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Cosandey, Roland

  • CHCS000022ISAAR
  • Person
  • 1951-

Historien du cinéma, professeur à l'Ecole Cantonale d'Art de Lausanne (ECAL), chargé de cours dans le cadre du master en cinéma de l'Université de Lausanne depuis 2007.
A publié de nombreuses études sur le cinéma suisse ainsi que des DVD. Responsable de publication sur le site internet de la Cinémathèque suisse.
Président du réseau de compétences film de Memoriav
Membre de l'association DOMITOR.

Müller, Katharina Rosmarie

  • CHCS000049ISAAR
  • Person
  • 1919-2002

Käti Müller naît Katharina Rosmarie Jost le 3 octobre à 1919 à Berne. Elle est originaire de Berne. Son père, Wilhelm Jost, naît le 22 mars 1882 à Wynigen-Häusern d’une famille d’origine paysanne. Il enseigne la physique au gymnase à Berne. En 1912-1913, il participe à l’expédition suisse au Groenland conduite par Alfred de Quervain. Avant la première guerre mondiale, W. Jost travaille à la mesure des glaciers auprès de la Société des sciences naturelles de Berne (Naturforschende Gesellschaft). Il décède le 22 janvier 1964. La mère de Käti, Hermine Spycher, originaire de Zollikofen, naît le 19 décembre 1884 et décède le 29 octobre 1931 à l’âge de 46 ans. Le frère de Käti, Res Wilhelm (Berne, 10 janvier 1918 – Zurich, 3 octobre 1990) est professeur de physique théorique à l’Ecole polytechnique de Zürich.
Käti fait sa scolarité à Berne et devient enseignante. Elle n’est âgée que de 12 ans lorsque sa mère décède. Elle souffrie beaucoup du manque d'affection maternelle et grandit dans un environnement masculin. Jeune enseignante, elle travaille à l’école en plein air d’Elfenau à Berne. Durant la seconde guerre mondiale, elle travaille comme aide au service de repérage d’avions (militärischen Hilfsdienst als Fliegerbeobachterin). En 1943-1944 [?], elle travaille pour le 'Secours aux enfants' dans la zone libre française. Elle y gère à Cruseilles un foyer pour des enfants qui sont en danger pour des raisons politiques. Lorsque l’Allemagne occupe l’ensemble de la France en novembre 1942, la jeune femme doit rentrer en Suisse. Ce retour dans le froid et la neige affecte gravement sa santé ; elle subit plusieurs opérations des reins suite à cela. Après son retour, son amitié avec son futur mari s’approfondit. A la fin de l’année 1944, Käti épouse le médecin allemand Carl Müller. En 1945 naît leur fils Christoph et en 1947 leur fille Monika. Käti Müller se consacre désormais à sa famille.
La jeune femme est intéressée par l’art et la culture. Elle prend par exemple des cours de chant, écrit et produit de petites pièces de théâtre qu’elle joue avec ses propres enfants et avec d’autres enfants et des adolescents. Elle aide à l’accueil des réfugiés à Berlin et à Vienne (Hongrie, 1956). Elle suit une formation continue en psychologie et soutient des personnes en situation de crise, particulièrement des femmes. Douée pour les langues, l’enseignante aide son mari Carl dans la rédaction de ses livres, notamment pour Jeremias Gotthelf und die Aerzte (1959).
Le réalisateur Franz Schnyder entre en contact avec Carl Müller pour le projet du film Annebäbi Jowäger. La famille Müller est invitée sur les lieux du tournage. De là vient le contact entre Käti Müller et Franz Schnyder qui conduit à leur correspondance épistolaire.
Käti décède le 14 mai 2002 à l’âge de 82 ans.

Buhrer Levenson, Claude

  • CHCS000045ISAAR
  • Person
  • 1938-2010

Née en 1938 à Paris et décédée en 2010 à Lausanne, Claude Buhrer Levenson est une journaliste, essayiste, écrivain et traductrice, spécialiste de l'Asie, particulièrement du Tibet et du dalaï-lama. Elle a également écrit des critiques de films au début de sa carrière. Epouse du journaliste Jean-Claude Buhrer, elle publie généralement sous le nom de Claude B. Levenson.

Turconi , Rolf

  • CHCS000050ISAAR
  • Person
  • 1929-

Caméraman et réalisateur né en 1929 à Zurich, originaire de Zurich et Aeugst am Albis. Après un apprentissage (Lehre) de photographe, il étudie dans des écoles d'art et de photographie à Paris (Foto-und Kunstschulen) et se forme comme caméraman auprès de Gloria Film à Zurich. Il collabore à plusieurs films documentaires et travaille également pour Pro Juventute.
Source: curriculum vitae (Lebenslauf, 1983) conservé dans les papiers de R. Turconi, cote CH CS CSL 142-01.

Dumont, Hervé

  • CHCS000037ISAAR
  • Person
  • 1943-

Hervé Dumont est né à Berne. Il fait à Berne puis à Munich des études de lettres en histoire et théorie du théâtre (Theaterwissenschaft), littérature, histoire et histoire de l’art, terminées par une thèse de doctorat sur l’activité théâtrale à Zurich durant l’entre-deux-guerres : Das Zürcher Schauspielhaus und Stadttheater/Opernhaus von 1921 bis 1938.
Il enseigne ensuite la langue et la littérature allemandes au collège de Béthusy et au gymnase Auguste Piccard à Lausanne de 1970 à 1995. Cinéphile passionné, il mène parallèlement des recherches sur les rapports entre l’Histoire et le cinéma : il publiera de nombreux articles et ouvrages sur les cinéastes W. S. Van Dyke, Robert Siodmak, William Dieterle, Frank Borzage, Léopold Lindtberg ainsi qu’une Histoire du cinéma suisse. Films de fiction 1896-1965, éditée par la Cinémathèque suisse (1987). Suivra en 2007 l’Histoire du cinéma suisse 1965-2000, travail d’équipe co-dirigé avec la professeure de l’Université de Lausanne Maria Tortajada.
Hervé Dumont collabore également à la réalisation de plusieurs DVD : une anthologie de films suisses (Il était une fois la Suisse), paraît alors que son auteur est devenu directeur de la Cinémathèque suisse (1996), succédant à Freddy Buache. D’autres DVD seront consacrés à Siodmak, Borzage ou Dieterle.
Après sa retraite en 2008, il se consacre entièrement à ses recherches sur l'histoire au cinéma : Jeanne d’Arc et Napoléon (« en 1000 films ») retiennent tour à tour son attention. Il publie et met à disposition sur son site internet des travaux encyclopédiques tels que L'Antiquité au cinéma (2009).
Cinémathèque suisse, août 2017.

Schmid, Daniel

  • CHCS000036ISAAR
  • Person
  • 1941-2006

Daniel Schmid est né à Flims en 1941. il est le fils d'Arthur Schmidt, hôtelier et musicien, et de Carla Rivetti, hôtelière. Il a fait des études d'histoire et de journalisme à l'université libre de Berlin (1962-1968) et à l'académie allemande du cinéma et de la télévision à Berlin (1966-1969). Après une première œuvre de télévision, Thut Alles im Finstern [...] (1970), D. Schmid perce sur le plan international avec des films comme Heute Nacht oder nie (1972), La Paloma (1974), Hécate (1982), Il Bacio di Tosca (1984), Jenatsch (1987) et Berezina ou les derniers jours de la Suisse (1999). Marqué par une éducation enracinée dans les valeurs du XIXe s., et, à l'instar de son ami Rainer Werner Fassbinder, par le cinéma expressionniste allemand et les mélodrames lyriques de Douglas Sirk, Schmid incarne la vision d'une Suisse magique, mais son esthétisme raffiné n'exclut pas la critique sociale et la satire provocatrice. Son œuvre, profondément originale, en fait le cinéaste le plus cosmopolite et l'un des plus marquants du cinéma suisse. Il a reçu le Léopard d'honneur du Festival international du film de Locarno en 1999.
D'après C. Dimitriu, "Daniel Schmid", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 22.08.2011, url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9235.php

Glardon, Paul-Henri

  • CHCS000004ISAAR
  • Person
  • 1918-2009

Paul-Henri Glardon (dit également Paul) est né le 9 mai 1918. Après sa scolarité à Vallorbe et à Lausanne, il étudie la théologie à l'Université de Lausanne, où il obtient sa licence en 1943. Dès lors, il mène de front plusieurs activités professionnelles liées au ministère pastoral, à l'enseignement et au cinéma.

De 1945 à 1954, il exerce le ministère de pasteur de l'Eglise Evangélique Réformée du Canton de Vaud (EERV) dans les paroisses de Champvent (1945-1954), puis à Lausanne à Ouchy-Montriond (1954-1961) et à St-François (1967-1971). Retraité de l'EERV en 1982, il exerce comme suffragant dans les paroisses de Pully, Chailly (Lausanne) et Villeneuve (1982-1987) puis effectue des remplacements (1987-1999) lors des cultes dominicaux.

P.-H. Glardon est membre de la commission cantonale de jeunesse (1949-1955), chargé de cours de culture chrétienne et d'initiation au cinéma dans des collèges lausannois (1956-1967), professeur et aumônier de l’Ecole normale de Lausanne (1971-1979), où il enseigne éthique et histoire des religions. En fin de carrière (1979-1982), il dirige l'office des bourses du Département de l'Instruction publique.

En 1961, le théologien crée l'Office du Cinéma de l'Eglise évangélique réformée du canton de Vaud. Il le dirige jusqu'à son départ pour la paroisse St-François en automne 1967. Trois ans après la création de l'Office, il crée et anime le Cercle d'études cinématographique de Lausanne de 1964 à 1972, où sont organisés des cycles de projections accompagnés d'introductions et de débats. En fin de carrière, P.H. Glardon réalise et présente également des diaporamas pour les personnes âgées.

Le pasteur et enseignant rédige durant plus de trente ans (1959-1980) des critiques de cinéma pour la presse protestante. Il décède le 1er octobre 2009.

Dans le Rapport de l’Office du Cinéma de l’EERV pour l’activité 1966/1977 de mars 1967 (fonds Office Protestant du Cinéma (OPC), CSL 078-01), P.-H. Glardon écrit:"On nous a demandé souvent: 'ça ne vous fait pas drôle de ne plus prêcher le dimanche ?' Aujourd'hui nous pouvons répondre: 'franchement, non', car nous avions le sentiment de prêcher cinq soirs par semaine et de dire des choses que nous aurions dites de la même manière le dimanche. Jamais nous n'avons eu l'impression d'avoir quitté l'exercice du ministère; tout au contraire, la certitude de l'exercer d'une manière beaucoup moins dispersée que dans une paroisse. Nous nous demandons même si nous n'avons pas été pastoralement et spirituellement plus utiles à un plus grand nombre, en six ans de direction de l'Office du cinéma qu'en quinze ans de ministère paroissial. [...] Ces six ans d'activité aux avant-postes de l'Eglise nous ont fait découvrir un monde, une humanité que nous pressentions bien sans les connaître, tant sur les écrans devant lesquels nous étions forcés de nous arrêter que par nos contacts avec des producteurs, des distributeurs, des acteurs, des critiques ou des propriétaires de salle."

Wolgensinger, Michael

  • CHCS000099ISAAR
  • Person
  • 1913-1990

Michael Wolgensinger est né à Zurich le 17 septembre 1913. Il suit les cours de l'Ecole de Commerce de Neuchâtel de 1928 à 1931 puis fait un apprentissage de photographe auprès de Johannes Meiner à Zurich. En 1935, il entre à la Kunstgewerbeschule où il devient l'assistant du professeur Hans Finsler. Il crée avec sa femme et collègue Luzi (Lea?) son propre studio de photographie (reportages, photos publicitaires). Dans les années 1940-1950, M. Wolgensinger commence à s'intéresser au cinéma et réalise plusieurs films publicitaires et expérimentaux. Il a reçu un prix à la Biennale de Venise (1953, le Filmpreis de la Ville de Zurich (1965) et la médaille internationale Film/TV au Festival de New York en 1968.
Il a publié de nombreux ouvrages de photographies (individuels et collectifs) et participé à plusieurs expositions.
Il est décédé à Zurich le 9 janvier 1990.
[sources: site http://www.michaelwolgensinger.ch, consulté le 22 mars 2016 et documents biographiques mis à disposition par le Baugeschichtliches Archiv, Zurich]

Hadeln, Moritz de

  • CHCS000013ISAAR
  • Person
  • 1940-

Moritz de Hadeln est né en Angleterre le 21 décembre 1949 dans un milieu cultivé: grand-père historien d'art, père éditeur et mère peintre et sculpteur. Il commence à Paris des études de chimie-physique puis travaille dans un laboratoire avant de devenir photographe free-lance. En 1963, il réalise son premier film, Le Pèlé. Il collabore à Zurich avec le cinéaste Ernest Artaria; il devient monteur et assistant-réalisateur à Zurich et à Berlin.
En 1969, il fonde avec sa femme Erika le Festival International du Cinéma documentaire de Nyon qu'ils dirigent ensemble jusqu'en 1979, date à partir de laquelle Erika de Hadeln le remplace jusqu'en 1993. De 1972 à 1977 Hadeln dirige le Festival International du Film de Locarno. Puis, en 1979, il rejoint pour 22 ans le Festival International du Film de Berlin (Berlinale).
En 2001, le couple fonde l'entreprise de consultants en organisation d'événements cinématographiques de Hadeln & Partners (Berlin puis Zurich).
Hadeln dirige ensuite deux éditions de la Mostra Internazionale d'Arte cinematografica (Venise, 2002-2003) avant de partir à Montréal à la tête de l'éphémère New Montreal International Film Festival (2005).
Moritz de Hadeln a également été membre du jury de nombreuses manifestations et il a reçu de nombreuse distinctions.

Hadeln, Erika de

  • CHCS000025ISAAR
  • Person
  • 1941-

Erika von der Hagen est née en février 1941 en Poméranie (ex-Allemagne de l'Est). Sa famille émigre en République démocratique allemande en 1945 et s'établit dans la région de Hambourg. Erika fait ses études à Freiburg, Paris et Berlin, obtenant en 1967 une licence en histoire, français et littérature. Elle épouse un an plus tard Moritz de Hadeln, qu'elle a rencontré à Paris, s'installe en Suisse où elle enseigne l'allemand puis fonde avec son mari le Festival de Nyon. Elle sera chargée plus particulièrement de la sélection des films, des contacts avec les réalisateurs, des relations avec divers pays étrangers et des rétrospectives avant de reprendre le poste de directrice de 1980 à 1993.
De 1972 à 1977, Erika de Hadeln travaille avec son mari à la Société Suisse des Festivals Internationaux de Nyon et Locarno. De 1972 à 2001, elle s'occupe de la sélection et des événements pour la Berlinale puis,en 2002-2003, remplit les mêmes fonctions à la Mostra de Venise.
En 2001, elle fonde avec Moritz de Hadeln la société de Hadeln & Partners (Berlin puis Zurich), spécialisée dans l'organisation d'événements cinématographiques. La même année, elle collabore avec Cinema Novo à Rio de Janeiro. En 2009, elle apporte sa contribution au nouveau festival portugais, le Douro Film Harvest.
Erika de Hadeln a été membre de nombreux jurys et a reçu de nombreuses distinctions.

CAB Productions SA

  • CHCS000017ISAAR
  • Corporate body
  • 1984-

Société de production créée à Lausanne en 1984 par Jean-Louis Porchet (né en 1949) et Gérard Ruey (né en 1953). Le centre de son activité est la production déléguée ou exécutive de longs métrages, de courts métrages et de films documentaires.

Fama Film AG

  • CHCS000047ISAAR
  • Corporate body
  • 1987-

Société de production et de distribution de films, fondée à Berne le 26 août 1987. Depuis le 8 janvier 2001, son siège est à Zurich. En 2015 elle fait uniquement de la distribution.

Laboratoire Titra Film SA

  • CHCS000015ISAAR
  • Corporate body
  • 1949-

Laboratoire de sous-titrage de films créé le 10 mai 1949. De Carouge (Genève), l'entreprise déménage à Meyrin en 1995. Dans les années 2012-2013, elle vide ses locaux, puis s'installe à Onex.
D'abord spécialisée dans le sous-titrage de copies 35 mm, Titra fait dès 2002 du sous-titrage vidéo (Beta SP, Beta Digital), puis au format HDCAM / HDCAM SR. Dès 2014, Titra ne sous-titre plus de 35 mm et se consacre au format DCP. [source: registre du commerce du canton de Genève et site web de l'entreprise, www.titra.ch, consulté le 9 octobre 2015].

Delta-Fim René Boeniger

  • CHCS000006ISAAR
  • Corporate body
  • 1966-2011

Delta-Film a été fondée à Zurich le 8.9.1966 par René Boeniger, seul propriétaire. Adresse: Eierbrechtstrasse 35. Son but est la production de films en 16 mm, 35 mm et vidéo Betacam SP. L'entreprise engage des collaborateurs selon les projets à réaliser et les prestations techniques à fournir.
Déménage le 14.12.2005 à Steinbrüchelstrasse.
Radiée le 16.12.2011.

Cercle d'Etudes Cinématographiques

  • CHCS000012ISAAR
  • Corporate body
  • 1966-

Le Cercle d’Etudes Cinématographiques débute ses activités en 1966 dans le cadre de l’Office de cinéma de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV), en même temps que le Cours d’initiation au cinéma mis sur pied par Paul-Henri Glardon. Sis rue de l’Ale 31 à Lausanne, au siège de l’EERV, le Cercle est conduit par le pasteur Maurice Terrail (1931-2014) directeur de l’Office Protestant du Cinéma. Il organise pour chaque saison hivernale un cycle de projections sur abonnement. M. Terrail le définit ainsi dans le programme du CECE 1980/1981: « Ce qui nous distingue d’un ciné-club, c’est que nous groupons nos projections sur un thème général qui permet une réflexion sur les grands problèmes dont le cinéma est presque toujours le reflet ».
Le lieu des cycles de 1966 à l’hiver 1970/1971 n’est pas indiqué dans les archives. De la sixième saison (1971/1972) à la dix-huitième saison (1983-1984), les séances ont lieu à l’aula du Collège de l’Elysée à Lausanne. Dès la dix-neuvième saison (1984-1985), les séances ont lieu dans la salle Paderewski du Casino de Montbenon. Ce bâtiment sis au centre-ville abrite également la Cinémathèque suisse.
Ces cycles accueillent rapidement des centaines d’abonnés. Dès la septième saison en hiver 1972-1973, les séances lausannoises sont dédoublées. En 1974, un deuxième cercle est créé sur le modèle du premier et avec une programmation analogue. Il s’agit du Cercle d’Etudes Cinématographiques de l’Est vaudois (CECE). Les séances ont lieu dans l’ancien Cinéma Odéon à Villeneuve. Dès la huitième saison (1980/1981), les projections du CECE ont lieu à l’aula du Centre d’enseignement secondaire supérieur de l’Est vaudois (CESSEV) à la Tour-de-Peilz.
Les deux cercles sont toujours actifs lors de la saison 2019/2020, lors de l’établissement de cette notice d’autorité. Leurs séances ont lieu à la salle Paderweski à Lausanne et au Cinéma Rex 1 à Vevey.

Schweizerischer Lichtspieltheater-Verband (SLV)

  • CHCS000028ISAAR
  • Corporate body
  • 1915-

Association constituée le 15 février 1915 à Zürich et régie par l'art. 60 du code civil. Elle est fondée sous le nom de Verband der Interessenten im Kinematographischen Gewerbe der Schweiz - l'Union des Intéressés de la cinématographie en Suisse avec siège à Zürich. Elle regroupe des exploitants de salle de cinéma, au moment où celles-ci commencent à s'ouvrir en Suisse.
En juin 1917, le nom de Schweizerischer Lichtspieltheater-Verband (SLV) est adopté. En 1928, les cinémas romands font scission et fondent l'Association cinématographique Suisse romande (ACSR). L'association se nomme dès lors Schweizerischer Lichtspieltheater-Verband deutsche und italienische Schweiz. En 1988, les associations alémanico-tessinoise et romande fusionnent et fondent le Schweizerischer Kino-Verband (SKV) - Association Cinématographique Suisse (ACS).

Film et Vidéo Collectif Lausanne

  • CHCS000038ISAAR
  • Corporate body
  • 1977-1990

Film et Vidéo Collectif est une société anonyme constituée le 22 juin 1977 à Lausanne par une vingtaine de techniciens et de réalisateurs romands indépendants. Elle reprend les installations techniques et les locaux de CADIA S.A. à Ecublens (Vaud) et y établit son siège social. Le Filmkollektiv Zürich participe au concept de la nouvelle société ainsi qu’à son capital et à son matériel. A l'origine, le Collectif a pour principaux objectifs de sauvegarder l’infrastructure de CADIA, de regrouper les intérêts de réalisateurs et de techniciens indépendants, de faciliter la réalisation, la production et la diffusion de films et de bandes vidéos. La première co-production de la Société concerne le film d'un de ses membres fondateurs, Les petites fugues (1979) de Yves Yersin. En 1980, la Société est réorganisée par Y. Yersin. Elle est scindée en deux: Film & Vidéo Production (continuité de l’entreprise originelle FV Film vidéo et collectif S.A., d’après le registre du commerce, radiée en 1990) et Film & Vidéo Collectif Image SA (matériel de tournage, radiée en 1985). [Sources: Dumont et Tortajada, dir., Histoire du cinéma suisse 1966-2000 (2007), t. 1, p. 346-350, notice 293, pour le film Les petites fugues (1979) et CinéBulletin n. 25, octobre 1977, p.1-2]

Evangelischer Mediendienst

  • CHCS000039ISAAR
  • Corporate body
  • 1983-2000

Die reformierten Kirchen in der Deutschschweiz institutionalisierten ihre Medienarbeit mit der Gründung von verschiedenen Organisationen. Vorläufer des Vereins Evangelischer Mediendienst (1983-2000) waren der Schweizerische Protestantische Film- und Radioverband (SPFRV), gegründet am 4.7.1948, sowie die Vereinigung evangelisch-reformierter Kirchen der deutschsprachigen Schweiz für kirchliche Film-, Radio- und Fernseharbeit (Vereinigung FRF), gegründet am 13.5.1968. Nachfolgeorganisation ist der Verein Reformierte Medien (ab 2000). Bereits 1963 war ein Sekretariat für die kirchliche Filmarbeit eingerichtet worden, ab 1967 bis 1984 besetzt durch Pfarrer Dölf Rindlisbacher als Filmbeauftragter, gefolgt von Pfarrer und Dozent Hans Hodel von 1987 bis 2003. Im Rahmen dieser Organisationen verfolgte die reformierte Kirche Tätigkeiten in den Bereichen Filmpublizistik, Dokumentation, Filmverleih, Beratung, nationale und internationale Juryarbeit, Filmförderung u.a. Als zentrale Person war der Filmbeauftragte für einen Grossteil der Aktivitäten und Projekte verantwortlich. Ab den siebziger Jahren wurde die ökumenische Zusammenarbeit in der kirchlichen Medientätigkeit stetig ausgebaut und Aktivitäten mit den katholischen Pendants sukzessive fusioniert. Für die ökumenischen Projekte war bis 2000 der Verein ZOOM und die Nachfolgeorganisation Ökumenische Mediengruppe (Verein, ab 2000) verantwortlich.
Im Bereich der Publizistik veröffentlichten diese Organisationen die Zeitschriften Schweizerischer Protestantischer Film- und Radioverband (1948-1952), Film und Radio (1952-1970), Zoom (1970-1972), Zoom-Filmberater (1973-1982), Zoom Film, TV, Radio (1983-1989), Zoom Film und Medien (1990-1991), Zoom Zeitschrift für den Film (1992-1999).

ZOOM Verleih für Film und Video

  • CHCS000040ISAAR
  • Corporate body
  • 1971-2002

Die Verleihtätigkeit der evangelisch-reformierten Kirche formierte sich 1952 mit der Gründung der Verleihstelle Protestantischer Filmdienst, dem späteren Verleih ZOOM, durch den Schweizerischen Protestantischen Film- und Radioverband. Der Verleih verfolgte eine kirchlich geprägte Medien- und Bildungsarbeit und vertrieb Schmalfilmformate, ab 1974 auch Dias, Fotografie, Tonbilder, ab den 1980er Jahren auch Videoformate. Der Verleih legte von Beginn an einen Fokus auch auf Schweizer Filme. Bereits seit 1971 gab die Verleihstelle ZOOM in Zürich gemeinsam mit dem katholischen SELECTA-Verleih in Fribourg einen gemeinsamen Katalog heraus. Dieser Schmalfilmverleih war wiederum 1964 in Fribourg zur Unterstützung der Filmbildung in Jugend- und Erwachsenenorganisationen gegründet worden (Gründungsmitglieder: Franz Ulrich, Hugo Carpataux, Abbé Joseph Joye). Am 1. Januar 1991 erfolgte die Fusion zum ökumenischen Film- und Videoverleih SELECTA/ZOOM. Trägerschaft war der Verein ZOOM, der alle ökumenischen Tätigkeiten des Evangelischen und Katholischen Mediendienstes betrieb. Der Evangelische und Katholische Mediendienst führten den Verein nun gemeinsam in Zürich. Ab 1996 Verlegung nach Bern und Umbenennung zu ZOOM Verleih, analog zu den weiteren ökumenischen Projekten, der ZOOM Zeitschrift für den Film, der ZOOM Dokumentation und dem Pressedienst ZOOM Tip. Enge Zusammenarbeit mit der Filmkommission KEM (Kooperation Evangelischer Kirchen und Missionare)/HEKS (Hilfswerk der evangelischen Kirchen Schweiz)/BfB (Brot für Brüder), deren Filme via ZOOM Verleih verliehen wurden, und der Fachstelle der Filme für eine Welt. Mit der Abwicklung des Verleihbetriebes wurde ab 1. Januar 1996 das Film Institut in Bern beauftragt, das u.a. das Schweizer Schul- und Volkskino und die Schulfilmzentrale umfasste. Für den Parallelverleih und das Verleihprogramm waren aber weiterhin die Filmbeauftragten der kirchlichen Mediendienste zuständig. Nachdem das Film Institut Bern Ende 1998 seinen Film- und Videoverleih einstellte und die Zusammenarbeit mit ZOOM kündigte, wurde ab Januar 1999 der Verleih ZOOM mit der Head-Film AG in Zürich neu organisiert. Nach 2000 sukzessive Aufgabe des Filmverleihs, Verkauf der Filme an die Head-Film AG und Vertrieb durch den Medienladen. Die offizielle Übertragung der Tätigkeit des Verleihs an die Head-Film erfolgte am 1. Januar 2002, bei dieser rasch Einstellung der Tätigkeit per 2004 aufgrund des Bedeutungsverlusts von 16mm Filmkopien. Seit 2000 Fortsetzung der Tätigkeit mit dem Betrieb des Medienladens (heute Relimedia).
Die Existenzzeit ist eine Schätzung (Jahr des 1. publizierten Katalogs). Es liegt keine Gründungsurkunde vor.

Frey, Willy

  • CHCS000014ISAAR
  • Person
  • 1906-1979

Pasteur et cinéphile, Willy Frey est l’un des fondateurs du ciné-club La Guilde du Film à La Chaux-de-Fonds. Il fait partie d'une commission de l'Eglise Réformée neuchâteloise dont la cheville ouvrière était le pasteur Durupthy, chargé d'organiser dans les paroisses des projections de films en 16 mm.

Dès son arrivée à La Chaux-de-Fonds en 1942, Willy Frey s'intéresse aux activités culturelles de la ville et, dès leur création, au Club 44, à la Société de culture contemporaine et à la Guilde du Film. Persuadé que l'Eglise devait voir dans le cinéma autre chose que l'illustration édifiante de grands principes moraux, il a lui-même créé un groupe de cinéma, le Groupe de cinéma de l'Eglise, et organisé parallèlement à la Guilde du film, ou parfois avec elle, des projections dans un cinéma de la ville.

W. Frey tient également une chronique hebdomadaire dans Coopération, du temps où ce journal contenait encore des pages locales dans les années 1950. Le pasteur y parle des films projetés dans les cinémas de la ville, sans les avoir vus pour la plupart. C'est donc un travail de seconde main qui nécessite une information régulière et précise, d'où l'établissement d'une collection de coupures de presse (surtout la presse française, notamment Les Lettres françaises, avec Georges Sadoul, puis Arts et Spectacles) et d'un fichier contenant pour chaque film les références à certaines revues de cinéma régulièrement dépouillées, notamment les Cahiers du cinéma.
[source: Jean Frey, fils de Willy, courrier à la Cinémathèque suisse, 2 décembre 2013; Collection Willy Frey, cote CSL 096]

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