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Glardon, Paul-Henri

  • CHCS000004ISAAR
  • Person
  • 1918-2009

Paul-Henri Glardon (dit également Paul) est né le 9 mai 1918. Après sa scolarité à Vallorbe et à Lausanne, il étudie la théologie à l'Université de Lausanne, où il obtient sa licence en 1943. Dès lors, il mène de front plusieurs activités professionnelles liées au ministère pastoral, à l'enseignement et au cinéma.

De 1945 à 1954, il exerce le ministère de pasteur de l'Eglise Evangélique Réformée du Canton de Vaud (EERV) dans les paroisses de Champvent (1945-1954), puis à Lausanne à Ouchy-Montriond (1954-1961) et à St-François (1967-1971). Retraité de l'EERV en 1982, il exerce comme suffragant dans les paroisses de Pully, Chailly (Lausanne) et Villeneuve (1982-1987) puis effectue des remplacements (1987-1999) lors des cultes dominicaux.

P.-H. Glardon est membre de la commission cantonale de jeunesse (1949-1955), chargé de cours de culture chrétienne et d'initiation au cinéma dans des collèges lausannois (1956-1967), professeur et aumônier de l’Ecole normale de Lausanne (1971-1979), où il enseigne éthique et histoire des religions. En fin de carrière (1979-1982), il dirige l'office des bourses du Département de l'Instruction publique.

En 1961, le théologien crée l'Office du Cinéma de l'Eglise évangélique réformée du canton de Vaud. Il le dirige jusqu'à son départ pour la paroisse St-François en automne 1967. Trois ans après la création de l'Office, il crée et anime le Cercle d'études cinématographique de Lausanne de 1964 à 1972, où sont organisés des cycles de projections accompagnés d'introductions et de débats. En fin de carrière, P.H. Glardon réalise et présente également des diaporamas pour les personnes âgées.

Le pasteur et enseignant rédige durant plus de trente ans (1959-1980) des critiques de cinéma pour la presse protestante. Il décède le 1er octobre 2009.

Dans le Rapport de l’Office du Cinéma de l’EERV pour l’activité 1966/1977 de mars 1967 (fonds Office Protestant du Cinéma (OPC), CSL 078-01), P.-H. Glardon écrit:"On nous a demandé souvent: 'ça ne vous fait pas drôle de ne plus prêcher le dimanche ?' Aujourd'hui nous pouvons répondre: 'franchement, non', car nous avions le sentiment de prêcher cinq soirs par semaine et de dire des choses que nous aurions dites de la même manière le dimanche. Jamais nous n'avons eu l'impression d'avoir quitté l'exercice du ministère; tout au contraire, la certitude de l'exercer d'une manière beaucoup moins dispersée que dans une paroisse. Nous nous demandons même si nous n'avons pas été pastoralement et spirituellement plus utiles à un plus grand nombre, en six ans de direction de l'Office du cinéma qu'en quinze ans de ministère paroissial. [...] Ces six ans d'activité aux avant-postes de l'Eglise nous ont fait découvrir un monde, une humanité que nous pressentions bien sans les connaître, tant sur les écrans devant lesquels nous étions forcés de nous arrêter que par nos contacts avec des producteurs, des distributeurs, des acteurs, des critiques ou des propriétaires de salle."

Wolgensinger, Michael

  • CHCS000099ISAAR
  • Person
  • 1913-1990

Michael Wolgensinger est né à Zurich le 17 septembre 1913. Il suit les cours de l'Ecole de Commerce de Neuchâtel de 1928 à 1931 puis fait un apprentissage de photographe auprès de Johannes Meiner à Zurich. En 1935, il entre à la Kunstgewerbeschule où il devient l'assistant du professeur Hans Finsler. Il crée avec sa femme et collègue Luzi (Lea?) son propre studio de photographie (reportages, photos publicitaires). Dans les années 1940-1950, M. Wolgensinger commence à s'intéresser au cinéma et réalise plusieurs films publicitaires et expérimentaux. Il a reçu un prix à la Biennale de Venise (1953, le Filmpreis de la Ville de Zurich (1965) et la médaille internationale Film/TV au Festival de New York en 1968.
Il a publié de nombreux ouvrages de photographies (individuels et collectifs) et participé à plusieurs expositions.
Il est décédé à Zurich le 9 janvier 1990.
[sources: site http://www.michaelwolgensinger.ch, consulté le 22 mars 2016 et documents biographiques mis à disposition par le Baugeschichtliches Archiv, Zurich]

Hadeln, Moritz de

  • CHCS000013ISAAR
  • Person
  • 1940-

Moritz de Hadeln est né en Angleterre le 21 décembre 1949 dans un milieu cultivé: grand-père historien d'art, père éditeur et mère peintre et sculpteur. Il commence à Paris des études de chimie-physique puis travaille dans un laboratoire avant de devenir photographe free-lance. En 1963, il réalise son premier film, Le Pèlé. Il collabore à Zurich avec le cinéaste Ernest Artaria; il devient monteur et assistant-réalisateur à Zurich et à Berlin.
En 1969, il fonde avec sa femme Erika le Festival International du Cinéma documentaire de Nyon qu'ils dirigent ensemble jusqu'en 1979, date à partir de laquelle Erika de Hadeln le remplace jusqu'en 1993. De 1972 à 1977 Hadeln dirige le Festival International du Film de Locarno. Puis, en 1979, il rejoint pour 22 ans le Festival International du Film de Berlin (Berlinale).
En 2001, le couple fonde l'entreprise de consultants en organisation d'événements cinématographiques de Hadeln & Partners (Berlin puis Zurich).
Hadeln dirige ensuite deux éditions de la Mostra Internazionale d'Arte cinematografica (Venise, 2002-2003) avant de partir à Montréal à la tête de l'éphémère New Montreal International Film Festival (2005).
Moritz de Hadeln a également été membre du jury de nombreuses manifestations et il a reçu de nombreuse distinctions.

Hadeln, Erika de

  • CHCS000025ISAAR
  • Person
  • 1941-

Erika von der Hagen est née en février 1941 en Poméranie (ex-Allemagne de l'Est). Sa famille émigre en République démocratique allemande en 1945 et s'établit dans la région de Hambourg. Erika fait ses études à Freiburg, Paris et Berlin, obtenant en 1967 une licence en histoire, français et littérature. Elle épouse un an plus tard Moritz de Hadeln, qu'elle a rencontré à Paris, s'installe en Suisse où elle enseigne l'allemand puis fonde avec son mari le Festival de Nyon. Elle sera chargée plus particulièrement de la sélection des films, des contacts avec les réalisateurs, des relations avec divers pays étrangers et des rétrospectives avant de reprendre le poste de directrice de 1980 à 1993.
De 1972 à 1977, Erika de Hadeln travaille avec son mari à la Société Suisse des Festivals Internationaux de Nyon et Locarno. De 1972 à 2001, elle s'occupe de la sélection et des événements pour la Berlinale puis,en 2002-2003, remplit les mêmes fonctions à la Mostra de Venise.
En 2001, elle fonde avec Moritz de Hadeln la société de Hadeln & Partners (Berlin puis Zurich), spécialisée dans l'organisation d'événements cinématographiques. La même année, elle collabore avec Cinema Novo à Rio de Janeiro. En 2009, elle apporte sa contribution au nouveau festival portugais, le Douro Film Harvest.
Erika de Hadeln a été membre de nombreux jurys et a reçu de nombreuses distinctions.

Kern, August

  • CHCS000030ISAAR
  • Person
  • 1902-1996

Fils d'un aubergiste et garde forestier, August Kern est né le 2 mars 1902 à Laufon. Il fréquente le gymnase technique de Berne, puis fait des études de chimie au technicum de Berthoud. Cofondateur du Cinéma scolaire et populaire suisse en 1921, il y occupe diverses fonctions jusqu'en 1932 (entre autres, chef de la production cinématographique à partir de 1925). Délégué de la Croix-Rouge suisse en Russie méridionale (1922-1923), il réalise le reportage Die Geheimnisse der Kalmückensteppe, qui lui vaut un prix international du film à Berlin en 1924.
Kern est le producteur et scénariste du premier film sonore suisse "de montagne" (Bergfilm), Les grenadiers du Bon Dieu, en 1932, monté par le Genossenschaft Filmdienst Bern, dont le but est la production de films de fiction. Durant les années de guerre, il tourne deux longs métrages destinés à la défense spirituelle: Marguerite et les soldats (1941) et Al canto del cucù (1942).
Directeur de l'entreprise de production Kern-Film à Bâle (1948-1977), il réalise de nombreux documentaires didactiques, dont Geheimnis Leben (1966), film maintes fois primé, et devient un spécialiste de films scientifiques (médecine, chimie, géologie, etc.). Il contribue aux premiers essais de télévision effectués à Lausanne et à Bâle (1951-1952).
August Kern a reçu le Prix cinématographique de Bâle-Campagne et prix culturel de la Ville de Bâle en 1988. Il est décédé le 15 janvier 1996 à Bâle.
D'après M. Gautier, "Kern August" in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 21.11.2006, URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9194.php et H. Dumont, Histoire du cinéma suisse. Films de fiction 1896-1965, Lausanne, éd.Hervé Dumont et Cinémathèque suisse, 1987 et dossier de gestion du fonds d'archives CH CS CSL 021.

Schlumpf, Hans-Ulrich

  • CHCS000059ISAAR
  • Person
  • 1939-

Hans-Ulrich Schlumpf (geb. 7.12.1939 Zürich), ab 1961 Arbeit als Fotograf in Paris, bis 1969 Studium der Kunst- und Literaturgeschichte in Zürich mit Promotion. Ab 1966 kontinuierliche Tätigkeit als Regisseur, Realisierung von mehreren Dokumentar- und zwei Spielfilmen, ab 1981 mit der eigenen Filmproduktion Ariane Film AG. Daneben weitere Tätigkeiten im Filmbereich: 1970 bis 1973 Geschäftsführer des Schweizerischen Filmzentrums und Herausgeber des Schweizer Filmkatalogs von 1972 bis 1976. Ab 1980 Leitung der Abteilung Volkskundlicher Dokumentarfilm für die Schweizer Gesellschaft für Volkskunde, Basel, zudem ab 1984 Tätigkeit als Dozent an den Universitäten Basel und Zürich. Vgl.: Schärer, Thomas: "Zwischen Gotthelf und Godard", Zürich 2014, S. 671. Siehe auch Webseite von Hans-Ulrich Schlumpf mit Filmografie und Biografie: http://www.film-schlumpf.ch/ [abgerufen 17.7.2018]

Stürm, Hans

  • CHCS000057ISAAR
  • Person
  • 1942-2002

Hans Stürm (geb. 16.5.1942, Bischofszell, gest. 30.6.2002 , Zürich), Studium der Philosophie in Fribourg und Paris, von 1964 bis 1967 Besuch der Filmhochschule IDHEC in Paris, Abschluss mit Diplom als Kameramann. Als Kameramann und Regisseur war Hans Stürm ein wichtiger Vertreter des Neuen Schweizer Films und Gründungsmitglied des Filmkollektivs Zürich. Ab den 1970er Jahren kontinuierliches Filmschaffen im Bereich Dokumentarfilm, u.a. Zusammenarbeit mit Urs Graf, Marlies Graf Dätwyler, Alexander J. Seiler, Villi Hermann, Nina Stürm. Seine letzten drei Filme sowie das vor seinem Tod begonnene Werk Klingenhof realisierte Hans Stürm gemeinsam mit seiner Lebenspartnerin, der Autorin und Filmemacherin Beatrice Michel.

Porchet, Arthur-Adrien

  • CHCS000067ISAAR
  • Person
  • 1879-1956

Arthur-Adrien Porchet est né le 11 mai 1879 à Neuchâtel, fils de de Jules Henri et d'Elisabeth Lüthi. En 1906, il épouse la citoyenne américaine Amélia May Sheffield. A.-A. Porchet suit une école de commerce et une formation de photographe à Genève et de cinégraphiste à Lyon chez les frères Lumière. Il devient caméraman et technicien de laboratoire pour des sociétés de production américaines dès 1912 (jusqu'en 1919, principalement en Floride), directeur technique en 1914 de la maison de production Gaumont à Flushing (New York). Il est également représentant et documentariste de sociétés américaines en Suisse, responsable technique du premier Ciné-Journal suisse à l'Office cinématographique de Lausanne (1923-1927). A.-A. Porchet fonde en outre le studio et laboratoire cinématographique AAP à Genève (1928). Avec ses fils Adrien (1907-2008) et Robert (né en 1908), il participe à Barcelone au développement du premier studio de son en Espagne (1932). Cadreur, producteur et réalisateur chez Orphea Film jusqu'en 1938, A.-A. Porchet travaille ensuite pour des sociétés de production suisses jusqu'en 1946. Il décède le 1er février 1956 à Lausanne. [D’après M. Gauthier, « Porchet, Arthur-Adrien » in Dictionnaire historique de la suisse, url : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9218.php, version du 30 mars 2012]

Lang, Bernard

  • CHCS000084ISAAR
  • Person

Producteur suisse, fondateur de Bernard Lang AG en 1980

Barbaglia, Roger

  • CHCS000070ISAAR
  • Person

Roger Barbaglia est auteur de films documentaires. Après des études à l'Université de Lausanne, il vit 6 ans en Afrique, où il est cinéaste au Service de l'Information du Gouvernement à Kinshasa (ex-Léopoldville, Congo). Il est directeur et réalisateur de l'entreprise Tema-film Sarl (Lausanne), inscrite au registre du commerce le 28 avril 1966. L'entreprise est radiée le 30 octobre 1998 à l'occasion du départ à la retraite de R. Barbaglia. [source: CH CS CSL 100-020 dossier Roger Barbaglia]

Masnata, Albert

  • CHCS000092ISAAR
  • Person
  • 1900-1983

Albert Masnata est né le 16 mars 1900 à Odessa. Son père Paul Charles Henri, employé de banque, est issu d’une famille italienne originaire de Gênes ayant émigré en 1848. Sa mère est Isabelle Leoncini. Le jeune Albert quitte l’Ukraine pour la Suisse en 1918. Il obtient en 1920 son diplôme à l’École des hautes études commerciales de l’Université de Lausanne, puis le titre de Docteur ès sciences économiques en 1924, et un second doctorat en sciences sociales et politiques en 1933. Il épouse Irène Krafft, fille du médecin Charles Krafft.

Employé au Bureau industriel suisse (BIS) à partir de 1920, Masnata effectue de nombreux déplacements à l’étranger et noue de solides relations dans les réseaux consulaires, diplomatiques et commerciaux. En 1923 et 1924, il participe à l’organisation des Conférences pour l’expansion économique, qui joueront un rôle décisif dans la création de l’Office suisse d’expansion commerciale (OSEC). Sa thèse de doctorat sur l’émigration des industries suisses (1924) lui permet notamment de se familiariser avec le système des holdings industrielles. Nommé directeur du siège lausannois de l’OSEC (1927-1966), Masnata joue un rôle clé dans le développement des relations commerciales et la mise sur pied d’une politique « rationnelle » de propagande.

Tout au long de sa carrière, il participe en tant qu’expert à de nombreuses commissions fédérales (commission pour le clearing monétaire, commission d’études économiques, commission fédérale pour la coopération technique avec les pays en développement) ou privées (commission consultative du service de publicité des CFF). Délégué suisse à la commission de la distribution et du marketing de la Chambre de commerce internationale à Paris, il effectue de très nombreux voyages d’affaires qui l’amènent à côtoyer les élites politiques et économiques internationales.

Favorable à un encadrement plus strict de la liberté du commerce et de l’industrie, sans pour autant adhérer aux thèses corporatistes d’un August Schirmer – il fait partie des Amis de la corporation, de la Fédération romande des corporations et de l’Union corporative suisse –, Masnata rédige de nombreux essais théoriques consacrés à la planification économique et à l’analyse comparée des systèmes économiques. Sa maîtrise parfaite de la langue russe et les réseaux qu’il a conservés dans le pays le désignent par ailleurs comme un acteur clé des relations économiques entre la Suisse et l’URSS, en particulier dans les années 1930.
Le rôle de Masnata dans la « rationalisation » des méthodes de propagande et l’importation de certains principes du marketing en Suisse est essentiel. Membre de l’Association suisse de publicité (1925), président de la Fédération romande de publicité (1928), il figure également parmi les animateurs du Club de publicité de Lausanne (1928). Il s’investit, dès le milieu des années 1930, dans le domaine de la production de film, contribue à la création de l’Association suisse des producteurs de films. Il participe à la création de la Chambre suisse du cinéma, dont il devient le premier président (1938-1942).

Conseiller communal de la Ville de Lausanne, député libéral au Grand Conseil vaudois (1937-1941), Masnata occupe le poste de privat-docent, puis de chargé de cours à l’université de Lausanne (1937-1966). Spécialiste de la politique des prix, des systèmes économiques et des échanges internationaux, il préside à la fin des années 1950 la commission d’étude du programme de l’Exposition nationale de 1964, puis du comité des exposants. Dans les années 1960, il déploie une très grande activité dans le domaine de la coopération européenne. En 1979, il est fait officier de la Légion d’honneur.

Albert Masnata est décédé le 30 septembre 1983 à Pully.

[Ch. Tourn, d’après Debluë, Claire-Lise, Exposer pour exporter : culture visuelle et expansion commerciale en Suisse (1908-1939), Neuchâtel : Éditions Alphil - Presses universitaires suisses, 2015, notice biographique Albert Masnata, p. 499-500. En ligne:http://www.alphil.com/index.php/exposer-pour-exporter.html[consulté le 15.06.2016]. Complété par Abetel, E., Albert Masnata, in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 13.05.2008, url : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F45362.php]

Janett, Georg

  • CHCS000096ISAAR
  • Person
  • 1937-2014

Georg Janett (geb. 26.6.1937, Basel, gest. 17.1.2014, Zürich), ab 1961 freiberuflich in verschiedenen Funktionen als Assistent im Filmbereich tätig, u.a. bei Kurt Früh, Franz Schnyder, Alfred Rasser, Erwin Leiser, ab 1964 auch als Cutter. Ab 1970 in verschiedenen Funktionen (Montage, Drehbuch, Regie, Regieassistenz) enge Zusammenarbeit mit VertreterInnen des neuen Schweizer Films, u.a. Urs Egger, Markus Imhoof, Pierre Koralnik, Daniel Schmid, Alain Tanner u.a. Georg Janett machte sich vor allem als Cutter einen Namen und verantwortete die Montage von zahlreichen wichtigen Schweizer Filmen. Daneben engagierte kultur- und filmpolitische Tätigkeit, Mitbegründer des Schweizerischen Filmtechnikerinnen und Filmtechnikerverbandes SFTV, Mitglied verschiedener Stiftungen, Verbände und Komissionen.

Klein, Edy

  • CHCS000109ISAAR
  • Person
  • 1932-2012

Im Alter von 80 Jahren ist der bekannte in Baden wohnhafte Dokumentarfilmer Edy Klein gestorben. Klein wurde in Tschechien geboren; seine sudetendeutsche Familie im
Jahre 1946 vertrieben. 1952 kam er nach Baden und arbeitete bei der damaligen Brown Boveri. Aber ihn lockten die weite Welt und die Faszination der laufenden Bilder Mit seinem
Arbeiterlohn kaufte er sich eine teure Kamera. Den ersten Film drehte er über Mallorca und stellte sich damit beim Reiseunternehmen Kuoni vor. Der damalige CEO Jack Bolli war von Kleins Film fasziniert. Damit begann die Karriere von Edy Klein als Filmemacher.
D'après Roman Huber, in Argauerzeitung Gesamtsausgabe,12 septembre 2012

Dunant, Olivier Jean

  • CHCS000097ISAAR
  • Person
  • 1946-

Olivier Jean Dunant, originaire de Genève, est né en 1946 à Lausanne, fils de Hubert Dunant et de Isaline, née Peyrot, fille de Maurice Peyrot (1889-1964). Ingénieur agronome diplômé de l'Ecole polytechnique fédérale de Zürich, O. J. Dunant est dès 1982 chef du Service de l'agriculture du canton de Vaud. [Source: Journal de Genève, 3 juin 1982 et dossier de gestion du fonds d'archives CH CS CSL 052 Papiers Olivier Jean Dunant].

Mrakitsch, Michael

  • CHCS000121ISAAR
  • Person
  • 1934-2010

Autor und Fernsehregisseur (geb. 2. Januar 1934 Nürnberg, gest. 12. März 2010 Zürich), aufgewachsen in Frankfurt am Main. 1945 Niederlassung in Bern (Progymnasium, Gymnasium), seit 1956 Schweizerische Staatsangehörigkeit. Zwischen 1951-1954 Studium der Malerei und des Bühnenbilds an der École des arts décoratifs in Genf, Abschluss mit eidgenössischem Diplom für Grafik und in den folgenden Jahren Betrieb eines eigenen Grafiker-Atelier in Bern. Arbeiten als Bühnenbildner sowie als Schauspieler und Dramaturg am Atelier-Theater in Bern, wo Michael Mrakitsch zum Freundeskreis um Dieter Roth und Daniel Spoerri gehörte. 1959 und 1960 Regieassistenzen in Paris (bei André Barsacq, Raymond Rouleau). Ab den frühen 1960er-Jahren tätig als freier Film- und Fernsehautor/Regisseur beim Schweizer Fernsehen (Freitagsmagazin, Prix Italia) und ab 1964 bis in die 1990er-Jahre hinein für deutsche Fernsehanstalten. Mrakitsch gilt als einer der Vertreter der Stuttgarter Schule (darunter auch Wilhelm Bittorf, Peter Nestler und Corinne Pulver), die sich in den 1960er-Jahren in der Dokumentarfilmabteilung des Süddeutschen Rundfunks in Stuttgart rund um eine Gruppe von Dokumentaristinnen und Dokumentaristen herausbildete, welche bewusst nach neuen Formen der dokumentarischen Arbeit suchten. Im Jahre 1964 schuff Mrakitsch Beiträge zur WDR-Reihe Der Dichter und seine Stadt, darunter Joyce und Dublin, Lorca und Granada. Zudem realisierte er in dieser Periode Kunstfilme (Kunst als Zeitdokument) über Hans Arp (1964), Max Beckmann (1968) und Paul Klee (1968). Anschliessend Literaturverfilmungen für das Zweite Deutsche Fernsehen (ZDF): Der Seidenprinz (1967), Ostende (1968), Wilhelm Meisters Lehrjahre (1978, Hessischer Rundfunk) und Die Wahlverwandtschaften (1979). In den 1970er-Jahren Dokumentarfilm-Zyklus über Formen der kulturell-sanktionierten Gewalt: Lourdes (1973), Djibouti – oder die Gewehre sind nicht geladen, nur nachts (1975) und Drinnen, das ist wie draussen, nur anders – Protokolle aus einer Psychiatrischen Anstalt (1977). Seit Mitte der 70er-Jahre Dozent und Projektbetreuer an der Hochschule für Fernsehen und Film (HFF) in München. In den frühen 1980er-Jahren Recherchereisen in die USA, wo die Filme Rodeo Drive (1980, «Nachsehen gehen, wie es um den Kapitalismus bestellt ist») sowie Death Valley (1981) entstehen. Mit den essayistischen Dokumentarfilmen Bahnhof/Lektüre/Metz/Die Himmel rühmen (1986) sowie Geländebegehung Nürnberg 1992 (1992) erfolgt in den 1980er- und 1990er-Jahren eine eingehende Beschäftigung mit dem Thema Deutschland. Zu weiteren wichtigen filmischen Arbeiten zählen die grossangelegten politischen Dokumentarfilme: Schalom oder Wir haben nichts zu verlieren. Südlibanon und Westbank (1982) sowie Gaza Fragmente (1994). Über seine langjährige Beschäftigung mit dem Medium Fernsehen äusserte sich Mrakitsch folgendermassen: «Die Auseinandersetzung mit dieser Gesellschaft muss in dem Medium stattfinden, das dominiert» (vgl. Schneider 2010). Mrakitschs Filme gehören zu den anspruchvollsten und herausfordernsten Werken einer kurzen Epoche der westdeutschen Film- und Fernsehgeschichte. Siehe auch: https://mrakitsch.lemmata.ch/ [Zugriff am 08.09.2018].

Pichard, Frank

  • CHCS000131ISAAR
  • Person

Caméraman et réalisateur à la Télévision suisse romande

Liechti, Peter

  • CHCS000136ISAAR
  • Person
  • 1951-2014

Peter Liechti (geb. 8.1.1951 St. Gallen; gest. 4.4.2014 Zürich), absolvierte zunächst das Gymnasium und begann ein Medizinstudium, welches er jedoch abbrach. Er erwarb das Diplom für das Höhere Lehramt im Zeichnen der Hochschule für Gestaltung und Kunst in Zürich (HGKZ) und absolvierte ein Studium für Kunstgeschichte an der Universität Zürich. Von 1981 bis 1982 lebte Liechti auf Kreta und beschäftigte sich mit der Malerei und dem Schreiben, im Folgejahr entstanden erste Filmexperimente. Ab 1986 war er als freischaffender Autor, Regisseur, Kameramann und Produzent tätig. Liechti realisierte einen Spielfilm (Marthas Garten) sowie diverse Experimental-, Essay- und Dokumentarfilme. Viele Filme entstanden in Zusammenarbeit mit anderen bekannten Künstlern und Musikern wie Roman Signer, Norbert Möslang, Andy Guhl, Fredy Studer, Hans Koch, Martin Schütz oder Nam June Paik. Liechti gehörte 1985 zu den Mitbegründern des Programmkinos KinoK in St.Gallen; von 1988 bis 1995 war er Mitglied der Filmgruppe "Achtziger Film" in Zürich. Mit seinen Filmen gewann er zahlreiche nationale und internationale Preise; er wurde in diversen Retrospektiven geehrt und war als Dozent und Mentor tätig. 2009 gewann er u.a. den europäischen Filmpreis für Das Summen der Insekten, 2010 den Grossen Kulturpreis der Stadt St. Gallen sowie den Kunstpreis der Stadt Zürich und 2014 wurde er für Vaters Garten – Die Liebe meiner Eltern mit dem Schweizer Filmpreis für den besten Dokumentarfilm ausgezeichnet. 2014 starb Peter Liechti im Alter von 63 Jahren in Zürich. Siehe auch https://www.peterliechti.ch/page.php?1,2,0, und https://de.wikipedia.org/wiki/Peter_Liechti

Schenk, William-Edgar

  • CHCS000148ISAAR
  • Person
  • 1921-1987

William-Edgar Schenk est né en 1921. Il suit une formation de photolithographe et devient imprimeur puis graphiste et photographe. Il s'installe à Bettens dans le canton de Vaud dans les années 1960. Il réalise des présentations audiovisuelles et des films de commande en 16 mm pour l'entreprise Rinsoz & Ormond (Vevey) et pour l'Atelier des Architectes associés sur la construction des bâtiments administratifs de la place Chauderon à Lausanne. Il tourne également des films à caractère ethnographique, parmi lesquels un documentaire sur la Côte d'Ivoire. Il documente en 8 mm la vie des villages de Bettens, Oulens, Daillens dans les années 1960. Il décède en 1987.
[Sources: mail de Michèle Dyson, fille de W.-E. Schenck, 21 juillet 2005 et fonds d'archives]

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