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Notice d'autorité
Personne

Delessert, Etienne

  • CHCS000139ISAAR
  • Personne
  • 1941-

Né à Lausanne, Etienne Delessert entre à dix-huit ans dans l’atelier d’un graphiste de sa ville. Puis il monte à Paris où il devient directeur artistique de deux revues. Dès 1962, il vit entre Paris, New York et Lausanne et rallie l’avant-garde qui fait passer le livre d’images pour enfants par une véritable mutation. Sans fin la fête, son premier livre, paraît en 1967. Suivi en 1968 de Conte numéro 1 écrit par Eugène Ionesco, et en 1971 de Comment la souris reçoit une pierre sur la tête et découvre le monde qui, réalisé avec le psychologue Jean Piaget, témoigne d’une véritable révolution dans l’étude de la psychologie de l’enfant. De 1972 à 1984, il fonde et dirige à Lausanne avec sa première femme Anne van der Essen, l’Atelier Carabosse qui aura jusqu’à quarante collaborateurs, et crée des films d’animation, notamment pour l’émission américaine Sesame Street et la Télévision suisse avec le personnage de Yok-Yok. Il y adjoint encore la maison d’édition Tournesol. En 1985, il part s’établir dans le Connecticut (USA) avec sa seconde femme Rita Marshall, graphiste. Leur fils Adrien naît en 1988. Il travaille dès lors en artiste indépendant et collabore avec le New York Times, Time Magazine, Le Monde et The Atlantic. Dès 1975, de nombreuses expositions lui sont consacrées de part et d’autre de l’Atlantique. Ses plus de huitante livres – certains traduits en quinze langues – lui ont valu de recevoir en 1967, 1980 et 1989 le Premio grafico fiera di Bologna, en 1976 le Prix européen du meilleur livre pour enfants, en 1979 le Prix BIB de la Biennale de l’Illustration de Bratislava, en 1991 le Prix Octogone d’honneur (F) pour l’ensemble de son œuvre, en 1993 le Prix du meilleur livre de l’année aux USA, et de 1967 à 2005 dix médailles d’or et neuf d’argent pour la meilleure illustration de l’année aux Etats-Unis.
[D'après J. Jaunin, "Etienne Delessert", in SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse, 2006, URL: https://recherche.sik-isea.ch/sik:person-4000272/in/sikart, consulté le 21.04.2023]

Dériaz, Philippe

  • CHCS000166ISAAR
  • Personne
  • 1930-

Né en 1930 à Genève, Philippe Dériaz décroche un diplôme d’ingénieur à l’EPFZ en 1954. Pendant ses études, il se consacre aux clubs de théâtre et de cinéma. Dès 1955, il collabore irrégulièrement à plusieurs publications romandes sur des sujets culturels, et pour des critiques théâtrales et cinématographiques. En parallèle, il se consacre principalement à la pratique, à Genève et à Zürich, et surtout en Allemagne, où il vit dès 1964. Il met en scène des pièces de théâtre, réalise et parfois écrit de nombreux films de commande, pour l’industrie ou les instances officielles. Il travaille notamment avec la Praesens Film. Il lui arrive de jouer des petits rôles. Il enseigne également l’histoire et l’esthétique du cinéma d’entreprise à l’Académie de cinéma de Bade-Wurtemberg. Depuis 2001, de retour à Genève, il se consacre essentiellement à des activités journalistiques. (Source : CV fourni par Philippe Dériaz, 2017 ; CinémAction n°135, Du film scientifique et technique, 2010.)

Dietrich, Erwin C.

  • CHCS000140ISAAR
  • Personne
  • 1930-2018

Réalisateur, producteur et distributeur suisse, notamment directeur de la société Elite Film AG.

Dimitriu, Christian

  • CHCS000100ISAAR
  • Personne
  • 1945-2016

Né en 1945, Christian Dimitriu a grandi à Buenos Aires. Après son lycée, il vient étudier à l’Université de Lausanne en 1964 où il obtient d’abord une licence en économie en 1968. Il s’intéresse ensuite aux sciences sociales (et au cinéma), anime un ciné-club universitaire à Lausanne, tourne son premier reportage et fréquente les festivals – Cannes notamment. Après un interlude de cinq ans en Argentine, il revient à Lausanne, achève ses études en cinéma et sciences sociales en 1976 et développe une recherche pour le journal La Suisse en 1980.
Alors que la Cinémathèque suisse s’installe au Casino de Montbenon, en 1981, il est engagé par Freddy Buache, avec lequel il va collaborer pendant onze ans. D’abord assistant de Buache, puis directeur adjoint de l’institution à partir de 1983, il va contribuer au développement toujours plus important de l’institution qui, dans ses nouveaux murs, trouve un nouveau souffle.
Il dirige notamment la publication du bulletin qui informe sur la programmation quotidienne ou le premier tome de la monumentale Histoire du cinéma suisse (1896-1965) écrite par Hervé Dumont, éditée en français et en allemand, pour laquelle il recherche et trouve de nombreux financements. Il fait œuvre de pionnier en mettant aussi sur pied un séminaire sur la restauration de films, alors que ce type de problématique n’est pas encore vraiment dans l’air du temps.
Il signe également, en 1985, la première (et toujours unique!) monographie en français sur l’œuvre d'Alain Tanner aux éditions Henry Veyrier, régulièrement rééditée, puis traduite et complétée en espagnol en 1993 aux éditions Cátedra. Il écrit aussi, deux ans plus tard, pour le compte du Festival de Fribourg, L'Argentine et son cinéma, aux Editions du Festival de Films du Tiers-Monde.
Dans le cadre de ses fonctions à la Cinémathèque suisse, il est nommé en 1984 au comité du Centre suisse du Cinéma, à la Commission artistique du Festival du film de Locarno et voyage pour le compte de Pro Helvetia au Mexique, en Inde et en Europe. Il participe également aux congrès annuels de la Fédération internationale des Archives du Film (FIAF). En 1989, il est élu au comité exécutif de la fédération, et en devient vice-président en 1991.
Après avoir quitté la Cinémathèque suisse, en 1992, il effectue plusieurs missions pour l’UNESCO dans plusieurs pays d’Afrique et d’Amérique latine où il aide à l’implémentation de politiques de préservation du patrimoine audiovisuel. Il est également nommé conseiller culturel pour le Forum de la Kunst- und Ausstellungshalle de la République fédérale allemande à Bonn. En 1995, il est engagé comme administrateur délégué de la FIAF à Bruxelles, poste qu’il occupera jusqu’à sa retraite en 2011. En 2012, durant l'Assemblée générale qui s’est déroulée à Beijing, il est élu membre Honoraire de la FIAF. La standing ovation qui a suivi cette élection a démontré, si besoin était, combien Christian Dimitriu était apprécié des membres de la communauté internationale des archives cinématographiques. A la fois roumain et argentin, cet infatigable voyageur, cinéphile polyglotte à l’entregent communicatif, a en effet beaucoup œuvré pour promouvoir et défendre la mémoire du cinéma. [Il est décédé le 10 avril 2016].

Extrait de : Frédéric Maire (directeur de la Cinémathèque suisse) et Christophe Dupin (administrateur délégué de la FIAF), Décès de Christian Dimitriu, article publié sur le site de la Cinémathèque suisse, 12 avril 2016 (http://www.cinematheque.ch/actualites/article/deces-de-christian-dimitriu/) consulté le 10 avril 2017.

Dindo, Richard

  • CHCS000123ISAAR
  • Personne
  • 1944-

Schweizer Filmemacher, wichtiger Vertreter des Neuen Schweizer Films und eines politischen Schweizer Filmschaffens.
1944 in Zürich geboren als Enkel von italienischen Einwander*innen in der Schweiz. Nachdem er die Schule mit 15 Jahren verlässt, geht Dindo auf Reisen und macht verschiedene Gelegenheitsjobs. 1966 zieht er nach Paris, wo er täglich mehrere Filme in der Cinémathèque Française sieht. Auch die Buchlektüre bilden die Grundlage für seine Ausbildung zum autodidaktischen Filmemacher. 1970 kehrt er in die Schweiz zurück und dreht seinen ersten Film, Die Wiederholung. Seitdem lebt er sowohl in Zürich als auch Paris. Dindo drehte zahlreiche Dokumentarfilme wie auch Spielfilme, die weltweit gezeigt wurden, mit Retrospektiven in u.a. Deutschland, Frankreich, den USA, Kanada und Argentinien.
Siehe auch: http://www.richarddindo.ch/ (abgerufen am 27.7.2017); https://www.swissfilms.ch/de/information_publications/cineportraits/#D (abgerufen am 9.09.2021)

Dinkelmann, Max

  • CHCS000046ISAAR
  • Personne
  • 1920-2014

Max Dinkelmann est né le 2 avril 1920 à Herzogenbuchsee (Berne), où il a grandi. Dessinateur-constructeur (Konstrukteur) de profession, il a terminé sa carrière dans l’entreprise textile Viscosuisse à Emmenbrücke (Lucerne) en 1985. Cinéaste amateur passionné, il a réalisé depuis 1948 une quarantaine de films documentaires. Il a d'abord filmé sa famille avant de filmer son pays. Ses sujets de prédilection sont des localités, lacs et cours d’eaux des cantons d’Argovie et de Berne.
M. Dinkelmann a filmé d’abord en 8 mm puis en 16 mm, montant et produisant ses films documentaires pratiquement seul dans l’atelier installé à son domicile à Kriens (Lucerne). Le réalisateur-producteur a fait des présentations publiques de ses films (Filmvorführungen) à différents publics, particulièrement des retraités. Il a également œuvré comme projectionniste à Lucerne.
M. Dinkelmann est décédé le 7 novembre 2014.

Dora, Max

  • CHCS000173ISAAR
  • Personne

Dosseff, Ivan

  • CHCS000087ISAAR
  • Personne

Dumont, Hervé

  • CHCS000037ISAAR
  • Personne
  • 1943-

Hervé Dumont est né à Berne. Il fait à Berne puis à Munich des études de lettres en histoire et théorie du théâtre (Theaterwissenschaft), littérature, histoire et histoire de l’art, terminées par une thèse de doctorat sur l’activité théâtrale à Zurich durant l’entre-deux-guerres : Das Zürcher Schauspielhaus und Stadttheater/Opernhaus von 1921 bis 1938.
Il enseigne ensuite la langue et la littérature allemandes au collège de Béthusy et au gymnase Auguste Piccard à Lausanne de 1970 à 1995. Cinéphile passionné, il mène parallèlement des recherches sur les rapports entre l’Histoire et le cinéma : il publiera de nombreux articles et ouvrages sur les cinéastes W. S. Van Dyke, Robert Siodmak, William Dieterle, Frank Borzage, Léopold Lindtberg ainsi qu’une Histoire du cinéma suisse. Films de fiction 1896-1965, éditée par la Cinémathèque suisse (1987). Suivra en 2007 l’Histoire du cinéma suisse 1965-2000, travail d’équipe co-dirigé avec la professeure de l’Université de Lausanne Maria Tortajada.
Hervé Dumont collabore également à la réalisation de plusieurs DVD : une anthologie de films suisses (Il était une fois la Suisse), paraît alors que son auteur est devenu directeur de la Cinémathèque suisse (1996), succédant à Freddy Buache. D’autres DVD seront consacrés à Siodmak, Borzage ou Dieterle.
Après sa retraite en 2008, il se consacre entièrement à ses recherches sur l'histoire au cinéma : Jeanne d’Arc et Napoléon (« en 1000 films ») retiennent tour à tour son attention. Il publie et met à disposition sur son site internet des travaux encyclopédiques tels que L'Antiquité au cinéma (2009).
Cinémathèque suisse, août 2017.

Dunant, Olivier Jean

  • CHCS000097ISAAR
  • Personne
  • 1946-

Olivier Jean Dunant, originaire de Genève, est né en 1946 à Lausanne, fils de Hubert Dunant et de Isaline, née Peyrot, fille de Maurice Peyrot (1889-1964). Ingénieur agronome diplômé de l'Ecole polytechnique fédérale de Zürich, O. J. Dunant est dès 1982 chef du Service de l'agriculture du canton de Vaud. [Source: Journal de Genève, 3 juin 1982 et dossier de gestion du fonds d'archives CH CS CSL 052 Papiers Olivier Jean Dunant].

Duvanel, Charles-Georges

  • CHCS000103ISAAR
  • Personne
  • 1906-1975

Né le 10 mai 1906 à Aarau, Ch.-G. Duvanel suit l'école secondaire de Bulle, puis entre à l'Ecole de Commerce de Neuchâtel, formation qu'il interrompt en 1924. Il apprend le métier de cinéaste avec Arthur-Adrien Porchet à l'Office cinématographique de Lausanne, pour lequel il filme documentaires (Les Ailes en Suisse, 1929) et actualités (1924-1929). Devenu l'un des cameramen du premier Ciné-Journal suisse, Duvanel travaille pour Arnold Fanck avant d'être chef-opérateur de l'expédition allemande de Günter Oskar Dyhrenfurth dans l'Himalaya (Himatschal, der Thron der Götter, 1931). Installé à Genève, il mène une carrière de producteur-réalisateur indépendant, se spécialisant dans le film de commande (pour les CFF, le CICR, l'Office suisse d'expansion commerciale). Entre 1935 et 1971, il associe à cette production le laboratoire genevois Cinégram et des collaborateurs comme le critique de cinéma Arnold Kohler, l'écrivain Maurice Zermatten ou le musicien Hans Haug. Membre fondateur de l'Association suisse de producteurs de film (1935), il siège à la Chambre suisse du cinéma (1942-1963). Il décède le 18 juin1975 à Bernex.
D'après R. Cosandey, Charles-Georges Duvanel, in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 27.7.2004, url : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9158.php

Edera, Bruno

  • CHCS000029ISAAR
  • Personne
  • 1937-2020

Bruno Edera est né le 3 novembre 1937 à Ste-Croix (Vaud). Il fait un apprentissage de mécanicien de précision chez Paillard SA, fabricant des appareils de cinéma Bolex puis un certificat fédéral de capacités. Il suit de nombreuses formations, en particulier un cours de technique du scénario cinématographique et un cours de technique générale cinématographique (Paris) puis plusieurs cours à la Télévision Suisse Romande (TSR). Il fait du théâtre et du cinéma amateur; par ailleurs spectateur assidu et animateur de ciné-club, il fréquente dès les années 1960 plusieurs festivals de cinéma d'animation dont Annecy, Zagreb et Ottawa.
En mars 1967, Bruno Edera entre à la TSR; il travaille au secteur "Science et Education" jusqu'en 1972, année où ce secteur est supprimé. Il collabore à de nombreuses émissions d'animation et devient responsable des achats et des coproductions de films d'animation avec des cinéastes extérieurs.
En 1968, avec le réalisateur Ernest Ansorge et le directeur de la Cinémathèque suisse, Freddy Buache, il fonde le groupement Suisse du Film d'Animation, section de l'Association Internationale du Film d'Animation. Il organise des concours pour les jeunes et écrit de très nombreux articles, contributions à des catalogues de festivals et études sur le cinéma d'animation, parmi lesquels Full length animated feature films (1977), Histoire du cinéma suisse d'animation, Travelling n°51-52, Edition Cinémathèque suisse, Lausanne (1978) et Le cinéma d'animation africain (1993).
Cinémathèque suisse, 2017.
Bruno Edera décède le 17 novembre 2020.

Egger, Christoph

  • CHCS000278ISAAR
  • Personne
  • 1947-

Christoph Egger. Ab 1979 langjähriger Filmjournalist bei der NZZ mit Schwerpunkt Schweizer Film unter Martin Schlappner. Pensionierung im Jahr 2009. Sohn des Filmschaffenden Hans Heinrich Egger, Cutter bei Praesens-Film A.G. unter Lazar Wechsler, anschliessend tätig für Franz Schnyder und Kurt Früh (50er und 60er Jahre).

Egger, Hans Heinrich

  • CHCS000280ISAAR
  • Personne
  • 1922-2011

Hans Heinrich Egger (1922-2011) wird 1942 Kamera-Assistent bei der Schweizer Filmwochenschau und bei der Wien Film in Wien. 1946 zurück in der Schweiz, arbeitet er zunächst in einem Giessereibetrieb, bis ihm 1948 der Wiedereinstieg ins Metier gelingt. Von 1949 bis 1957 wirkt er als Angestellter bei der Praesens Film als Cutter. Er konzipiert und leitet die erste Filmausbildung der Schweiz, die drei "Filmarbeitskurse" an der Kunstgewerbeschule von 1967 bis 1969.

Eggert-Kuser, Dora

  • CHCS000175ISAAR
  • Personne
  • 1900-1987

Dora Eggert-Kuser est née à Zürich le 6 octobre 1900. Elle fait des études de sculpture. En 1933, elle épouse l’artiste allemand Wilhelm Eggert, et effectue en sa compagnie un voyage en Afrique, de février 1934 à novembre 1935. De ce voyage, qui les a amené d’Alger à Mombasa, le couple ramène un film de voyage, qui sort en 1939 sur les écrans allemands sous le titre de Safari et sur les écrans suisses sous le titre de Negresco-Schimpansi. Le film est attribué à l’un ou l’autre époux, ou aux deux, selon les sources et en particulier selon les pays où le film a été diffusé, l'Allemagne favorisant Wilhelm Eggert, et la Suisse lui préférant son épouse zürichoise. Pour l’un comme pour l’autre, il s’agit de leur seule production cinématographique connue. Dora Eggert-Kuser, plus tard connue sous le nom de Dora Raustein-Eggert, se consacra essentiellement à la sculpture. Elle est décédée à Zürich, le 30 août 1987. (Source : Cosandey, Roland : Negresco Schimpanzi, c’est Safari ! In : Documents de cinéma, 2017. https://www.cinematheque.ch/fileadmin/user_upload/Expo/Safari/Safari_18_1_2017.pdf [consulté le 15 juillet 2019]

Engler, Robi

  • CHCS000035ISAAR
  • Personne
  • 1940-

Né à Saint-Gall le 18 novembre 1940, Robi Engler étudie à l'Ecole des Beaux-arts et fait un apprentissage de graphiste. Il débute sa carrière dans le domaine de la publicité à Londres, à Paris et à Zurich. Il étudie ensuite le cinéma d’animation à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris.
Dès 1975, il fonde son atelier Animagination à Lausanne et devient réalisateur indépendant de cinéma d’animation. Engler faisait partie du groupe NRJ (avec Ansorge et Jean Perrin) qui créé la série les Volbecs, Si j’étais…si j’avais et d’autres dessins animés pour enfants pour la télévision suisse romande. Il produit également des publicités, des films éducatifs et industriels pour la Suisse.
Il a été président du GFSA (Groupement suisse du film d’animation) de 1992 à 1998, et il est membre de l’ASIFA (Association Internationale du Film d’Animation). Il était ami avec un des directeurs du festival d’animation à Annecy, ce qui explique la quantité de cassettes de démonstration qu’il y a dans ce fonds, Engler était un intermédiaire accessible pour les animateurs qui aspiraient à montrer leurs œuvres au festival.
Très souvent on retrouve une dimension didactique dans l’activité de Robi Engler. Dès la création de son atelier en 1975, Engler organise et collabore à de nombreux ateliers d’animations dans des établissements secondaires de toute la Suisse et partout ailleurs dans le monde. Il a d’ailleurs publié un livre à ce sujet Les ateliers de cinéma d’animation en 1982, et réédité en 1993.
En 2003, en collaboration avec la Belgique, Engler réalise le premier long métrage suisse d’animation par ordinateur Globi and the stolen Shadows.
Robi Engler reste très actif aujourd’hui, mais plutôt du côté de l’Asie. Il a collaboré avec le studio d’animation Xanthus de Taiwan pour la série animée Traces en 2010. Engler continue de transmettre sa fièvre d’animation au Tainan College of Arts de Taiwan.

Entell, Peter

  • CHCS000283ISAAR
  • Personne
  • 1952-

Réalisateur de films documentaires d'origine américaine, établi en Suisse depuis 1975

Erni, Barbara

  • CHCS000273ISAAR
  • Personne
  • 1948-

Barbara Erni est née à Coire en 1948 et vit à Lausanne. Elle a réalisé des études en Lettres aux universités de Zurich, Vienne et Lausanne. Elle a pratiqué plusieurs professions: enseignante, traductrice, iconographe (collaboration avec Nicolas Bouvier), assistante au théâtre, assistante au cinéma, metteuse en scène, réalisatrice et photographe. Elle a publié plusieurs ouvrages (depuis 1994) et a réalisé divers films. Parmi les films, on peut citer: "La montagne des reines" (2006) ; "Les enfants de la balle / Staub und Sterne" (2011) ; "Making of Making Nothing" (2019).

Favre, René

  • CHCS000184ISAAR
  • Personne
  • 1921-2003

René Favre est né en 1921 ; il fait des études à la Verkehrsschule de Saint-Gall et entre dans l’administration des Postes en 1940. C’est à la suite d’une mutation à Zürich qu’il fait la connaissance de Claude Emery, avec qui il partage la passion du cinéma et un engagement politique au sein du Parti ouvrier et populaire. En 1945, il vient habiter Lausanne, où il quittera plus tard la Poste pour rejoindre la Direction des Écoles.
Avec Emery, il devient membre du Ciné-club de Lausanne en octobre 1946, soit quelques mois seulement après sa fondation, et rejoint le comité. Il est rapidement nommé vice-président, puis président du club, fonction qu’il occupera jusqu’à sa dissolution en 1966.
A la même époque, il participe, toujours avec Emery, à la Fédération suisse des Guildes du film et des ciné-clubs, dont il est brièvement le trésorier (1949-1950). Il participe également activement à la mise en place de la Cinémathèque suisse en 1948, dont il est l’un des membres fondateurs. Il assure notamment l’intérim entre son premier directeur, Claude Emery, et Freddy Buache, qui lui succède. Il siège à la Commission exécutive et est le trésorier de la Cinémathèque pendant de nombreuses années. Il quitte la Cinémathèque en 1983, après avoir été mis en cause dans la presse pour des irrégularités comptables, et se reconvertit dans la restauration bio en compagnie de son épouse, Liliane. René Favre décède en 2003.
(Source : Alessia Bottani, « Portrait de René Favre », in Frédéric Maire et Maria Tortajada (dir.), site Web La Collaboration UNIL + Cinémathèque suisse, www.unil-cinematheque.ch, mars 2015. [consulté le 9 juillet 2019])

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