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Notice d'autorité
Personne

Probst, Eduard

  • CHCS000034ISAAR
  • Personne
  • 1906-1970

Fils d'architecte, Eduard Probst est né à Zurich. Il suit les cours de l'Ecole des arts et métiers à Zurich et à Bâle. Il fait des stages en 1924 auprès de la firme américaine Sunshine Production et des studios de l'UFA à Berlin. Il fait ses études d'architecture à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich puis travaille quelques années avec son père. Devenu en 1933 directeur de prise de vues et conseiller artistique de la firme pro-allemande Terra Film (Berlin-Zurich), Probst réalise en 1936 ses premiers courts métrages documentaires sous l'égide de la Centrale suisse du film. Il se passionne pour l'histoire et aime la montagne. Il fonde en 1938 à Zurich la société de production Probst-Film, spécialisée dans la location d'équipements techniques. L'échec de L'orage sur la montagne, film dont il avait assumé la mise en scène, le contraint à liquider son entreprise en 1944. Après la guerre, il est envoyé par le Département politique en Allemagne et en Espagne pour promouvoir la renaissance de l'industrie cinématographique. Il travaille ensuite de nouveau comme architecte et comme photographe.
D'après Michel Gautier, "Eduard Probst", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 13.07.2010, URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9219.php

Engler, Robi

  • CHCS000035ISAAR
  • Personne
  • 1940-

Né à Saint-Gall le 18 novembre 1940, Robi Engler étudie à l'Ecole des Beaux-arts et fait un apprentissage de graphiste. Il débute sa carrière dans le domaine de la publicité à Londres, à Paris et à Zurich. Il étudie ensuite le cinéma d’animation à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris.
Dès 1975, il fonde son atelier Animagination à Lausanne et devient réalisateur indépendant de cinéma d’animation. Engler faisait partie du groupe NRJ (avec Ansorge et Jean Perrin) qui créé la série les Volbecs, Si j’étais…si j’avais et d’autres dessins animés pour enfants pour la télévision suisse romande. Il produit également des publicités, des films éducatifs et industriels pour la Suisse.
Il a été président du GFSA (Groupement suisse du film d’animation) de 1992 à 1998, et il est membre de l’ASIFA (Association Internationale du Film d’Animation). Il était ami avec un des directeurs du festival d’animation à Annecy, ce qui explique la quantité de cassettes de démonstration qu’il y a dans ce fonds, Engler était un intermédiaire accessible pour les animateurs qui aspiraient à montrer leurs œuvres au festival.
Très souvent on retrouve une dimension didactique dans l’activité de Robi Engler. Dès la création de son atelier en 1975, Engler organise et collabore à de nombreux ateliers d’animations dans des établissements secondaires de toute la Suisse et partout ailleurs dans le monde. Il a d’ailleurs publié un livre à ce sujet Les ateliers de cinéma d’animation en 1982, et réédité en 1993.
En 2003, en collaboration avec la Belgique, Engler réalise le premier long métrage suisse d’animation par ordinateur Globi and the stolen Shadows.
Robi Engler reste très actif aujourd’hui, mais plutôt du côté de l’Asie. Il a collaboré avec le studio d’animation Xanthus de Taiwan pour la série animée Traces en 2010. Engler continue de transmettre sa fièvre d’animation au Tainan College of Arts de Taiwan.

Schmid, Daniel

  • CHCS000036ISAAR
  • Personne
  • 1941-2006

Daniel Schmid est né à Flims en 1941. il est le fils d'Arthur Schmidt, hôtelier et musicien, et de Carla Rivetti, hôtelière. Il a fait des études d'histoire et de journalisme à l'université libre de Berlin (1962-1968) et à l'académie allemande du cinéma et de la télévision à Berlin (1966-1969). Après une première œuvre de télévision, Thut Alles im Finstern [...] (1970), D. Schmid perce sur le plan international avec des films comme Heute Nacht oder nie (1972), La Paloma (1974), Hécate (1982), Il Bacio di Tosca (1984), Jenatsch (1987) et Berezina ou les derniers jours de la Suisse (1999). Marqué par une éducation enracinée dans les valeurs du XIXe s., et, à l'instar de son ami Rainer Werner Fassbinder, par le cinéma expressionniste allemand et les mélodrames lyriques de Douglas Sirk, Schmid incarne la vision d'une Suisse magique, mais son esthétisme raffiné n'exclut pas la critique sociale et la satire provocatrice. Son œuvre, profondément originale, en fait le cinéaste le plus cosmopolite et l'un des plus marquants du cinéma suisse. Il a reçu le Léopard d'honneur du Festival international du film de Locarno en 1999.
D'après C. Dimitriu, "Daniel Schmid", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 22.08.2011, url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9235.php

Dumont, Hervé

  • CHCS000037ISAAR
  • Personne
  • 1943-

Hervé Dumont est né à Berne. Il fait à Berne puis à Munich des études de lettres en histoire et théorie du théâtre (Theaterwissenschaft), littérature, histoire et histoire de l’art, terminées par une thèse de doctorat sur l’activité théâtrale à Zurich durant l’entre-deux-guerres : Das Zürcher Schauspielhaus und Stadttheater/Opernhaus von 1921 bis 1938.
Il enseigne ensuite la langue et la littérature allemandes au collège de Béthusy et au gymnase Auguste Piccard à Lausanne de 1970 à 1995. Cinéphile passionné, il mène parallèlement des recherches sur les rapports entre l’Histoire et le cinéma : il publiera de nombreux articles et ouvrages sur les cinéastes W. S. Van Dyke, Robert Siodmak, William Dieterle, Frank Borzage, Léopold Lindtberg ainsi qu’une Histoire du cinéma suisse. Films de fiction 1896-1965, éditée par la Cinémathèque suisse (1987). Suivra en 2007 l’Histoire du cinéma suisse 1965-2000, travail d’équipe co-dirigé avec la professeure de l’Université de Lausanne Maria Tortajada.
Hervé Dumont collabore également à la réalisation de plusieurs DVD : une anthologie de films suisses (Il était une fois la Suisse), paraît alors que son auteur est devenu directeur de la Cinémathèque suisse (1996), succédant à Freddy Buache. D’autres DVD seront consacrés à Siodmak, Borzage ou Dieterle.
Après sa retraite en 2008, il se consacre entièrement à ses recherches sur l'histoire au cinéma : Jeanne d’Arc et Napoléon (« en 1000 films ») retiennent tour à tour son attention. Il publie et met à disposition sur son site internet des travaux encyclopédiques tels que L'Antiquité au cinéma (2009).
Cinémathèque suisse, août 2017.

Hofmann, Edwin

  • CHCS000041ISAAR
  • Personne
  • 1934-1985

Edwin Hofmann est un collectionneur bâlois. Il est domicilié à Aesch (BL) en août 1983, lorsqu'il transmet l'inventaire de sa collection au Gewerbemuseum de Bâle. Il signe cet inventaire Edwin Hofmann-Müller.

Autant-Lara, Claude

  • CHCS000042ISAAR
  • Personne
  • 1901-2000

Réalisateur français né le 5 août 1901 à Luzarches (Seine-et Oise), Claude Autant-Lara baigne dès son plus jeune âge dans le monde du théâtre. Ses parents sont les fondateurs du groupe culturel Art et Action, véritable laboratoire dont la fonction est de restaurer la scénographie et dont l’influence est considérable surtout jusqu’aux années 30. C. Autant-Lara s’occupe des décors et des costumes dans la compagnie théâtrale.
Ses connaissances lui permettent de devenir très vite, dès 1919, le décorateur avant-gardiste de Marcel L’Herbier, le collaborateur et costumier de Jean Renoir et de René Clair. En 1923, il tourne son premier long-métrage expérimental, Faits divers, confiant les rôles principaux à sa mère, Louise Lara, et à Antonin Artaud.
En 1925, il écrit le scénario de Construire un feu, qu’il tourne en 1927/28. Pour la réalisation de ce court-métrage inspiré de Jack London, il utilise l’hypergonar du professeur Chrétien, l’ancêtre du cinémascope.
Après un séjour de deux ans (1930-32) aux Etats-Unis durant lesquels il travaille pour la MGM, Autant-Lara revient en France, dégoûté par les méthodes américaines. Il signe en 1933 son premier long-métrage, Ciboulette, avec la collaboration de Jacques Prévert. Cette oeuvre s’inspire d’une célèbre opérette de Reynaldo Hahn, sur un livret de Robert de Flers et Francis de Croisset. Ce dernier attaque le film à sa sortie en 1933 et d’innombrables polémiques se déclenchent à propos des droits d’auteurs. Finalement Autant-Lara lui-même désavoue la version présentée au public car les producteurs l’ont raccourcie et en ont modifié le montage.
En 1934, Jacques Prévert rédige le scénario et, avec la collaboration d'Autant-Lara, les dialogues d’une adaptation d’un roman intitulé “ El Socio ” (traduit sous le titre de Mon associé, Monsieur Davis), de l’auteur chilien Jenaro Prieto (1928). Avec le producteur Pierre Braunberger le projet n’aboutit pas. En 1936, la maison de production Oxford Street s’y intéresse mais fait réécrire le script, dénaturant ainsi complètement le scénario initial. Le film sort en mars 1937 à Londres sous le titre My Partner, Mr. Davis mais il n’est pas distribué en France.
Après cette affaire regrettable, Autant-Lara accepte de devenir le conseiller technique de Maurice Lehmann. Ce dernier est alors directeur du Châtelet, où, de 1944 à 1946, il monte des opérettes à grand spectacle qui vont assurer la notoriété et le succès de cette salle. Il engage le cinéaste qui dirigera trois films pour lui sans pour autant les signer (il n’apparaîtra au générique que comme conseiller technique): L’Affaire du courrier de Lyon (1937), avec Pierre Blanchar, Le Ruisseau (1938) avec Michel Simon et Françoise Rosay, Fric-Frac (1939) avec Arletty, Fernandel et Michel Simon. Ces films permettent à Autant-Lara de travailler avec de grands acteurs et d’asseoir son talent en tant que réalisateur.
Décidant de continuer à travailler sous l’Occupation, le cinéaste redevient l’unique responsable de ses films, ce qui n'était plus le cas depuis Ciboulette. C’est également durant cette période qu’il prépare Le Rouge et le noir, projet dont l'anticléricalisme effraie les producteurs.
Dès lors, il signe des œuvres remarquables mais dérangeantes qui ne manqueront pas de choquer ou de bouleverser la critique et le public. Malgré ses détracteurs, qui voient en lui un réalisateur provocateur aux idées pernicieuses, C. Autant-Lara continue à tourner avec toujours autant de conviction en dépit de la censure qui tente à de nombreuses reprises d'interdire la sortie de certains de ses films.
Les années 50 sont les plus fastes pour le réalisateur qui aligne les succès commerciaux, attirant le public malgré les méchancetés systématiques énoncées par les critiques à son égard. La Nouvelle Vague prend de l’importance et s’évertue à le dénigrer en lui reprochant de ne choisir ses sujets que dans des oeuvres littéraires classiques.
Grand admirateur de Stendhal, après avoir adapté Le Rouge et le noir (1954) et Lucien Leuwen (1972), le grand rêve d'Autant-Lara est de réaliser la Chartreuse de Parme. Il fait la connaissance de Marcel Dassault qui lui promet de produire le film à condition qu’il tourne auparavant une bluette, dont il est lui-même l’auteur. C. Autant-Lara réalise ainsi Gloria, film mièvre et sans intérêt, qui tombe rapidement dans l’oubli; à la suite de cette expérience, Dassault ne tiendra pas ses engagements et ne produira pas la Chartreuse de Parme. Cet échec cuisant écoeure Autant-Lara. Il laissera exploser sa colère dans un livre intitulé « Télémafia », dans lequel il dénonce l’hypocrisie ambiante et où il explique comment, de confusions en escroqueries, il a été écarté du projet.
Parallèlement à sa carrière, le cinéaste est très engagé dans la défense de la branche cinématographique et mène une intense activité syndicale au sein de la Fédération Nationale du spectacle, se préoccupant des conditions de travail des différentes professions et des conventions collectives, de la distribution et de l'exploitation, des accords de production avec l'étranger, des relations avec les autorités politiques. Il s'investit entre autres dans le Comité de défense du cinéma français.
Claude Autant-Lara est décédé en janvier 2000 dans le sud de la France, laissant derrière lui une oeuvre inégalée et le souvenir d’un cinéaste contesté, parfois injustement, qui se battait corps et âme pour défendre ses opinions cinématographiques. Le cinéma français lui doit de grands films tels que L’Auberge rouge (1951), Le Blé en herbe (1953), la Traversée de Paris (1956), En cas de malheur (1958), la Jument verte (1959).
Cinémathèque suisse, 2017

Pinkus, Gertrud

  • CHCS000043ISAAR
  • Personne
  • 1944-

Gertrud Pinkus (geb. 11.9.1944 in Solothurn), Ausbildung am Stadttheater Basel und in der Akademie der bildenden Künste München als Bühnenbildnerin, danach Arbeiten im Bereich des Theaters, Performance und Strassentheaters. 1971 erfolgte der Wechsel zum Film, Tätigkeiten in den Bereichen Drehbuch, Kameraführung, Regie, Schnitt, Mitarbeit bei über 30 Dokumentarfilmen für ZDF und ARD. Seit 1975 arbeitet Pinkus selbständig als Drehbuchautorin und Regisseurin. Ihr Werk zeichnet sich durch seine Vielfältigkeit aus, so realisierte sie sowohl Dokumentar-, Spiel- und Experimentalfilme und ist im Journalismus und als Fotografin tätig. Von 1993-2005 verlegte Pinkus ihren Lebensmittelpunkt nach Mexiko und Guatemala. Seit ihrer Rückkehr in die Schweiz 2006 arbeitet sie in Zürich. Gertrud Pinkus wurde mehrfach für ihre Werke ausgezeichnet. Vgl.: Pinkus, Gertrud bei Swiss Films: http://www.swissfilms.ch/de/film_search/filmdetails/-/id_person/1801, abgerufen am 04.05.2015.

Buhrer Levenson, Claude

  • CHCS000045ISAAR
  • Personne
  • 1938-2010

Née en 1938 à Paris et décédée en 2010 à Lausanne, Claude Buhrer Levenson est une journaliste, essayiste, écrivain et traductrice, spécialiste de l'Asie, particulièrement du Tibet et du dalaï-lama. Elle a également écrit des critiques de films au début de sa carrière. Epouse du journaliste Jean-Claude Buhrer, elle publie généralement sous le nom de Claude B. Levenson.

Dinkelmann, Max

  • CHCS000046ISAAR
  • Personne
  • 1920-2014

Max Dinkelmann est né le 2 avril 1920 à Herzogenbuchsee (Berne), où il a grandi. Dessinateur-constructeur (Konstrukteur) de profession, il a terminé sa carrière dans l’entreprise textile Viscosuisse à Emmenbrücke (Lucerne) en 1985. Cinéaste amateur passionné, il a réalisé depuis 1948 une quarantaine de films documentaires. Il a d'abord filmé sa famille avant de filmer son pays. Ses sujets de prédilection sont des localités, lacs et cours d’eaux des cantons d’Argovie et de Berne.
M. Dinkelmann a filmé d’abord en 8 mm puis en 16 mm, montant et produisant ses films documentaires pratiquement seul dans l’atelier installé à son domicile à Kriens (Lucerne). Le réalisateur-producteur a fait des présentations publiques de ses films (Filmvorführungen) à différents publics, particulièrement des retraités. Il a également œuvré comme projectionniste à Lucerne.
M. Dinkelmann est décédé le 7 novembre 2014.

Seiler, Alexander J.

  • CHCS000048ISAAR
  • Personne
  • 1928-2018

Alexander J. Seiler (geb. 06.8.1928 in Zürich, gest. 11.11.2018 in Zürich), ab 1947 Studium der Germanistik, Musikwissenschaft, Kunstgeschichte, Philosophie und Theaterwissenschaft in Basel, Zürich, Paris, München und Wien, Abschluss mit einem Doktorat 1957. Tätigkeit als Kulturjournalist in Basel und Zürich. 1955 Heirat mit der Pianistin und Filmschaffenden June Kovach. Ab den 1960er Jahren war Seiler als Regisseur, Autor und Produzent tätig und prägte mit seinen oft gesellschaftpolitisch ausgerichteten Dokumentarfilmen, seiner Tätigkeit als Filmproduzent und seiner filmpolitischen Arbeit das Schweizer Filmschaffen mehrere Jahrzehnte nachhaltig. 1961 Gründung der Filmproduktion Seiler + Gnant Filmproduktion mit June Kovach und Rob Gnant, von 1972-1982 Produktionsgemeinschaft Nemo Film GmbH (mit Kurt Gloor, Markus Imhoof, Fredi Murer, Yves Yersin u.a.), 1982-2002 Zyklop Film AG.
Von 1965-70 hatte Seiler das Amt des Sekretärs des Verbands Schweizerischer Filmgestalter inne und blieb bis 1984 Vorstandsmitglied. Er war Mitbegründer des Schweizerischen Filmzentrums (heute Swiss Films) und dort von 1968-84 aktiv sowie der Solothurner Filmtage. 1969-71 Mitglied der Eidgenössischen Filmkommission, 1987-91 Mitherausgeber der Zeitschrift Einspruch. Mit dem Kurzfilm In wechselndem Gefälle gewann Seiler 1963 in Cannes die Palme d'or, 1965, 1977 und 1990 Auszeichnung mit dem Zürcher Filmpreis sowie 2014 im Rahmen des Schweizer Filmpreises mit dem Ehrenpreis.
Vgl.:Seiler, Alexander, in: Historisches Lexikon der Schweiz http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/d/D9243.php, abgerufen am 03.2.2016, und Swiss Films http://www.swissfilms.ch/de/film_search/filmdetails/-/id_person/332, abgerufen am 08.2.2016.

Müller, Katharina Rosmarie

  • CHCS000049ISAAR
  • Personne
  • 1919-2002

Käti Müller naît Katharina Rosmarie Jost le 3 octobre à 1919 à Berne. Elle est originaire de Berne. Son père, Wilhelm Jost, naît le 22 mars 1882 à Wynigen-Häusern d’une famille d’origine paysanne. Il enseigne la physique au gymnase à Berne. En 1912-1913, il participe à l’expédition suisse au Groenland conduite par Alfred de Quervain. Avant la première guerre mondiale, W. Jost travaille à la mesure des glaciers auprès de la Société des sciences naturelles de Berne (Naturforschende Gesellschaft). Il décède le 22 janvier 1964. La mère de Käti, Hermine Spycher, originaire de Zollikofen, naît le 19 décembre 1884 et décède le 29 octobre 1931 à l’âge de 46 ans. Le frère de Käti, Res Wilhelm (Berne, 10 janvier 1918 – Zurich, 3 octobre 1990) est professeur de physique théorique à l’Ecole polytechnique de Zürich.
Käti fait sa scolarité à Berne et devient enseignante. Elle n’est âgée que de 12 ans lorsque sa mère décède. Elle souffrie beaucoup du manque d'affection maternelle et grandit dans un environnement masculin. Jeune enseignante, elle travaille à l’école en plein air d’Elfenau à Berne. Durant la seconde guerre mondiale, elle travaille comme aide au service de repérage d’avions (militärischen Hilfsdienst als Fliegerbeobachterin). En 1943-1944 [?], elle travaille pour le 'Secours aux enfants' dans la zone libre française. Elle y gère à Cruseilles un foyer pour des enfants qui sont en danger pour des raisons politiques. Lorsque l’Allemagne occupe l’ensemble de la France en novembre 1942, la jeune femme doit rentrer en Suisse. Ce retour dans le froid et la neige affecte gravement sa santé ; elle subit plusieurs opérations des reins suite à cela. Après son retour, son amitié avec son futur mari s’approfondit. A la fin de l’année 1944, Käti épouse le médecin allemand Carl Müller. En 1945 naît leur fils Christoph et en 1947 leur fille Monika. Käti Müller se consacre désormais à sa famille.
La jeune femme est intéressée par l’art et la culture. Elle prend par exemple des cours de chant, écrit et produit de petites pièces de théâtre qu’elle joue avec ses propres enfants et avec d’autres enfants et des adolescents. Elle aide à l’accueil des réfugiés à Berlin et à Vienne (Hongrie, 1956). Elle suit une formation continue en psychologie et soutient des personnes en situation de crise, particulièrement des femmes. Douée pour les langues, l’enseignante aide son mari Carl dans la rédaction de ses livres, notamment pour Jeremias Gotthelf und die Aerzte (1959).
Le réalisateur Franz Schnyder entre en contact avec Carl Müller pour le projet du film Annebäbi Jowäger. La famille Müller est invitée sur les lieux du tournage. De là vient le contact entre Käti Müller et Franz Schnyder qui conduit à leur correspondance épistolaire.
Käti décède le 14 mai 2002 à l’âge de 82 ans.

Turconi , Rolf

  • CHCS000050ISAAR
  • Personne
  • 1929-

Caméraman et réalisateur né en 1929 à Zurich, originaire de Zurich et Aeugst am Albis. Après un apprentissage (Lehre) de photographe, il étudie dans des écoles d'art et de photographie à Paris (Foto-und Kunstschulen) et se forme comme caméraman auprès de Gloria Film à Zurich. Il collabore à plusieurs films documentaires et travaille également pour Pro Juventute.
Source: curriculum vitae (Lebenslauf, 1983) conservé dans les papiers de R. Turconi, cote CH CS CSL 142-01.

Schaub, Martin

  • CHCS000052ISAAR
  • Personne
  • 1937-2003

Martin Schaub est né le 3 avril 1937 à Zurich et décédé dans cette même ville le 14 juin 2003, fils de Theophile, peintre et de Luzie Hedwig Magdalena, née Schmidt. Il épouse en premières noces Margrith Rufer et en seconde noces Maly Schreyer. M. Schaub étudie la littérature allemande à l'Université de Zurich, où il obtient un doctorat. Il est rédacteur de la rubrique locale et étrangère à la Neue Zürcher Zeitung (NZZ) (1963-1968), puis responsable de la rubrique "Cinéma" au Tages-Anzeiger (1968-1983 ). Co- fondateur et collaborateur du Tages-Anzeiger-Magazin, directeur de la revue Cinema. Auteur d'écrits sur la photographie et sur le cinéma, essayiste, grand défenseur du nouveau cinéma suisse (Alain Tanner, Fredi Murer, Claude Goretta), M. Schaub fut l'une des voix les plus marquantes de la critique cinématographique suisse. Prix culturel de la Ville de Zurich (2000).
D'après M. Gautier, "Martin Schaub", in Dictionnaire
historique de la Suisse (DHS), url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F48775.php, version du 29.10.2010

Boeniger, René

  • CHCS000054ISAAR
  • Personne
  • 1916-2010

René Boeniger est né le 29 octobre 1916 à La Neuveville, canton de Berne (Suisse). Il fréquente le gymnase à Bienne où il obtient son baccalauréat en 1936. Passionné de mécanique, il construit une caméra 16 mm sonore. De 1937 à 1939, il travaille à Berlin dans I'entreprise cinématographique Tobis-Film AG et probablement à la UFA. Il est mobilisé durant la Seconde Guerre mondiale au sein du Service du Film de l'Armée (Armeefilmdienst). Il collabore en tant que caméraman, assistant-régisseur et réalisateur à une cinquantaine de sujets du Ciné-Journal suisse ainsi qu'à diverses productions de Tonfilm Frobenius (Bâle), Gloriafilm (Zurich), Markus-Film, Kern Film (Bâle) et Central-Film (Zurich). En 1947, il entre à la Condor-Film (Zurich). En 1958, il fonde avec Georges Alexath la maison de production A+B Film AG (films de commande et publicitaires). En septembre 1966 il crée Delta-Film, René Boeniger, société de production qu'il dirigera seul et dont les activités se poursuivront jusque dans les années 1990. Marié et père de deux filles, il décède le 29 octobre 2010 à Zurich

Rappit, Rémy

  • CHCS000055ISAAR
  • Personne
  • -2006

Fils d'Ami Rappit, propriétaire du Cinéma National (av. de France 58 à Lausanne), Rémy Rappit est un projectionniste et opérateur de cinéma actif dans les cantons de Vaud et de Fribourg. Il est décédé le 28 octobre 2006.

Mertens, Reni

  • CHCS000056ISAAR
  • Personne
  • 1918-2000

Reni Mertens (geb. 8.4.1918 Zürich, gest. 25.9.2000 Zürich), Studium der Romanistik in Genf und Zürich, Abschluss mit Promotion. Während der Studienzeit (ca. 1945) Initiierung eines Debattierklubs, dem u.a. Georg Lukács, Ignazio Silone, Cesare Zavattini und Bertolt Brecht angehörten. In Folge Lehr- und Übersetzungstätigkeit (u.a. Brecht und Frisch ins Italienische), Medienarbeit (Radio und Fernsehen). 1953 Gründung der Filmproduktion Teleproduction mit Walter Marti, die bis 1999 bestand. Gründungsmitglied des Verbands Schweiz. Filmgestalter. In Zusammenarbeit mit Walter Marti Realisierung von zahlreichen Dokumentarfilmen, wichtige Vertreterin des Schweizer Dokumentarfilmschaffens und Wegbereiterin des neuen Schweizer Films. Vgl.: Mertens, Reni, in: Historisches Lexikon der Schweiz, abgerufen 13.4.2016, URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/d/D45182.php

Stürm, Hans

  • CHCS000057ISAAR
  • Personne
  • 1942-2002

Hans Stürm (geb. 16.5.1942, Bischofszell, gest. 30.6.2002 , Zürich), Studium der Philosophie in Fribourg und Paris, von 1964 bis 1967 Besuch der Filmhochschule IDHEC in Paris, Abschluss mit Diplom als Kameramann. Als Kameramann und Regisseur war Hans Stürm ein wichtiger Vertreter des Neuen Schweizer Films und Gründungsmitglied des Filmkollektivs Zürich. Ab den 1970er Jahren kontinuierliches Filmschaffen im Bereich Dokumentarfilm, u.a. Zusammenarbeit mit Urs Graf, Marlies Graf Dätwyler, Alexander J. Seiler, Villi Hermann, Nina Stürm. Seine letzten drei Filme sowie das vor seinem Tod begonnene Werk Klingenhof realisierte Hans Stürm gemeinsam mit seiner Lebenspartnerin, der Autorin und Filmemacherin Beatrice Michel.

Marti, Walter

  • CHCS000058ISAAR
  • Personne
  • 1923-1999

Walter Marti (geb. 10.7.1923 Zürich, gest. 21.12.1999 Zürich), Studium der Romanistik, Kunstgeschichte, Geschichte in Zürich. 1953 Gründung der Filmproduktion Teleproduction mit Reni Mertens, die bis 1999 existierte. 1962 Mitbegründung des Verbands Schweiz. Filmgestalter. Gemeinsam mit Reni Mertens Produktion und Realisierung zahlreicher Dokumentarfilme. Bedeutender Vertreter des Schweizer Dokumentarfilmschaffens und des Neuen Schweizer Film. Vgl.: Marti, Walter, in: Historisches Lexikon der Schweiz, abgerufen am 13.4.2016. URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/d/D9208.php.

Schlumpf, Hans-Ulrich

  • CHCS000059ISAAR
  • Personne
  • 1939-

Hans-Ulrich Schlumpf (geb. 7.12.1939 Zürich), ab 1961 Arbeit als Fotograf in Paris, bis 1969 Studium der Kunst- und Literaturgeschichte in Zürich mit Promotion. Ab 1966 kontinuierliche Tätigkeit als Regisseur, Realisierung von mehreren Dokumentar- und zwei Spielfilmen, ab 1981 mit der eigenen Filmproduktion Ariane Film AG. Daneben weitere Tätigkeiten im Filmbereich: 1970 bis 1973 Geschäftsführer des Schweizerischen Filmzentrums und Herausgeber des Schweizer Filmkatalogs von 1972 bis 1976. Ab 1980 Leitung der Abteilung Volkskundlicher Dokumentarfilm für die Schweizer Gesellschaft für Volkskunde, Basel, zudem ab 1984 Tätigkeit als Dozent an den Universitäten Basel und Zürich. Vgl.: Schärer, Thomas: "Zwischen Gotthelf und Godard", Zürich 2014, S. 671. Siehe auch Webseite von Hans-Ulrich Schlumpf mit Filmografie und Biografie: http://www.film-schlumpf.ch/ [abgerufen 17.7.2018]

Michel, Beatrice

  • CHCS000060ISAAR
  • Personne
  • 1944-

Beatrice Michel (geb. 1944, Biel), Studium der Literaturwissenschaft, Romanistik und Anglistik, Promotion 1971. Von 1970-1988 Filmkritikerin und Kulturpublizistin u.a. beim Tages-Anzeiger sowie kontinuierlich freie Tätigkeit als Schriftstellerin und Filmemacherin. Als Autorin veröffentliche Beatrice Michel die beiden Bücher Mutterraben (1980) und Der Kelim (1995). Mitglied des Filmkollektivs Zürich. Ab 1985 enge Zusammenarbeit mit ihrem Lebenspartner, dem Regisseur Hans Stürm, Realisierung von mehreren Filmprojekten. Nach dem Tod von Hans Stürm alleinige Regie des gemeinsam begonnenen Films Klingenhof (2005).

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