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Person

Dinkelmann, Max

  • CHCS000046ISAAR
  • Person
  • 1920-2014

Max Dinkelmann est né le 2 avril 1920 à Herzogenbuchsee (Berne), où il a grandi. Dessinateur-constructeur (Konstrukteur) de profession, il a terminé sa carrière dans l’entreprise textile Viscosuisse à Emmenbrücke (Lucerne) en 1985. Cinéaste amateur passionné, il a réalisé depuis 1948 une quarantaine de films documentaires. Il a d'abord filmé sa famille avant de filmer son pays. Ses sujets de prédilection sont des localités, lacs et cours d’eaux des cantons d’Argovie et de Berne.
M. Dinkelmann a filmé d’abord en 8 mm puis en 16 mm, montant et produisant ses films documentaires pratiquement seul dans l’atelier installé à son domicile à Kriens (Lucerne). Le réalisateur-producteur a fait des présentations publiques de ses films (Filmvorführungen) à différents publics, particulièrement des retraités. Il a également œuvré comme projectionniste à Lucerne.
M. Dinkelmann est décédé le 7 novembre 2014.

Tanner, Alain

  • CHCS000007ISAAR
  • Person
  • 1929-2022

Alain Tanner est né le 6 décembre 1929 à Genève, fils d'Henri, publiciste et écrivain, et de Charlotte Mohor. En 1964 il épouse Janine Giudici.
A. Tanner étudie l'économie à l'université de Genève, crée avec Claude Goretta le Ciné-club universitaire puis s’engage comme comptable dans la marine marchande. Figure de proue du renouveau du cinéma en Suisse romande, il trouve davantage son inspiration dans l'effervescence intellectuelle du Londres des années 1960 (Free Cinema) que dans la Nouvelle Vague française. Employé au British Film Institute et à la BBC à Londres (1955-1958), il signe Nice Time avec Claude Goretta (1957). De retour à Genève (1959), il tourne entre autres Les Apprentis (1964) et Une ville à Chandigarh (1966). De 1964 à 1970, il réalise quarante reportages et quatre films pour la Télévision Suisse Romande. Il forme le Groupe 5 (1968), avec Claude Goretta, Jean-Jacques Lagrange, Jean-Louis Roy et Michel Soutter. Dans ce contexte, il réalise ses trois premiers longs métrages: Charles mort ou vif (1969), La Salamandre (1971) et Le Retour d'Afrique (1973). Défenseur passionné des causes du "nouveau cinéma suisse", il fonde l’Association suisse des réalisateurs de films qu’il représente à la Commission fédérale du cinéma (1962-1967).
Sur le plan de la création, il se caractérise par son attachement à ses comédiens et à ses équipes. Sa collaboration avec l'écrivain John Berger ou avec le chef opérateur Renato Berta fut importante (par exemple La Salamandre et, en 1976, Jonas qui aura 25 ans en l'an 2000). Celle avec Myriam Mézières, sa muse et coauteur, fut centrale dans Une flamme dans mon cœur (1987) ou Le journal de Lady M. (1993).
Dès 1974, A. Tanner aborda plusieurs registres, signant des films basés sur d'autres auteurs, comme Light Years Away (1981) d'après Daniel Odier, ou Requiem (1998) d'après Antonio Tabucchi. L'affinité élective avec ses musiciens préférés (surtout Arié Dzierlatka et Michel Wintsch) confère à l'œuvre d'Alain Tanner un caractère aux réminiscences brechtiennes qui lui sont chères dès le début. Doctorat honoris causa de l'université de Lausanne (2008), Léopard d'honneur du Festival du film de Locarno (2010).
Alain Tanner décède le 11 septembre 2022 à Genève.
D'après Ch. Dimitriu, "Tanner, Alain" , in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), url:http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9251.php, version du 19.02.2014] et F. Buache, Le cinéma suisse, L’Age d’Homme, 1974, p. 139-159 et H. Dumont et M. Tortajada, Histoire du cinéma suisse 1966-2000, Cinémathèque suisse, Lausanne, Editions Gilles Attinger, Hauterive, 2007, Tome 1, p. 6-7.

Cosandey, Roland

  • CHCS000022ISAAR
  • Person
  • 1951-

Historien du cinéma, professeur à l'Ecole Cantonale d'Art de Lausanne (ECAL), chargé de cours dans le cadre du master en cinéma de l'Université de Lausanne depuis 2007.
A publié de nombreuses études sur le cinéma suisse ainsi que des DVD. Responsable de publication sur le site internet de la Cinémathèque suisse.
Président du réseau de compétences film de Memoriav
Membre de l'association DOMITOR.

Müller, Katharina Rosmarie

  • CHCS000049ISAAR
  • Person
  • 1919-2002

Käti Müller naît Katharina Rosmarie Jost le 3 octobre à 1919 à Berne. Elle est originaire de Berne. Son père, Wilhelm Jost, naît le 22 mars 1882 à Wynigen-Häusern d’une famille d’origine paysanne. Il enseigne la physique au gymnase à Berne. En 1912-1913, il participe à l’expédition suisse au Groenland conduite par Alfred de Quervain. Avant la première guerre mondiale, W. Jost travaille à la mesure des glaciers auprès de la Société des sciences naturelles de Berne (Naturforschende Gesellschaft). Il décède le 22 janvier 1964. La mère de Käti, Hermine Spycher, originaire de Zollikofen, naît le 19 décembre 1884 et décède le 29 octobre 1931 à l’âge de 46 ans. Le frère de Käti, Res Wilhelm (Berne, 10 janvier 1918 – Zurich, 3 octobre 1990) est professeur de physique théorique à l’Ecole polytechnique de Zürich.
Käti fait sa scolarité à Berne et devient enseignante. Elle n’est âgée que de 12 ans lorsque sa mère décède. Elle souffrie beaucoup du manque d'affection maternelle et grandit dans un environnement masculin. Jeune enseignante, elle travaille à l’école en plein air d’Elfenau à Berne. Durant la seconde guerre mondiale, elle travaille comme aide au service de repérage d’avions (militärischen Hilfsdienst als Fliegerbeobachterin). En 1943-1944 [?], elle travaille pour le 'Secours aux enfants' dans la zone libre française. Elle y gère à Cruseilles un foyer pour des enfants qui sont en danger pour des raisons politiques. Lorsque l’Allemagne occupe l’ensemble de la France en novembre 1942, la jeune femme doit rentrer en Suisse. Ce retour dans le froid et la neige affecte gravement sa santé ; elle subit plusieurs opérations des reins suite à cela. Après son retour, son amitié avec son futur mari s’approfondit. A la fin de l’année 1944, Käti épouse le médecin allemand Carl Müller. En 1945 naît leur fils Christoph et en 1947 leur fille Monika. Käti Müller se consacre désormais à sa famille.
La jeune femme est intéressée par l’art et la culture. Elle prend par exemple des cours de chant, écrit et produit de petites pièces de théâtre qu’elle joue avec ses propres enfants et avec d’autres enfants et des adolescents. Elle aide à l’accueil des réfugiés à Berlin et à Vienne (Hongrie, 1956). Elle suit une formation continue en psychologie et soutient des personnes en situation de crise, particulièrement des femmes. Douée pour les langues, l’enseignante aide son mari Carl dans la rédaction de ses livres, notamment pour Jeremias Gotthelf und die Aerzte (1959).
Le réalisateur Franz Schnyder entre en contact avec Carl Müller pour le projet du film Annebäbi Jowäger. La famille Müller est invitée sur les lieux du tournage. De là vient le contact entre Käti Müller et Franz Schnyder qui conduit à leur correspondance épistolaire.
Käti décède le 14 mai 2002 à l’âge de 82 ans.

Buhrer Levenson, Claude

  • CHCS000045ISAAR
  • Person
  • 1938-2010

Née en 1938 à Paris et décédée en 2010 à Lausanne, Claude Buhrer Levenson est une journaliste, essayiste, écrivain et traductrice, spécialiste de l'Asie, particulièrement du Tibet et du dalaï-lama. Elle a également écrit des critiques de films au début de sa carrière. Epouse du journaliste Jean-Claude Buhrer, elle publie généralement sous le nom de Claude B. Levenson.

Turconi , Rolf

  • CHCS000050ISAAR
  • Person
  • 1929-

Caméraman et réalisateur né en 1929 à Zurich, originaire de Zurich et Aeugst am Albis. Après un apprentissage (Lehre) de photographe, il étudie dans des écoles d'art et de photographie à Paris (Foto-und Kunstschulen) et se forme comme caméraman auprès de Gloria Film à Zurich. Il collabore à plusieurs films documentaires et travaille également pour Pro Juventute.
Source: curriculum vitae (Lebenslauf, 1983) conservé dans les papiers de R. Turconi, cote CH CS CSL 142-01.

Dumont, Hervé

  • CHCS000037ISAAR
  • Person
  • 1943-

Hervé Dumont est né à Berne. Il fait à Berne puis à Munich des études de lettres en histoire et théorie du théâtre (Theaterwissenschaft), littérature, histoire et histoire de l’art, terminées par une thèse de doctorat sur l’activité théâtrale à Zurich durant l’entre-deux-guerres : Das Zürcher Schauspielhaus und Stadttheater/Opernhaus von 1921 bis 1938.
Il enseigne ensuite la langue et la littérature allemandes au collège de Béthusy et au gymnase Auguste Piccard à Lausanne de 1970 à 1995. Cinéphile passionné, il mène parallèlement des recherches sur les rapports entre l’Histoire et le cinéma : il publiera de nombreux articles et ouvrages sur les cinéastes W. S. Van Dyke, Robert Siodmak, William Dieterle, Frank Borzage, Léopold Lindtberg ainsi qu’une Histoire du cinéma suisse. Films de fiction 1896-1965, éditée par la Cinémathèque suisse (1987). Suivra en 2007 l’Histoire du cinéma suisse 1965-2000, travail d’équipe co-dirigé avec la professeure de l’Université de Lausanne Maria Tortajada.
Hervé Dumont collabore également à la réalisation de plusieurs DVD : une anthologie de films suisses (Il était une fois la Suisse), paraît alors que son auteur est devenu directeur de la Cinémathèque suisse (1996), succédant à Freddy Buache. D’autres DVD seront consacrés à Siodmak, Borzage ou Dieterle.
Après sa retraite en 2008, il se consacre entièrement à ses recherches sur l'histoire au cinéma : Jeanne d’Arc et Napoléon (« en 1000 films ») retiennent tour à tour son attention. Il publie et met à disposition sur son site internet des travaux encyclopédiques tels que L'Antiquité au cinéma (2009).
Cinémathèque suisse, août 2017.

Schmid, Daniel

  • CHCS000036ISAAR
  • Person
  • 1941-2006

Daniel Schmid est né à Flims en 1941. il est le fils d'Arthur Schmidt, hôtelier et musicien, et de Carla Rivetti, hôtelière. Il a fait des études d'histoire et de journalisme à l'université libre de Berlin (1962-1968) et à l'académie allemande du cinéma et de la télévision à Berlin (1966-1969). Après une première œuvre de télévision, Thut Alles im Finstern [...] (1970), D. Schmid perce sur le plan international avec des films comme Heute Nacht oder nie (1972), La Paloma (1974), Hécate (1982), Il Bacio di Tosca (1984), Jenatsch (1987) et Berezina ou les derniers jours de la Suisse (1999). Marqué par une éducation enracinée dans les valeurs du XIXe s., et, à l'instar de son ami Rainer Werner Fassbinder, par le cinéma expressionniste allemand et les mélodrames lyriques de Douglas Sirk, Schmid incarne la vision d'une Suisse magique, mais son esthétisme raffiné n'exclut pas la critique sociale et la satire provocatrice. Son œuvre, profondément originale, en fait le cinéaste le plus cosmopolite et l'un des plus marquants du cinéma suisse. Il a reçu le Léopard d'honneur du Festival international du film de Locarno en 1999.
D'après C. Dimitriu, "Daniel Schmid", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 22.08.2011, url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9235.php

Glardon, Paul-Henri

  • CHCS000004ISAAR
  • Person
  • 1918-2009

Paul-Henri Glardon (dit également Paul) est né le 9 mai 1918. Après sa scolarité à Vallorbe et à Lausanne, il étudie la théologie à l'Université de Lausanne, où il obtient sa licence en 1943. Dès lors, il mène de front plusieurs activités professionnelles liées au ministère pastoral, à l'enseignement et au cinéma.

De 1945 à 1954, il exerce le ministère de pasteur de l'Eglise Evangélique Réformée du Canton de Vaud (EERV) dans les paroisses de Champvent (1945-1954), puis à Lausanne à Ouchy-Montriond (1954-1961) et à St-François (1967-1971). Retraité de l'EERV en 1982, il exerce comme suffragant dans les paroisses de Pully, Chailly (Lausanne) et Villeneuve (1982-1987) puis effectue des remplacements (1987-1999) lors des cultes dominicaux.

P.-H. Glardon est membre de la commission cantonale de jeunesse (1949-1955), chargé de cours de culture chrétienne et d'initiation au cinéma dans des collèges lausannois (1956-1967), professeur et aumônier de l’Ecole normale de Lausanne (1971-1979), où il enseigne éthique et histoire des religions. En fin de carrière (1979-1982), il dirige l'office des bourses du Département de l'Instruction publique.

En 1961, le théologien crée l'Office du Cinéma de l'Eglise évangélique réformée du canton de Vaud. Il le dirige jusqu'à son départ pour la paroisse St-François en automne 1967. Trois ans après la création de l'Office, il crée et anime le Cercle d'études cinématographique de Lausanne de 1964 à 1972, où sont organisés des cycles de projections accompagnés d'introductions et de débats. En fin de carrière, P.H. Glardon réalise et présente également des diaporamas pour les personnes âgées.

Le pasteur et enseignant rédige durant plus de trente ans (1959-1980) des critiques de cinéma pour la presse protestante. Il décède le 1er octobre 2009.

Dans le Rapport de l’Office du Cinéma de l’EERV pour l’activité 1966/1977 de mars 1967 (fonds Office Protestant du Cinéma (OPC), CSL 078-01), P.-H. Glardon écrit:"On nous a demandé souvent: 'ça ne vous fait pas drôle de ne plus prêcher le dimanche ?' Aujourd'hui nous pouvons répondre: 'franchement, non', car nous avions le sentiment de prêcher cinq soirs par semaine et de dire des choses que nous aurions dites de la même manière le dimanche. Jamais nous n'avons eu l'impression d'avoir quitté l'exercice du ministère; tout au contraire, la certitude de l'exercer d'une manière beaucoup moins dispersée que dans une paroisse. Nous nous demandons même si nous n'avons pas été pastoralement et spirituellement plus utiles à un plus grand nombre, en six ans de direction de l'Office du cinéma qu'en quinze ans de ministère paroissial. [...] Ces six ans d'activité aux avant-postes de l'Eglise nous ont fait découvrir un monde, une humanité que nous pressentions bien sans les connaître, tant sur les écrans devant lesquels nous étions forcés de nous arrêter que par nos contacts avec des producteurs, des distributeurs, des acteurs, des critiques ou des propriétaires de salle."

Wolgensinger, Michael

  • CHCS000099ISAAR
  • Person
  • 1913-1990

Michael Wolgensinger est né à Zurich le 17 septembre 1913. Il suit les cours de l'Ecole de Commerce de Neuchâtel de 1928 à 1931 puis fait un apprentissage de photographe auprès de Johannes Meiner à Zurich. En 1935, il entre à la Kunstgewerbeschule où il devient l'assistant du professeur Hans Finsler. Il crée avec sa femme et collègue Luzi (Lea?) son propre studio de photographie (reportages, photos publicitaires). Dans les années 1940-1950, M. Wolgensinger commence à s'intéresser au cinéma et réalise plusieurs films publicitaires et expérimentaux. Il a reçu un prix à la Biennale de Venise (1953, le Filmpreis de la Ville de Zurich (1965) et la médaille internationale Film/TV au Festival de New York en 1968.
Il a publié de nombreux ouvrages de photographies (individuels et collectifs) et participé à plusieurs expositions.
Il est décédé à Zurich le 9 janvier 1990.
[sources: site http://www.michaelwolgensinger.ch, consulté le 22 mars 2016 et documents biographiques mis à disposition par le Baugeschichtliches Archiv, Zurich]

Hadeln, Moritz de

  • CHCS000013ISAAR
  • Person
  • 1940-

Moritz de Hadeln est né en Angleterre le 21 décembre 1949 dans un milieu cultivé: grand-père historien d'art, père éditeur et mère peintre et sculpteur. Il commence à Paris des études de chimie-physique puis travaille dans un laboratoire avant de devenir photographe free-lance. En 1963, il réalise son premier film, Le Pèlé. Il collabore à Zurich avec le cinéaste Ernest Artaria; il devient monteur et assistant-réalisateur à Zurich et à Berlin.
En 1969, il fonde avec sa femme Erika le Festival International du Cinéma documentaire de Nyon qu'ils dirigent ensemble jusqu'en 1979, date à partir de laquelle Erika de Hadeln le remplace jusqu'en 1993. De 1972 à 1977 Hadeln dirige le Festival International du Film de Locarno. Puis, en 1979, il rejoint pour 22 ans le Festival International du Film de Berlin (Berlinale).
En 2001, le couple fonde l'entreprise de consultants en organisation d'événements cinématographiques de Hadeln & Partners (Berlin puis Zurich).
Hadeln dirige ensuite deux éditions de la Mostra Internazionale d'Arte cinematografica (Venise, 2002-2003) avant de partir à Montréal à la tête de l'éphémère New Montreal International Film Festival (2005).
Moritz de Hadeln a également été membre du jury de nombreuses manifestations et il a reçu de nombreuse distinctions.

Hadeln, Erika de

  • CHCS000025ISAAR
  • Person
  • 1941-

Erika von der Hagen est née en février 1941 en Poméranie (ex-Allemagne de l'Est). Sa famille émigre en République démocratique allemande en 1945 et s'établit dans la région de Hambourg. Erika fait ses études à Freiburg, Paris et Berlin, obtenant en 1967 une licence en histoire, français et littérature. Elle épouse un an plus tard Moritz de Hadeln, qu'elle a rencontré à Paris, s'installe en Suisse où elle enseigne l'allemand puis fonde avec son mari le Festival de Nyon. Elle sera chargée plus particulièrement de la sélection des films, des contacts avec les réalisateurs, des relations avec divers pays étrangers et des rétrospectives avant de reprendre le poste de directrice de 1980 à 1993.
De 1972 à 1977, Erika de Hadeln travaille avec son mari à la Société Suisse des Festivals Internationaux de Nyon et Locarno. De 1972 à 2001, elle s'occupe de la sélection et des événements pour la Berlinale puis,en 2002-2003, remplit les mêmes fonctions à la Mostra de Venise.
En 2001, elle fonde avec Moritz de Hadeln la société de Hadeln & Partners (Berlin puis Zurich), spécialisée dans l'organisation d'événements cinématographiques. La même année, elle collabore avec Cinema Novo à Rio de Janeiro. En 2009, elle apporte sa contribution au nouveau festival portugais, le Douro Film Harvest.
Erika de Hadeln a été membre de nombreux jurys et a reçu de nombreuses distinctions.

Kern, August

  • CHCS000030ISAAR
  • Person
  • 1902-1996

Fils d'un aubergiste et garde forestier, August Kern est né le 2 mars 1902 à Laufon. Il fréquente le gymnase technique de Berne, puis fait des études de chimie au technicum de Berthoud. Cofondateur du Cinéma scolaire et populaire suisse en 1921, il y occupe diverses fonctions jusqu'en 1932 (entre autres, chef de la production cinématographique à partir de 1925). Délégué de la Croix-Rouge suisse en Russie méridionale (1922-1923), il réalise le reportage Die Geheimnisse der Kalmückensteppe, qui lui vaut un prix international du film à Berlin en 1924.
Kern est le producteur et scénariste du premier film sonore suisse "de montagne" (Bergfilm), Les grenadiers du Bon Dieu, en 1932, monté par le Genossenschaft Filmdienst Bern, dont le but est la production de films de fiction. Durant les années de guerre, il tourne deux longs métrages destinés à la défense spirituelle: Marguerite et les soldats (1941) et Al canto del cucù (1942).
Directeur de l'entreprise de production Kern-Film à Bâle (1948-1977), il réalise de nombreux documentaires didactiques, dont Geheimnis Leben (1966), film maintes fois primé, et devient un spécialiste de films scientifiques (médecine, chimie, géologie, etc.). Il contribue aux premiers essais de télévision effectués à Lausanne et à Bâle (1951-1952).
August Kern a reçu le Prix cinématographique de Bâle-Campagne et prix culturel de la Ville de Bâle en 1988. Il est décédé le 15 janvier 1996 à Bâle.
D'après M. Gautier, "Kern August" in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 21.11.2006, URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9194.php et H. Dumont, Histoire du cinéma suisse. Films de fiction 1896-1965, Lausanne, éd.Hervé Dumont et Cinémathèque suisse, 1987 et dossier de gestion du fonds d'archives CH CS CSL 021.

Schlumpf, Hans-Ulrich

  • CHCS000059ISAAR
  • Person
  • 1939-

Hans-Ulrich Schlumpf (geb. 7.12.1939 Zürich), ab 1961 Arbeit als Fotograf in Paris, bis 1969 Studium der Kunst- und Literaturgeschichte in Zürich mit Promotion. Ab 1966 kontinuierliche Tätigkeit als Regisseur, Realisierung von mehreren Dokumentar- und zwei Spielfilmen, ab 1981 mit der eigenen Filmproduktion Ariane Film AG. Daneben weitere Tätigkeiten im Filmbereich: 1970 bis 1973 Geschäftsführer des Schweizerischen Filmzentrums und Herausgeber des Schweizer Filmkatalogs von 1972 bis 1976. Ab 1980 Leitung der Abteilung Volkskundlicher Dokumentarfilm für die Schweizer Gesellschaft für Volkskunde, Basel, zudem ab 1984 Tätigkeit als Dozent an den Universitäten Basel und Zürich. Vgl.: Schärer, Thomas: "Zwischen Gotthelf und Godard", Zürich 2014, S. 671. Siehe auch Webseite von Hans-Ulrich Schlumpf mit Filmografie und Biografie: http://www.film-schlumpf.ch/ [abgerufen 17.7.2018]

Stürm, Hans

  • CHCS000057ISAAR
  • Person
  • 1942-2002

Hans Stürm (geb. 16.5.1942, Bischofszell, gest. 30.6.2002 , Zürich), Studium der Philosophie in Fribourg und Paris, von 1964 bis 1967 Besuch der Filmhochschule IDHEC in Paris, Abschluss mit Diplom als Kameramann. Als Kameramann und Regisseur war Hans Stürm ein wichtiger Vertreter des Neuen Schweizer Films und Gründungsmitglied des Filmkollektivs Zürich. Ab den 1970er Jahren kontinuierliches Filmschaffen im Bereich Dokumentarfilm, u.a. Zusammenarbeit mit Urs Graf, Marlies Graf Dätwyler, Alexander J. Seiler, Villi Hermann, Nina Stürm. Seine letzten drei Filme sowie das vor seinem Tod begonnene Werk Klingenhof realisierte Hans Stürm gemeinsam mit seiner Lebenspartnerin, der Autorin und Filmemacherin Beatrice Michel.

Porchet, Arthur-Adrien

  • CHCS000067ISAAR
  • Person
  • 1879-1956

Arthur-Adrien Porchet est né le 11 mai 1879 à Neuchâtel, fils de de Jules Henri et d'Elisabeth Lüthi. En 1906, il épouse la citoyenne américaine Amélia May Sheffield. A.-A. Porchet suit une école de commerce et une formation de photographe à Genève et de cinégraphiste à Lyon chez les frères Lumière. Il devient caméraman et technicien de laboratoire pour des sociétés de production américaines dès 1912 (jusqu'en 1919, principalement en Floride), directeur technique en 1914 de la maison de production Gaumont à Flushing (New York). Il est également représentant et documentariste de sociétés américaines en Suisse, responsable technique du premier Ciné-Journal suisse à l'Office cinématographique de Lausanne (1923-1927). A.-A. Porchet fonde en outre le studio et laboratoire cinématographique AAP à Genève (1928). Avec ses fils Adrien (1907-2008) et Robert (né en 1908), il participe à Barcelone au développement du premier studio de son en Espagne (1932). Cadreur, producteur et réalisateur chez Orphea Film jusqu'en 1938, A.-A. Porchet travaille ensuite pour des sociétés de production suisses jusqu'en 1946. Il décède le 1er février 1956 à Lausanne. [D’après M. Gauthier, « Porchet, Arthur-Adrien » in Dictionnaire historique de la suisse, url : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9218.php, version du 30 mars 2012]

Lang, Bernard

  • CHCS000084ISAAR
  • Person

Producteur suisse, fondateur de Bernard Lang AG en 1980

Barbaglia, Roger

  • CHCS000070ISAAR
  • Person

Roger Barbaglia est auteur de films documentaires. Après des études à l'Université de Lausanne, il vit 6 ans en Afrique, où il est cinéaste au Service de l'Information du Gouvernement à Kinshasa (ex-Léopoldville, Congo). Il est directeur et réalisateur de l'entreprise Tema-film Sarl (Lausanne), inscrite au registre du commerce le 28 avril 1966. L'entreprise est radiée le 30 octobre 1998 à l'occasion du départ à la retraite de R. Barbaglia. [source: CH CS CSL 100-020 dossier Roger Barbaglia]

Masnata, Albert

  • CHCS000092ISAAR
  • Person
  • 1900-1983

Albert Masnata est né le 16 mars 1900 à Odessa. Son père Paul Charles Henri, employé de banque, est issu d’une famille italienne originaire de Gênes ayant émigré en 1848. Sa mère est Isabelle Leoncini. Le jeune Albert quitte l’Ukraine pour la Suisse en 1918. Il obtient en 1920 son diplôme à l’École des hautes études commerciales de l’Université de Lausanne, puis le titre de Docteur ès sciences économiques en 1924, et un second doctorat en sciences sociales et politiques en 1933. Il épouse Irène Krafft, fille du médecin Charles Krafft.

Employé au Bureau industriel suisse (BIS) à partir de 1920, Masnata effectue de nombreux déplacements à l’étranger et noue de solides relations dans les réseaux consulaires, diplomatiques et commerciaux. En 1923 et 1924, il participe à l’organisation des Conférences pour l’expansion économique, qui joueront un rôle décisif dans la création de l’Office suisse d’expansion commerciale (OSEC). Sa thèse de doctorat sur l’émigration des industries suisses (1924) lui permet notamment de se familiariser avec le système des holdings industrielles. Nommé directeur du siège lausannois de l’OSEC (1927-1966), Masnata joue un rôle clé dans le développement des relations commerciales et la mise sur pied d’une politique « rationnelle » de propagande.

Tout au long de sa carrière, il participe en tant qu’expert à de nombreuses commissions fédérales (commission pour le clearing monétaire, commission d’études économiques, commission fédérale pour la coopération technique avec les pays en développement) ou privées (commission consultative du service de publicité des CFF). Délégué suisse à la commission de la distribution et du marketing de la Chambre de commerce internationale à Paris, il effectue de très nombreux voyages d’affaires qui l’amènent à côtoyer les élites politiques et économiques internationales.

Favorable à un encadrement plus strict de la liberté du commerce et de l’industrie, sans pour autant adhérer aux thèses corporatistes d’un August Schirmer – il fait partie des Amis de la corporation, de la Fédération romande des corporations et de l’Union corporative suisse –, Masnata rédige de nombreux essais théoriques consacrés à la planification économique et à l’analyse comparée des systèmes économiques. Sa maîtrise parfaite de la langue russe et les réseaux qu’il a conservés dans le pays le désignent par ailleurs comme un acteur clé des relations économiques entre la Suisse et l’URSS, en particulier dans les années 1930.
Le rôle de Masnata dans la « rationalisation » des méthodes de propagande et l’importation de certains principes du marketing en Suisse est essentiel. Membre de l’Association suisse de publicité (1925), président de la Fédération romande de publicité (1928), il figure également parmi les animateurs du Club de publicité de Lausanne (1928). Il s’investit, dès le milieu des années 1930, dans le domaine de la production de film, contribue à la création de l’Association suisse des producteurs de films. Il participe à la création de la Chambre suisse du cinéma, dont il devient le premier président (1938-1942).

Conseiller communal de la Ville de Lausanne, député libéral au Grand Conseil vaudois (1937-1941), Masnata occupe le poste de privat-docent, puis de chargé de cours à l’université de Lausanne (1937-1966). Spécialiste de la politique des prix, des systèmes économiques et des échanges internationaux, il préside à la fin des années 1950 la commission d’étude du programme de l’Exposition nationale de 1964, puis du comité des exposants. Dans les années 1960, il déploie une très grande activité dans le domaine de la coopération européenne. En 1979, il est fait officier de la Légion d’honneur.

Albert Masnata est décédé le 30 septembre 1983 à Pully.

[Ch. Tourn, d’après Debluë, Claire-Lise, Exposer pour exporter : culture visuelle et expansion commerciale en Suisse (1908-1939), Neuchâtel : Éditions Alphil - Presses universitaires suisses, 2015, notice biographique Albert Masnata, p. 499-500. En ligne:http://www.alphil.com/index.php/exposer-pour-exporter.html[consulté le 15.06.2016]. Complété par Abetel, E., Albert Masnata, in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 13.05.2008, url : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F45362.php]

Janett, Georg

  • CHCS000096ISAAR
  • Person
  • 1937-2014

Georg Janett (geb. 26.6.1937, Basel, gest. 17.1.2014, Zürich), ab 1961 freiberuflich in verschiedenen Funktionen als Assistent im Filmbereich tätig, u.a. bei Kurt Früh, Franz Schnyder, Alfred Rasser, Erwin Leiser, ab 1964 auch als Cutter. Ab 1970 in verschiedenen Funktionen (Montage, Drehbuch, Regie, Regieassistenz) enge Zusammenarbeit mit VertreterInnen des neuen Schweizer Films, u.a. Urs Egger, Markus Imhoof, Pierre Koralnik, Daniel Schmid, Alain Tanner u.a. Georg Janett machte sich vor allem als Cutter einen Namen und verantwortete die Montage von zahlreichen wichtigen Schweizer Filmen. Daneben engagierte kultur- und filmpolitische Tätigkeit, Mitbegründer des Schweizerischen Filmtechnikerinnen und Filmtechnikerverbandes SFTV, Mitglied verschiedener Stiftungen, Verbände und Komissionen.

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