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Martha Bron – Van Bulck est née le 13 avril 1929 à Paris. Epouse de Pierre Bron (décédé en 2011), elle réside une partie de sa vie à Lausanne. Secrétaire de direction à l’origine, elle travaille ensuite pour la société Bron Electronik / Broncolor et élève ses enfants. Passionnée de cinéma, elle fréquente plusieurs ciné-clubs et apprécie les cours et critiques de films de Freddy Buache. A l’Université populaire, elle suit les cours de ce dernier, de même que ceux de Jacques-Edouard Berger en histoire de l’art.
Source: courrier électronique et entretien téléphonique avec son fils, Michel Bron, mars-avril 2020.

Né à Vevey en 1942, Francis Reusser suit les cours de l’Ecole de photographie à Vevey puis se forme comme caméraman à la Télévision suisse romande. Il crée avec François Albera l’Atelier Cinéma/Vidéo à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Genève (future HEAD) en 1975. Le film Quatre d’entre elles, produit par Milos Films et dont il réalise le chapitre intitulé 22 ans-Patricia, reçoit une mention au Festival de Locarno en 1965. Reusser est attiré par le cinéma militant. Suivront Vive la mort (1967), présenté à Cannes (Quinzaine des Réalisateurs), Le Grand soir (1976), écrit avec Patricia Moraz et Léopard d’or à Locarno, Seuls (1981) auquel le cinéaste est particulièrement attaché, est lui aussi projeté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Ces trois longs métrages sont tournés avec le chef-opérateur Renato Berta.
Derborence (1985) est sélectionné en compétition à Cannes et obtient le César du meilleur film francophone en 1985. Avec La loi sauvage trois ans plus tard, Reusser tente de combiner « l’aspect laboratoire de [son] travail avec la demande potentielle du public » [cité dans Ciné-Feuilles, voir référence ci-dessous]. En 1991 sort Jacques et Françoise. Il retrouve Ramuz avec La Guerre dans le Haut Pays en 1998.
Au sein du Ciné-Atelier, Francis Reusser coproduit et fait l’image de plusieurs films avec Emmanuelle de Riedmatten. Celle-ci réalise entre autres JMH, une passion (2004), une rencontre avec le producteur Jean-Marc Henchoz, Christine Aymon, un portrait (2009) et Carole Roussopoulos, une femme à la caméra (2011).
Tourné avec son fils Jean, La Séparation des traces (2018), une méditation autobiographique, sera son dernier film. Il est lauréat du Grand prix de la Fondation vaudoise pour la culture. Il s’éteint le 9 avril 2020.
C. Neeser, janvier 2021, d’après la filmographie rédigée par Francis Reusser et les articles cités ci-dessous dans Sources.

Née à Lausanne, Dominique Delachaux-Lambert suit les cours de l'Ecole cantonale d'art de cette même ville. Elle reçoit en 1973, 1974 et 1975 la bourse fédérale des arts appliqués dans le domaine de l'illustration. De 1981 à 1986, elle enseigne le dessin à l'Ecole romande d'arts graphiques (ERAG). Parallèlement, elle participe à plusieurs expositions collectives ou personnelles, à Lausanne, Genève , Morges, Zurich et Fribourg. En 2002, elle signe le film Sables, projeté dans l'exposition du Musée d'Histoire naturelle de Neuchâtel) et produit par Nag Ansorge avec qui elle co-réalise ensuite le film HLM-Quiproquo (2005) avec la même technique du dessin de sable. En 2006, elle participe au film Animatou qui présente diverses techniques d'animation [source: biographie établie par D. Delachaux-Lambert]

Réalisatrice et productrice indépendante de films documentaires. Elle est la créatrice et directrice de la maison de production Jura-Films. [source: https://jura-films.ch/, consulté le 12.08.2021]