Showing 205 results

Authority record
Person

Tanner, Alain

  • CHCS000007ISAAR
  • Person
  • 1929-2022

Alain Tanner est né le 6 décembre 1929 à Genève, fils d'Henri, publiciste et écrivain, et de Charlotte Mohor. En 1964 il épouse Janine Giudici.
A. Tanner étudie l'économie à l'université de Genève, crée avec Claude Goretta le Ciné-club universitaire puis s’engage comme comptable dans la marine marchande. Figure de proue du renouveau du cinéma en Suisse romande, il trouve davantage son inspiration dans l'effervescence intellectuelle du Londres des années 1960 (Free Cinema) que dans la Nouvelle Vague française. Employé au British Film Institute et à la BBC à Londres (1955-1958), il signe Nice Time avec Claude Goretta (1957). De retour à Genève (1959), il tourne entre autres Les Apprentis (1964) et Une ville à Chandigarh (1966). De 1964 à 1970, il réalise quarante reportages et quatre films pour la Télévision Suisse Romande. Il forme le Groupe 5 (1968), avec Claude Goretta, Jean-Jacques Lagrange, Jean-Louis Roy et Michel Soutter. Dans ce contexte, il réalise ses trois premiers longs métrages: Charles mort ou vif (1969), La Salamandre (1971) et Le Retour d'Afrique (1973). Défenseur passionné des causes du "nouveau cinéma suisse", il fonde l’Association suisse des réalisateurs de films qu’il représente à la Commission fédérale du cinéma (1962-1967).
Sur le plan de la création, il se caractérise par son attachement à ses comédiens et à ses équipes. Sa collaboration avec l'écrivain John Berger ou avec le chef opérateur Renato Berta fut importante (par exemple La Salamandre et, en 1976, Jonas qui aura 25 ans en l'an 2000). Celle avec Myriam Mézières, sa muse et coauteur, fut centrale dans Une flamme dans mon cœur (1987) ou Le journal de Lady M. (1993).
Dès 1974, A. Tanner aborda plusieurs registres, signant des films basés sur d'autres auteurs, comme Light Years Away (1981) d'après Daniel Odier, ou Requiem (1998) d'après Antonio Tabucchi. L'affinité élective avec ses musiciens préférés (surtout Arié Dzierlatka et Michel Wintsch) confère à l'œuvre d'Alain Tanner un caractère aux réminiscences brechtiennes qui lui sont chères dès le début. Doctorat honoris causa de l'université de Lausanne (2008), Léopard d'honneur du Festival du film de Locarno (2010).
Alain Tanner décède le 11 septembre 2022 à Genève.
D'après Ch. Dimitriu, "Tanner, Alain" , in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), url:http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9251.php, version du 19.02.2014] et F. Buache, Le cinéma suisse, L’Age d’Homme, 1974, p. 139-159 et H. Dumont et M. Tortajada, Histoire du cinéma suisse 1966-2000, Cinémathèque suisse, Lausanne, Editions Gilles Attinger, Hauterive, 2007, Tome 1, p. 6-7.

Cosandey, Roland

  • CHCS000022ISAAR
  • Person
  • 1951-

Historien du cinéma, professeur à l'Ecole Cantonale d'Art de Lausanne (ECAL), chargé de cours dans le cadre du master en cinéma de l'Université de Lausanne depuis 2007.
A publié de nombreuses études sur le cinéma suisse ainsi que des DVD. Responsable de publication sur le site internet de la Cinémathèque suisse.
Président du réseau de compétences film de Memoriav
Membre de l'association DOMITOR.

Müller, Katharina Rosmarie

  • CHCS000049ISAAR
  • Person
  • 1919-2002

Käti Müller naît Katharina Rosmarie Jost le 3 octobre à 1919 à Berne. Elle est originaire de Berne. Son père, Wilhelm Jost, naît le 22 mars 1882 à Wynigen-Häusern d’une famille d’origine paysanne. Il enseigne la physique au gymnase à Berne. En 1912-1913, il participe à l’expédition suisse au Groenland conduite par Alfred de Quervain. Avant la première guerre mondiale, W. Jost travaille à la mesure des glaciers auprès de la Société des sciences naturelles de Berne (Naturforschende Gesellschaft). Il décède le 22 janvier 1964. La mère de Käti, Hermine Spycher, originaire de Zollikofen, naît le 19 décembre 1884 et décède le 29 octobre 1931 à l’âge de 46 ans. Le frère de Käti, Res Wilhelm (Berne, 10 janvier 1918 – Zurich, 3 octobre 1990) est professeur de physique théorique à l’Ecole polytechnique de Zürich.
Käti fait sa scolarité à Berne et devient enseignante. Elle n’est âgée que de 12 ans lorsque sa mère décède. Elle souffrie beaucoup du manque d'affection maternelle et grandit dans un environnement masculin. Jeune enseignante, elle travaille à l’école en plein air d’Elfenau à Berne. Durant la seconde guerre mondiale, elle travaille comme aide au service de repérage d’avions (militärischen Hilfsdienst als Fliegerbeobachterin). En 1943-1944 [?], elle travaille pour le 'Secours aux enfants' dans la zone libre française. Elle y gère à Cruseilles un foyer pour des enfants qui sont en danger pour des raisons politiques. Lorsque l’Allemagne occupe l’ensemble de la France en novembre 1942, la jeune femme doit rentrer en Suisse. Ce retour dans le froid et la neige affecte gravement sa santé ; elle subit plusieurs opérations des reins suite à cela. Après son retour, son amitié avec son futur mari s’approfondit. A la fin de l’année 1944, Käti épouse le médecin allemand Carl Müller. En 1945 naît leur fils Christoph et en 1947 leur fille Monika. Käti Müller se consacre désormais à sa famille.
La jeune femme est intéressée par l’art et la culture. Elle prend par exemple des cours de chant, écrit et produit de petites pièces de théâtre qu’elle joue avec ses propres enfants et avec d’autres enfants et des adolescents. Elle aide à l’accueil des réfugiés à Berlin et à Vienne (Hongrie, 1956). Elle suit une formation continue en psychologie et soutient des personnes en situation de crise, particulièrement des femmes. Douée pour les langues, l’enseignante aide son mari Carl dans la rédaction de ses livres, notamment pour Jeremias Gotthelf und die Aerzte (1959).
Le réalisateur Franz Schnyder entre en contact avec Carl Müller pour le projet du film Annebäbi Jowäger. La famille Müller est invitée sur les lieux du tournage. De là vient le contact entre Käti Müller et Franz Schnyder qui conduit à leur correspondance épistolaire.
Käti décède le 14 mai 2002 à l’âge de 82 ans.

Buhrer Levenson, Claude

  • CHCS000045ISAAR
  • Person
  • 1938-2010

Née en 1938 à Paris et décédée en 2010 à Lausanne, Claude Buhrer Levenson est une journaliste, essayiste, écrivain et traductrice, spécialiste de l'Asie, particulièrement du Tibet et du dalaï-lama. Elle a également écrit des critiques de films au début de sa carrière. Epouse du journaliste Jean-Claude Buhrer, elle publie généralement sous le nom de Claude B. Levenson.

Turconi , Rolf

  • CHCS000050ISAAR
  • Person
  • 1929-

Caméraman et réalisateur né en 1929 à Zurich, originaire de Zurich et Aeugst am Albis. Après un apprentissage (Lehre) de photographe, il étudie dans des écoles d'art et de photographie à Paris (Foto-und Kunstschulen) et se forme comme caméraman auprès de Gloria Film à Zurich. Il collabore à plusieurs films documentaires et travaille également pour Pro Juventute.
Source: curriculum vitae (Lebenslauf, 1983) conservé dans les papiers de R. Turconi, cote CH CS CSL 142-01.

Dumont, Hervé

  • CHCS000037ISAAR
  • Person
  • 1943-

Hervé Dumont est né à Berne. Il fait à Berne puis à Munich des études de lettres en histoire et théorie du théâtre (Theaterwissenschaft), littérature, histoire et histoire de l’art, terminées par une thèse de doctorat sur l’activité théâtrale à Zurich durant l’entre-deux-guerres : Das Zürcher Schauspielhaus und Stadttheater/Opernhaus von 1921 bis 1938.
Il enseigne ensuite la langue et la littérature allemandes au collège de Béthusy et au gymnase Auguste Piccard à Lausanne de 1970 à 1995. Cinéphile passionné, il mène parallèlement des recherches sur les rapports entre l’Histoire et le cinéma : il publiera de nombreux articles et ouvrages sur les cinéastes W. S. Van Dyke, Robert Siodmak, William Dieterle, Frank Borzage, Léopold Lindtberg ainsi qu’une Histoire du cinéma suisse. Films de fiction 1896-1965, éditée par la Cinémathèque suisse (1987). Suivra en 2007 l’Histoire du cinéma suisse 1965-2000, travail d’équipe co-dirigé avec la professeure de l’Université de Lausanne Maria Tortajada.
Hervé Dumont collabore également à la réalisation de plusieurs DVD : une anthologie de films suisses (Il était une fois la Suisse), paraît alors que son auteur est devenu directeur de la Cinémathèque suisse (1996), succédant à Freddy Buache. D’autres DVD seront consacrés à Siodmak, Borzage ou Dieterle.
Après sa retraite en 2008, il se consacre entièrement à ses recherches sur l'histoire au cinéma : Jeanne d’Arc et Napoléon (« en 1000 films ») retiennent tour à tour son attention. Il publie et met à disposition sur son site internet des travaux encyclopédiques tels que L'Antiquité au cinéma (2009).
Cinémathèque suisse, août 2017.

Schmid, Daniel

  • CHCS000036ISAAR
  • Person
  • 1941-2006

Daniel Schmid est né à Flims en 1941. il est le fils d'Arthur Schmidt, hôtelier et musicien, et de Carla Rivetti, hôtelière. Il a fait des études d'histoire et de journalisme à l'université libre de Berlin (1962-1968) et à l'académie allemande du cinéma et de la télévision à Berlin (1966-1969). Après une première œuvre de télévision, Thut Alles im Finstern [...] (1970), D. Schmid perce sur le plan international avec des films comme Heute Nacht oder nie (1972), La Paloma (1974), Hécate (1982), Il Bacio di Tosca (1984), Jenatsch (1987) et Berezina ou les derniers jours de la Suisse (1999). Marqué par une éducation enracinée dans les valeurs du XIXe s., et, à l'instar de son ami Rainer Werner Fassbinder, par le cinéma expressionniste allemand et les mélodrames lyriques de Douglas Sirk, Schmid incarne la vision d'une Suisse magique, mais son esthétisme raffiné n'exclut pas la critique sociale et la satire provocatrice. Son œuvre, profondément originale, en fait le cinéaste le plus cosmopolite et l'un des plus marquants du cinéma suisse. Il a reçu le Léopard d'honneur du Festival international du film de Locarno en 1999.
D'après C. Dimitriu, "Daniel Schmid", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 22.08.2011, url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9235.php

Frey, Willy

  • CHCS000014ISAAR
  • Person
  • 1906-1979

Pasteur et cinéphile, Willy Frey est l’un des fondateurs du ciné-club La Guilde du Film à La Chaux-de-Fonds. Il fait partie d'une commission de l'Eglise Réformée neuchâteloise dont la cheville ouvrière était le pasteur Durupthy, chargé d'organiser dans les paroisses des projections de films en 16 mm.

Dès son arrivée à La Chaux-de-Fonds en 1942, Willy Frey s'intéresse aux activités culturelles de la ville et, dès leur création, au Club 44, à la Société de culture contemporaine et à la Guilde du Film. Persuadé que l'Eglise devait voir dans le cinéma autre chose que l'illustration édifiante de grands principes moraux, il a lui-même créé un groupe de cinéma, le Groupe de cinéma de l'Eglise, et organisé parallèlement à la Guilde du film, ou parfois avec elle, des projections dans un cinéma de la ville.

W. Frey tient également une chronique hebdomadaire dans Coopération, du temps où ce journal contenait encore des pages locales dans les années 1950. Le pasteur y parle des films projetés dans les cinémas de la ville, sans les avoir vus pour la plupart. C'est donc un travail de seconde main qui nécessite une information régulière et précise, d'où l'établissement d'une collection de coupures de presse (surtout la presse française, notamment Les Lettres françaises, avec Georges Sadoul, puis Arts et Spectacles) et d'un fichier contenant pour chaque film les références à certaines revues de cinéma régulièrement dépouillées, notamment les Cahiers du cinéma.
[source: Jean Frey, fils de Willy, courrier à la Cinémathèque suisse, 2 décembre 2013; Collection Willy Frey, cote CSL 096]

Edera, Bruno

  • CHCS000029ISAAR
  • Person
  • 1937-2020

Bruno Edera est né le 3 novembre 1937 à Ste-Croix (Vaud). Il fait un apprentissage de mécanicien de précision chez Paillard SA, fabricant des appareils de cinéma Bolex puis un certificat fédéral de capacités. Il suit de nombreuses formations, en particulier un cours de technique du scénario cinématographique et un cours de technique générale cinématographique (Paris) puis plusieurs cours à la Télévision Suisse Romande (TSR). Il fait du théâtre et du cinéma amateur; par ailleurs spectateur assidu et animateur de ciné-club, il fréquente dès les années 1960 plusieurs festivals de cinéma d'animation dont Annecy, Zagreb et Ottawa.
En mars 1967, Bruno Edera entre à la TSR; il travaille au secteur "Science et Education" jusqu'en 1972, année où ce secteur est supprimé. Il collabore à de nombreuses émissions d'animation et devient responsable des achats et des coproductions de films d'animation avec des cinéastes extérieurs.
En 1968, avec le réalisateur Ernest Ansorge et le directeur de la Cinémathèque suisse, Freddy Buache, il fonde le groupement Suisse du Film d'Animation, section de l'Association Internationale du Film d'Animation. Il organise des concours pour les jeunes et écrit de très nombreux articles, contributions à des catalogues de festivals et études sur le cinéma d'animation, parmi lesquels Full length animated feature films (1977), Histoire du cinéma suisse d'animation, Travelling n°51-52, Edition Cinémathèque suisse, Lausanne (1978) et Le cinéma d'animation africain (1993).
Cinémathèque suisse, 2017.
Bruno Edera décède le 17 novembre 2020.

Pizzotti, Ernest

  • CHCS000032ISAAR
  • Person
  • 1905-1984

Ernest Pizzotti est un peintre, graveur et dessinateur lausannois, connu comme "le peintre des chantiers". Il est également l'auteur de sept films d’animation, qui sont pour lui comme un prolongement de sa peinture. Filmographie:
Jérémie, d'après un texte de Jean Rictus, 1960-1971
Jérémie a des visions, d'après un texte de Jean Rictus, 1963
Le rêve de Jérémie, 1966
La Peur du Petit Louis, [sans date]
Jérôme trouve l'inspiration, 1967
Le Printemps reviendra, 1968
Pauvre sonneur, d'après un texte de C.-F. Landry, [sans date]

[source: site officiel Ernest Pizzotti, http://www.studiopizz.ch/ernest.pizzotti/index.htm, consulté le 22 décembre 2015]

Galley, Jean-Pierre

  • CHCS000033ISAAR
  • Person
  • 1925-2003 env.

Jean-Pierre Galley est un cinéaste amateur, auteur de films documentaires en Super8 notamment sur des cantons et des villes suisses, la Belgique et l'Allemagne. Il s'est particulièrement intéressé aux bâtiments lausannois. Il est membre de ciné-clubs et participe à des concours de cinéastes amateurs, particulièrement en Allemagne (Berlin, Cologne, Duisbourg) dans les années 1980-1990. Sur le plan professionnel, il est concierge au gymnase du Belvédère à Lausanne, où il anime le département audio-visuel. Depuis sa retraite en 1990, J.-P. Galley est domicilié à Aigle jusqu'à son décès, survenu vraisemblablement fin 2003.
[source: CH CS CSL 076 Papiers Jean-Pierre Galley, boîtes 1 et 2]

Probst, Eduard

  • CHCS000034ISAAR
  • Person
  • 1906-1970

Fils d'architecte, Eduard Probst est né à Zurich. Il suit les cours de l'Ecole des arts et métiers à Zurich et à Bâle. Il fait des stages en 1924 auprès de la firme américaine Sunshine Production et des studios de l'UFA à Berlin. Il fait ses études d'architecture à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich puis travaille quelques années avec son père. Devenu en 1933 directeur de prise de vues et conseiller artistique de la firme pro-allemande Terra Film (Berlin-Zurich), Probst réalise en 1936 ses premiers courts métrages documentaires sous l'égide de la Centrale suisse du film. Il se passionne pour l'histoire et aime la montagne. Il fonde en 1938 à Zurich la société de production Probst-Film, spécialisée dans la location d'équipements techniques. L'échec de L'orage sur la montagne, film dont il avait assumé la mise en scène, le contraint à liquider son entreprise en 1944. Après la guerre, il est envoyé par le Département politique en Allemagne et en Espagne pour promouvoir la renaissance de l'industrie cinématographique. Il travaille ensuite de nouveau comme architecte et comme photographe.
D'après Michel Gautier, "Eduard Probst", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 13.07.2010, URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9219.php

Seiler, Alexander J.

  • CHCS000048ISAAR
  • Person
  • 1928-2018

Alexander J. Seiler (geb. 06.8.1928 in Zürich, gest. 11.11.2018 in Zürich), ab 1947 Studium der Germanistik, Musikwissenschaft, Kunstgeschichte, Philosophie und Theaterwissenschaft in Basel, Zürich, Paris, München und Wien, Abschluss mit einem Doktorat 1957. Tätigkeit als Kulturjournalist in Basel und Zürich. 1955 Heirat mit der Pianistin und Filmschaffenden June Kovach. Ab den 1960er Jahren war Seiler als Regisseur, Autor und Produzent tätig und prägte mit seinen oft gesellschaftpolitisch ausgerichteten Dokumentarfilmen, seiner Tätigkeit als Filmproduzent und seiner filmpolitischen Arbeit das Schweizer Filmschaffen mehrere Jahrzehnte nachhaltig. 1961 Gründung der Filmproduktion Seiler + Gnant Filmproduktion mit June Kovach und Rob Gnant, von 1972-1982 Produktionsgemeinschaft Nemo Film GmbH (mit Kurt Gloor, Markus Imhoof, Fredi Murer, Yves Yersin u.a.), 1982-2002 Zyklop Film AG.
Von 1965-70 hatte Seiler das Amt des Sekretärs des Verbands Schweizerischer Filmgestalter inne und blieb bis 1984 Vorstandsmitglied. Er war Mitbegründer des Schweizerischen Filmzentrums (heute Swiss Films) und dort von 1968-84 aktiv sowie der Solothurner Filmtage. 1969-71 Mitglied der Eidgenössischen Filmkommission, 1987-91 Mitherausgeber der Zeitschrift Einspruch. Mit dem Kurzfilm In wechselndem Gefälle gewann Seiler 1963 in Cannes die Palme d'or, 1965, 1977 und 1990 Auszeichnung mit dem Zürcher Filmpreis sowie 2014 im Rahmen des Schweizer Filmpreises mit dem Ehrenpreis.
Vgl.:Seiler, Alexander, in: Historisches Lexikon der Schweiz http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/d/D9243.php, abgerufen am 03.2.2016, und Swiss Films http://www.swissfilms.ch/de/film_search/filmdetails/-/id_person/332, abgerufen am 08.2.2016.

Michel, Beatrice

  • CHCS000060ISAAR
  • Person
  • 1944-

Beatrice Michel (geb. 1944, Biel), Studium der Literaturwissenschaft, Romanistik und Anglistik, Promotion 1971. Von 1970-1988 Filmkritikerin und Kulturpublizistin u.a. beim Tages-Anzeiger sowie kontinuierlich freie Tätigkeit als Schriftstellerin und Filmemacherin. Als Autorin veröffentliche Beatrice Michel die beiden Bücher Mutterraben (1980) und Der Kelim (1995). Mitglied des Filmkollektivs Zürich. Ab 1985 enge Zusammenarbeit mit ihrem Lebenspartner, dem Regisseur Hans Stürm, Realisierung von mehreren Filmprojekten. Nach dem Tod von Hans Stürm alleinige Regie des gemeinsam begonnenen Films Klingenhof (2005).

Béart, André

  • CHCS000062ISAAR
  • Person
  • 1898-1978

Né en 1898, d'origine argovienne, André Béart est réalisateur à la Télévision suisse romande et comédien. Il travaille d'abord dans l'administration postale à Aigle (Vaud), ville où il monte également des spectacles amateurs. Puis il débute une carrière de comédien professionnel à Paris. Il revient en Suisse au moment de la Deuxième Guerre mondiale. Il y poursuit sa carrière de comédien et de metteur en scène. Durant la guerre, il crée une corporation des acteurs, dont il est le premier président.
A. Béart travaille également pour la radio avec son épouse Andrée Béart-Arosa. Il est l'auteur de très nombreuses oeuvres radiophoniques. Après la guerre, il devient également metteur en scène et réalisateur pour la télévision dont il peut être considéré comme un des pionniers. Il réalise notamment La fontaine d'Aréthuse et la série Simple police de S. Chevalier. Il décède le 10 avril 1978. [Source: d'après "Le théâtre romand en deuil. Mort d'André Béart" in 24 heures, 11 avril 1978]

Schwizgebel, Georges

  • CHCS000064ISAAR
  • Person
  • 1944-

Né en 1944 à Reconvillier (Berne), le suisse Georges Schwizgebel est réalisateur de films d'animation et peintre. Avec Claude Luyet et Daniel Suter, il est le co-fondateur du studio GDS
(Carouge) en 1971. Son oeuvre, d'une grande force poétique, a reçu de nombreux prix sur le plan international.

Walter, Arnold

  • CHCS000068ISAAR
  • Person
  • 1945-1999 ca

Né à Lausanne, A. Walter est un acteur de théâtre, télévision et cinéma. Il a joué sur les scènes lausannoises du Théâtre Onze et de l'Atelier Création. A l'écran, il a notamment joué dans La pomme (M. Soutter, 1968, cinéma), Le jour des noces (C. Goretta, 1971, télévision), Le temps d'un portrait (C. Goretta, 1972, télévision), Le grand soir (F. Reusser, 1976, cinéma). L'acteur était surnommé Noldi, entre autres par M. Leiser, lequel en dresse un bref portrait dans un interview réalisé par l'Université de Lausanne (L. Gogniat) en 2011 http://wp.unil.ch/cinememoire/files/2012/08/Transcription_Leiser.pdf [consulté le 16 septembre 2015]. Voir aussi la brève nécrologie dans 24 heures, 14 août 1999.

Rozier, Jacques

  • CHCS000090ISAAR
  • Person
  • 1926-

Réalisateur français

Porchet, Adrien

  • CHCS000077ISAAR
  • Person
  • 1907-2008

Adrien Porchet, fils du réalisateur Arthur-Adrien, est né le 14 octobre 1907 à Genève. Il épouse en 1933 Carmen Torres et en 1949 Andrée Monod. Il suit un apprentissage de photographe à Montana (1925-1926), puis au studio cinématographique AAP. Il devient assistant opérateur, notamment chez Orphea Film pour Maurice Forster, qu'il suit à Paris et en Espagne. A Barcelone (1931-1938), Adrien Porchet réalise des reportages sur le front d'Aragon pour le syndicat Confederación Nacional del Trabajo ainsi que des films documentaires et de propagande (1936-1937). Durant la Deuxième Guerre mondiale, il travaille comme caméraman pour différentes maisons de production suisses, puis de plus en plus souvent comme producteur de films de commande, à Lausanne chez Scientifilm et Gamma Film notamment (1941-1945).
Adrien Porchet est cofondateur d'Actua Films à Genève (1953). Dès 1965, il travaille comme indépendant pour des organisations internationales, la Télévision suisse et des émetteurs étrangers. Adrien Porchet déède le 2 juin 2008 à Vevey.
[D’après M. Gauthier, « Porchet, Adrien » in Dictionnaire historique de la suisse, url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9217.php, version du 15 mars 201]. Voir également Cosandey,R., «L'activité cinématographique en Suisse romande 1919-1939», in 19-39, la Suisse romande entre les deux guerres, 1986, p.237-271].

Dimitriu, Christian

  • CHCS000100ISAAR
  • Person
  • 1945-2016

Né en 1945, Christian Dimitriu a grandi à Buenos Aires. Après son lycée, il vient étudier à l’Université de Lausanne en 1964 où il obtient d’abord une licence en économie en 1968. Il s’intéresse ensuite aux sciences sociales (et au cinéma), anime un ciné-club universitaire à Lausanne, tourne son premier reportage et fréquente les festivals – Cannes notamment. Après un interlude de cinq ans en Argentine, il revient à Lausanne, achève ses études en cinéma et sciences sociales en 1976 et développe une recherche pour le journal La Suisse en 1980.
Alors que la Cinémathèque suisse s’installe au Casino de Montbenon, en 1981, il est engagé par Freddy Buache, avec lequel il va collaborer pendant onze ans. D’abord assistant de Buache, puis directeur adjoint de l’institution à partir de 1983, il va contribuer au développement toujours plus important de l’institution qui, dans ses nouveaux murs, trouve un nouveau souffle.
Il dirige notamment la publication du bulletin qui informe sur la programmation quotidienne ou le premier tome de la monumentale Histoire du cinéma suisse (1896-1965) écrite par Hervé Dumont, éditée en français et en allemand, pour laquelle il recherche et trouve de nombreux financements. Il fait œuvre de pionnier en mettant aussi sur pied un séminaire sur la restauration de films, alors que ce type de problématique n’est pas encore vraiment dans l’air du temps.
Il signe également, en 1985, la première (et toujours unique!) monographie en français sur l’œuvre d'Alain Tanner aux éditions Henry Veyrier, régulièrement rééditée, puis traduite et complétée en espagnol en 1993 aux éditions Cátedra. Il écrit aussi, deux ans plus tard, pour le compte du Festival de Fribourg, L'Argentine et son cinéma, aux Editions du Festival de Films du Tiers-Monde.
Dans le cadre de ses fonctions à la Cinémathèque suisse, il est nommé en 1984 au comité du Centre suisse du Cinéma, à la Commission artistique du Festival du film de Locarno et voyage pour le compte de Pro Helvetia au Mexique, en Inde et en Europe. Il participe également aux congrès annuels de la Fédération internationale des Archives du Film (FIAF). En 1989, il est élu au comité exécutif de la fédération, et en devient vice-président en 1991.
Après avoir quitté la Cinémathèque suisse, en 1992, il effectue plusieurs missions pour l’UNESCO dans plusieurs pays d’Afrique et d’Amérique latine où il aide à l’implémentation de politiques de préservation du patrimoine audiovisuel. Il est également nommé conseiller culturel pour le Forum de la Kunst- und Ausstellungshalle de la République fédérale allemande à Bonn. En 1995, il est engagé comme administrateur délégué de la FIAF à Bruxelles, poste qu’il occupera jusqu’à sa retraite en 2011. En 2012, durant l'Assemblée générale qui s’est déroulée à Beijing, il est élu membre Honoraire de la FIAF. La standing ovation qui a suivi cette élection a démontré, si besoin était, combien Christian Dimitriu était apprécié des membres de la communauté internationale des archives cinématographiques. A la fois roumain et argentin, cet infatigable voyageur, cinéphile polyglotte à l’entregent communicatif, a en effet beaucoup œuvré pour promouvoir et défendre la mémoire du cinéma. [Il est décédé le 10 avril 2016].

Extrait de : Frédéric Maire (directeur de la Cinémathèque suisse) et Christophe Dupin (administrateur délégué de la FIAF), Décès de Christian Dimitriu, article publié sur le site de la Cinémathèque suisse, 12 avril 2016 (http://www.cinematheque.ch/actualites/article/deces-de-christian-dimitriu/) consulté le 10 avril 2017.

Results 41 to 60 of 205