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Gmür, Leonhard H.

  • CHCS000107ISAAR
  • Person
  • 1942-

Leonhard H. Gmür est né à Lucerne en 1942. Il a fait des études de droit à Berne et de journalisme à Munich. Il travaille comme critique de cinéma pour la presse écrite et la radio en Allemagne et en Suisse. Devenu assistant réalisateur et scénariste, il produit et réalise lui-même quatre films documentaires. En tant que directeur de production et « location manager» (régie de tournage en extérieur), il travaille pour le cinéma dans de nombreux pays, dont l'Allemagne, l'Italie, l'Autriche, les Etats-Unis et le Canada, ainsi qu'à la télévision. Il est actif au sein de plusieurs sociétés: Unicorn Film Production GmbH, fondée à Munich en 1985, devenu Unicorn Media (Vernate), et UNIPRO, promotion et publicité de films.
[Source: bio-filmographie de L. Gmür, cote CSL 031, boîte 2; www.unicorn.ch et www.kinotv.com, consultés le 11 avril 2017]
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Visdei, Georges

  • CHCS000108ISAAR
  • Person
  • 1921-1992

Georges Visdei, architecte SIA, est le créateur notamment du Festival international du film d'architecture et d'urbanisme de Lausanne et du Festival international de Lausanne du film sur l'énergie. D'origine roumaine, ce Lausannois d'adoption a doté sa ville de deux manifestations qui se sont développées en quelques années pour acquérir une place enviable sur la scène internationale. Juste avant son décès survenu le 13 juillet 1992, il venait de mettre sur les rails une nouvelle manifestation, le Festival international du film sur l'art, dont il n'aura donc pas vécu la première édition.
D'après Jean-Pierre Weibel, in Ingénieurs et architectes suisses, Band (Jahr): 118 (1992), Heft 24

Autant-Lara, Claude

  • CHCS000042ISAAR
  • Person
  • 1901-2000

Réalisateur français né le 5 août 1901 à Luzarches (Seine-et Oise), Claude Autant-Lara baigne dès son plus jeune âge dans le monde du théâtre. Ses parents sont les fondateurs du groupe culturel Art et Action, véritable laboratoire dont la fonction est de restaurer la scénographie et dont l’influence est considérable surtout jusqu’aux années 30. C. Autant-Lara s’occupe des décors et des costumes dans la compagnie théâtrale.
Ses connaissances lui permettent de devenir très vite, dès 1919, le décorateur avant-gardiste de Marcel L’Herbier, le collaborateur et costumier de Jean Renoir et de René Clair. En 1923, il tourne son premier long-métrage expérimental, Faits divers, confiant les rôles principaux à sa mère, Louise Lara, et à Antonin Artaud.
En 1925, il écrit le scénario de Construire un feu, qu’il tourne en 1927/28. Pour la réalisation de ce court-métrage inspiré de Jack London, il utilise l’hypergonar du professeur Chrétien, l’ancêtre du cinémascope.
Après un séjour de deux ans (1930-32) aux Etats-Unis durant lesquels il travaille pour la MGM, Autant-Lara revient en France, dégoûté par les méthodes américaines. Il signe en 1933 son premier long-métrage, Ciboulette, avec la collaboration de Jacques Prévert. Cette oeuvre s’inspire d’une célèbre opérette de Reynaldo Hahn, sur un livret de Robert de Flers et Francis de Croisset. Ce dernier attaque le film à sa sortie en 1933 et d’innombrables polémiques se déclenchent à propos des droits d’auteurs. Finalement Autant-Lara lui-même désavoue la version présentée au public car les producteurs l’ont raccourcie et en ont modifié le montage.
En 1934, Jacques Prévert rédige le scénario et, avec la collaboration d'Autant-Lara, les dialogues d’une adaptation d’un roman intitulé “ El Socio ” (traduit sous le titre de Mon associé, Monsieur Davis), de l’auteur chilien Jenaro Prieto (1928). Avec le producteur Pierre Braunberger le projet n’aboutit pas. En 1936, la maison de production Oxford Street s’y intéresse mais fait réécrire le script, dénaturant ainsi complètement le scénario initial. Le film sort en mars 1937 à Londres sous le titre My Partner, Mr. Davis mais il n’est pas distribué en France.
Après cette affaire regrettable, Autant-Lara accepte de devenir le conseiller technique de Maurice Lehmann. Ce dernier est alors directeur du Châtelet, où, de 1944 à 1946, il monte des opérettes à grand spectacle qui vont assurer la notoriété et le succès de cette salle. Il engage le cinéaste qui dirigera trois films pour lui sans pour autant les signer (il n’apparaîtra au générique que comme conseiller technique): L’Affaire du courrier de Lyon (1937), avec Pierre Blanchar, Le Ruisseau (1938) avec Michel Simon et Françoise Rosay, Fric-Frac (1939) avec Arletty, Fernandel et Michel Simon. Ces films permettent à Autant-Lara de travailler avec de grands acteurs et d’asseoir son talent en tant que réalisateur.
Décidant de continuer à travailler sous l’Occupation, le cinéaste redevient l’unique responsable de ses films, ce qui n'était plus le cas depuis Ciboulette. C’est également durant cette période qu’il prépare Le Rouge et le noir, projet dont l'anticléricalisme effraie les producteurs.
Dès lors, il signe des œuvres remarquables mais dérangeantes qui ne manqueront pas de choquer ou de bouleverser la critique et le public. Malgré ses détracteurs, qui voient en lui un réalisateur provocateur aux idées pernicieuses, C. Autant-Lara continue à tourner avec toujours autant de conviction en dépit de la censure qui tente à de nombreuses reprises d'interdire la sortie de certains de ses films.
Les années 50 sont les plus fastes pour le réalisateur qui aligne les succès commerciaux, attirant le public malgré les méchancetés systématiques énoncées par les critiques à son égard. La Nouvelle Vague prend de l’importance et s’évertue à le dénigrer en lui reprochant de ne choisir ses sujets que dans des oeuvres littéraires classiques.
Grand admirateur de Stendhal, après avoir adapté Le Rouge et le noir (1954) et Lucien Leuwen (1972), le grand rêve d'Autant-Lara est de réaliser la Chartreuse de Parme. Il fait la connaissance de Marcel Dassault qui lui promet de produire le film à condition qu’il tourne auparavant une bluette, dont il est lui-même l’auteur. C. Autant-Lara réalise ainsi Gloria, film mièvre et sans intérêt, qui tombe rapidement dans l’oubli; à la suite de cette expérience, Dassault ne tiendra pas ses engagements et ne produira pas la Chartreuse de Parme. Cet échec cuisant écoeure Autant-Lara. Il laissera exploser sa colère dans un livre intitulé « Télémafia », dans lequel il dénonce l’hypocrisie ambiante et où il explique comment, de confusions en escroqueries, il a été écarté du projet.
Parallèlement à sa carrière, le cinéaste est très engagé dans la défense de la branche cinématographique et mène une intense activité syndicale au sein de la Fédération Nationale du spectacle, se préoccupant des conditions de travail des différentes professions et des conventions collectives, de la distribution et de l'exploitation, des accords de production avec l'étranger, des relations avec les autorités politiques. Il s'investit entre autres dans le Comité de défense du cinéma français.
Claude Autant-Lara est décédé en janvier 2000 dans le sud de la France, laissant derrière lui une oeuvre inégalée et le souvenir d’un cinéaste contesté, parfois injustement, qui se battait corps et âme pour défendre ses opinions cinématographiques. Le cinéma français lui doit de grands films tels que L’Auberge rouge (1951), Le Blé en herbe (1953), la Traversée de Paris (1956), En cas de malheur (1958), la Jument verte (1959).
Cinémathèque suisse, 2017

Dindo, Richard

  • CHCS000123ISAAR
  • Person
  • 1944-

Schweizer Filmemacher, wichtiger Vertreter des Neuen Schweizer Films und eines politischen Schweizer Filmschaffens.
1944 in Zürich geboren als Enkel von italienischen Einwander*innen in der Schweiz. Nachdem er die Schule mit 15 Jahren verlässt, geht Dindo auf Reisen und macht verschiedene Gelegenheitsjobs. 1966 zieht er nach Paris, wo er täglich mehrere Filme in der Cinémathèque Française sieht. Auch die Buchlektüre bilden die Grundlage für seine Ausbildung zum autodidaktischen Filmemacher. 1970 kehrt er in die Schweiz zurück und dreht seinen ersten Film, Die Wiederholung. Seitdem lebt er sowohl in Zürich als auch Paris. Dindo drehte zahlreiche Dokumentarfilme wie auch Spielfilme, die weltweit gezeigt wurden, mit Retrospektiven in u.a. Deutschland, Frankreich, den USA, Kanada und Argentinien.
Siehe auch: http://www.richarddindo.ch/ (abgerufen am 27.7.2017); https://www.swissfilms.ch/de/information_publications/cineportraits/#D (abgerufen am 9.09.2021)

Sautter, Werner

  • CHCS000120ISAAR
  • Person
  • 1903-1989

Werner Sautter (geb. 25. Juni 1903 in Zürich, gest. 24. April 1989), Studium der Jurisprudenz in Zürich und Heidelberg mit Promotion. Tätigkeit im Bank- und Versicherungsbereich, 1934 Mitbegründer des Filmverleihs Columbus Film AG, Zürich und Tätigkeit als deren Geschäftsführer bis 1979. Vorstandsmitglied des Schweizerischen Filmverleiherverbandes. Werner Sautter spielte eine wichtige Rolle in der frühen eidgenössischen Filmpolitik. Von Beginn an war er Mitglied der 1938 gegründeten Schweizer Filmkammer und zeitweise Präsident des Wirtschaftsausschusses der Filmkammer. Von 1939-1943 war er Verantwortlicher der Sektion Film in der Abteilung Presse und Funkspruch im Armeestab und damit für die Filmzensur zuständig.

Schüpbach, Marcel

  • CHCS000127ISAAR
  • Person
  • 1950-

Originaire de La Chaux-de-Fonds, Marcel Schüpbach est né en 1950 à Zurich. Il fait des études de lettres à Lausanne. Très jeune, il se passionne pour le cinéma et réalise ses premiers courts-métrages en 8mm puis 16 mm. Le premier producteur à soutenir son travail est Milos Films (Micheline et Freddy Landry). Il écrit également de nombreuses critiques de films et des textes sur le cinéma dans divers quotidiens suisses romands. Entre 1969 et 1985, il collabore sur plusieurs films de Frédéric Gonseth, Yves Yersin, Jean-François Amiguet, Michel Soutter, Lucienne Lanaz ou Michel Bory en tant qu’opérateur ou monteur.
L’Allégement, son premier long métrage de fiction, tourné en noir et blanc, est une adaptation du roman de Jean-Pierre Monnier. Les courts-métrages réalisés les années précédentes, parmi lesquels une approche du peintre neuchâtelois Lermite (1979), ont tous été tournés à La Chaux-de-Fonds, dans le Jura neuchâtelois et dans la vallée de la Brévine. Le long métrage est un aboutissement : il marque la fin d’une première étape de la carrière de M. Schüpbach, engagé dans l’exploration formelle d’un certain type de paysage que le réalisateur dit « éprouver fortement de l’intérieur ».
Le film reçoit le prix du jury pour la photographie et le Grand Prix du jury des jeunes lors du Festival de Locarno en 1983.
Par contre, le projet du Cavalier de paille (1985), tiré de l’œuvre de l’écrivaine chaux-de-fonnière Monique Saint-Hélier, n’aboutira pas faute de moyens financiers. Suivront deux autres fictions, Happy End (1987), partiellement improvisé avec les acteurs, et Les Agneaux (1995), d’après le livre d’Ania Carmel.
A partir de 1984, M. Schüpbach collabore régulièrement avec la Télévision suisse romande (TSR) et ses émissions temps Présent, Tell Quel et Viva, pour lesquelles il réalise une quarantaine de reportages. On peut citer La Folie en douce (1985), Violon Passion, qui remporte un FIPA d’Or au Festival International de Programmes Audiovisuels en 1988, Les Hommes du tunnel, consacré aux ouvriers du Lötschberg (2004). Le cinéaste réalise en particulier deux documentaires qui connaissent une diffusion mondiale : B comme Béjart en 2002 et La liste de Carla en 2006. Il devient producteur du magazine d’information Temps Présent.
En 2015, Marcel Schüpbach réalise Frontalier entre deux eaux, en collaboration avec Marc Wolfensberger. En 2016, il tourne Deuxième vie, qui fait suite au Temps Présent intitulé Une affaire de cœur (reportage sur une transplantation cardiaque, 2005). Il a collaboré sur plusieurs de ses films et reportages avec la réalisatrice Eva Ceccaroli, disparue en 2009.

[Sources : site de M. Schüpbach http://www.marcelschupbach.net/, Swissfilms : Biographie de M. Schüpbach http://www.swissfilms.ch/fr/film_search/filmdetails/-/id_person/798, Wikipedia article Marcel Schüpbach, https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Schüpbach (consulté le 24 janvier 2017). Dossiers documentaires Marcel Schüpbach, cote CH CS DD1. Entretien avec M. Schüpbach, 10 mars 2017]

Tauber, Christian

  • CHCS000137ISAAR
  • Person
  • 1942-

Né à Winterthur, Christian Tauber travaille comme assistant de réalisation à la Condor Film AG de 1961 à 1966. Il tourne en 1961-62 son premier film, ZiZi I-Storia di une bambina italiana, suivi de ZiZi II-Storia di una zingara en 1965-66, présentés aux Journées de Soleure. Il est également enseignant d'allemand et français à Paris et à Zurich et obtient un doctorat en philologie romane et psychologie en 1971. Ses autres films sont Kind und Schule (1978-79), Andante (1979-80), Zingara I-femme de ménage dans un lycée (1983-84), personnage interprété par son épouse Zita Tauber-Biasion, Zingara II-femme d'un médecin mourant

Goël, Véronique

  • CHCS000171ISAAR
  • Person
  • 1951 -

Véronique Goël naît le 21 septembre 1951 à Rolle, en Suisse. D’abord couturière, puis styliste indépendante, elle reprend par la suite des études de peinture et de gravure à l'École cantonale d’arts de Lausanne (ECAL) et de cinéma à l’École supérieure d’arts visuels (ESAV) à Genève. En 1974, après avoir assisté à une rétrospective de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet à la Cinémathèque suisse, elle s’oriente définitivement vers la vidéo. Elle réalise une vingtaine de films.
De 1982 à 1989, elle vit avec le cinéaste expérimentaliste Stephen Dwoskin, à Londres, et travaille avec lui. Elle fait de nombreux séjours dans divers pays (New-York, Berlin, Afrique du Nord…) et une résidence d’artiste à Barcelone en 2006.
Véronique Goël vit et travaille à Genève.
(Source : Swissfilms, Véronique Goël, consulté le 14 mai 2019 ; site internet www.veronique-goel.net, consulté le 14 mai 2019)

Steiner, Sigfrit

  • CHCS000179ISAAR
  • Person
  • 1906-1988

Sigfrit Steiner nait le 31 octobre 1906 à Bâle, de l’actrice Maria Ilitsch et du dentiste Roman Steiner. Il commence des études en architecture d’intérieur avant de se tourner vers la scène. Après des études d’art dramatique à Berlin, avec Max Reinhardt, et à Paris, avec Charles Dullin, il fait ses débuts sur scène à Gera (Thuringe) et joue dans les théâtres allemands jusqu’en 1933. De retour en Suisse pour échapper au nazisme, il travaille brièvement comme directeur d’un atelier de broderie avant de retourner au théâtre, à Lucerne et à Berne, puis de rejoindre l’équipe politiquement engagée contre le fascisme du Schauspielhaus de Zürich, jusqu’en 1957. Outre son travail au théâtre, il joue de nombreux rôles dans des films, des téléfilms et des séries télévisées, en Suisse comme en Allemagne : Metropolis (1926), Füsilier Wipf (1938), Die letzte Chance (1945), Uli der Pächter (1955), Bäckerei Zürrer (1957)… Il travaille beaucoup avec le réalisateur Leopold Lindtberg, également metteur en scène au Schauspielhaus.
Sigfrit Steiner met également en scène plusieurs films suisses : Steibruch (1942), Matura-Reise (1947), Polizist Wäckerli in Gefahr (1967).
En 1957, il retourne en Allemagne et continue à travailler comme acteur. Il meurt le 21 mars 1988 à Munich.

(Sources : Aeppli, Felix. "Sigfrit Steiner", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 13.02.2012, URL: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009248/2012-02-13/ ; Sigfrit Steiner, imdb.com, disponible à l’adresse : https://www.imdb.com/name/nm0826005/?ref_=nmbio_bio_nm [consulté le 9 juillet 2019] ; Blubacher, Thomas « Sigfrit Steiner », in Theaterlexikon der Schweiz, disponible à l’adresse http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Sigfrit_Steiner [consulté le 9 juillet 2919])

Lindtberg, Leopold

  • CHCS000180ISAAR
  • Person
  • 1902-1984

Leopold Lindtberg est né Leopold Lemberger le 1er juin 1902, à Vienne. Son père est commerçant, sa mère, d'origine zurichoise, est pianiste. Il fait des études de littérature allemande et de théâtre à l'université de Vienne tout en suivant une formation de comédien. Acteur sur les planches autrichiennes et allemandes à ses débuts, il se lance dans la mise en scène dès 1926. Politiquement engagé contre le fascisme, Lindtberg est obligé de fuir l'Autriche en 1933. Il émigre à Zürich, ou il rejoint le Schauspielhaus en tant que metteur en scène. Il y rejoint un groupe important d'artistes de scènes réfugiés du Reich, qui joueront un grand rôle dans le cinéma suisse. Jusqu'en 1948, Lindtberg y réalise plus de cent mises en scène.
Entre 1935 et 1953, il réalise douze films de fiction qui sont parmi les plus reconnus du cinéma suisse. Citons Fusilier Wipf (1938), Marie-Louise (1944) et Die letzte Chance (1945).
Il met en scène des pièces de théâtre partout dans le monde, enseigne le cinéma, devient directeur du Schauspielhaus de Zürich. Sa carrière est récompensée à de multiples reprises (Prix du cinéma de la ville de Zürich, médaille Josef Kainz de la ville de Vienne, Palme d'or du festival de Cannes pour Die letzte Chance...). Il décède le 18 avril 1984.
(Sources : Aeppli, Felix. "Leopold Lindtberg", in : Dictionnaire historique de la suisse (DHS), version du 02.12.2014. Disponible à l'adresse : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009204/2014-12-02/ [consulté le 9 juillet 2019] ; Dumont, Hervé, Histoire du cinéma suisse : films de fiction 1896-1965, Cinémathèque suisse, 1987)

Creux, René

  • CHCS000181ISAAR
  • Person
  • 1914-2002

Historique: Né en 1914 à Fribourg, René Creux suit l'Ecole des Beaux-Arts de Lausanne. D'abord publicitaire et illustrateur, il est très actif dans la réalisation de décors et de costumes de théâtre. En 1964, pour l'Exposition nationale suisse à Lausanne, il réalise, en collaboration avec l’architecte Viktor Würgler, le Polyvision. Ce dôme hémisphérique se composait d’une soixantaine d’écrans hexagonaux, servant de support à autant de projecteurs, qui permettaient de projeter une mosaïque de diaporamas alentour du spectateur.
En 1962, René Creux crée sa propre maison d'édition, Fontainemore, et édite plusieurs ouvrages, illustrés, avec ses propres textes ou avec ceux d'auteurs tels que Jean Giono ou Charles Apothéloz. Parmi ces publications se trouve Monsieur Chaplin. Un sourire, et peut-être aussi une larme, ouvrage sur les années suisses de Charles Chaplin, rédigé en grande partie par Pierre Smolik, paru en 1992. René Creux meurt en 2002 à Paudex, dans le canton de Vaud.
(Source: Theaterlexikon der Schweiz, Chronos Verlag Zürich 2005, vol. 3, p. 1544; Basellandschaftliche Zeitung Nordschweiz / Liestal, 9 septembre 1994 et 3 novembre 2008. En ligne: http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Ren%C3%A9_Creux [consulté le 24 juin2019] ; Lugon, Olivier "The Automatic Exhibition: Slide Shows and Electronics at the Swiss National Exhibition 1964". Intermédialités / Intermediality no. 24-25 (2014). https://doi.org/10.7202/1034161ar )

Favre, René

  • CHCS000184ISAAR
  • Person
  • 1921-2003

René Favre est né en 1921 ; il fait des études à la Verkehrsschule de Saint-Gall et entre dans l’administration des Postes en 1940. C’est à la suite d’une mutation à Zürich qu’il fait la connaissance de Claude Emery, avec qui il partage la passion du cinéma et un engagement politique au sein du Parti ouvrier et populaire. En 1945, il vient habiter Lausanne, où il quittera plus tard la Poste pour rejoindre la Direction des Écoles.
Avec Emery, il devient membre du Ciné-club de Lausanne en octobre 1946, soit quelques mois seulement après sa fondation, et rejoint le comité. Il est rapidement nommé vice-président, puis président du club, fonction qu’il occupera jusqu’à sa dissolution en 1966.
A la même époque, il participe, toujours avec Emery, à la Fédération suisse des Guildes du film et des ciné-clubs, dont il est brièvement le trésorier (1949-1950). Il participe également activement à la mise en place de la Cinémathèque suisse en 1948, dont il est l’un des membres fondateurs. Il assure notamment l’intérim entre son premier directeur, Claude Emery, et Freddy Buache, qui lui succède. Il siège à la Commission exécutive et est le trésorier de la Cinémathèque pendant de nombreuses années. Il quitte la Cinémathèque en 1983, après avoir été mis en cause dans la presse pour des irrégularités comptables, et se reconvertit dans la restauration bio en compagnie de son épouse, Liliane. René Favre décède en 2003.
(Source : Alessia Bottani, « Portrait de René Favre », in Frédéric Maire et Maria Tortajada (dir.), site Web La Collaboration UNIL + Cinémathèque suisse, www.unil-cinematheque.ch, mars 2015. [consulté le 9 juillet 2019])

Bodevin, François-Pascal

  • CHCS000193ISAAR
  • Person
  • 1930-2017

François-Pascal Bodevin est né en 1930. Son père était métreur en menuiserie, son grand-père marin ; d'abord intéressé par la charpenterie navale, il doit arrêter son apprentissage pour des raisons de santé. Il commence un second apprentissage comme coiffeur, mais c'est finalement comme opérateur de cinéma qu'il continuera sa longue carrière. Engagé politiquement, il rejoint la Fédération ouvrière vaudoise dès 1950, est membre de l'Union professionnelle des opérateurs projectionnistes et du personnel de salles de cinéma (UPOP), ainsi que de l'Association pour l'étude de l'histoire du mouvement ouvrier (AEHMO). Il donne également des cours d'opérateurs de cinéma au sein de la Commission technique et d'apprentissage des cinémas vaudois, dont il est le secrétaire pendant de nombreuses années.
Il décède à Lausanne le 24 octobre 2017.
(Source : conquête, organe de la Fédération ouvrière vaudoise, no 31, 1964 ; AEHMO, Cahier n° 34, 2018, disponible à l'adresse: https://aehmo.org/publications/cahier-n-34-retour-aux-sources-2/ [consulté le 9 septembre 2019] ; Cinémathèque suisse, Fonds François-Pascal Bodevin., cote CSL 085.)

Ruelle, Benoît

  • CHCS000194ISAAR
  • Person
  • 1949 -

Né en 1949 au Havre, Benoît Ruelle fait des études de philosophie à l'Université de Rouen / Mont-Saint Aignan, puis de cinéma à l'Institut National Supérieur des Arts du Spectacle et des Techniques de Diffusion (INSAS), à Bruxelles. Il clôt cette dernière formation par un mémoire intitulé Jean Rouch ou le poète de la pensée sauvage, INSAS, Bruxelles 1974.
Il travaille ensuite comme journaliste à Radio France Internationale (RFI), ainsi que comme professeur d’histoire de l’art et d’esthétique cinématographique à l’Institut International Image et Son (3iS), à Paris. Depuis 2012, il est chargé de cours en Esthétique - Analyse de l’image dans le même institut.
(Sources : Le blog de Benoît Ruelle, https://bruelle.wordpress.com/about/. [consulté le 27.08.2019]
Ruelle, Benoît. Linkedin : https://www.linkedin.com/in/beno%C3%AEt-ruelle-1680b059/?originalSubdomain=fr ) [consulté le 27.08.2019]

Simon, Ana

  • CHCS000196ISAAR
  • Person
  • 1938-2018

Née en Roumanie en 1938, établie à Genève, Ana Simon est écrivain, poétesse, biographe, traductrice, metteuse en scène de théâtre, scénariste et réalisatrice. Elle est l'épouse de l'acteur François Simon (1917-1982) et belle-fille de l'acteur Michel Simon (1895-1975), auxquels elle a consacré plusieurs écrits et deux documentaires.

Reinhart, George

  • CHCS000198ISAAR
  • Person
  • 1942-1997

George Reinhart est né le 25 octobre 1942 à New York dans une famille de mécènes et de négociants en coton de Winterthour, fondateurs de l'entreprise de commerce de coton Gebrüder Volkart et de la Fondation Volkart. Il est le neveu d'Oskar Reinhart, célèbre collectionneur d'art. D'abord employé dans la firme familiale, George Reinhart se consacre par la suite entièrement à ses passions, la photo et le cinéma. Cinéaste amateur dans l'adolescence, il a fréquenté l'école de photographie de New York. C'est en tant que producteur qu'il est connu dans le milieu du cinéma ; il produit notamment Das Boot ist voll, de Markus Imhoof (1981), Transatlantique, de Hans-Ulrich Schlumpf (1983), La demoiselle sauvage, de Lea Pool (1991), ou encore le documentaire Adolf Dietrich – Kunstmaler, de Friedrich Kappeler (1991). En parallèle, il rassemble une importante collection de photographies, co-fonde la maison d'édition Scalo Verlag et contribue à créer le Fotomuseum Winterthur. George Reinhart décède le 25 octobre 1997, le jour de son 55ème anniversaire.
Sources :
Reinhart, George, in: Winterthur glossar. Disponible à l'adresse : https://www.winterthur-glossar.ch/app/default/pub/fw.action/article?ce_id=270&ce_name=Person [consulté le 17 septembre 2019]. Hervé Dumont et Maria Tortajada (dir.), Histoire du cinéma suisse 1966-2000, 2007.

Kasics, Kaspar

  • CHCS000206ISAAR
  • Person
  • 1952-

D'origine hongroise, Kaspar Kasics est né en 1952 à Interlaken. Il étudie la musique, la philosophie et l'allemand, puis devient producteur et réalisateur à la télévision suisse alémanique (DRS). Il réalise plusieurs films dont Peron 2 (1984), L'altro accante (1985), Jemand oder die passion zum Widerstand (1991), Le barrage (1991), Closed Country (1999), Dragan et Madlaina (2001), Sauvé (2004), No More Smoke Signals (2008). Il a fondé la société de production, location et distribution Extra Film à Zürich en 1994 (?). En 2004 est créée la société Distant Lights Filmproduktion GmbH.
D'après Histoire du cinéma suisse 1966-2000, Cinémathèque suisse, Lausanne et Editions Gilles Attinger, Hauterive, 2007, tome 2, p. 923 et https://www.swissfilms.ch/ site consulté le 6 février 2020.

Santschi, Rudolf

  • CHCS000207ISAAR
  • Person
  • 1945 -

Rudolf Santschi est un producteur de cinéma suisse, né le 25 novembre 1945 à Thun. Il débute dans le cinéma en tant qu’assistant de production auprès de GGK-Filmproduktion à Bâle et travaille également quelques années comme assistant de mise en scène au théâtre de Bâle. Entre 1972 et 1991, il est essentiellement directeur de production indépendant sur de nombreux films de cinéma et de télévision suisses ou allemands. Citons Die Schweizermacher, de Rolf Lyssy, en 1978, Glut, de Thomas Koerfer, en 1982, et plusieurs épisodes de la série télévisée Eurocops. Occasionnellement, il collabore aussi à des productions internationales partiellement tournées en Suisse. En mars 1991, il fonde la société de production Triluna Film, à travers laquelle il poursuit son activité.

(Source: Cinémathèque Suisse : Fonds Santschi ; Fonds Triluna Film AG ; Rudolf Santschi Bio- und Filmografie)

Rivaz, Dominique de

  • CHCS000209ISAAR
  • Person
  • 1953 -

Dominique de Rivaz est née à Zurich le 6 février 1953. Elle fait des études de Lettres à l’Université de Fribourg. Elle est encore enfant lorsque son père lui offre sa première caméra, une Normal-8. En 1978, elle participe à l'émission de télévision internationale La Course autour du monde, dont le principe est de réaliser des mini reportages lors d'un voyage autour de la planète. Dominique de Rivaz s'y fait connaître. Assistante de cinéastes tels qu'Alain Tanner ou Jacqueline Veuve, puis réalisatrice, ses films sont plusieurs fois primés : Prix du court métrage du Festival International de Cinéma de Figueria da Foz pour Aélia (1985), Grand Prix du Cinéma Suisse pour Mein Name ist Bach (2005) ou encore Prix du Cinéma du Canton de Berne pour Elégie pour un phare (2014). Elle est également romancière, photographe et femme de théâtre. Dominique de Rivaz vit entre Berne et Berlin.

Source: dominiquederivaz.de [consulté le 30 septembre 2019] ; Profession : cinéaste in : La Suisse, 27 octobre 1985

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