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Notice d'autorité

Film et Vidéo Collectif Lausanne

  • CHCS000038ISAAR
  • Collectivité
  • 1977-1990

Film et Vidéo Collectif est une société anonyme constituée le 22 juin 1977 à Lausanne par une vingtaine de techniciens et de réalisateurs romands indépendants. Elle reprend les installations techniques et les locaux de CADIA S.A. à Ecublens (Vaud) et y établit son siège social. Le Filmkollektiv Zürich participe au concept de la nouvelle société ainsi qu’à son capital et à son matériel. A l'origine, le Collectif a pour principaux objectifs de sauvegarder l’infrastructure de CADIA, de regrouper les intérêts de réalisateurs et de techniciens indépendants, de faciliter la réalisation, la production et la diffusion de films et de bandes vidéos. La première co-production de la Société concerne le film d'un de ses membres fondateurs, Les petites fugues (1979) de Yves Yersin. En 1980, la Société est réorganisée par Y. Yersin. Elle est scindée en deux: Film & Vidéo Production (continuité de l’entreprise originelle FV Film vidéo et collectif S.A., d’après le registre du commerce, radiée en 1990) et Film & Vidéo Collectif Image SA (matériel de tournage, radiée en 1985). [Sources: Dumont et Tortajada, dir., Histoire du cinéma suisse 1966-2000 (2007), t. 1, p. 346-350, notice 293, pour le film Les petites fugues (1979) et CinéBulletin n. 25, octobre 1977, p.1-2]

Dumont, Hervé

  • CHCS000037ISAAR
  • Personne
  • 1943-

Hervé Dumont est né à Berne. Il fait à Berne puis à Munich des études de lettres en histoire et théorie du théâtre (Theaterwissenschaft), littérature, histoire et histoire de l’art, terminées par une thèse de doctorat sur l’activité théâtrale à Zurich durant l’entre-deux-guerres : Das Zürcher Schauspielhaus und Stadttheater/Opernhaus von 1921 bis 1938.
Il enseigne ensuite la langue et la littérature allemandes au collège de Béthusy et au gymnase Auguste Piccard à Lausanne de 1970 à 1995. Cinéphile passionné, il mène parallèlement des recherches sur les rapports entre l’Histoire et le cinéma : il publiera de nombreux articles et ouvrages sur les cinéastes W. S. Van Dyke, Robert Siodmak, William Dieterle, Frank Borzage, Léopold Lindtberg ainsi qu’une Histoire du cinéma suisse. Films de fiction 1896-1965, éditée par la Cinémathèque suisse (1987). Suivra en 2007 l’Histoire du cinéma suisse 1965-2000, travail d’équipe co-dirigé avec la professeure de l’Université de Lausanne Maria Tortajada.
Hervé Dumont collabore également à la réalisation de plusieurs DVD : une anthologie de films suisses (Il était une fois la Suisse), paraît alors que son auteur est devenu directeur de la Cinémathèque suisse (1996), succédant à Freddy Buache. D’autres DVD seront consacrés à Siodmak, Borzage ou Dieterle.
Après sa retraite en 2008, il se consacre entièrement à ses recherches sur l'histoire au cinéma : Jeanne d’Arc et Napoléon (« en 1000 films ») retiennent tour à tour son attention. Il publie et met à disposition sur son site internet des travaux encyclopédiques tels que L'Antiquité au cinéma (2009).
Cinémathèque suisse, août 2017.

Schmid, Daniel

  • CHCS000036ISAAR
  • Personne
  • 1941-2006

Daniel Schmid est né à Flims en 1941. il est le fils d'Arthur Schmidt, hôtelier et musicien, et de Carla Rivetti, hôtelière. Il a fait des études d'histoire et de journalisme à l'université libre de Berlin (1962-1968) et à l'académie allemande du cinéma et de la télévision à Berlin (1966-1969). Après une première œuvre de télévision, Thut Alles im Finstern [...] (1970), D. Schmid perce sur le plan international avec des films comme Heute Nacht oder nie (1972), La Paloma (1974), Hécate (1982), Il Bacio di Tosca (1984), Jenatsch (1987) et Berezina ou les derniers jours de la Suisse (1999). Marqué par une éducation enracinée dans les valeurs du XIXe s., et, à l'instar de son ami Rainer Werner Fassbinder, par le cinéma expressionniste allemand et les mélodrames lyriques de Douglas Sirk, Schmid incarne la vision d'une Suisse magique, mais son esthétisme raffiné n'exclut pas la critique sociale et la satire provocatrice. Son œuvre, profondément originale, en fait le cinéaste le plus cosmopolite et l'un des plus marquants du cinéma suisse. Il a reçu le Léopard d'honneur du Festival international du film de Locarno en 1999.
D'après C. Dimitriu, "Daniel Schmid", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 22.08.2011, url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9235.php

Engler, Robi

  • CHCS000035ISAAR
  • Personne
  • 1940-

Né à Saint-Gall le 18 novembre 1940, Robi Engler étudie à l'Ecole des Beaux-arts et fait un apprentissage de graphiste. Il débute sa carrière dans le domaine de la publicité à Londres, à Paris et à Zurich. Il étudie ensuite le cinéma d’animation à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris.
Dès 1975, il fonde son atelier Animagination à Lausanne et devient réalisateur indépendant de cinéma d’animation. Engler faisait partie du groupe NRJ (avec Ansorge et Jean Perrin) qui créé la série les Volbecs, Si j’étais…si j’avais et d’autres dessins animés pour enfants pour la télévision suisse romande. Il produit également des publicités, des films éducatifs et industriels pour la Suisse.
Il a été président du GFSA (Groupement suisse du film d’animation) de 1992 à 1998, et il est membre de l’ASIFA (Association Internationale du Film d’Animation). Il était ami avec un des directeurs du festival d’animation à Annecy, ce qui explique la quantité de cassettes de démonstration qu’il y a dans ce fonds, Engler était un intermédiaire accessible pour les animateurs qui aspiraient à montrer leurs œuvres au festival.
Très souvent on retrouve une dimension didactique dans l’activité de Robi Engler. Dès la création de son atelier en 1975, Engler organise et collabore à de nombreux ateliers d’animations dans des établissements secondaires de toute la Suisse et partout ailleurs dans le monde. Il a d’ailleurs publié un livre à ce sujet Les ateliers de cinéma d’animation en 1982, et réédité en 1993.
En 2003, en collaboration avec la Belgique, Engler réalise le premier long métrage suisse d’animation par ordinateur Globi and the stolen Shadows.
Robi Engler reste très actif aujourd’hui, mais plutôt du côté de l’Asie. Il a collaboré avec le studio d’animation Xanthus de Taiwan pour la série animée Traces en 2010. Engler continue de transmettre sa fièvre d’animation au Tainan College of Arts de Taiwan.

Probst, Eduard

  • CHCS000034ISAAR
  • Personne
  • 1906-1970

Fils d'architecte, Eduard Probst est né à Zurich. Il suit les cours de l'Ecole des arts et métiers à Zurich et à Bâle. Il fait des stages en 1924 auprès de la firme américaine Sunshine Production et des studios de l'UFA à Berlin. Il fait ses études d'architecture à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich puis travaille quelques années avec son père. Devenu en 1933 directeur de prise de vues et conseiller artistique de la firme pro-allemande Terra Film (Berlin-Zurich), Probst réalise en 1936 ses premiers courts métrages documentaires sous l'égide de la Centrale suisse du film. Il se passionne pour l'histoire et aime la montagne. Il fonde en 1938 à Zurich la société de production Probst-Film, spécialisée dans la location d'équipements techniques. L'échec de L'orage sur la montagne, film dont il avait assumé la mise en scène, le contraint à liquider son entreprise en 1944. Après la guerre, il est envoyé par le Département politique en Allemagne et en Espagne pour promouvoir la renaissance de l'industrie cinématographique. Il travaille ensuite de nouveau comme architecte et comme photographe.
D'après Michel Gautier, "Eduard Probst", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 13.07.2010, URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9219.php

Galley, Jean-Pierre

  • CHCS000033ISAAR
  • Personne
  • 1925-2003 env.

Jean-Pierre Galley est un cinéaste amateur, auteur de films documentaires en Super8 notamment sur des cantons et des villes suisses, la Belgique et l'Allemagne. Il s'est particulièrement intéressé aux bâtiments lausannois. Il est membre de ciné-clubs et participe à des concours de cinéastes amateurs, particulièrement en Allemagne (Berlin, Cologne, Duisbourg) dans les années 1980-1990. Sur le plan professionnel, il est concierge au gymnase du Belvédère à Lausanne, où il anime le département audio-visuel. Depuis sa retraite en 1990, J.-P. Galley est domicilié à Aigle jusqu'à son décès, survenu vraisemblablement fin 2003.
[source: CH CS CSL 076 Papiers Jean-Pierre Galley, boîtes 1 et 2]

Pizzotti, Ernest

  • CHCS000032ISAAR
  • Personne
  • 1905-1984

Ernest Pizzotti est un peintre, graveur et dessinateur lausannois, connu comme "le peintre des chantiers". Il est également l'auteur de sept films d’animation, qui sont pour lui comme un prolongement de sa peinture. Filmographie:
Jérémie, d'après un texte de Jean Rictus, 1960-1971
Jérémie a des visions, d'après un texte de Jean Rictus, 1963
Le rêve de Jérémie, 1966
La Peur du Petit Louis, [sans date]
Jérôme trouve l'inspiration, 1967
Le Printemps reviendra, 1968
Pauvre sonneur, d'après un texte de C.-F. Landry, [sans date]

[source: site officiel Ernest Pizzotti, http://www.studiopizz.ch/ernest.pizzotti/index.htm, consulté le 22 décembre 2015]

Panorama Films AG

  • CHCS000031ISAAR
  • Collectivité
  • 1991-1994

Société fondée à Thalwil (Zurich) le 10 avril 1991 par Peter Spoerri, puis établie à Zurich jusqu'à sa liquidation le 6 septembre 1994. Son but est le développement, la production et la diffusion d'oeuvres audio-visuelles [source: registre du commerce du canton de Zurich]

Les actionnaires, fondateurs et membres du conseil d'administration sont le metteur en scène Urs Egger, le directeur de production Peter Spoerri et l'ancien dramaturge de télévision [Fernsehdramaturg], producteur et scénariste Johannes Bösiger. Le siège de la société est officiellement transféré de Thalwil à Zurich le 1er mars 1993.
Depuis sa création jusqu'au mois de mai 1992, le but premier de l'entreprise est la poursuite de la production du film Kinder der Landstrasse, réalisé par U. Egger sur un scénario de J. Bösiger. Des films sont en projet pour 1993 et 1994 sous l'égide de J. Bösiger. Ils ne seront toutefois pas produits par Panorama Films, qui fera faillite en 1994.
[source: CSL 092, Dossier Suissimages Panorama Films, boîte 1, dossier 1, p. 1, 2]

Kern, August

  • CHCS000030ISAAR
  • Personne
  • 1902-1996

Fils d'un aubergiste et garde forestier, August Kern est né le 2 mars 1902 à Laufon. Il fréquente le gymnase technique de Berne, puis fait des études de chimie au technicum de Berthoud. Cofondateur du Cinéma scolaire et populaire suisse en 1921, il y occupe diverses fonctions jusqu'en 1932 (entre autres, chef de la production cinématographique à partir de 1925). Délégué de la Croix-Rouge suisse en Russie méridionale (1922-1923), il réalise le reportage Die Geheimnisse der Kalmückensteppe, qui lui vaut un prix international du film à Berlin en 1924.
Kern est le producteur et scénariste du premier film sonore suisse "de montagne" (Bergfilm), Les grenadiers du Bon Dieu, en 1932, monté par le Genossenschaft Filmdienst Bern, dont le but est la production de films de fiction. Durant les années de guerre, il tourne deux longs métrages destinés à la défense spirituelle: Marguerite et les soldats (1941) et Al canto del cucù (1942).
Directeur de l'entreprise de production Kern-Film à Bâle (1948-1977), il réalise de nombreux documentaires didactiques, dont Geheimnis Leben (1966), film maintes fois primé, et devient un spécialiste de films scientifiques (médecine, chimie, géologie, etc.). Il contribue aux premiers essais de télévision effectués à Lausanne et à Bâle (1951-1952).
August Kern a reçu le Prix cinématographique de Bâle-Campagne et prix culturel de la Ville de Bâle en 1988. Il est décédé le 15 janvier 1996 à Bâle.
D'après M. Gautier, "Kern August" in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 21.11.2006, URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9194.php et H. Dumont, Histoire du cinéma suisse. Films de fiction 1896-1965, Lausanne, éd.Hervé Dumont et Cinémathèque suisse, 1987 et dossier de gestion du fonds d'archives CH CS CSL 021.

Edera, Bruno

  • CHCS000029ISAAR
  • Personne
  • 1937-2020

Bruno Edera est né le 3 novembre 1937 à Ste-Croix (Vaud). Il fait un apprentissage de mécanicien de précision chez Paillard SA, fabricant des appareils de cinéma Bolex puis un certificat fédéral de capacités. Il suit de nombreuses formations, en particulier un cours de technique du scénario cinématographique et un cours de technique générale cinématographique (Paris) puis plusieurs cours à la Télévision Suisse Romande (TSR). Il fait du théâtre et du cinéma amateur; par ailleurs spectateur assidu et animateur de ciné-club, il fréquente dès les années 1960 plusieurs festivals de cinéma d'animation dont Annecy, Zagreb et Ottawa.
En mars 1967, Bruno Edera entre à la TSR; il travaille au secteur "Science et Education" jusqu'en 1972, année où ce secteur est supprimé. Il collabore à de nombreuses émissions d'animation et devient responsable des achats et des coproductions de films d'animation avec des cinéastes extérieurs.
En 1968, avec le réalisateur Ernest Ansorge et le directeur de la Cinémathèque suisse, Freddy Buache, il fonde le groupement Suisse du Film d'Animation, section de l'Association Internationale du Film d'Animation. Il organise des concours pour les jeunes et écrit de très nombreux articles, contributions à des catalogues de festivals et études sur le cinéma d'animation, parmi lesquels Full length animated feature films (1977), Histoire du cinéma suisse d'animation, Travelling n°51-52, Edition Cinémathèque suisse, Lausanne (1978) et Le cinéma d'animation africain (1993).
Cinémathèque suisse, 2017.
Bruno Edera décède le 17 novembre 2020.

Schweizerischer Lichtspieltheater-Verband (SLV)

  • CHCS000028ISAAR
  • Collectivité
  • 1915-

Association constituée le 15 février 1915 à Zürich et régie par l'art. 60 du code civil. Elle est fondée sous le nom de Verband der Interessenten im Kinematographischen Gewerbe der Schweiz - l'Union des Intéressés de la cinématographie en Suisse avec siège à Zürich. Elle regroupe des exploitants de salle de cinéma, au moment où celles-ci commencent à s'ouvrir en Suisse.
En juin 1917, le nom de Schweizerischer Lichtspieltheater-Verband (SLV) est adopté. En 1928, les cinémas romands font scission et fondent l'Association cinématographique Suisse romande (ACSR). L'association se nomme dès lors Schweizerischer Lichtspieltheater-Verband deutsche und italienische Schweiz. En 1988, les associations alémanico-tessinoise et romande fusionnent et fondent le Schweizerischer Kino-Verband (SKV) - Association Cinématographique Suisse (ACS).

Dahinden, Josef

  • CHCS000027ISAAR
  • Personne
  • 1898-1993

Josef Dahinden est né le 7 juin 1898 à Rigi-Kaltbad et est décédé le 22 décembre 1993 à Witikon. Il est le fils de Josef, hôtelier, et de Rosa Pfyl. Il épouse en 1924 Eugenie Kraus, de Berlin. Fondateur de l’école suisse de ski (Schweizer Ski Schule = SSS) du Rigi, de Saint-Moritz, d'Arosa, de Flims et du Jungfraujoch, il décrit dans plusieurs ouvrages la manière moderne de skier, suivant un style naturel. Il est producteur et réalisateur de films didactiques sur le ski et la montagne ainsi que de films touristiques sur la Suisse, dont les films réalisés pour et après l’Exposition nationale suisse de 1939 (Landi) à Zurich. Sa production relève du domaine du « Kulturfilm » - courts-métrages documentaires à valeur éducative, artistique et divertissante, projetés avant le « grand film ».
D'après T. Gmür, "Dahinden, Josef", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 24.3.2004 (traduit de l'allemand), url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F27590.php
P.-E. Jaques: Reise-und Turismus-Filme, in Schaufenster Schweiz. Dokumentarische Gebrauchfilme 1896-1964, Limmat Verlag Zürich, 2011

Schweizerische Arbeiterbildungszentrale (SABZ)

  • CHCS000026ISAAR
  • Collectivité
  • 1912-

Centrale crée à Berne par le Parti socialiste suisse et l’Union syndicale suisse. Elle commence l'utilisation du film comme outil de formation et moyen de propagande dès les années 1920.
Sources: Giacomo Bernasconi, La centrale suisse de formation des syndicats a cinquante ans, in Revue syndicale suisse : organe de l'Union syndicale suisse, Band 54 Heft 11 Jahr 1962. http://dx.doi.org/10.5169/seals-385260 [consulté le 11.02.2020].
Films du mouvement ouvrier suisse: le fonds SABZ-CEO: http://memoriav.ch/projects/filme-zur-schweizerischen-arbeiterbewegung-der-bestand-der-sabz-cseo/ [consulté le 11.02.2020].

Hadeln, Erika de

  • CHCS000025ISAAR
  • Personne
  • 1941-

Erika von der Hagen est née en février 1941 en Poméranie (ex-Allemagne de l'Est). Sa famille émigre en République démocratique allemande en 1945 et s'établit dans la région de Hambourg. Erika fait ses études à Freiburg, Paris et Berlin, obtenant en 1967 une licence en histoire, français et littérature. Elle épouse un an plus tard Moritz de Hadeln, qu'elle a rencontré à Paris, s'installe en Suisse où elle enseigne l'allemand puis fonde avec son mari le Festival de Nyon. Elle sera chargée plus particulièrement de la sélection des films, des contacts avec les réalisateurs, des relations avec divers pays étrangers et des rétrospectives avant de reprendre le poste de directrice de 1980 à 1993.
De 1972 à 1977, Erika de Hadeln travaille avec son mari à la Société Suisse des Festivals Internationaux de Nyon et Locarno. De 1972 à 2001, elle s'occupe de la sélection et des événements pour la Berlinale puis,en 2002-2003, remplit les mêmes fonctions à la Mostra de Venise.
En 2001, elle fonde avec Moritz de Hadeln la société de Hadeln & Partners (Berlin puis Zurich), spécialisée dans l'organisation d'événements cinématographiques. La même année, elle collabore avec Cinema Novo à Rio de Janeiro. En 2009, elle apporte sa contribution au nouveau festival portugais, le Douro Film Harvest.
Erika de Hadeln a été membre de nombreux jurys et a reçu de nombreuses distinctions.

Koller, Xavier

  • CHCS000024ISAAR
  • Personne
  • 1944-

Né le 17 juin 1944 à Ibach dans le canton de Schwyz, Xavier Koller commence un apprentissage de mécanicien de précision avant de se lancer dans le métier d'acteur. Après trois ans à la Schauspiel Akademie de Zurich, il obtient des rôles en Suisse et en Allemagne. En 1970, il réalise sont premier long métrage, Fanö Hill, qui remporte une prime d'étude de l'Office fédéral de la Culture. En 1972, il crée la société Filmteam avec Eduard Stöckli, ancien directeur de production de Condor Film, pour produire son deuxième film, Hannibal. Il réalise des publicités et des films commerciaux avec sa maison de production, Filmteam, ainsi que des émissions pour la télévision suisse alémanique (DRS).
En 1980, Xavier Koller revient à la réalisation pour le cinéma avec Das Gefrorene Herz, qu'il adapte de Das Begräbnis eines Schirmflickers, une nouvelle écrite par Meinrad Inglin.
Der Schwarze Tanner, qui obtient une prime à la qualité du DFI d'une valeur de 40'000 frs, est un véritable succès en Suisse à sa sortie en 1986, avec plus de 150'000 spectateurs.
En 1991, Reise der Hoffnung remporte l'Oscar du meilleur film étranger. Par la suite, Xavier Koller va travailler aux États-Unis.

Source: M. Tortajada et H. Dumont (éd.), Histoire du cinéma suisse 1966-2000, volumes 1 et 2, Lausanne: Cinémathèque suisse, 2007.

Brocher, Jean

  • CHCS000023ISAAR
  • Personne
  • 1899-1979

J. Brocher est né à Vandœuvres (Genève) le 23 mai 1899, protestant, originaire de Carouge (GE), fils de Frank, médecin, et d'Eva Ramu. Il est marié à Madeleine Bret, fille de Théodore, pasteur. J. Brocher obtient un diplôme d'ingénieur de l'école d'ingénieurs de l'université de Lausanne (1921). Dès 1922, il entreprend des tournées cinématographiques en Suisse romande sous l'égide du Cinéma scolaire et populaire, puis de la Commission des cinémas populaires qu'il fonde en 1928.
Son répertoire combine "bon cinéma" et thèmes chers aux sociétés d'utilité publique (lutte contre l'alcoolisme, promotion du suffrage féminin, etc.). Pour transmettre le message, J. Brocher passe à la réalisation, diffusant sa production dans le même cadre extra-commercial: documentaires, montages d'actualités et seize films de fiction de moyen et long métrage (1924-1963).
Il est membre de la commission cantonale genevoise de contrôle des films (de 1934 jusque dans les années 1950), de l'Association suisse des producteurs de films (membre fondateur en 1934), de la Chambre suisse du cinéma (1942-1950). J. Brocher est également chroniqueur de cinéma, puis de télévision dans la Vie protestante (1938-1970). Il décède à Vésenaz, (commune de Collonge-Bellerive, Genève) le 10 décembre 1979.
D'après R. Cosandey, "Brocher, Jean", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9144.php, version du 21.01.2003

Cosandey, Roland

  • CHCS000022ISAAR
  • Personne
  • 1951-

Historien du cinéma, professeur à l'Ecole Cantonale d'Art de Lausanne (ECAL), chargé de cours dans le cadre du master en cinéma de l'Université de Lausanne depuis 2007.
A publié de nombreuses études sur le cinéma suisse ainsi que des DVD. Responsable de publication sur le site internet de la Cinémathèque suisse.
Président du réseau de compétences film de Memoriav
Membre de l'association DOMITOR.

Leiser, Marcel

  • CHCS000021ISAAR
  • Personne
  • 1945-

Né le 12 juillet 1945 à Grasswil (Berne), M. Leiser est un cinéaste et journaliste lausannois, fondateur et premier rédacteur de la revue Travelling.

LG Rialto-Film AG

  • CHCS000020ISAAR
  • Collectivité
  • 1975-2014

Société de distribution de films créée le 9 décembre 1975 et radiée du registre du commerce le 19 août 2014. Sise à Zürich, Neugasse 6, au moment de la cessation d'activités. Son directeur et administrateur Christian Gerig fut administrateur de cinq sociétés aux activités analogues sises à la même adresse, dont Rialto-Film AG. Jürg M. Judin est un des principaux actionnaires dès les années 1990. [Source: Registre du commerce du Canton de Zurich, numéro CH-170.3.006.899-8 et article Trotz Konkurs der Firma kein Arbeitslosengeld, in: Tages Anzeiger, 07.09.2014]

Gigon, Fernand

  • CHCS000019ISAAR
  • Personne
  • 1908-1986

Fernand Gigon est né le 25 juin 1908 à Fontenais (Jura) dont il est originaire, fils de Jean Baptiste François Fernand et de Marie Lina Schard, époux de Monique Constantin. Il effectue sa scolarité à Porrentruy (1915-1926). Il est journaliste à Bâle (1926-1928) et à Genève (1928-1938), puis rédacteur en chef de la revue La critique cinématographique à Paris (1938-1939). Revenu en Suisse, F. Gigon se consacre pour quelque temps au cinéma, avant de poursuivre sa carrière de reporter, photographe, écrivain et essayiste. Il voyage partout dans le monde et collabore avec des dizaines de périodiques, des radios et des télévisions. Il devient un grand spécialiste de l'Extrême-Orient (Apocalypse de l'atome 1958, La Chine devant l'échec 1962, Les Américains face au Vietcong 1965, Le 400e chat ou Les pollués du Minamata 1975). Ses reportages lui ont valu une renommée internationale. Il décède le 22 juillet 1986 à Genève. [Source: P. Gavillet, "Gigon, Fernand", in Dictionnaire historique de la Suisse, URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F28754.php, version du 11.07.2007]

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