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Notice d'autorité
Personne

Steiner, Sigfrit

  • CHCS000179ISAAR
  • Personne
  • 1906-1988

Sigfrit Steiner nait le 31 octobre 1906 à Bâle, de l’actrice Maria Ilitsch et du dentiste Roman Steiner. Il commence des études en architecture d’intérieur avant de se tourner vers la scène. Après des études d’art dramatique à Berlin, avec Max Reinhardt, et à Paris, avec Charles Dullin, il fait ses débuts sur scène à Gera (Thuringe) et joue dans les théâtres allemands jusqu’en 1933. De retour en Suisse pour échapper au nazisme, il travaille brièvement comme directeur d’un atelier de broderie avant de retourner au théâtre, à Lucerne et à Berne, puis de rejoindre l’équipe politiquement engagée contre le fascisme du Schauspielhaus de Zürich, jusqu’en 1957. Outre son travail au théâtre, il joue de nombreux rôles dans des films, des téléfilms et des séries télévisées, en Suisse comme en Allemagne : Metropolis (1926), Füsilier Wipf (1938), Die letzte Chance (1945), Uli der Pächter (1955), Bäckerei Zürrer (1957)… Il travaille beaucoup avec le réalisateur Leopold Lindtberg, également metteur en scène au Schauspielhaus.
Sigfrit Steiner met également en scène plusieurs films suisses : Steibruch (1942), Matura-Reise (1947), Polizist Wäckerli in Gefahr (1967).
En 1957, il retourne en Allemagne et continue à travailler comme acteur. Il meurt le 21 mars 1988 à Munich.

(Sources : Aeppli, Felix. "Sigfrit Steiner", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 13.02.2012, URL: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009248/2012-02-13/ ; Sigfrit Steiner, imdb.com, disponible à l’adresse : https://www.imdb.com/name/nm0826005/?ref_=nmbio_bio_nm [consulté le 9 juillet 2019] ; Blubacher, Thomas « Sigfrit Steiner », in Theaterlexikon der Schweiz, disponible à l’adresse http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Sigfrit_Steiner [consulté le 9 juillet 2919])

Steiger, Emile

  • CHCS000094ISAAR
  • Personne
  • 1935-2012

Fils de M. Steiger, entreprise Steiger SA, Atelier de galvano-technique, Vevey, Emile Steiger est un cinéaste et technicien du son établi à Blonay.
Il monte avec Michel Desfayes, ornithologue et photographe, (Washington), René Baumann, ornithologue (Corseaux), Uwe Goepel, taxidermiste (Zurich), une expédition en Ethiopie (1971) dans le but d'observer l'avifaune.
En 1976, il accompagne le sculpteur André Bucher sur les flancs de l'Etna, où l'artiste entreprend de créer ses oeuvres à partir de la lave en fusion.

Soutter, Michel

  • CHCS000106ISAAR
  • Personne
  • 1932-1991

Originaire de Morges et d'ascendance russe du côté de son père, Michel Soutter est né le 2 juin 1932 à Genève. Après avoir abandonné ses études au collège Calvin à Genève, il exerce divers métiers (chanteur de cabaret, peintre en bâtiment) à Genève et à Paris. En 1960, sa rencontre avec Alain Tanner, qui lui fait découvrir la télévision et le cinéma, est décisive. Il entre à la Télévision suisse romande comme assistant-réalisateur de Jean-Jacques Lagrange et de Claude Goretta. En 1964, il est nommé réalisateur. Il collabore à des émissions comme Continents sans Visa, La Voix au chapitre ou Tell Quel. Il signe de nombreux portraits (Gustave Roud, René Char, Albert Cohen), plusieurs dramatiques (Ubu roi d'Alfred Jarry, 1976) et une série télévisée (Condorcet, 1989, sur un scénario d'Elisabeth Badinter et Pierre Barillet). Parallèlement il se lance dans une carrière de cinéaste. Initiateur du Groupe 5 (1968), il participe à ce que l'on appellera "le nouveau cinéma suisse". Ses principaux films sont La lune avec les dents, son premier long métrage chahuté au Festival de Locarno (1967), Haschich (1968), James ou pas (1970), Les arpenteurs (sélection suisse au Festival de Cannes et Grand Prix du Festival de Dinard, 1972), L'escapade, son premier film 35mm en couleurs (1974), et Signé Renart, son dernier film présenté à la Mostra de Venise (1985).
Metteur en scène, il exerce son talent au Théâtre de Carouge, au Centre dramatique de Lausanne, au Grand Théâtre et à la Comédie de Genève. Le film Repérages (1977), histoire d'un cinéaste qui travaille à l'adaptation des Trois soeurs d'Anton Tchekov, s'appuie sur l'expérience théâtrale de Soutter. On lui doit également un recueil de poèmes, Pays d'enfance, et des pièces de théâtre comme A propos d'Elvire, Les nénuphars ou Ce Schubert qui décoiffe.
En 1965 il épouse Andrienne Perrot, biologiste, avec qui il aura deux fils, Simon et Constantin. Il décède le 9 septembre 1991 à Genève.
D'après B. Gasser, Michel Soutter, in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 7.06.2013 , url http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9246.php et F. Buache, Michel Soutter, Cinémathèque suisse/L'Age d'homme, Lausanne, 2001.

Simon, Ana

  • CHCS000196ISAAR
  • Personne
  • 1938-2018

Née en Roumanie en 1938, établie à Genève, Ana Simon est écrivain, poétesse, biographe, traductrice, metteuse en scène de théâtre, scénariste et réalisatrice. Elle est l'épouse de l'acteur François Simon (1917-1982) et belle-fille de l'acteur Michel Simon (1895-1975), auxquels elle a consacré plusieurs écrits et deux documentaires.

Sierck, Hans Detlef

  • CHCS000005ISAAR
  • Personne
  • 1897-1987

Douglas Sirk, de son vrai nom Hans Detlef Sierck, est né le 26 avril 1897 à Hambourg. Son père, d’origine danoise, était enseignant et journaliste. Engagé volontaire lors de la Première Guerre mondiale, le jeune homme fait ensuite des études de droit, histoire de l’art, littérature et théâtre à Munich, Iéna et Hambourg. Il s’adonne en amateur à la peinture et fréquente les salles de cinéma. Il commence sa carrière de metteur en scène au Deutsches Schauspielhaus de Hambourg en 1920 puis travaille à Chemnitz et à Brême. En 1929, il accepte un poste de directeur à Leipzig et monte également des spectacles à Berlin. Mais, en 1933, le Staatstheater Berlin renonce à l’engager à cause de l’origine juive de sa deuxième épouse, la comédienne Hilde Jary.
Le Parti nazi suggère à Sierck de se séparer de sa femme, ce qu’il refuse; Hilde ne trouve aucun engagement dans les années suivantes et le couple est en but à des tracasseries de plus en plus graves. Néanmoins, ils se rendent ensemble à Heidelberg, où Sierck doit monter une pièce de Heinrich von Kleist. Hilde échappe de justesse à une arrestation. Le fait que sa première épouse – et mère de son unique fils Klaus Detlef - appartienne au parti nazi rend la situation encore plus dramatique. En 1934, Sierck abandonne finalement Leipzig au profit de Berlin, où il entame une carrière dans le cinéma à la UFA.
Le répit est de courte durée mais deux succès améliorent ses finances, Das Mädchen von Moorhof et Stützen der Gesellschaft. Sierck tournera encore Schlussakkord, Das Hofkonzert et Zu Neuen Ufern avant de profiter des scènes de La Habanera dont le tournage est prévu à l’étranger pour récupérer son passeport et quitter le pays à la fin de 1937.
Il se rend à Vienne, Rome, Paris, Montreux où il supervise le tournage d’une production franco-suisse, Accord final (sans que son nom apparaisse au générique) puis séjourne aux Pays-Bas ; déchus de leur nationalité allemande, Sierck et sa femme émigrent aux Etats-Unis en 1939, invités par la Warner Bros.
Devenu Douglas Sirk, il travaille comme scénariste et réalisateur, principalement pour United Artists, Columbia puis Universal, avec lesquelles il réalise une trentaine films jusqu’en 1959, parmi lesquels Magnificent Obsession, Written on the Wind, A Time to Love and a Time to Die, et sa dernière œuvre, Imitation of Life.
Dans les années 1960, Sirk retravaille en Allemagne à quelques mises en scène de théâtre et donne des cours à la Hochscule für Fernsehen und Film de Munich.
Il décède le 14 janvier 1987 à Lugano en Suisse.
[Sources : d’après D. Sirk, Lebenslauf in Form einer Versicherung an Eider Statt, tapuscrit, 4 p., [1956?], in Fonds Douglas Sirk. J. Halliday, Sirk on Sirk, Secker & Warburg, London, 1971. J Halliday, Conversations avec Douglas Sirk, Cahiers du Cinéma, Paris, 1997. H. Dumont, Histoire du cinéma suisse. Films de fiction 1896-1965, Cinémathèque suisse, 1987]

Sieger, Ted

  • CHCS000214ISAAR
  • Personne
  • 1958-

Cinéaste d'animation et illustrateur

Seiler, Alexander J.

  • CHCS000048ISAAR
  • Personne
  • 1928-2018

Alexander J. Seiler (geb. 06.8.1928 in Zürich, gest. 11.11.2018 in Zürich), ab 1947 Studium der Germanistik, Musikwissenschaft, Kunstgeschichte, Philosophie und Theaterwissenschaft in Basel, Zürich, Paris, München und Wien, Abschluss mit einem Doktorat 1957. Tätigkeit als Kulturjournalist in Basel und Zürich. 1955 Heirat mit der Pianistin und Filmschaffenden June Kovach. Ab den 1960er Jahren war Seiler als Regisseur, Autor und Produzent tätig und prägte mit seinen oft gesellschaftpolitisch ausgerichteten Dokumentarfilmen, seiner Tätigkeit als Filmproduzent und seiner filmpolitischen Arbeit das Schweizer Filmschaffen mehrere Jahrzehnte nachhaltig. 1961 Gründung der Filmproduktion Seiler + Gnant Filmproduktion mit June Kovach und Rob Gnant, von 1972-1982 Produktionsgemeinschaft Nemo Film GmbH (mit Kurt Gloor, Markus Imhoof, Fredi Murer, Yves Yersin u.a.), 1982-2002 Zyklop Film AG.
Von 1965-70 hatte Seiler das Amt des Sekretärs des Verbands Schweizerischer Filmgestalter inne und blieb bis 1984 Vorstandsmitglied. Er war Mitbegründer des Schweizerischen Filmzentrums (heute Swiss Films) und dort von 1968-84 aktiv sowie der Solothurner Filmtage. 1969-71 Mitglied der Eidgenössischen Filmkommission, 1987-91 Mitherausgeber der Zeitschrift Einspruch. Mit dem Kurzfilm In wechselndem Gefälle gewann Seiler 1963 in Cannes die Palme d'or, 1965, 1977 und 1990 Auszeichnung mit dem Zürcher Filmpreis sowie 2014 im Rahmen des Schweizer Filmpreises mit dem Ehrenpreis.
Vgl.:Seiler, Alexander, in: Historisches Lexikon der Schweiz http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/d/D9243.php, abgerufen am 03.2.2016, und Swiss Films http://www.swissfilms.ch/de/film_search/filmdetails/-/id_person/332, abgerufen am 08.2.2016.

Schwizgebel, Georges

  • CHCS000064ISAAR
  • Personne
  • 1944-

Né en 1944 à Reconvillier (Berne), le suisse Georges Schwizgebel est réalisateur de films d'animation et peintre. Avec Claude Luyet et Daniel Suter, il est le co-fondateur du studio GDS
(Carouge) en 1971. Son oeuvre, d'une grande force poétique, a reçu de nombreux prix sur le plan international.

Schüpbach, Marcel

  • CHCS000127ISAAR
  • Personne
  • 1950-

Originaire de La Chaux-de-Fonds, Marcel Schüpbach est né en 1950 à Zurich. Il fait des études de lettres à Lausanne. Très jeune, il se passionne pour le cinéma et réalise ses premiers courts-métrages en 8mm puis 16 mm. Le premier producteur à soutenir son travail est Milos Films (Micheline et Freddy Landry). Il écrit également de nombreuses critiques de films et des textes sur le cinéma dans divers quotidiens suisses romands. Entre 1969 et 1985, il collabore sur plusieurs films de Frédéric Gonseth, Yves Yersin, Jean-François Amiguet, Michel Soutter, Lucienne Lanaz ou Michel Bory en tant qu’opérateur ou monteur.
L’Allégement, son premier long métrage de fiction, tourné en noir et blanc, est une adaptation du roman de Jean-Pierre Monnier. Les courts-métrages réalisés les années précédentes, parmi lesquels une approche du peintre neuchâtelois Lermite (1979), ont tous été tournés à La Chaux-de-Fonds, dans le Jura neuchâtelois et dans la vallée de la Brévine. Le long métrage est un aboutissement : il marque la fin d’une première étape de la carrière de M. Schüpbach, engagé dans l’exploration formelle d’un certain type de paysage que le réalisateur dit « éprouver fortement de l’intérieur ».
Le film reçoit le prix du jury pour la photographie et le Grand Prix du jury des jeunes lors du Festival de Locarno en 1983.
Par contre, le projet du Cavalier de paille (1985), tiré de l’œuvre de l’écrivaine chaux-de-fonnière Monique Saint-Hélier, n’aboutira pas faute de moyens financiers. Suivront deux autres fictions, Happy End (1987), partiellement improvisé avec les acteurs, et Les Agneaux (1995), d’après le livre d’Ania Carmel.
A partir de 1984, M. Schüpbach collabore régulièrement avec la Télévision suisse romande (TSR) et ses émissions temps Présent, Tell Quel et Viva, pour lesquelles il réalise une quarantaine de reportages. On peut citer La Folie en douce (1985), Violon Passion, qui remporte un FIPA d’Or au Festival International de Programmes Audiovisuels en 1988, Les Hommes du tunnel, consacré aux ouvriers du Lötschberg (2004). Le cinéaste réalise en particulier deux documentaires qui connaissent une diffusion mondiale : B comme Béjart en 2002 et La liste de Carla en 2006. Il devient producteur du magazine d’information Temps Présent.
En 2015, Marcel Schüpbach réalise Frontalier entre deux eaux, en collaboration avec Marc Wolfensberger. En 2016, il tourne Deuxième vie, qui fait suite au Temps Présent intitulé Une affaire de cœur (reportage sur une transplantation cardiaque, 2005). Il a collaboré sur plusieurs de ses films et reportages avec la réalisatrice Eva Ceccaroli, disparue en 2009.

[Sources : site de M. Schüpbach http://www.marcelschupbach.net/, Swissfilms : Biographie de M. Schüpbach http://www.swissfilms.ch/fr/film_search/filmdetails/-/id_person/798, Wikipedia article Marcel Schüpbach, https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Schüpbach (consulté le 24 janvier 2017). Dossiers documentaires Marcel Schüpbach, cote CH CS DD1. Entretien avec M. Schüpbach, 10 mars 2017]

Schraner, Heinrich

  • CHCS000158ISAAR
  • Personne
  • 1885-1966

Originaire de Wil (Argovie), Heinrich Schraner est né à Zurich. Il devient guide de montagne. Il pratique le cinéma amateur et donne de nombreuses conférences-projections de ses films entre 1920 et 1950. Il est décédé à Zurich en 1966.

Schnyder, Franz

  • CHCS000115ISAAR
  • Personne
  • 1910-1993

Schmid, Daniel

  • CHCS000036ISAAR
  • Personne
  • 1941-2006

Daniel Schmid est né à Flims en 1941. il est le fils d'Arthur Schmidt, hôtelier et musicien, et de Carla Rivetti, hôtelière. Il a fait des études d'histoire et de journalisme à l'université libre de Berlin (1962-1968) et à l'académie allemande du cinéma et de la télévision à Berlin (1966-1969). Après une première œuvre de télévision, Thut Alles im Finstern [...] (1970), D. Schmid perce sur le plan international avec des films comme Heute Nacht oder nie (1972), La Paloma (1974), Hécate (1982), Il Bacio di Tosca (1984), Jenatsch (1987) et Berezina ou les derniers jours de la Suisse (1999). Marqué par une éducation enracinée dans les valeurs du XIXe s., et, à l'instar de son ami Rainer Werner Fassbinder, par le cinéma expressionniste allemand et les mélodrames lyriques de Douglas Sirk, Schmid incarne la vision d'une Suisse magique, mais son esthétisme raffiné n'exclut pas la critique sociale et la satire provocatrice. Son œuvre, profondément originale, en fait le cinéaste le plus cosmopolite et l'un des plus marquants du cinéma suisse. Il a reçu le Léopard d'honneur du Festival international du film de Locarno en 1999.
D'après C. Dimitriu, "Daniel Schmid", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 22.08.2011, url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9235.php

Schmid, Anka

  • CHCS000264ISAAR
  • Personne
  • 1961

Anka Schmid, geboren 1961 in Zürich. Nach der Matura beginnt Anka Schmid in den 1980er-Jahren erste Super-8-Filme und Experimentalvideos zu drehen. Von 1984 bis 1990 studiert sie an der DFFB (Deutsche Film- und Fernsehakademie Berlin). Ihr Abschlussfilm, Hinter Verschlossenen Türen (1990), gewinnt mehrere Preise. Seither ist sie als freischaffende Filmemacherin, Videokünstlerin und Mediendozentin tätig. Siehe: https://www.ankaschmid.ch/pagina.php?0,20,30, (14.03.2022); https://www.swissfilms.ch/de/person/anka-schmid/ACD28BDDA87043F39516E8D9BB37E7B8 (14.3.2022)

Schlumpf, Hans-Ulrich

  • CHCS000059ISAAR
  • Personne
  • 1939-

Hans-Ulrich Schlumpf (geb. 7.12.1939 Zürich), ab 1961 Arbeit als Fotograf in Paris, bis 1969 Studium der Kunst- und Literaturgeschichte in Zürich mit Promotion. Ab 1966 kontinuierliche Tätigkeit als Regisseur, Realisierung von mehreren Dokumentar- und zwei Spielfilmen, ab 1981 mit der eigenen Filmproduktion Ariane Film AG. Daneben weitere Tätigkeiten im Filmbereich: 1970 bis 1973 Geschäftsführer des Schweizerischen Filmzentrums und Herausgeber des Schweizer Filmkatalogs von 1972 bis 1976. Ab 1980 Leitung der Abteilung Volkskundlicher Dokumentarfilm für die Schweizer Gesellschaft für Volkskunde, Basel, zudem ab 1984 Tätigkeit als Dozent an den Universitäten Basel und Zürich. Vgl.: Schärer, Thomas: "Zwischen Gotthelf und Godard", Zürich 2014, S. 671. Siehe auch Webseite von Hans-Ulrich Schlumpf mit Filmografie und Biografie: http://www.film-schlumpf.ch/ [abgerufen 17.7.2018]

Schenk, William-Edgar

  • CHCS000148ISAAR
  • Personne
  • 1921-1987

William-Edgar Schenk est né en 1921. Il suit une formation de photolithographe et devient imprimeur puis graphiste et photographe. Il s'installe à Bettens dans le canton de Vaud dans les années 1960. Il réalise des présentations audiovisuelles et des films de commande en 16 mm pour l'entreprise Rinsoz & Ormond (Vevey) et pour l'Atelier des Architectes associés sur la construction des bâtiments administratifs de la place Chauderon à Lausanne. Il tourne également des films à caractère ethnographique, parmi lesquels un documentaire sur la Côte d'Ivoire. Il documente en 8 mm la vie des villages de Bettens, Oulens, Daillens dans les années 1960. Il décède en 1987.
[Sources: mail de Michèle Dyson, fille de W.-E. Schenck, 21 juillet 2005 et fonds d'archives]

Schellenbaum, Georges

  • CHCS000205ISAAR
  • Personne
  • 1927-

Né en 1927, Georges Schellenbaum se forme comme acteur au Conservatoire de Zurich entre 1947 et 1952. Après plusieurs engagements au théâtre à Zurich, St-Gall et Coire, il entre à la Gloriafilm où il travaille comme assistant régisseur sur le tournage de Die Venus von Tivoli (Leonard Steckel, 1953) et Ueli der Knecht (Franz Schnyder, 1954). Il collabore ensuite avec la Praesens Film pour Ueli der Pächter (F. Schnyder, 1955) et d'autres fictions ainsi que de nombreux films de commande. Il est directeur de production entre autres pour Der Mustergatte (Karl Sutter, 1959) et Der Herr mit dem schwarzen Melon (K. Sutter, 1960). Dès 1962 et jusqu'en 1995, Georges Schellenbaum devient responsable de la production des films et spots publicitaires de la compagnie aérienne Swissair. Parallèlement, il travaille pour des chaînes de télévision allemandes comme la Norddeutscher Rundfunk.
En 1975 sort le film consacré au pionnier de l'aviation et de la prise de vue aérienne: Walter Mittelholzer, Ein Pionier der Zivilluftfahrt (titre alternatif : Ein Pionier der Zivilaviatik). Schellenbaum réalise avec le même Alfred Bruggmann Paris-Bâle à pied (sur l’écrivain et journaliste Arnold Kübler) en 1983. La même année il tourne le documentaire Niger-Menschen am Strom.
Sources : fonds d’archives, biographie de G. Schellenbaum ; Hervé Dumont, Histoire du cinéma suisse. Films de fiction 1896-1965, Cinémathèque suisse, Lausanne, 1987.

Schaub, Martin

  • CHCS000052ISAAR
  • Personne
  • 1937-2003

Martin Schaub est né le 3 avril 1937 à Zurich et décédé dans cette même ville le 14 juin 2003, fils de Theophile, peintre et de Luzie Hedwig Magdalena, née Schmidt. Il épouse en premières noces Margrith Rufer et en seconde noces Maly Schreyer. M. Schaub étudie la littérature allemande à l'Université de Zurich, où il obtient un doctorat. Il est rédacteur de la rubrique locale et étrangère à la Neue Zürcher Zeitung (NZZ) (1963-1968), puis responsable de la rubrique "Cinéma" au Tages-Anzeiger (1968-1983 ). Co- fondateur et collaborateur du Tages-Anzeiger-Magazin, directeur de la revue Cinema. Auteur d'écrits sur la photographie et sur le cinéma, essayiste, grand défenseur du nouveau cinéma suisse (Alain Tanner, Fredi Murer, Claude Goretta), M. Schaub fut l'une des voix les plus marquantes de la critique cinématographique suisse. Prix culturel de la Ville de Zurich (2000).
D'après M. Gautier, "Martin Schaub", in Dictionnaire
historique de la Suisse (DHS), url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F48775.php, version du 29.10.2010

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