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Garbade, Robert D.

  • CHCS000088ISAAR
  • Person

Le zurichois Robert D. Garbade a travaillé en tant qu'assistant sur le tournage de plusieurs films suisses, dont Weyherhuss (La maison de l'étang, 1940, de R. Guggenheim), S'Margritli und d'Soldate (Marguerite et les soldats, 1940/1941, de A. Kern), Matteo regiert (Meurtre à l'asile, 1946/1947, de Leopold Lindtberg). Il a également réalisé des films documentaires.

Tomek, Werner

  • CHCS000071ISAAR
  • Person

Werner Tomek (Hochwald, Soleure), fils de l'opérateur de cinéma Gabriel Tomek, possède une collection d'appareils de cinéma et de films nitrate.

Ruf, Rudolf

  • CHCS000095ISAAR
  • Person
  • 1916-2008

Rudolf Ruf est né le 13 mai 1916 à Bâle. Il étudie à l'Ecole Supérieure de Commerce de Neuchâtel, s'assurant ainsi de bonnes connaissances de la langue française. Il continue sa formation commerciale à Bâle, tout en suivant des cours d'art dramatique. Il joue d'abord dans de petits groupes de théâtre bâlois sous le nom de Karl Rudolf. Puis il joue notamment dans le cabaret Kikeriki, au Theater Basel (1969-1996), le théâtre Fauteuil (1965-1990 environ), le théâtre de la ville de Lucerne et le théâtre Neumarkt à Zurich. Il joue ses derniers rôles au sein de la Helmut Förnbacher Compagny. Durant sa longue carrière, Ruf interprète des rôles de registres très différents, dans un répertoire tant moderne que classique. Atteint d'une maladie des yeux, il doit mettre fin à cette activité.
Rudolf Ruf est également actif dans le domaine du cinéma et de la télévision. Il cumule les petits rôles dans des productions suisses et parfois allemandes ou françaises. Dans les années 1960, Ruf est notamment engagé dans des productions de Franz Schnyder pour plusieurs films issus de l'oeuvre de Jeremias Gotthelf (Gotthelf-Verfilmungen). L'acteur gère également des castings pour le cinéma et la télévision.
Il est décédé à Liestal en novembre 2008.
[source: Waldmann, Thomas, "Rudolf Ruf", in: Kotte, Andreas (éd.) Theaterlexikon der Schweiz, Chronos Verlag Zürich 2005, vol. 3, p. 1544; Basellandschaftliche Zeitung Nordschweiz / Liestal, 9 septembre 1994 et 3 novembre 2008. En ligne: http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Rudolf_Ruf (consulté le 15 juillet 2019]

Duvanel, Charles-Georges

  • CHCS000103ISAAR
  • Person
  • 1906-1975

Né le 10 mai 1906 à Aarau, Ch.-G. Duvanel suit l'école secondaire de Bulle, puis entre à l'Ecole de Commerce de Neuchâtel, formation qu'il interrompt en 1924. Il apprend le métier de cinéaste avec Arthur-Adrien Porchet à l'Office cinématographique de Lausanne, pour lequel il filme documentaires (Les Ailes en Suisse, 1929) et actualités (1924-1929). Devenu l'un des cameramen du premier Ciné-Journal suisse, Duvanel travaille pour Arnold Fanck avant d'être chef-opérateur de l'expédition allemande de Günter Oskar Dyhrenfurth dans l'Himalaya (Himatschal, der Thron der Götter, 1931). Installé à Genève, il mène une carrière de producteur-réalisateur indépendant, se spécialisant dans le film de commande (pour les CFF, le CICR, l'Office suisse d'expansion commerciale). Entre 1935 et 1971, il associe à cette production le laboratoire genevois Cinégram et des collaborateurs comme le critique de cinéma Arnold Kohler, l'écrivain Maurice Zermatten ou le musicien Hans Haug. Membre fondateur de l'Association suisse de producteurs de film (1935), il siège à la Chambre suisse du cinéma (1942-1963). Il décède le 18 juin1975 à Bernex.
D'après R. Cosandey, Charles-Georges Duvanel, in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 27.7.2004, url : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9158.php

Ansorge, Ernest

  • CHCS000009ISAAR
  • Person
  • 1925-2013

Ernest Ansorge est né le 28 février 1925 à Lausanne. Son père y exerce la profession d' hôtelier. Il épouse en 1952 Gisèle Dietrich. Ingénieur-mécanicien diplômé de l'EPUL (ancien nom de l'EPFL, 1951), il travaille chez Escher-Wyss à Zurich (1952-1958) qu'il quitte pour créer Nag-Film à Etagnières. Cofondateur du Groupement suisse du film d'animation (GSFA, 1968), dont il fut secrétaire et président, il est également membre de la commission fédérale du cinéma (1977-1984), cofondateur et réalisateur de l'Association Plans-Fixes (1979), membre du comité de la Fondation vaudoise pour le cinéma (1986). Dès 1958, Ansorge réalise, avec sa femme, des films d'animation, dont Les Corbeaux (1967), Fantasmatic (1969, prix ex-aequo du Festival du film de Locarno), Smile 1+2+3 (1976) et Sabbat (1990). il crée un atelier de réalisation de films à l'hôpital psychiatrique de Cery (1962-1981). Il est nommé vice-président de l'Association romande des communautés Emmaüs (1989).
Ernest Ansoge est décédé le 26 décembre 2013 à Lausanne.
D'après R. Cosandey, "Ansorge, Ernest" in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 11.3.2014, url http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9128.php

Müller, Carl

  • CHCS000114ISAAR
  • Person
  • 1903-1990

Carl Müller naît le 6 juillet 1903 à Pasing (Münich). A l’âge de 14 ans, il déménage avec sa famille à Berne, où son père Adolf Gustav (1863-1943) est ambassadeur d’Allemagne en Suisse - ou ministre plénipotentiaire en Suisse en janvier 1919, selon le Dictionnaire historique de la Suisse. Carl fréquente le gymnase à Münich puis à Berne, étudie la médecine à Genève, Berne et Berlin, où il obtient le doctorat en 1927. Il pratique à l’hôpital universitaire de la Charité de Berlin. Il rentre en Suisse lors du changement de régime. En 1944, il épouse Katharina Jost (dite Käti). En 1945 naît leur fils Christoph et en 1947 leur fille Monika.
Devenu citoyen suisse, Carl Müller pratique la gynécologie de 1938 à 1972 dans son cabinet à Berne. Gynécologue renommé, il est privat-docent d'obstétrique et de gynécologie à l'université de Berne (1944) et professeur honoraire (1959-1966). Il écrit en outre d'importantes études sur le folklore et l'histoire de la médecine. Particulièrement intéressé par l’éthique médicale, il publie Jeremias Gotthelf und die Aerzte (1959) pour lequel il reçoit le prix littéraire du canton de Berne.
Le réalisateur Franz Schnyder entre en contact avec Carl Müller pour le film Annebäbi Jowäger. Dans cette histoire de Gotthelf, la médecine prend une place centrale : d’un côté le charlatan, de l’autre le médecin. La famille Müller est invitée sur les lieux du tournage. De là vient le contact entre Käti Müller et Franz Schnyder qui conduit à leur correspondance épistolaire.
Carl Müller décède le 8 avril 1990 à Berne.

Früh, Kurt

  • CHCS000124ISAAR
  • Person
  • 1915-1979

Kurt Früh est né le 12 avril 1915 à Saint-Gall et décédé le 24 mars 1979 à Boswil. Protestant, originaire de Ganterschwil, Kurt est fils de Huldreich, fonctionnaire postal, et de Theres Bscheidl. Il est l'époux de l'actrice Eva Langraf. En 1926, la famille s'établit à Zurich, où Kurt obtint sa maturité et commença des études de langues et de musique à l'université. Dès 1933, il fut directeur, auteur et metteur en scène à la Volksbühne de Zurich, qui était alors fortement influencée par Bertolt Brecht. A la même époque, le jeune homme composa des chansons pour les cabarets Cornichon, Pfeffermühle et Bärentatze; il cofonda ce dernier à Berne en 1936. A partir de cette année-là, il tourna, en partie en collaboration avec Hans Richter, des courts métrages et des films publicitaires pour la Central-Film Zurich. Parallèlement, il devint chef monteur au Ciné-Journal suisse (dès 1940).
Après diverses mises en scène de pièces théâtrales et chorales sur des musiques de son frère Huldreich Georg (notamment Der neue Columbus, avec Albert Ehrismann, 1939), Kurt Früh fut l'assistant de Leopold Lindtberg dans ses trois derniers films (1949-1953) avant de connaître le succès en tant que metteur en scène avec le film Polizischt Wäckerli (Le gendarme Wäckerli, 1955), où Schaggi Streuli tenait le rôle principal. Il renforça son image de réalisateur de films en dialecte avec Bäckerei Zürrer (La boulangerie Zürrer, 1957), avec Emil Hegetschweiler, dont l'action se déroule dans le quartier zurichois de la Langstrasse, au milieu de clochards, d'ivrognes et de petits artisans. Toutefois, ses films suivants, comme Café Odéon et Hinter den sieben Gleisen (Derrière les sept voies ferrées), tous deux de 1959, n'atteignirent pas la même qualité. Kurt Früh se détourna alors de la réalisation de films pour diriger le département théâtre à la Télévision suisse (1964-1967), pour laquelle il fut l'auteur de nombreuses mises en scène. En sa qualité d'enseignant dans la classe de cinéma du Musée des arts appliqués de Zurich, il se rapprocha en 1967-1969 du nouveau cinéma suisse, auquel se rattachent ses deux derniers films, Dällebach Kari (1970) et Der Fall (1972).
D'après F. Aeppli, "Früh, Kurt", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F11806.php, version du 05.06.2007

Grossfeld, Georges

  • CHCS000129ISAAR
  • Person
  • 1901-1969

Georges Grossfeld est né 26 janvier 1901 à Paris. En 1923, il entre chez Monopole Pathé Film à Genève. Il sera durant toute sa carrière fortement engagé dans le domaine de l’industrie du cinéma en Suisse.
Membre de l’Association des Loueurs de Films en Suisse (ALS), G. Grossfeld siège au comité (c. 1933-1941) et en est vice-président (c. 1934-1941). Après sa démission de ces deux fonctions en 1941, il demeure actif, notamment en tant qu’expert indépendant. Il est membre du bureau commun Association cinématographique suisse romande (ACSR)-ALS et de plusieurs commissions. Son engagement est déterminant durant les années précédant la seconde Guerre Mondiale, alors que les problèmes d’abord économiques puis politiques fragilisent la branche cinématographique. G. Grossfeld participe aux discussions concernant les contrats d’intérêts (Interessenverträge) entre les principales instances de l’économie du film et l’introduction du contingentement. Il joue également un rôle important dans la commission paritaire (Paritärischen Kommission), puis dans la commission de recours (Rekurskommission).
En 1963, Georges Grossfeld reprend la direction de la société de distribution Ideal Film SA (1934-2013, fondée par Lazar Burstein) à la tête de laquelle lui succéderont ses fils Robert et Gilles. Il décède le 15 décembre 1969 à Genève.

Piccard, Auguste

  • CHCS000156ISAAR
  • Person
  • 1884-1962

Auguste Piccard est né à Bâle où il a fait des études de physique. Il enseigne ensuite à l'Université libre de Bruxelles. Il est l'auteur des premiers vols en ballon dans la stratosphère (1931, 1932 et 1934). Il invente le bathyscaphe (1945) qui effectue sa première plongée en 1948. Avec son fils Jacques, il met au point le sous-marin Le Trieste (1953) qui bat en 1960 le record de profondeur. Il décède à Chexbres en 1962. D'après Jean-François Rubin, "Auguste Piccard", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 23.03.2018, url: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/028905/2018-03-23/ et site de la Radio-Télévision suisse romande url: https://www.rts.ch/archives/dossiers/3800046-auguste-piccard-l-epopee-d-un-savant.html

Schraner, Heinrich

  • CHCS000158ISAAR
  • Person
  • 1885-1966

Originaire de Wil (Argovie), Heinrich Schraner est né à Zurich. Il devient guide de montagne. Il pratique le cinéma amateur et donne de nombreuses conférences-projections de ses films entre 1920 et 1950. Il est décédé à Zurich en 1966.

Braun, Tony

  • CHCS000160ISAAR
  • Person
  • 1915-1995

Né à Winterthur en janvier 1915, Tony Braun est passionné par la technique de cinéma. Il se forme sur le terrain, hantant les salles de cinéma et donnant des coups de main aux projectionnistes. En 1934-35, il se rend en Hongrie où il rencontre le patron de Hunnia Film Studio et devient stagiaire sur deux films. L'année suivante il est en Grande-Bretagne où il participe au tournage du film The Beloved Vagabond (Curtis Bernhardt, 1936). De retour en Suisse en 1938, il réalise Der Weg eines Arbeitslosen.
Il travaille entre deux périodes de mobilisation qu’il accomplit à l’Armeefilmdienst. Il est assistant-caméraman sur Der letzte Postillon vom St. Gotthard, de Edmund Heuberger (1941), De Hotelportier, de Hermann Haller (1941), Une femme disparaît, Jacques Feyder (1941-42), Wilder Urlaub de Franz Schnyder (1943).
Après la guerre, il fréquente les cours du soir de photographie en couleur à l’ETH (1945).
Désireux de travailler dans le cinéma américain, Tony Braun trouve une place au sein des équipes de tournage hors Etats-Unis (Second Unit) et travaille entre autres pour des films de Irving Allen (Climbing the Matterhron, 1948, Oscar), Frank Tuttle, Don Siegel, Mark Robson, Richard Widmark.
Il décède à Kloten le 7 février 1995
Sources : Dumont, Hervé, Histoire du cinéma suisse. Films de fiction 1896-1965, Cinémathèque suisse, 1987. Souvenirs de Tony Braun publiés dans la Neue Zürcher Zeitung les 19.04.1985, 21.06.1985, 14.03.1986, 31.07.1986, nécrologie signée che le 24.02.1995 in Dossier documentaire Tony Braun, cote CH CS DDZ3-02-002376

Pulver, Liselotte

  • CHCS000169ISAAR
  • Person
  • 1929 -

Liselotte « Lilo » Pulver est une actrice suisse, née le 11 octobre 1929 à Berne, d’un père agronome et d’une mère chanteuse. Elle commence le théâtre à 20 ans, et le cinéma en parallèle. Sa carrière cinématographique est internationale : Allemagne (Der letzte Sommer, de Harald Braun (1954), Ich denke oft an Piroschka (1955), Dar Wirtshaus im Spessart (1955), de Kurt Hoffmann), Suisse avec Uli der Pächter (1955) de Franz Schnyder, France (Les aventures d’Arsène Lupin (1957) de Jacques Becker ou Le joueur (1958) de Claude Autan-Lara), puis les Etats-Unis avec notamment A Time to Love and a Time to Die (1958) de Douglas Sirk. Mais c’est en Allemagne surtout qu’elle est appréciée du public. En 1961, elle épouse l’acteur Helmut Schmid, dont elle aura deux enfants.
Au début des années 1980, elle s’éloigne du cinéma mais continue d’apparaître à la télévision, sans jamais abandonner le théâtre. Elle vit sur les bords du lac Léman, dans le canton de Vaud.
Sa carrière a été récompensée de multiple prix, dont plusieurs Bambi (récompense artistique allemande décernée d'abord aux acteurs et actrices, puis étendue à toutes les personnalités des médias). En 2021, elle reçoit le Prix du cinéma suisse.
(Sources : dossier documentaire DD1 ; Pulver, Liselotte, Bleib doch noch ein bisschen, 1996 ; Pulver, Corinne, Lilo meine Schwester, 1990; Gautier, Michael, "Pulver, Liselotte", in Dictionnaire historique de la suisse [version du 06.04.2010, URL https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009220/2010-04-06/ [consulté le 25.03.2021].)

Franck, Eric

  • CHCS000174ISAAR
  • Person
  • 1935 -

Eric Franck naît en 1935 de Louis Franck, banquier belge, et de sa femme Evelyn, d’origine anglaise. Il fait ses études en internat en Suisse, puis à Harvard, aux États-Unis. Galeriste et collectionneur d’art, notamment de photographie, il est le frère et le beau-frère du couple de photographes formé par Martine Franck et Henri Cartier-Bresson. Il s’intéresse également au cinéma et produit plusieurs films. En 1963, son premier film est Paris vu par…, en compagnie de Barber Schroeder et avec des contributions de réalisateurs tels que Claude Chabrol, François Truffaut, Jean-Luc Godard et Eric Rohmer.
En 1973, il passe commande au cinéaste suisse Fredi Murer d’un film de famille, portrait de ses deux jeunes fils qu’il souhaite offrir en cadeau de mariage à ses parents. Le film, Christopher & Alexander, est projeté aux Journées de Soleure en 1974.
On lui doit aussi La Paloma (1973), Schatten der Engel (1976) et Violanta (1977) de Daniel Schmid ; Seuls (1981) de Francis Reusser ; ou encore le documentaire Koko, le gorille qui parle (1978) de Barbet Schroeder. Il produit également de nombreuses pièces de théâtre.
(Sources : Eric Franck, Martine Franck obituary in : The Guardian, 19.08.2012 ; Fonds Eric Franck ; Alexandra Schneider, « Les gestes de l’intime : Christopher & Alexander », Décadrages [En ligne], 12 | 2008, mis en ligne le 05 février 2014, consulté le 30 septembre 2016. URL : http://
decadrages.revues.org/365 ; DOI : 10.4000/decadrages.365)

Eggert-Kuser, Dora

  • CHCS000175ISAAR
  • Person
  • 1900-1987

Dora Eggert-Kuser est née à Zürich le 6 octobre 1900. Elle fait des études de sculpture. En 1933, elle épouse l’artiste allemand Wilhelm Eggert, et effectue en sa compagnie un voyage en Afrique, de février 1934 à novembre 1935. De ce voyage, qui les a amené d’Alger à Mombasa, le couple ramène un film de voyage, qui sort en 1939 sur les écrans allemands sous le titre de Safari et sur les écrans suisses sous le titre de Negresco-Schimpansi. Le film est attribué à l’un ou l’autre époux, ou aux deux, selon les sources et en particulier selon les pays où le film a été diffusé, l'Allemagne favorisant Wilhelm Eggert, et la Suisse lui préférant son épouse zürichoise. Pour l’un comme pour l’autre, il s’agit de leur seule production cinématographique connue. Dora Eggert-Kuser, plus tard connue sous le nom de Dora Raustein-Eggert, se consacra essentiellement à la sculpture. Elle est décédée à Zürich, le 30 août 1987. (Source : Cosandey, Roland : Negresco Schimpanzi, c’est Safari ! In : Documents de cinéma, 2017. https://www.cinematheque.ch/fileadmin/user_upload/Expo/Safari/Safari_18_1_2017.pdf [consulté le 15 juillet 2019]

Wierer, Isolde

  • CHCS000178ISAAR
  • Person
  • 1930-1998

Née le 22 novembre 1930 à Bâle, célibataire, décédée dans cette même ville le 9 avril 1998. [Kantonsblatt Basel-Stadt, 1998]

Raff, Friedrich

  • CHCS000182ISAAR
  • Person
  • 1889-1947

Friedrich Raff (geb. 25. August 1889 in Stuttgart; gest. 12. März 1947 in Zürich) war ein deutscher Schriftsteller, Journalist und Drehbuchautor. Seine berufliche Laufbahn begann er als freier Autor und Feuilletonist für die Vossische Zeitung und Die Weltbühne. Mitte der 1920er Jahre begann er Drehbücher zu schreiben. Häufig arbeitete er dabei mit dem Journalisten Julius Urgiss zusammen. Er schrieb Drehbücher für Filme wie „Die Flammen lügen“ (1926) von Carl Froelich, „Die Herrin und ihr Knecht“ (1929) von Richard Oswald, „Skandal um Eva“ (1930) von Georg Wilhelm Pabst (1930) oder „Der Stolz der 3. Kompanie“ (1931) von Fred Sauer. In vielen von Raff geschriebenen Filmen spielte der Stummfilmstar Henny Porten die Hauptrolle.
Der Machtantritt der Nationalsozialisten 1933 zwang Raff zur Emigration aus Deutschland. Er lebte mehrere Jahre an verschiedenen Orten in Westeuropa, bis er sich 1937 in Zürich niederließ. Dort arbeitete Friedrich Raff als Filmkritiker für die Neue Zürcher Zeitung und nahm zu Beginn der 1940er Jahre auch seine Tätigkeit als Drehbuchautor wieder auf.
Friedrich Raff war seit 1916 mit Fanny Elsas (1884–1966) verheiratet und somit der Schwiegersohn des Künstlers John Elsas. Friedrich Raff starb 1947 an den Folgen einer Operation.
Siehe auch: https://de.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Raff

Buache, Freddy

  • CHCS000003ISAAR
  • Person
  • 1924-2019

Freddy Buache est né à Villars-Mendraz, dans le canton de Vaud, le 29 décembre 1924. Il fait ses études à l’école de commerce de Lausanne. Intéressé par l’art, la littérature, le théâtre et le cinéma, il écrit très tôt, et jusqu’à la fin de sa vie, de nombreuses critiques pour divers journaux lausannois. En 1948, il fonde avec son ami Charles Apothéloz la compagnie de théâtre ambulante des Faux-Nez, et il crée l’année suivante la revue d’art Carreau. Mais c’est au cinéma qu’il consacrera finalement la majeure partie de sa vie.
En 1945, lors d’une exposition de la Cinémathèque française à Lausanne, Buache fait la connaissance de Henri Langlois, fondateur et directeur de la Cinémathèque française. C’est Langlois qui met Buache en relation avec Claude Emery et René Favre, deux employés des Postes passionnés de cinéma. Tous trois travaillent ensemble au sein du Ciné-club de Lausanne puis, en 1948, au sein de la nouvelle Cinémathèque suisse, qui se crée alors même que les Archives cinématographiques suisses de Bâle cessent leur activité.

De 1951 à 1995, Buache en est le directeur, succédant à Claude Emery. Sous sa direction, la Cinémathèque se dote de son premier centre d’archivage à Penthaz en 1992, et accueille les archives du Ciné-Journal suisse. En 1996, il laisse la direction à Hervé Dumont et devient Président d’honneur de la Cinémathèque suisse.

En plus de ses activités à la Cinémathèque suisse, F. Buache est journaliste et critique de cinéma, codirecteur du Festival de Locarno entre 1967 et 1970, auteur de nombreux ouvrages sur le cinéma, poète, responsable de collection aux éditions l’Age d’Homme. Militant en faveur du cinéma, il se lie d’amitié avec de nombreuses personnalités de ce milieu et contribue à faire connaître le cinéma partout autour de lui. Il est l’époux de la journaliste et écrivaine d’origine belge Marie-Magdeleine Brumagne.
Freddy Buache est décédé à Lausanne le 28 mai 2019.

(sources : Buache, Freddy, in: Dictionnaire historique de la Suisse. Disponible en ligne : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009145/2019-08-06/ [consulté le 01.07.2020] ;
MAIRE, Frédéric. 2019. Décès de Freddy Buache. Cinémathèque suisse [en ligne]. 29 mai 2019. [Consulté le 19 octobre 2022]. Disponible à l’adresse : https://www.cinematheque.ch/f/actualites/article/deces-de-freddy-buache/

Bertelli, Gian Carlo

  • CHCS000190ISAAR
  • Person
  • 1935-2017

Gian Carlo Bertelli est né le 1er juillet 1935 à Parme, en Italie. Après un doctorat en littérature et institution européennes à l'Université de Naples, durant lequel il collabore comme critique théâtral à la Gazzetta di Parma, il poursuit sa formation aux Etats-Unis. Grâce à une bourse d'étude, il suit les cours sur le cinéma et la télévision d'Erik Barnouw, au Mass Communication Center de New York, des cours de mise en scène à l'Université de Los Angeles et des cours d'écriture cinématographique et théâtrale au Sherwood Experimental Oaks College. De retour en Italie, Gian Carlo Bertelli travaille pour la société de production et de distribution Vides Cinematografica et pour la RAI. Très actif, il est scénariste, producteur, puis réalisateur avec La vie secrète de Serguei Eisenstein (1987). Entre 1983 et 1987, il dirige la section téléfilms du Festival international du film de Locarno. En 1989, il prend la direction artistique du théâtre de Locarno, poste qu'il occupe jusqu'à sa retraite en 2012. En 1990, on le retrouve comme producteur exécutif d'un programme de télévision qui connaît un grand succès, le Concert des trois ténors (Carreras, Domingo et Pavarotti) aux Thermes de Caracalla, à Rome. Il a écrit de nombreux articles et critiques de théâtre pour diverses publications. Gian Carlo Bertelli décède en décembre 2017 à Locarno.
(sources : curriculum vitae, Fonds Gian Carlo Bertelli ; Inglese, Terry : "Gian Carlo Bertelli", in Theaterlexikon der Schweiz. Disponible à l'adresse : http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Gian_Carlo_Bertelli [consulté le 13 août 2019] ; Addio a Gian Carlo Bertelli, in : La Regione, 28.12.2017.)

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