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Notice d'autorité
Personne

Probst, Eduard

  • CHCS000034ISAAR
  • Personne
  • 1906-1970

Fils d'architecte, Eduard Probst est né à Zurich. Il suit les cours de l'Ecole des arts et métiers à Zurich et à Bâle. Il fait des stages en 1924 auprès de la firme américaine Sunshine Production et des studios de l'UFA à Berlin. Il fait ses études d'architecture à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich puis travaille quelques années avec son père. Devenu en 1933 directeur de prise de vues et conseiller artistique de la firme pro-allemande Terra Film (Berlin-Zurich), Probst réalise en 1936 ses premiers courts métrages documentaires sous l'égide de la Centrale suisse du film. Il se passionne pour l'histoire et aime la montagne. Il fonde en 1938 à Zurich la société de production Probst-Film, spécialisée dans la location d'équipements techniques. L'échec de L'orage sur la montagne, film dont il avait assumé la mise en scène, le contraint à liquider son entreprise en 1944. Après la guerre, il est envoyé par le Département politique en Allemagne et en Espagne pour promouvoir la renaissance de l'industrie cinématographique. Il travaille ensuite de nouveau comme architecte et comme photographe.
D'après Michel Gautier, "Eduard Probst", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 13.07.2010, URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9219.php

Porchet, Arthur-Adrien

  • CHCS000067ISAAR
  • Personne
  • 1879-1956

Arthur-Adrien Porchet est né le 11 mai 1879 à Neuchâtel, fils de de Jules Henri et d'Elisabeth Lüthi. En 1906, il épouse la citoyenne américaine Amélia May Sheffield. A.-A. Porchet suit une école de commerce et une formation de photographe à Genève et de cinégraphiste à Lyon chez les frères Lumière. Il devient caméraman et technicien de laboratoire pour des sociétés de production américaines dès 1912 (jusqu'en 1919, principalement en Floride), directeur technique en 1914 de la maison de production Gaumont à Flushing (New York). Il est également représentant et documentariste de sociétés américaines en Suisse, responsable technique du premier Ciné-Journal suisse à l'Office cinématographique de Lausanne (1923-1927). A.-A. Porchet fonde en outre le studio et laboratoire cinématographique AAP à Genève (1928). Avec ses fils Adrien (1907-2008) et Robert (né en 1908), il participe à Barcelone au développement du premier studio de son en Espagne (1932). Cadreur, producteur et réalisateur chez Orphea Film jusqu'en 1938, A.-A. Porchet travaille ensuite pour des sociétés de production suisses jusqu'en 1946. Il décède le 1er février 1956 à Lausanne. [D’après M. Gauthier, « Porchet, Arthur-Adrien » in Dictionnaire historique de la suisse, url : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9218.php, version du 30 mars 2012]

Porchet, Adrien

  • CHCS000077ISAAR
  • Personne
  • 1907-2008

Adrien Porchet, fils du réalisateur Arthur-Adrien, est né le 14 octobre 1907 à Genève. Il épouse en 1933 Carmen Torres et en 1949 Andrée Monod. Il suit un apprentissage de photographe à Montana (1925-1926), puis au studio cinématographique AAP. Il devient assistant opérateur, notamment chez Orphea Film pour Maurice Forster, qu'il suit à Paris et en Espagne. A Barcelone (1931-1938), Adrien Porchet réalise des reportages sur le front d'Aragon pour le syndicat Confederación Nacional del Trabajo ainsi que des films documentaires et de propagande (1936-1937). Durant la Deuxième Guerre mondiale, il travaille comme caméraman pour différentes maisons de production suisses, puis de plus en plus souvent comme producteur de films de commande, à Lausanne chez Scientifilm et Gamma Film notamment (1941-1945).
Adrien Porchet est cofondateur d'Actua Films à Genève (1953). Dès 1965, il travaille comme indépendant pour des organisations internationales, la Télévision suisse et des émetteurs étrangers. Adrien Porchet déède le 2 juin 2008 à Vevey.
[D’après M. Gauthier, « Porchet, Adrien » in Dictionnaire historique de la suisse, url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9217.php, version du 15 mars 201]. Voir également Cosandey,R., «L'activité cinématographique en Suisse romande 1919-1939», in 19-39, la Suisse romande entre les deux guerres, 1986, p.237-271].

Pizzotti, Ernest

  • CHCS000032ISAAR
  • Personne
  • 1905-1984

Ernest Pizzotti est un peintre, graveur et dessinateur lausannois, connu comme "le peintre des chantiers". Il est également l'auteur de sept films d’animation, qui sont pour lui comme un prolongement de sa peinture. Filmographie:
Jérémie, d'après un texte de Jean Rictus, 1960-1971
Jérémie a des visions, d'après un texte de Jean Rictus, 1963
Le rêve de Jérémie, 1966
La Peur du Petit Louis, [sans date]
Jérôme trouve l'inspiration, 1967
Le Printemps reviendra, 1968
Pauvre sonneur, d'après un texte de C.-F. Landry, [sans date]

[source: site officiel Ernest Pizzotti, http://www.studiopizz.ch/ernest.pizzotti/index.htm, consulté le 22 décembre 2015]

Pinkus, Gertrud

  • CHCS000043ISAAR
  • Personne
  • 1944-

Gertrud Pinkus (geb. 11.9.1944 in Solothurn), Ausbildung am Stadttheater Basel und in der Akademie der bildenden Künste München als Bühnenbildnerin, danach Arbeiten im Bereich des Theaters, Performance und Strassentheaters. 1971 erfolgte der Wechsel zum Film, Tätigkeiten in den Bereichen Drehbuch, Kameraführung, Regie, Schnitt, Mitarbeit bei über 30 Dokumentarfilmen für ZDF und ARD. Seit 1975 arbeitet Pinkus selbständig als Drehbuchautorin und Regisseurin. Ihr Werk zeichnet sich durch seine Vielfältigkeit aus, so realisierte sie sowohl Dokumentar-, Spiel- und Experimentalfilme und ist im Journalismus und als Fotografin tätig. Von 1993-2005 verlegte Pinkus ihren Lebensmittelpunkt nach Mexiko und Guatemala. Seit ihrer Rückkehr in die Schweiz 2006 arbeitet sie in Zürich. Gertrud Pinkus wurde mehrfach für ihre Werke ausgezeichnet. Vgl.: Pinkus, Gertrud bei Swiss Films: http://www.swissfilms.ch/de/film_search/filmdetails/-/id_person/1801, abgerufen am 04.05.2015.

Pichard, Frank

  • CHCS000131ISAAR
  • Personne

Caméraman et réalisateur à la Télévision suisse romande

Piccard, Auguste

  • CHCS000156ISAAR
  • Personne
  • 1884-1962

Auguste Piccard est né à Bâle où il a fait des études de physique. Il enseigne ensuite à l'Université libre de Bruxelles. Il est l'auteur des premiers vols en ballon dans la stratosphère (1931, 1932 et 1934). Il invente le bathyscaphe (1945) qui effectue sa première plongée en 1948. Avec son fils Jacques, il met au point le sous-marin Le Trieste (1953) qui bat en 1960 le record de profondeur. Il décède à Chexbres en 1962. D'après Jean-François Rubin, "Auguste Piccard", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 23.03.2018, url: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/028905/2018-03-23/ et site de la Radio-Télévision suisse romande url: https://www.rts.ch/archives/dossiers/3800046-auguste-piccard-l-epopee-d-un-savant.html

Pfändler, Kurt

  • CHCS000079ISAAR
  • Personne

Cinéaste amateur

Othenin-Girard, Dominique

  • CHCS000281ISAAR
  • Personne
  • 1958-

Réalisateur suisse de cinéma et de télévision et enseignant

Naus, Henri

  • CHCS000287ISAAR
  • Personne
  • 1875-1938

Né à Hasselt (Belgique) en 1875, Henri Naus étudie la chimie à Bruxelles et conduit une carrière d'industriel. Il travaille à Java puis en Egypte, où il dirige la Société des Sucreries et Raffineries d'Egypte. Membre et président de nombreuses sociétés, associations et instituts, il est honoré de plusieurs titres dont ceux de Commandeur de la Légion d'honneur et de Grand Cordon de l'Ordre du Nil.
H. Naus est également auteur de films amateurs, tournés notamment en Egypte. Père d'une fille, Marie-Rose (1916-2019) et de trois fils, Edgar (décédé enfant), Joseph (décédé en 1918) et Hugues (décédé en 1942), H. Naus décède à Bruxelles en 1938.

Musy, François

  • CHCS000276ISAAR
  • Personne
  • 1955-

François Musy est né le 6 octobre 1955. Ingénieur du son, établi à Rolle (Vaud), il a notamment travaillé sur Dead End (2003), Prénom Carmen (1983) et In the shadow of women (2015). Il a reçu une distinction, partagé avec Raoul Coutard, à la Mostra de Venise en 1983 pour Prénom Carmen. Il a également reçu deux Césars du meilleur son, avec Gabriel Hafner, pour Quand j'étais chanteur en 2007, et pour Marguerite en 2016. Il est nominé pour le César du meilleur son en 2022 pour Illusions perdues.

D'après la notice "FRANÇOIS MUSY. Rerecorder, Location Sound Mixer, Sound Editor, Sound Designer, Location Sound Mixer", in Swiss Films, URL: https://www.swissfilms.ch/fr/person/francois-musy/4E75AB8A0D8B407EA34315B51395B559 (consulté le 04.01.2023).

Muret, Claude

  • CHCS000290ISAAR
  • Personne
  • 1947

Claude Muret est né le 12 avril 1947, fils de Charlotte Khajet et André Muret. L'implication politique de ses parents, dont le rôle dans le parti ouvrier populaire vaudois est important, le suit durant son enfance. Par la suite, Claude Muret va également être lié à des organisations politiques et être, de ce fait, surveillé par les services de police. Dans l'intervalle, Claude Muret effectue une licence en Droit à l'Université de Lausanne et réalise beaucoup de vidéos militantes.
Durant l'ensemble de sa carrière, Claude Muret travaille sur un très grand nombre de films comme scénariste, co-réalisateur ou acteur, ainsi que comme consultant pour d'autres cinéastes. Après le succès de la rédaction du film Les Petites Fugues d'Yves Yersin (1979), Muret écrit L'air du crime (1984), puis voit sa vie racontée par la police en tant qu'acteur et personnage principal dans Connu de nos services de Jean-Stéphane Bron (1997) qui raconte son passé de militant. Il écrit le téléfilm adapté d'un roman de Charles-Ferdinand Ramuz La beauté sur la terre, réalisé par Antoine Plantevin (2001). Il rédige ensuite Pas les flics, pas les noirs, pas les blancs (2002), documentaire visant à changer les relations entre la police et les différentes communautés étrangères à Genève, puis Prud'hommes (2010), une immersion au cœur d'un Tribunal dans lequel se règlent les conflits entre employeurs et salariés. Aux côtés de Manuel von Stürler, Claude Muret co-scénarise Hiver nomade (2012), documentaire sur des bergers en transhumance, ainsi que La fureur de voir (2017), quête sur la perception visuelle.
Le domaine culturel intéresse également Claude Muret, qui rédige des propositions de muséographie pour différents musées, notamment en 1993 pour le Musée du Palais de Rumine, puis une exposition pour le Musée de l’histoire du Pont du Gard et de l’Aqueduc romain de Nîmes dans le cadre du projet de Lydia Elhadad (2002), ainsi qu’un projet de scénarisation des espaces et de l’exposition du Musée Bibracte (2003). Enfin, en 2007, suite aux nouvelles découvertes archéologiques sur la colline du Mormont et la découverte d’un immense sanctuaire celte, Claude Muret écrit Le crépuscule des Celtes (2007) dirigé par Stéphane Goël.

D'après "Claude Muret", in Swiss films, url : https://www.swissfilms.ch/fr/person/muret-claude/46D78C9C38474148A317F8AFD69B3F87 et Y. Tenret, "Claude Muret, le Vaudois inconnu et son projet La Cervelle", in Bon pour la tête, url : https://bonpourlatete.com/culture/claude-muret-le-vaudois-inconnu-et-son-projet-la-cervelle, le 30.10.2023.

Müller, Katharina Rosmarie

  • CHCS000049ISAAR
  • Personne
  • 1919-2002

Käti Müller naît Katharina Rosmarie Jost le 3 octobre à 1919 à Berne. Elle est originaire de Berne. Son père, Wilhelm Jost, naît le 22 mars 1882 à Wynigen-Häusern d’une famille d’origine paysanne. Il enseigne la physique au gymnase à Berne. En 1912-1913, il participe à l’expédition suisse au Groenland conduite par Alfred de Quervain. Avant la première guerre mondiale, W. Jost travaille à la mesure des glaciers auprès de la Société des sciences naturelles de Berne (Naturforschende Gesellschaft). Il décède le 22 janvier 1964. La mère de Käti, Hermine Spycher, originaire de Zollikofen, naît le 19 décembre 1884 et décède le 29 octobre 1931 à l’âge de 46 ans. Le frère de Käti, Res Wilhelm (Berne, 10 janvier 1918 – Zurich, 3 octobre 1990) est professeur de physique théorique à l’Ecole polytechnique de Zürich.
Käti fait sa scolarité à Berne et devient enseignante. Elle n’est âgée que de 12 ans lorsque sa mère décède. Elle souffrie beaucoup du manque d'affection maternelle et grandit dans un environnement masculin. Jeune enseignante, elle travaille à l’école en plein air d’Elfenau à Berne. Durant la seconde guerre mondiale, elle travaille comme aide au service de repérage d’avions (militärischen Hilfsdienst als Fliegerbeobachterin). En 1943-1944 [?], elle travaille pour le 'Secours aux enfants' dans la zone libre française. Elle y gère à Cruseilles un foyer pour des enfants qui sont en danger pour des raisons politiques. Lorsque l’Allemagne occupe l’ensemble de la France en novembre 1942, la jeune femme doit rentrer en Suisse. Ce retour dans le froid et la neige affecte gravement sa santé ; elle subit plusieurs opérations des reins suite à cela. Après son retour, son amitié avec son futur mari s’approfondit. A la fin de l’année 1944, Käti épouse le médecin allemand Carl Müller. En 1945 naît leur fils Christoph et en 1947 leur fille Monika. Käti Müller se consacre désormais à sa famille.
La jeune femme est intéressée par l’art et la culture. Elle prend par exemple des cours de chant, écrit et produit de petites pièces de théâtre qu’elle joue avec ses propres enfants et avec d’autres enfants et des adolescents. Elle aide à l’accueil des réfugiés à Berlin et à Vienne (Hongrie, 1956). Elle suit une formation continue en psychologie et soutient des personnes en situation de crise, particulièrement des femmes. Douée pour les langues, l’enseignante aide son mari Carl dans la rédaction de ses livres, notamment pour Jeremias Gotthelf und die Aerzte (1959).
Le réalisateur Franz Schnyder entre en contact avec Carl Müller pour le projet du film Annebäbi Jowäger. La famille Müller est invitée sur les lieux du tournage. De là vient le contact entre Käti Müller et Franz Schnyder qui conduit à leur correspondance épistolaire.
Käti décède le 14 mai 2002 à l’âge de 82 ans.

Müller, Carl

  • CHCS000114ISAAR
  • Personne
  • 1903-1990

Carl Müller naît le 6 juillet 1903 à Pasing (Münich). A l’âge de 14 ans, il déménage avec sa famille à Berne, où son père Adolf Gustav (1863-1943) est ambassadeur d’Allemagne en Suisse - ou ministre plénipotentiaire en Suisse en janvier 1919, selon le Dictionnaire historique de la Suisse. Carl fréquente le gymnase à Münich puis à Berne, étudie la médecine à Genève, Berne et Berlin, où il obtient le doctorat en 1927. Il pratique à l’hôpital universitaire de la Charité de Berlin. Il rentre en Suisse lors du changement de régime. En 1944, il épouse Katharina Jost (dite Käti). En 1945 naît leur fils Christoph et en 1947 leur fille Monika.
Devenu citoyen suisse, Carl Müller pratique la gynécologie de 1938 à 1972 dans son cabinet à Berne. Gynécologue renommé, il est privat-docent d'obstétrique et de gynécologie à l'université de Berne (1944) et professeur honoraire (1959-1966). Il écrit en outre d'importantes études sur le folklore et l'histoire de la médecine. Particulièrement intéressé par l’éthique médicale, il publie Jeremias Gotthelf und die Aerzte (1959) pour lequel il reçoit le prix littéraire du canton de Berne.
Le réalisateur Franz Schnyder entre en contact avec Carl Müller pour le film Annebäbi Jowäger. Dans cette histoire de Gotthelf, la médecine prend une place centrale : d’un côté le charlatan, de l’autre le médecin. La famille Müller est invitée sur les lieux du tournage. De là vient le contact entre Käti Müller et Franz Schnyder qui conduit à leur correspondance épistolaire.
Carl Müller décède le 8 avril 1990 à Berne.

Mrakitsch, Michael

  • CHCS000121ISAAR
  • Personne
  • 1934-2010

Autor und Fernsehregisseur (geb. 2. Januar 1934 Nürnberg, gest. 12. März 2010 Zürich), aufgewachsen in Frankfurt am Main. 1945 Niederlassung in Bern (Progymnasium, Gymnasium), seit 1956 Schweizerische Staatsangehörigkeit. Zwischen 1951-1954 Studium der Malerei und des Bühnenbilds an der École des arts décoratifs in Genf, Abschluss mit eidgenössischem Diplom für Grafik und in den folgenden Jahren Betrieb eines eigenen Grafiker-Atelier in Bern. Arbeiten als Bühnenbildner sowie als Schauspieler und Dramaturg am Atelier-Theater in Bern, wo Michael Mrakitsch zum Freundeskreis um Dieter Roth und Daniel Spoerri gehörte. 1959 und 1960 Regieassistenzen in Paris (bei André Barsacq, Raymond Rouleau). Ab den frühen 1960er-Jahren tätig als freier Film- und Fernsehautor/Regisseur beim Schweizer Fernsehen (Freitagsmagazin, Prix Italia) und ab 1964 bis in die 1990er-Jahre hinein für deutsche Fernsehanstalten. Mrakitsch gilt als einer der Vertreter der Stuttgarter Schule (darunter auch Wilhelm Bittorf, Peter Nestler und Corinne Pulver), die sich in den 1960er-Jahren in der Dokumentarfilmabteilung des Süddeutschen Rundfunks in Stuttgart rund um eine Gruppe von Dokumentaristinnen und Dokumentaristen herausbildete, welche bewusst nach neuen Formen der dokumentarischen Arbeit suchten. Im Jahre 1964 schuff Mrakitsch Beiträge zur WDR-Reihe Der Dichter und seine Stadt, darunter Joyce und Dublin, Lorca und Granada. Zudem realisierte er in dieser Periode Kunstfilme (Kunst als Zeitdokument) über Hans Arp (1964), Max Beckmann (1968) und Paul Klee (1968). Anschliessend Literaturverfilmungen für das Zweite Deutsche Fernsehen (ZDF): Der Seidenprinz (1967), Ostende (1968), Wilhelm Meisters Lehrjahre (1978, Hessischer Rundfunk) und Die Wahlverwandtschaften (1979). In den 1970er-Jahren Dokumentarfilm-Zyklus über Formen der kulturell-sanktionierten Gewalt: Lourdes (1973), Djibouti – oder die Gewehre sind nicht geladen, nur nachts (1975) und Drinnen, das ist wie draussen, nur anders – Protokolle aus einer Psychiatrischen Anstalt (1977). Seit Mitte der 70er-Jahre Dozent und Projektbetreuer an der Hochschule für Fernsehen und Film (HFF) in München. In den frühen 1980er-Jahren Recherchereisen in die USA, wo die Filme Rodeo Drive (1980, «Nachsehen gehen, wie es um den Kapitalismus bestellt ist») sowie Death Valley (1981) entstehen. Mit den essayistischen Dokumentarfilmen Bahnhof/Lektüre/Metz/Die Himmel rühmen (1986) sowie Geländebegehung Nürnberg 1992 (1992) erfolgt in den 1980er- und 1990er-Jahren eine eingehende Beschäftigung mit dem Thema Deutschland. Zu weiteren wichtigen filmischen Arbeiten zählen die grossangelegten politischen Dokumentarfilme: Schalom oder Wir haben nichts zu verlieren. Südlibanon und Westbank (1982) sowie Gaza Fragmente (1994). Über seine langjährige Beschäftigung mit dem Medium Fernsehen äusserte sich Mrakitsch folgendermassen: «Die Auseinandersetzung mit dieser Gesellschaft muss in dem Medium stattfinden, das dominiert» (vgl. Schneider 2010). Mrakitschs Filme gehören zu den anspruchvollsten und herausfordernsten Werken einer kurzen Epoche der westdeutschen Film- und Fernsehgeschichte. Siehe auch: https://mrakitsch.lemmata.ch/ [Zugriff am 08.09.2018].

Morin, Gerald

  • CHCS000197ISAAR
  • Personne
  • 1943 -

Gérald Morin est né le 27 février 1943 à Lausanne. Après des études de théologie assorties de quelques cours sur le cinéma, il débute sa carrière comme pigiste à l'ORTF, puis déménage en Italie et travaille sur de nombreux films : assistant-réalisateur de Frederico Fellini sur Amarcord (1973) et Casanova (1976), production supervisor sur Le Nom de la Rose, de Jean-Jacques Annaud (1986), producteur exécutif sur The Burning Shore de Jeannot Swarz (1991), parmi beaucoup d'autres. Il produit également des films publicitaires, donne des conférences et monte des expositions. En 1994, de retour en Suisse, il dirige le Festival du Film de Genève – Stars de demain jusqu'en 1998, crée la Fondation Fellini pour le cinéma et le concours international de scénario Le Manuscript de Vercorin. En 2001, il fonde la société Almaz Film Production S.A. Il enseigne le cinéma à l'Ecole cantonale d'art du Valais (ECAV) et est le rédacteur en chef de la revue Culture en Jeu. En 2013, il réalise le documentaire Sur les traces de Fellini.
Gérald Morin vit à Lausanne.
(Sources : Curriculum Vitae, Fonds Gérald Morin ; Duplan, Antoine : Gérald Morin évoque ses six années avec Fellini. In : Le Temps, 24 mars 2013. Disponible à l'adresse : https://www.letemps.ch/culture/gerald-morin-evoque-six-annees-fellini [consulté le 19.08.2019])

Moriggi, Rose

  • CHCS000253ISAAR
  • Personne
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