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Moriggi, Louis

  • CHCS000254ISAAR
  • Person
  • 1913-1996

Né en 1913 à Vevey dans une famille originaire du Tessin, Louis Moriggi apprend le métier de potier d’étain avec son père qui tient un magasin dans cette même ville. Passionné de montagne, Louis Moriggi entre au Club alpin en 1936. A la même époque, selon ses carnets de notes, il se rend à vélo jusqu’à Lausanne pour aller au cinéma à raison de quatre à six films par mois (selon les listes qu'il tient en 1932).
L. Moriggi commence également à filmer sa famille et ses amis skieurs avec une caméra Pathé 9,5 mm. Dès les années 1950 et jusqu’en 1984, il utilise une Bolex 16 mm. Ses sujets favoris sont Vevey et sa région dont il ne manque pas les événements typiques, comme la Fête des Narcisses et bien sûr l’édition 1955 de la Fête des Vignerons. Il rapporte aussi des souvenirs de voyages en Suisse et en France.
Il participe au tournage du film Hivernage dans les Alpes ou Bivouac sur un glacier-cote 3814 (1959-1960) avec le pilote Hermann Geiger et le cinéaste Charles Pilet. Il survolera les Alpes à plusieurs reprises grâce à un ami pilote et tourne régulièrement des images en Valais.
Membre du Club des Cinéastes amateurs de Vevey (CAVE) fondé le 3 mai 1950, Louis Moriggi filme leurs activités et en devient le président en 1955. Il quitte la présidence et est nommé membre d’honneur en juin 1960. Il décède à Vevey en 1996.

Maurer, Werner

  • CHCS000256ISAAR
  • Person
  • 1933-2021

Werner Maurer est né à Spiez en 1933; il étudie à l’Ecole normale et à l’Ecole d’arts appliqués à Berne puis complète sa formation en Allemagne. En 1961, il devient graphiste indépendant, crée et illustre des livres pour la jeunesse et des manuels scolaires et collabore à Expo 64. Il reçoit la bourse fédérale d’arts appliqués en 1967. Trois ans plus tard, il fonde avec son épouse Regina Indermühle un studio de cinéma d’animation qui produira jusqu’en 1991 une dizaine de films pour enfants diffusés à la télévision allemande. Il enseigne parallèlement à l’Ecole d’Arts Visuels de Berne. Plusieurs fois primés au concours des plus beaux livres organisé par la République fédérale d’Allemagne et la Suisse, W. Maurer a également reçu le Prix Andersen et le Prix du livre pour enfants de la Ville de Berne. Il décède le 18 janvier 2021.

Indermühle, Regina

  • CHCS000255ISAAR
  • Person
  • 1937-2008

Regina Indermühle est née en 1937 à Längenbühl (BE). Elle fait un apprentissage de photographe chez Walter Studer à Berne puis devient indépendante. Elle documente le chantier du secteur Terre et forêt de l’Exposition nationale suisse à Lausanne (1964). En 1970, elle crée avec son mari Werner Maurer un studio de cinéma d’animation où elle réalise la prise de vues et les trucages d’animation à partir de dessins, de figurines découpées et de collages. Dès 1991, R. Indermühle se consacre à la création textile, aux diverses techniques d’impression, aux collages. Elle suit des cours de formation techniques en héliogravure et en moulage à Berne. Elle décède le 9 janvier 2008.

Wicky, Jean-Claude

  • CHCS000258ISAAR
  • Person
  • 1946-2016

Jean-Claude Wicky est né à Moutier en 1946. Il suit les cours de l’Ecole de commerce à Bienne, devient fonctionnaire des douanes puis footballeur professionnel avant de se tourner vers la photographie. De 1969 à 1975, il voyage autour du monde et fait ses débuts de photographe au Japon en 1972-1973. Sa première exposition, intitulée A travers l'Amérique indienne a lieu à Moutier en 1978. De 1984 à 2001, J.-C. Wicky séjourne à plusieurs reprises en Bolivie dans une trentaine d' exploitations minières; il en tire un livre et une exposition qui tournera durablement en Amérique latine, en France, en Angleterre et Musée de l’Elysée à Lausanne (Mineros, mineurs de Bolivie). Un film s'ensuit, Tous les jours la nuit, présenté à Visions du Réel en 2020 et aux Journées du cinéma suisse de Soleure en 2011. Le film remporte le prix du public au festival Filmar en America latina (2010) et au Festival du film des Diablerets (2014). Jean-Claude Wicky réalise également un travail photographique en Asie du Sud-Est et travaille en Suisse comme photographe de presse. Il est décédé à Bienne en 2016.

Egger, Christoph

  • CHCS000278ISAAR
  • Person
  • 1947-

Christoph Egger. Ab 1979 langjähriger Filmjournalist bei der NZZ mit Schwerpunkt Schweizer Film unter Martin Schlappner. Pensionierung im Jahr 2009. Sohn des Filmschaffenden Hans Heinrich Egger, Cutter bei Praesens-Film A.G. unter Lazar Wechsler, anschliessend tätig für Franz Schnyder und Kurt Früh (50er und 60er Jahre).

Godard, Jean-Luc

  • CHCS000285ISAAR
  • Person
  • 1930-2022

Jean-Luc Godard est né le 3.12.1930 à Paris et mort le 13.9.2022 à Rolle. Il est le fils de Paul Jean Edouard Godard, médecin, français, et d'Odile née Monod, fille d'un banquier. ​Il épouse, en 1961, Anna Karina et, en 1967, Anne Wiazemsky. Après sa scolarité à Nyon, Jean-Luc Godard étudia dès 1949 l'ethnologie à la Sorbonne. En 1952 et 1954, il travailla sur le chantier de la Grande Dixence et y tourna le court-métrage Opération béton (1954). Il fut en 1959, avec le film culte A bout de souffle, l'un des pionniers de la Nouvelle Vague française, défendue par les Cahiers du cinéma (revue à laquelle il avait collaboré comme critique dès 1952, sous le pseudonyme de Hans Lucas). En 1968, il fonda le groupe Dziga Vertov (du nom d'un réalisateur soviétique de documentaires et de films expérimentaux) et se voua à un cinéma militant, dans l'esprit de la nouvelle gauche. De retour en Suisse en 1973, il tourna surtout des films vidéo expérimentaux (la plupart avec sa compagne Anne-Marie Miéville; production de film), avant de revenir au cinéma de fiction: Sauve qui peut (la vie) en 1980, Eloge de l'amour en 2000. Créateur d'un langage nouveau, Godard a profondément marqué le cinéma moderne.
[D'après F.Aeppli, "Jean-Luc Godard", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), url: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009170/2022-12-06/, version du 06.12.2022]

Hirschi, Gilbert

  • CHCS000187ISAAR
  • Person
  • 1945-2003

Instituteur dans les collèges neuchâtelois de la Joux-du-Plâne, puis de Derrière-Pertuis, rendu célèbre par le film Tableau Noir (2013) d'Yves Yersin.

Muret, Claude

  • CHCS000290ISAAR
  • Person
  • 1947

Claude Muret est né le 12 avril 1947, fils de Charlotte Khajet et André Muret. L'implication politique de ses parents, dont le rôle dans le parti ouvrier populaire vaudois est important, le suit durant son enfance. Par la suite, Claude Muret va également être lié à des organisations politiques et être, de ce fait, surveillé par les services de police. Dans l'intervalle, Claude Muret effectue une licence en Droit à l'Université de Lausanne et réalise beaucoup de vidéos militantes.
Durant l'ensemble de sa carrière, Claude Muret travaille sur un très grand nombre de films comme scénariste, co-réalisateur ou acteur, ainsi que comme consultant pour d'autres cinéastes. Après le succès de la rédaction du film Les Petites Fugues d'Yves Yersin (1979), Muret écrit L'air du crime (1984), puis voit sa vie racontée par la police en tant qu'acteur et personnage principal dans Connu de nos services de Jean-Stéphane Bron (1997) qui raconte son passé de militant. Il écrit le téléfilm adapté d'un roman de Charles-Ferdinand Ramuz La beauté sur la terre, réalisé par Antoine Plantevin (2001). Il rédige ensuite Pas les flics, pas les noirs, pas les blancs (2002), documentaire visant à changer les relations entre la police et les différentes communautés étrangères à Genève, puis Prud'hommes (2010), une immersion au cœur d'un Tribunal dans lequel se règlent les conflits entre employeurs et salariés. Aux côtés de Manuel von Stürler, Claude Muret co-scénarise Hiver nomade (2012), documentaire sur des bergers en transhumance, ainsi que La fureur de voir (2017), quête sur la perception visuelle.
Le domaine culturel intéresse également Claude Muret, qui rédige des propositions de muséographie pour différents musées, notamment en 1993 pour le Musée du Palais de Rumine, puis une exposition pour le Musée de l’histoire du Pont du Gard et de l’Aqueduc romain de Nîmes dans le cadre du projet de Lydia Elhadad (2002), ainsi qu’un projet de scénarisation des espaces et de l’exposition du Musée Bibracte (2003). Enfin, en 2007, suite aux nouvelles découvertes archéologiques sur la colline du Mormont et la découverte d’un immense sanctuaire celte, Claude Muret écrit Le crépuscule des Celtes (2007) dirigé par Stéphane Goël.

D'après "Claude Muret", in Swiss films, url : https://www.swissfilms.ch/fr/person/muret-claude/46D78C9C38474148A317F8AFD69B3F87 et Y. Tenret, "Claude Muret, le Vaudois inconnu et son projet La Cervelle", in Bon pour la tête, url : https://bonpourlatete.com/culture/claude-muret-le-vaudois-inconnu-et-son-projet-la-cervelle, le 30.10.2023.

Schweizerische Arbeiterbildungszentrale (SABZ)

  • CHCS000026ISAAR
  • Organisation
  • 1912-

Centrale crée à Berne par le Parti socialiste suisse et l’Union syndicale suisse. Elle commence l'utilisation du film comme outil de formation et moyen de propagande dès les années 1920.
Sources: Giacomo Bernasconi, La centrale suisse de formation des syndicats a cinquante ans, in Revue syndicale suisse : organe de l'Union syndicale suisse, Band 54 Heft 11 Jahr 1962. http://dx.doi.org/10.5169/seals-385260 [consulté le 11.02.2020].
Films du mouvement ouvrier suisse: le fonds SABZ-CEO: http://memoriav.ch/projects/filme-zur-schweizerischen-arbeiterbewegung-der-bestand-der-sabz-cseo/ [consulté le 11.02.2020].

Office Protestant du Cinéma (OPC)

  • CHCS000098ISAAR
  • Organisation
  • 1964-1995 c.

Association suisse romande, créée lors de la séance constitutive du 21 avril 1964 à Neuchâtel et régie par l'art. 60 du code civil. Selon ses statuts, elle a pour but (art. 2) « a) de coordonner et de promouvoir sur le plan protestant, tout effort de diffusion de la culture cinématographique; b) de coordonner et d’intensifier tout effort d’éducation cinématographique de la jeunesse ». Ses membres peuvent être « les Offices ou commissions régionaux reconnus par les Eglises membres de la Fédération des Eglises protestantes de la Suisse ».
L'OPC succède à la Commission romande du cinéma.
L’Office du cinéma de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV) est en grande partie à l’origine de ces deux entités, de par l'engagement des pasteurs Maurice Terrail et Paul-Henri Glardon.
[source: Statuts de l'Office protestant du cinéma, 1964, Cinémathèque suisse, Fonds Office protestant du cinéma, cote CSL 078-01A, chemise 2].

Katholischer Mediendienst

  • CHCS000008ISAAR
  • Organisation
  • 1989-2014

Der Schweizerische Katholische Volksverein (SKVV) gründete 1931 eine katholische Filmkommission, mit dem Ziel, die bereits vorher bestehenden einzelnen kirchlichen Initiativen besser zu koordinieren und auszubauen. In Folge der Enzykla Vigilanti cura (lat.: Mit wachsamer Sorge) im Jahre 1936, in der Papst Pius XI. zur Auseinandersetzung mit dem Medium Film aufrief, erfuhr die katholische Filmarbeit einen Aufschwung. Die Gründung einer zentralen Stelle, des späteren Filmbüros, wurde ab 1935 vorangetrieben (1935 Gründung einer Film-Pressestelle, 1938 Filmbüro des SKVV in Luzern, ab 1942 Filmbüro in Zürich). Das Filmbüro in Zürich entwickelte sich aus den filmpublizistischen Tätigkeiten der Kirche, ab 1941 war dies die Zeitschrift Der Filmberater. Als Leiter des Filmbüros und Filmbeauftragte wirkten Charles Reinert (1942-1961), Stefan Bamberger (1962-1966), Franz Ulrich (1966-1970) und Ambros Eichenberger (1970-1994). Parallel zur filmpublizistischen Tätigkeit legte das Filmbüro eine Bibliothek und umfassende, bis in die 1930er Jahre zurückreichende Dokumentation an, war beratend tätig, koordinierte kirchliche Aktivitäten in der Filmarbeit, der Filmförderung u.a. Die Bereiche Filmpublizistik und -dokumentation wurden sukzessive mit ihren evangelischen Pendants fusioniert und als ökumenische Projekte weitergeführt. Der Filmberater wurde 1973 zum ZOOM-Filmberater, 1992 wurde die von der evangelischen Kirche gesammelte Dokumentation in die Bestände in Zürich integriert und gemeinsam als ZOOM Dokumentation für Film weitergeführt. Die Zeitschrift wurde 1999 eingestellt, die Dokumentation 2002 in die Cinémathèque suisse integriert.
Bis 1987 war der Rechtsträger des Filmbüros die SKVV, später der Verein Katholische Medienarbeit, ab 1989 der Verein katholischer Mediendienst. Heutiger Nachfolger ist der 2014 gebildete Verein Katholisches Medienzentrum.

Chambre suisse du cinéma

  • CHCS000093ISAAR
  • Organisation
  • 1938-1963

La Chambre suisse du cinéma est un organisme consultatif actif de 1938 à 1963, relevant du Département fédéral de l’Intérieur (DFI). Elle résulte des premières mesures prises par le Conseil fédéral en matière de politique nationale du cinéma.

En Suisse, l’Etat intervient à deux niveaux dans le domaine du cinéma. Aux Cantons revient le contrôle du spectacle cinématographique par une législation propre mise en place à partir des années 1910, à la Confédération les mesures relevant de la politique culturelle nationale. Avant l’entrée en vigueur de la Loi fédérale sur le cinéma en 1963, l’intervention fédérale se fonde sur l’article 104 de la Constitution (1874), qui stipule que « Le Conseil fédéral et ses départements sont autorisés à appeler des experts pour des objets spéciaux».

Dans les années 1930, à un moment où la perception du cinéma comme un puissant instrument politique et culturel identitaire se fait aigüe, le contexte international et national est jugé suffisamment inquiétant pour que la Confédération intervienne activement pour la première fois dans le domaine du cinéma. Le 3 juillet 1935, le DFI convoque à Berne la première Conférence nationale sur le cinéma, puis instaure la Commission fédérale d’études pour le cinéma (Studienkommission für das Filmwesen), active du 22 janvier au 18 novembre 1936. Elle est composée d’une quinzaine de représentants de l’économie du cinéma et de ses milieux culturels. Au terme de plusieurs réunions, voyages d’études à l’étranger et rapports, la Commission recommande notamment la création d'une Chambre du cinéma.

En suivant cette recommandation, le Message du Conseil fédéral à l'Assemblée fédérale concernant l'institution d'une Chambre suisse du cinéma du 13 juillet 1937 soutient que « l’Etat doit, dans ce domaine, exercer sur l’économie privée une activité ordinatrice et bienfaisante et faire en sorte que l’intérêt privé cède le pas à l’intérêt national, l’intérêt matériel à l’intérêt culturel », selon les propos rapportés de Philipp Etter, chef du DFI. Le Message complémentaire du 19 mars 1938 précise qu’« outre la mission qu’elle aurait d’observer, d’émettre des avis et de faire des propositions à l’intention des autorités compétentes », la Chambre a pour mission d’ « agir comme soutien d’une collaboration volontaire et comme organe de liaison entre les différentes branches et les différents groupes d’intérêt du cinéma. ». Le Conseil national entérine la création de la Chambre suisse du cinéma par l’Arrêté fédéral ordinaire du 28 avril 1938 (RS 4 247).
La Chambre se constitue le 27 octobre 1938 à Berne. Albert Masnata est président, Karl Naef vice-président et Max Frikart secrétaire (auquel succèdera Marcel Gero de 1940 à 1941). Albert Masnata (1900-1983), qui fut président de la Commission fédérale d’études pour le cinéma en 1936, est directeur de l’Office suisse d’expansion commerciale (Schweizerische Zentrale für Handelsförderung) de 1927 à 1966, co-fondateur et président de l’Association des producteurs suisses de films créée en 1934 (Verband Schweizer Filmproduzenten). Jouant dès les années 1930 un rôle déterminant dans l’établissement et la définition d’une politique culturelle fédérale en matière de cinéma, il préside la Chambre jusqu’en 1942.

Forte de 25 membres – dont certains avaient siégé dans la commission d’études en 1936 –, la Chambre rassemble des représentants cantonaux de l’instruction publique et de la police, des milieux économiques, culturels, artistiques et scientifiques du cinéma, ainsi que de la finance, du tourisme et du commerce. L’organe consultatif se dote immédiatement d’un programme de travail. Il se structure en comité directeur (ou Bureau, Leitender Auschuss) et en commissions : commission pour les actualités (Ausschuss für Wochenschaufragen), les questions économiques (wirtschaftliche Fragen), la production et la propagande cinématographique (Filmpropaganda und Filmproduktion), les questions du cinéma éducatif (Lehrfilmfragen), les questions du film étroit (Schmalfilmfragen), les questions législatives (Filmgesetzgebung).

Sur la base des travaux de la Chambre, la Confédération prend deux mesures majeures, qui doivent être comprises dans le cadre plus général de sa politique culturelle, telle que la définit le Message du Conseil fédéral à l’Assemblée fédérale du 9 décembre 1938 concernant les moyen de maintenir et de faire connaître le patrimoine spirituel de la Confédération. La première mesure soumet l’importation des films destinés aux salles de cinéma à un régime d’autorisation (26 septembre 1938), en se fondant sur l’Arrêté fédéral du 14 octobre 1933 concernant les mesures de défense économique contre l’étranger. Cette forme de contingentement restera en vigueur jusqu’en 1992, quand elle sera supprimée par l’article 19 de l’Ordonnance du 24 juin 1992 sur le cinéma [RS 443.11].

La seconde mesure est une intervention dans la production. Par l’Arrêté fédéral du 30 août 1939, la Confédération crée et subventionne un journal d’actualités nationales cinématographiques, le Ciné-journal suisse (Schweizerische Filmwochenschau, 1940-1975). Le CJS débute le 1er août 1940 et la projection de son édition hebdomadaire, en français, allemand et italien, est rendue obligatoire pour les cinémas. Il succède à un premier Ciné-journal suisse, de nature privée, produit par l'Office cinématographique de Lausanne de 1923 à 1930, puis repris par Cinégram (Genève) jusqu’en 1934. C’est à Cinégram qu’est confiée la production du CJS officiel.

A l’ordre du jour de la Chambre figurent également le projet d’une législation sur le cinéma – qui n’aboutira qu’en 1963, à la suite de l’acceptation en votation populaire du 6 juillet 1958, d’une initiative demandant l’inscription du cinéma dans la Constitution – et l’aide à la production nationale. Plusieurs formes d’aide sont débattues et restent à l’état de projet.

En mai 1942, la Chambre est réorganisée suite à des critiques visant son utilité et sa place dans l’administration fédérale. Le nombre de membres des commissions se voit restreint, le comité directeur est transformé en un bureau et le secrétariat est étendu. La présidence est assurée par le Conseiller d’Etat neuchâtelois Antoine Borel (1885-1968) de 1942 à 1956, puis par le conseiller aux Etats Frédéric Fauquex (1898-1976), qui présidera dès 1963 la Commission fédérale du cinéma. De 1942 à 1954, le secrétariat est assumé par Hugo Mauerhofer, qui agira de 1955 à sa mort en 1962 (lui succédera Oscar Düby) comme secrétaire de la section cinéma (Filmsekretariat), à la suite d’une des nombreuses modifications de l’organigramme de la Chambre durant ces décennies,.

La Chambre suisse du cinéma est dissoute dès l’entrée en vigueur, le 1er janvier 1963, de la Loi fédérale sur le cinéma du 28 septembre 1962. L’article 1 institue la Commission fédérale du cinéma (Eidgenössische Filmkommission), laquelle reprend les tâches de la Chambre ; l’article 25 abroge l’Arrêté fédéral du 28 avril 1938 qui instituait la Chambre.

Association suisse des distributeurs de films (ASDF)

  • CHCS000111ISAAR
  • Organisation
  • 1922-

Association fondée le 12 septembre 1922, dont le siège est à Berne. Elle est régie par les articles 60 et suivants du code civil suisse. Par décision de l'Assemblée générale du 24 novembre 1959, la dénomination de la raison sociale devient: Association suisse des Distributeurs de films (ASDF) - Schweizerischer Filmverleiher Verband (SFV)

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