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Person

Soutter, Michel

  • CHCS000106ISAAR
  • Person
  • 1932-1991

Originaire de Morges et d'ascendance russe du côté de son père, Michel Soutter est né le 2 juin 1932 à Genève. Après avoir abandonné ses études au collège Calvin à Genève, il exerce divers métiers (chanteur de cabaret, peintre en bâtiment) à Genève et à Paris. En 1960, sa rencontre avec Alain Tanner, qui lui fait découvrir la télévision et le cinéma, est décisive. Il entre à la Télévision suisse romande comme assistant-réalisateur de Jean-Jacques Lagrange et de Claude Goretta. En 1964, il est nommé réalisateur. Il collabore à des émissions comme Continents sans Visa, La Voix au chapitre ou Tell Quel. Il signe de nombreux portraits (Gustave Roud, René Char, Albert Cohen), plusieurs dramatiques (Ubu roi d'Alfred Jarry, 1976) et une série télévisée (Condorcet, 1989, sur un scénario d'Elisabeth Badinter et Pierre Barillet). Parallèlement il se lance dans une carrière de cinéaste. Initiateur du Groupe 5 (1968), il participe à ce que l'on appellera "le nouveau cinéma suisse". Ses principaux films sont La lune avec les dents, son premier long métrage chahuté au Festival de Locarno (1967), Haschich (1968), James ou pas (1970), Les arpenteurs (sélection suisse au Festival de Cannes et Grand Prix du Festival de Dinard, 1972), L'escapade, son premier film 35mm en couleurs (1974), et Signé Renart, son dernier film présenté à la Mostra de Venise (1985).
Metteur en scène, il exerce son talent au Théâtre de Carouge, au Centre dramatique de Lausanne, au Grand Théâtre et à la Comédie de Genève. Le film Repérages (1977), histoire d'un cinéaste qui travaille à l'adaptation des Trois soeurs d'Anton Tchekov, s'appuie sur l'expérience théâtrale de Soutter. On lui doit également un recueil de poèmes, Pays d'enfance, et des pièces de théâtre comme A propos d'Elvire, Les nénuphars ou Ce Schubert qui décoiffe.
En 1965 il épouse Andrienne Perrot, biologiste, avec qui il aura deux fils, Simon et Constantin. Il décède le 9 septembre 1991 à Genève.
D'après B. Gasser, Michel Soutter, in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 7.06.2013 , url http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9246.php et F. Buache, Michel Soutter, Cinémathèque suisse/L'Age d'homme, Lausanne, 2001.

Terrail, Maurice

  • CHCS000112ISAAR
  • Person
  • 1933-2014

Maurice Terrail est connu en Suisse romande comme le « Monsieur Cinéma de l’Eglise». Ce pasteur de formation est un des pionniers du « Filmarbeit » dans les Eglises. Il est convaincu que ces dernières doivent être présentes dans la société et s’exprimer dans les médias. Passionné de cinéma, il démontre que les Eglises peuvent s’exprimer de façon critique sur le septième art, tout en utilisant ce dernier comme outil de réflexion auprès des paroissiens comme d’un large public

Né en 1933 à Paris, Maurice Terrail étudie la théologie à l’Université de Lausanne. Après un bref exercice du ministère pastoral en paroisse, il dirige dès 1968 l’Office protestant du Cinéma (OPC), jusqu’à sa retraite en 1998, puis de façon intermittente jusqu’en 2000. Il débute en circulant de paroisse en paroisse, armé d’un projecteur 16mm pour présenter des films et en discuter la dimension religieuse et éthique. Le jeune pasteur traite les thèmes centraux à ses yeux que sont le respect de la dignité humaine et la tolérance. En parallèle, il donne des cours de culture chrétienne au collège et y parle de cinéma.

En 1966, M. Terrail fonde le Cercle d’Etudes cinématographiques, qui organise des cycles de projections thématiques dans le canton de Vaud. En 1981, il crée Ciné-Feuilles, revue bimensuelle de critique de cinéma, œcuménique et humaniste. Dès 1980 et jusqu’à sa retraite, il est responsable des émissions religieuses à la Télévision suisse romande. M. Terrail compte aussi parmi les membres fondateurs des jurys œcuméniques des festivals de Locarno (1973) et de Cannes (1974). De 1984 à 2000, il est coordinateur délégué d’Interfilm auprès des festivals. En 2000, Interfilm récompense le fort engagement du Romand en le nommant membre d’honneur. Le 3 mai 2014, Maurice Terrail décède dans le canton de Vaud à St-Sulpice.

Pour des raisons financières, l’OPC cesse ses activités lors du départ à la retraite de M. Terrail. Quant au Cercle d’Etudes Cinématographiques et à Ciné-Feuilles, ils sont toujours actifs après son décès. Les archives de ces trois entités, toutes conservées à la Cinémathèque suisse, témoignent de l’engagement de ce passionné.

[Sources: Hodel, Hans, « Nachruf auf Maurice Terrail, Ehrenmitglied von Interfilm gestorben ». Interfilm, 10 mai 2014. URL: http://www.medienpraktisch.de/interfilm/deutsch/interfilm3852_91402.htm (consulté le 11.09.2019); Burri, Joël, « Le Monsieur Cinéma de l’Eglise n’est plus ». Protestinfo , 8 mai 2014. URL: http://protestinfo.ch/201405086913/6913-le-monsieur-cinema-de-leglise-nest-plus.html (consulté le 11.09.2019)]

Prodolliet, Ernest

  • CHCS000122ISAAR
  • Person
  • 1925-2009

Ernest Prodolliet (geb. 09.10.1925 Münsterlingen TG), Studium an den Universitäten Basel, Aberdeen und Zürich. 1953 Promotion an der Universität Zürich über das Leben und Werk des Basler Dramatikers Cäsar von Arx (1895-1949). Während den 1960er Jahren Betätigung als Pressechef in der Chemiebranche. Zwischen den 1970er und 90er Jahren Dozent für Filmgeschichte am Institut für Journalistik und Kommunikationswissenschaft der Universität Fribourg. Ab den 1960ern Veröffentlichungen diverser Filmkritiken (u. a. in der NZZ, Der Filmberater, Schweizer Rundschau). Zudem Autor verschiedener Publikationen zur Filmgeschichte wie beispielsweise Faust im Kino. Die Geschichte des Faustfilms von den Anfängen bis zur Gegenwart (1978) oder Der NS-Film in der Schweiz im Urteil der Presse 1933-1945: eine Dokumentation (1999).
Vgl. Prodolliet, Ernest bei Autorinnen und Autoren der Schweiz: https://repertoire.a-d-s.ch/edit/detail_a.php?id_autor=1433 (abgerufen am 29.05.18) und Wikipedia: https://de.wikipedia.org/wiki/Ernest_Prodolliet_(Filmwissenschaftler) (abgerufen am 29.05.18)

Ceccaroli, Eva

  • CHCS000126ISAAR
  • Person
  • 1953 - 2009

Eva Ceccaroli, de nationalité suisse et italienne, est née en 1953 à Monteciardo (Italie) et décédée en 2009 à Cully (Suisse). Après une licence en sociologie à l’Université de Lausanne (1977), elle entre en 1979 à la Télévision suisse romande (TSR) en tant que scripte. En 1985, elle devient assistante de réalisation. Cette même année, elle réalise un court métrage de fiction, Cachemire. Entre 1986 et 1990, elle élabore un projet de film de fiction, Disuniti (ou : A toi pour la vie), qui n’aboutira pas. En 1987, elle participe à la création de l’émission culturelle Viva, qu’elle présente jusqu’en 1989 et pour laquelle elle réalise des reportages. Elle travaille aussi pour les émissions Temps Présent, Tell Quel et Mise au Point. On peut citer les sujets suivants : Touche pas à mon corps (1996) et Pas de retraite pour le sexe (2000), diffusés dans Temps Présent. Epouse du réalisateur Marcel Schüpbach, avec lequel elle a longtemps collaboré au cinéma comme à la télévision, E. Ceccaroli est connue des téléspectateurs pour ses sujets de société et ses talents d’intervieweuse.

[Sources : 24 heures, 16 mars 2009. Swissfilms: Biographie d'Eva Ceccaroli, http://www.swissfilms.ch/fr/film_search/filmdetails/-/id_person/-933306248 (consulté le 24 janvier 2017). Entretien avec Marcel Schüpbach, 10 mars 2017 et Cinémathèque suisse, Fonds Eva Ceccaroli, cote CH CS CSL 089]

Delessert, Etienne

  • CHCS000139ISAAR
  • Person
  • 1941-

Né à Lausanne, Etienne Delessert entre à dix-huit ans dans l’atelier d’un graphiste de sa ville. Puis il monte à Paris où il devient directeur artistique de deux revues. Dès 1962, il vit entre Paris, New York et Lausanne et rallie l’avant-garde qui fait passer le livre d’images pour enfants par une véritable mutation. Sans fin la fête, son premier livre, paraît en 1967. Suivi en 1968 de Conte numéro 1 écrit par Eugène Ionesco, et en 1971 de Comment la souris reçoit une pierre sur la tête et découvre le monde qui, réalisé avec le psychologue Jean Piaget, témoigne d’une véritable révolution dans l’étude de la psychologie de l’enfant. De 1972 à 1984, il fonde et dirige à Lausanne avec sa première femme Anne van der Essen, l’Atelier Carabosse qui aura jusqu’à quarante collaborateurs, et crée des films d’animation, notamment pour l’émission américaine Sesame Street et la Télévision suisse avec le personnage de Yok-Yok. Il y adjoint encore la maison d’édition Tournesol. En 1985, il part s’établir dans le Connecticut (USA) avec sa seconde femme Rita Marshall, graphiste. Leur fils Adrien naît en 1988. Il travaille dès lors en artiste indépendant et collabore avec le New York Times, Time Magazine, Le Monde et The Atlantic. Dès 1975, de nombreuses expositions lui sont consacrées de part et d’autre de l’Atlantique. Ses plus de huitante livres – certains traduits en quinze langues – lui ont valu de recevoir en 1967, 1980 et 1989 le Premio grafico fiera di Bologna, en 1976 le Prix européen du meilleur livre pour enfants, en 1979 le Prix BIB de la Biennale de l’Illustration de Bratislava, en 1991 le Prix Octogone d’honneur (F) pour l’ensemble de son œuvre, en 1993 le Prix du meilleur livre de l’année aux USA, et de 1967 à 2005 dix médailles d’or et neuf d’argent pour la meilleure illustration de l’année aux Etats-Unis.
[D'après J. Jaunin, "Etienne Delessert", in SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse, 2006, URL: https://recherche.sik-isea.ch/sik:person-4000272/in/sikart, consulté le 21.04.2023]

Dietrich, Erwin C.

  • CHCS000140ISAAR
  • Person
  • 1930-2018

Réalisateur, producteur et distributeur suisse, notamment directeur de la société Elite Film AG.

Leippert, Charles

  • CHCS000143ISAAR
  • Person
  • 1931-2014

Né le 25 septembre 1931 et décédé le 7 mai 2014, Charles Leippert (dit Charlie ou Charly) est membre de la Filmgilde de Soleure (FGS) puis membre fondateur des Journées cinématographiques de Soleure (Solothurner Filmtage), membre du comité directeur (Geschäfstleitung) de Société suisse des Journées cinématographiques de Soleure (SSJS). Il est demeuré très actif jusque dans les années 2000 et ses archives concernant les SFT ont été jointes au fonds de ces dernières.

Van de Vyvère, Philippe

  • CHCS000149ISAAR
  • Person
  • 1940-1998 ca

Réalisateur et producteur de cinéma et de télévision belge, il a réalisé des séries pour enfants, recourant à une technique d'animation particulière comportant des marionnettes grandeur nature. Il a également tourné des documentaires et des films de publicité. Dates d'existence approximatives. Source: documents contenus dans le fonds d'archives

Koch, Ulrike

  • CHCS000153ISAAR
  • Person
  • 1950-

Ulrike Koch (geb. 1950 Birkenfeld/Nahe) studierte Sinologie, Japanologie und Völkerkunde an der Universität Zürich sowie chinesische Literatur und Philosophie an der Beijing Universität. Als Casting Director arbeitete sie bei „Der letzte Kaiser“ von Bernardo Bertolucci und „Urga“ von Nikita Mikhalkov. 1995 realisierte sie ihren ersten Dokumentarfilm zum Thema des Qigong in China. Bis 2011 folgten weitere ethnografische Dokumentarfilme, die geprägt sind durch ihren akademischen Hintergrund. Ulrike Koch lebt und arbeitet als freischaffende Filmemacherin in Zollikon bei Zürich. Siehe auch : https://en.wikipedia.org/wiki/Ulrike_Koch

Colla, Rolando

  • CHCS000152ISAAR
  • Person
  • 1957-

Scénariste et réalisateur de nationalité suisse et italienne

Bucher, Edmond

  • CHCS000159ISAAR
  • Person
  • 1901-1983

E. Bucher est l'éditeur avec Albrecht Kindt de l'ouvrage Film Photos wie noch nie, Giessen, Kindt & Bucher Verlag, 1929 qui contient "1200 interessante Photos aus den besten Filmen aller Länder" (selon le sous-titre de la réimpression de 1978) et une série d'articles sur le cinéma.

Dora, Max

  • CHCS000173ISAAR
  • Person

Chessex, Robert

  • CHCS000186ISAAR
  • Person
  • 1905-1987

Robert Chessex est né le 10 janvier 1904 à Lausanne, fils de Louis Chessex et de Julie Chessex, née Spychiger. Après de courtes études commerciales à l'Université de Lausanne, interrompues avant leur fin, il étudie le dessin. Entre 1923 et 1924, il collabore aux premiers numéros du Ciné-journal suisse en tant qu'assistant caméraman. Puis, de 1925 à 1926, il voyage en Allemagne, et passe quatre mois comme volontaire au service du metteur en scène F.W. Murnau, alors en pleine réalisation de Faust (1926). Revenu en Suisse, il travaille pour diverses société, surtout comme traducteur mais aussi comme préposé à la production de films documentaires industriels. Membre fondateur de la Société suisse des écrivains, il publie deux recueils de poèmes (Approches en 1932 et De la nuit en 1941), écrit des pièces radiophoniques et des pièces de théâtre. Il décède à Lausanne, le 22 avril 1987.
(source : Chronologie réalisée par R. Cosandey en 2017, avec l'assistance de Vivianne-Laïos Chessex.)

Koralnik, Pierre

  • CHCS000191ISAAR
  • Person
  • 1937 -

Pierre Koralnik naît le 22 décembre 1937 à Paris, de parents d’origine russe. Il grandit en Suisse, au Tessin puis à Genève. Il étudie le cinéma à Paris, à l’Institut des hautes études cinématographiques, est assistant de Robert Enrico, collabore quelques temps avec la Télévision suisse allemande (SRF), puis rejoint la Télévision suisse romande (TSR) en tant que réalisateur en 1961. Il collabore à des émissions telles que Continents sans visa et Cinq colonnes à la une (avec l’ORTF), réalise des documentaires et des portraits d’artiste (James Baldwin, Francis Bacon), ainsi que de nombreux téléfilms pour les télévisions suisses et françaises : Anna (1967) avec Serge Gainsbourg, ou Quartier Nègre (1990). Il réalise ou écrit également quelques films de cinéma (co-scénariste de L’inconnu de Shandigor (1966) de Jean-Louis Roy, réalisateur de La Sainte Famille (ou la Chasse au diable) en 1972…) et des pièces de théâtre. (source : Mohsenin, Maral. Du documentaire télévisé au film spectaculaire : La carrière de Pierre Koralnik à la Télévision suisse romande. Mémoire de Maîtrise, Université de Lausanne, 2016 ; Dumont, Hervé et Tortajada, Maria (dir.). Histoire du cinéma Suisse, 2007)

Berner, Armin

  • CHCS000192ISAAR
  • Person
  • 1896 - ?

Armin Otto Berner naît en 1896 à Oberkulm, en Argovie. D'abord dentiste, il se reconvertit en photographe et ouvre une échoppe à Bellinzona, tout en faisant de la radio. En 1927, il réalise son premier film, Tessiner Frauenarbeit, sur commande du Tessiner-Frauen-Komitee. Dès lors, il poursuit la réalisation de petits films documentaires. A la même époque, sa ressemblance frappante avec l'acteur Rudolph Valentino, qui décède en 1926, lui vaut l'attention de la maison de production UFA, à Berlin, mais les promesses de contrat ne se réalisent finalement pas. Il joue néanmoins quelques petits rôles, comme dans Stürme über dem Montblanc, d'Arnold Fank (avec Leni Riefenstahl) ou dans Affaire Dreyfuss, de Richard Oswald. De retour en Suisse, il joue encore dans des films publicitaires de la Praesens, et continuera de tenir des petits rôles durant de nombreuses années. Entre 1935 et 1936, accompagnant l'écrivain Felix Möschlin au Brésil, dans le cadre d'une Commission fédérale d'étude pour la colonisation en Amérique du Sud, il réalise son deuxième film, Urwald und Siedlerleben in Brasilien. Il sera suivi de Brasilianische Kontraste en 1956. Armin Berner se lance ensuite dans l'écriture de scénarios et joue lui-même les pièces radiophoniques qu'il écrit, tout en continuant son métier d'acteur.
Il décède à un âge avancé, sans doute peu après 1986.
(Source : Papiers Armin Berner, autobiographie)

Milliard, Guy

  • CHCS000222ISAAR
  • Person
  • 1946-2010

Né à Bordeaux en 1946 Guy Milliard est titulaire du diplôme de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales (HEC) à Paris. Il obtient ensuite une maîtrise en sociologie et s’intéresse au domaine de l’audiovisuel, en particulier à la vidéo. En 1970 il s’installe en Suisse où il enseignera dans plusieurs établissements dont l’Institut d’Etudes sociales à Genève et l’Ecole cantonale d’Art de Lausanne (ECAL) dès puis à l’Ecole supérieure d’Arts appliqués de Genève (future HEAD). Il donnera également des cours à la Haute Ecole de Gestion (HEG, Genève).
Parallèlement, de 1973 à 1981, Guy Milliard enseigne à l’Institut National Supérieur des Arts du Spectacle (INSAS) à Bruxelles.
Il publie de nombreux articles et ouvrages parmi lesquels Vidéo et société virtuelle (1972), Télévision locale et animation urbaine (1976) et De l’image numérique à son imaginaire (1991). Sur mandat de Memoriav (Association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse), il collabore avec le Centre pour l’image contemporaine de Saint-Gervais (Genève) à une recherche intitulée Vidéo socioculturelle des années septante et huitante en Suisse romande (1997-2000).
En tant que cinéaste et vidéaste indépendant, Guy Milliard est l’un des fondateurs de la Semaine Internationale de Vidéo de St-Gervais en 1995, qui deviendra la Biennale de l’Image en Mouvement. Il est également membre du Conseil de la Fondation vaudoise pour le cinéma de 1988 à 1998.
Parmi ses films, on citera, dans le domaine de l’histoire sociale, Genève, années 30, mémoire d’une crise (1977) ; parmi les portraits, Georges Haldas ou l’état de poésie (1991) ; dans la veine autobiographique, Journée nocturne, réalisé avec Léa Pool (1974) et Réminiscence (1983). Sa dernière vidéo, Fleurs de béton, est tournée en 2006.
Il décède à Nyon en 2010.
Souces: curriculum vitae rédigé par Guy Milliard, 2007; Guy Milliard, l'intime et le monde, DVD, 2008; site internet https://memoriav.ch/fr/projects/video-socioculturelles-de-suisse-romande/ [consulté le 4 février 2022].

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