1959-1980) des critiques de cinéma pour la presse protestante. Il décède le 1er octobre 2009.

Dans le Rapport de l’Office du Cinéma de l’EERV pour l’activité 1966/1977 de mars 1967 (fonds Office Protestant du Cinéma (OPC), CSL 078-01), P.-H. Glardon écrit:"On nous a demandé souvent: 'ça ne vous fait pas drôle de ne plus prêcher le dimanche ?' Aujourd'hui nous pouvons répondre: 'franchement, non', car nous avions le sentiment de prêcher cinq soirs par semaine et de dire des choses que nous aurions dites de la même manière le dimanche. Jamais nous n'avons eu l'impression d'avoir quitté l'exercice du ministère; tout au contraire, la certitude de l'exercer d'une manière beaucoup moins dispersée que dans une paroisse. Nous nous demandons même si nous n'avons pas été pastoralement et spirituellement plus utiles à un plus grand nombre, en six ans de direction de l'Office du cinéma qu'en quinze ans de ministère paroissial. [...] Ces six ans d'activité aux avant-postes de l'Eglise nous ont fait découvrir un monde, une humanité que nous pressentions bien sans les connaître, tant sur les écrans devant lesquels nous étions forcés de nous arrêter que par nos contacts avec des producteurs, des distributeurs, des acteurs, des critiques ou des propriétaires de salle."

Gloetzer, Laszlo

  • CHCS000230ISAAR
  • Personne
  • 1946-

Ingénieur chimiste hongrois. Employé au laboratoire Schwarz Filmtechnik AG, à Berne (1989) puis chez Egli Film & Video AG à Zurich (1997) et à nouveau chez Schwarz Film AG dès 2000.

Gmür, Leonhard H.

  • CHCS000107ISAAR
  • Personne
  • 1942-

Leonhard H. Gmür est né à Lucerne en 1942. Il a fait des études de droit à Berne et de journalisme à Munich. Il travaille comme critique de cinéma pour la presse écrite et la radio en Allemagne et en Suisse. Devenu assistant réalisateur et scénariste, il produit et réalise lui-même quatre films documentaires. En tant que directeur de production et « location manager» (régie de tournage en extérieur), il travaille pour le cinéma dans de nombreux pays, dont l'Allemagne, l'Italie, l'Autriche, les Etats-Unis et le Canada, ainsi qu'à la télévision. Il est actif au sein de plusieurs sociétés: Unicorn Film Production GmbH, fondée à Munich en 1985, devenu Unicorn Media (Vernate), et UNIPRO, promotion et publicité de films.
[Source: bio-filmographie de L. Gmür, cote CSL 031, boîte 2; www.unicorn.ch et www.kinotv.com, consultés le 11 avril 2017]
.

Godard, Jean-Luc

  • CHCS000285ISAAR
  • Personne
  • 1930-2022

Jean-Luc Godard est né le 3.12.1930 à Paris et mort le 13.9.2022 à Rolle. Il est le fils de Paul Jean Edouard Godard, médecin, français, et d'Odile née Monod, fille d'un banquier. ​Il épouse, en 1961, Anna Karina et, en 1967, Anne Wiazemsky. Après sa scolarité à Nyon, Jean-Luc Godard étudia dès 1949 l'ethnologie à la Sorbonne. En 1952 et 1954, il travailla sur le chantier de la Grande Dixence et y tourna le court-métrage Opération béton (1954). Il fut en 1959, avec le film culte A bout de souffle, l'un des pionniers de la Nouvelle Vague française, défendue par les Cahiers du cinéma (revue à laquelle il avait collaboré comme critique dès 1952, sous le pseudonyme de Hans Lucas). En 1968, il fonda le groupe Dziga Vertov (du nom d'un réalisateur soviétique de documentaires et de films expérimentaux) et se voua à un cinéma militant, dans l'esprit de la nouvelle gauche. De retour en Suisse en 1973, il tourna surtout des films vidéo expérimentaux (la plupart avec sa compagne Anne-Marie Miéville; production de film), avant de revenir au cinéma de fiction: Sauve qui peut (la vie) en 1980, Eloge de l'amour en 2000. Créateur d'un langage nouveau, Godard a profondément marqué le cinéma moderne.
[D'après F.Aeppli, "Jean-Luc Godard", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), url: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009170/2022-12-06/, version du 06.12.2022]

Goël, Véronique

  • CHCS000171ISAAR
  • Personne
  • 1951 -

Véronique Goël naît le 21 septembre 1951 à Rolle, en Suisse. D’abord couturière, puis styliste indépendante, elle reprend par la suite des études de peinture et de gravure à l'École cantonale d’arts de Lausanne (ECAL) et de cinéma à l’École supérieure d’arts visuels (ESAV) à Genève. En 1974, après avoir assisté à une rétrospective de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet à la Cinémathèque suisse, elle s’oriente définitivement vers la vidéo. Elle réalise une vingtaine de films.
De 1982 à 1989, elle vit avec le cinéaste expérimentaliste Stephen Dwoskin, à Londres, et travaille avec lui. Elle fait de nombreux séjours dans divers pays (New-York, Berlin, Afrique du Nord…) et une résidence d’artiste à Barcelone en 2006.
Véronique Goël vit et travaille à Genève.
(Source : Swissfilms, Véronique Goël, consulté le 14 mai 2019 ; site internet www.veronique-goel.net, consulté le 14 mai 2019)

Graf, Marlies

  • CHCS000223ISAAR
  • Personne
  • 1943-2020

Marlies Graf (geb. 1.10.1943 in Aarburg; gest. 12.02.2020) absolviert 1966 eine Goldschmiedelehre in Luzern und ist zunächst selbstständig in diesem Beruf tätig. In den 1970er Jahren beginnt sie ihre Laufbahn im Bereich des Dokumentarfilms als Regisseurin, Autorin, Editorin und Tongestalterin. Antrieb für ihr filmisches Schaffen ist ihr gesellschaftspolitisches Engagement. Die ersten Werke entstehen in Zusammenarbeit mit Urs Graf (z. B. Isidor Huber und die Folgen (1972)), worauf sie ihre eigenen Projekte realisiert, zu denen der Film Behinderte Liebe (1979) gehört. Graf ist Mitgründerin des Filmkollektivs Zürich und erhält diverse Lehraufträge, u. a. an der ETH Zürich oder an der Hochschule für Fernsehen und Film (HFF) in München.
Siehe auch: https://de.wikipedia.org/wiki/Marlies_Graf-D%C3%A4twyler (3.3.2022) und https://www.solothurnerfilmtage.ch/de/cinema-suisse/filmschaffende/marlies-graf-datwyler (3.3.2022)

Grand, Philippe

  • CHCS000086ISAAR
  • Personne
  • 1945-

Réalisateur et producteur né en 1945 à Sion (Valais)

Grossfeld, Georges

  • CHCS000129ISAAR
  • Personne
  • 1901-1969

Georges Grossfeld est né 26 janvier 1901 à Paris. En 1923, il entre chez Monopole Pathé Film à Genève. Il sera durant toute sa carrière fortement engagé dans le domaine de l’industrie du cinéma en Suisse.
Membre de l’Association des Loueurs de Films en Suisse (ALS), G. Grossfeld siège au comité (c. 1933-1941) et en est vice-président (c. 1934-1941). Après sa démission de ces deux fonctions en 1941, il demeure actif, notamment en tant qu’expert indépendant. Il est membre du bureau commun Association cinématographique suisse romande (ACSR)-ALS et de plusieurs commissions. Son engagement est déterminant durant les années précédant la seconde Guerre Mondiale, alors que les problèmes d’abord économiques puis politiques fragilisent la branche cinématographique. G. Grossfeld participe aux discussions concernant les contrats d’intérêts (Interessenverträge) entre les principales instances de l’économie du film et l’introduction du contingentement. Il joue également un rôle important dans la commission paritaire (Paritärischen Kommission), puis dans la commission de recours (Rekurskommission).
En 1963, Georges Grossfeld reprend la direction de la société de distribution Ideal Film SA (1934-2013, fondée par Lazar Burstein) à la tête de laquelle lui succéderont ses fils Robert et Gilles. Il décède le 15 décembre 1969 à Genève.

Gübelin, Eduard Josef

  • CHCS000083ISAAR
  • Personne
  • 1913-2005

Eduard Josef Gübelin est considéré comme le père de la gemmologie moderne. Il naît le 16 mars 1913 à Lucerne, fils de Eduard Moritz Gübelin et de Maria Kresentia Schriber, dans une famille d'horlogers et de joailliers. Il étudie la minéralogie à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETH), suit les cours de gemmologie du prof. Hermann Michel à Vienne, puis obtient le diplôme du Gemological Institute of America (GIA) de Los Angeles. En 1942, il est un des fondateurs de la Société suisse de Gemmologie (Schweizerische Gemmologische Gesellschaft). Tout en travaillant dans l’entreprise familiale, le scientifique poursuit ses travaux dans un laboratoire installé à domicile.
C’est arrivé à la retraite, en 1977, que le Lucernois dispose de plus de temps pour les recherches, publications, conférences, enseignements et voyages liés aux pierres précieuses. Il est reconnu mondialement pour ses travaux de pionniers sur les inclusions, dont il établit la première classification systématique. Il a démontré que l’analyse de celles-ci permet de déterminer avec précision l’origine et l’authenticité des pierres précieuses.
Le scientifique est également passionné par la photographie et l’image en mouvement. Ses photographies et photomicrophotographies (prises à l’aide d’un microscope) de pierres précieuses ont été largement publiées. Il réalise des films documentaires portant sur la gemmologie ainsi que sur ses voyages effectués pour des fouilles géologiques. Il réalise également quelques films de vacances. En Suisse, il tourne lors de la fête folklorique de 1951 à Lucerne. Tournés en format 16mm, ces films étaient diffusés auprès de cercles scientifiques ainsi que dans des cinémas. Une partie des films est depuis 2010 déposées à la Cinémathèque suisse à Penthaz, tandis qu’une autre partie demeure en mains familiales.
Eduard Josef Gübelin décède le 15 mars 2005 à Lucerne.
[source: The Eduard Josef Gübelin Story: The Art and Science of Gems, London, Unicorn Press, 2014, particulièrement le chapitre Photography and film, p. 160-175. Cinémathèque suisse: cote F800 GUB / G14701 et Kane, Robert E., Boehm, Edward W., Overlin, Stuart D. et al., « A Gemological Pioneer : Dr. Edward J. Gübelin » in Gems and Gemology (2005), p. 298-327]

Guex, Antoine

  • CHCS000259ISAAR
  • Personne
  • 1964-

Antoine Guex est né en 1964 à Lausanne. Il suit les cours de l’Ecole cantonale d’art à Lausanne (ECAL) en section graphisme. En 1987 il devient graphiste et illustrateur indépendant. Il se lance dans la réalisation dès 1990 avec Remue-ménage, et tournera une quinzaine de dessins animés parmi lesquels Une bien brave bête (1997), Les aventures de Mathieu (1999), La machine à écrire (2002), Partir, co-réalisé avec Martial Wannaz (2006), Un fait-divers étrange (2017).
Avec Christian Moreillon, il réalise Poker Blues (1992), récompensé aux Journées de Soleure 1993 par le Prix du jury du Groupement suisse du film d’animation décerné à la meilleure première œuvre.
Sources: Cinémathèque suisse, catalogue des films et dossier documentaire DDZ3 Guex; site www.swissfilms.ch consulté le 4 février 2022.

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