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Notice d'autorité

Terrail, Maurice

  • CHCS000112ISAAR
  • Personne
  • 1933-2014

Maurice Terrail est connu en Suisse romande comme le « Monsieur Cinéma de l’Eglise». Ce pasteur de formation est un des pionniers du « Filmarbeit » dans les Eglises. Il est convaincu que ces dernières doivent être présentes dans la société et s’exprimer dans les médias. Passionné de cinéma, il démontre que les Eglises peuvent s’exprimer de façon critique sur le septième art, tout en utilisant ce dernier comme outil de réflexion auprès des paroissiens comme d’un large public

Né en 1933 à Paris, Maurice Terrail étudie la théologie à l’Université de Lausanne. Après un bref exercice du ministère pastoral en paroisse, il dirige dès 1968 l’Office protestant du Cinéma (OPC), jusqu’à sa retraite en 1998, puis de façon intermittente jusqu’en 2000. Il débute en circulant de paroisse en paroisse, armé d’un projecteur 16mm pour présenter des films et en discuter la dimension religieuse et éthique. Le jeune pasteur traite les thèmes centraux à ses yeux que sont le respect de la dignité humaine et la tolérance. En parallèle, il donne des cours de culture chrétienne au collège et y parle de cinéma.

En 1966, M. Terrail fonde le Cercle d’Etudes cinématographiques, qui organise des cycles de projections thématiques dans le canton de Vaud. En 1981, il crée Ciné-Feuilles, revue bimensuelle de critique de cinéma, œcuménique et humaniste. Dès 1980 et jusqu’à sa retraite, il est responsable des émissions religieuses à la Télévision suisse romande. M. Terrail compte aussi parmi les membres fondateurs des jurys œcuméniques des festivals de Locarno (1973) et de Cannes (1974). De 1984 à 2000, il est coordinateur délégué d’Interfilm auprès des festivals. En 2000, Interfilm récompense le fort engagement du Romand en le nommant membre d’honneur. Le 3 mai 2014, Maurice Terrail décède dans le canton de Vaud à St-Sulpice.

Pour des raisons financières, l’OPC cesse ses activités lors du départ à la retraite de M. Terrail. Quant au Cercle d’Etudes Cinématographiques et à Ciné-Feuilles, ils sont toujours actifs après son décès. Les archives de ces trois entités, toutes conservées à la Cinémathèque suisse, témoignent de l’engagement de ce passionné.

[Sources: Hodel, Hans, « Nachruf auf Maurice Terrail, Ehrenmitglied von Interfilm gestorben ». Interfilm, 10 mai 2014. URL: http://www.medienpraktisch.de/interfilm/deutsch/interfilm3852_91402.htm (consulté le 11.09.2019); Burri, Joël, « Le Monsieur Cinéma de l’Eglise n’est plus ». Protestinfo , 8 mai 2014. URL: http://protestinfo.ch/201405086913/6913-le-monsieur-cinema-de-leglise-nest-plus.html (consulté le 11.09.2019)]

Tauber, Christian

  • CHCS000137ISAAR
  • Personne
  • 1942-

Né à Winterthur, Christian Tauber travaille comme assistant de réalisation à la Condor Film AG de 1961 à 1966. Il tourne en 1961-62 son premier film, ZiZi I-Storia di une bambina italiana, suivi de ZiZi II-Storia di una zingara en 1965-66, présentés aux Journées de Soleure. Il est également enseignant d'allemand et français à Paris et à Zurich et obtient un doctorat en philologie romane et psychologie en 1971. Ses autres films sont Kind und Schule (1978-79), Andante (1979-80), Zingara I-femme de ménage dans un lycée (1983-84), personnage interprété par son épouse Zita Tauber-Biasion, Zingara II-femme d'un médecin mourant

Tanner, Alain

  • CHCS000007ISAAR
  • Personne
  • 1929-2022

Alain Tanner est né le 6 décembre 1929 à Genève, fils d'Henri, publiciste et écrivain, et de Charlotte Mohor. En 1964 il épouse Janine Giudici.
A. Tanner étudie l'économie à l'université de Genève, crée avec Claude Goretta le Ciné-club universitaire puis s’engage comme comptable dans la marine marchande. Figure de proue du renouveau du cinéma en Suisse romande, il trouve davantage son inspiration dans l'effervescence intellectuelle du Londres des années 1960 (Free Cinema) que dans la Nouvelle Vague française. Employé au British Film Institute et à la BBC à Londres (1955-1958), il signe Nice Time avec Claude Goretta (1957). De retour à Genève (1959), il tourne entre autres Les Apprentis (1964) et Une ville à Chandigarh (1966). De 1964 à 1970, il réalise quarante reportages et quatre films pour la Télévision Suisse Romande. Il forme le Groupe 5 (1968), avec Claude Goretta, Jean-Jacques Lagrange, Jean-Louis Roy et Michel Soutter. Dans ce contexte, il réalise ses trois premiers longs métrages: Charles mort ou vif (1969), La Salamandre (1971) et Le Retour d'Afrique (1973). Défenseur passionné des causes du "nouveau cinéma suisse", il fonde l’Association suisse des réalisateurs de films qu’il représente à la Commission fédérale du cinéma (1962-1967).
Sur le plan de la création, il se caractérise par son attachement à ses comédiens et à ses équipes. Sa collaboration avec l'écrivain John Berger ou avec le chef opérateur Renato Berta fut importante (par exemple La Salamandre et, en 1976, Jonas qui aura 25 ans en l'an 2000). Celle avec Myriam Mézières, sa muse et coauteur, fut centrale dans Une flamme dans mon cœur (1987) ou Le journal de Lady M. (1993).
Dès 1974, A. Tanner aborda plusieurs registres, signant des films basés sur d'autres auteurs, comme Light Years Away (1981) d'après Daniel Odier, ou Requiem (1998) d'après Antonio Tabucchi. L'affinité élective avec ses musiciens préférés (surtout Arié Dzierlatka et Michel Wintsch) confère à l'œuvre d'Alain Tanner un caractère aux réminiscences brechtiennes qui lui sont chères dès le début. Doctorat honoris causa de l'université de Lausanne (2008), Léopard d'honneur du Festival du film de Locarno (2010).
Alain Tanner décède le 11 septembre 2022 à Genève.
D'après Ch. Dimitriu, "Tanner, Alain" , in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), url:http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9251.php, version du 19.02.2014] et F. Buache, Le cinéma suisse, L’Age d’Homme, 1974, p. 139-159 et H. Dumont et M. Tortajada, Histoire du cinéma suisse 1966-2000, Cinémathèque suisse, Lausanne, Editions Gilles Attinger, Hauterive, 2007, Tome 1, p. 6-7.

T&C AG (Zurich)

  • CHCS000018ISAAR
  • Collectivité
  • 1976-

Société de production et de distribution de films suisses et étrangers, fondée par Marcel Hoehn le 28 mai 1976 à Zurich. Son nom est l'acronyme de Télévision et Cinéma. La société s'établit peu après sa constitution à la Seestrasse 41 à Zurich. Après Die Schweizermacher (Les faiseurs de Suisses, Rolf Lyssy, 1978), son premier grand succès, T&C produit des films de réalisateurs suisses tels que Daniel Schmid (dont le documentaire Il Bacio di Tosca, 1984), Fredi Murer, Christoph Schaub, Bruno Moll et Franz Reichle. Il produit également des flims publicitaires. [Source: Registre du commerce du canton de Zurich; article consacré à Marcel Hoehn: Der Schweizermacher in: Der Bund, 26.09.2016]

Swiss Films

  • CHCS000118ISAAR
  • Collectivité
  • 2007-

Promotionsagentur für das Schweizer Filmschaffen, seit 2007 als Stiftung SWISS FILMS organisiert. Vorgängerinstitution war die seit 1975 aktive Stiftung Schweizerisches Filmzentrum. Siehe Webseite der Organisation, abgerufen 27.7.2017 http://www.swissfilms.ch/de/about_swiss_films/

SUISSIMAGE, Coopérative suisse pour les droits d'auteurs d'oeuvres audiovisuelles

  • CHCS000288ISAAR
  • Collectivité
  • 1981-

La coopérative suisse pour les droits d’auteurs d’œuvres audiovisuelles Suissimage, fondée en 1981, est une société de gestion qui œuvre en faveur du domaine de l’audiovisuel suisse. Sa mise sur pied a été réalisée par les associations professionnelles de la branche cinématographique suisse et son siège se situe à Berne. Elle défend les intérêts et les droits des auteurs-trices et des autres titulaires de droits d’auteur d’œuvres audiovisuelles. Confrontée aux intérêts les plus divers, Suissimage est amenée à collaborer avec les organisations nationales et internationales (son activité la lie à 95 sociétés sœurs à l’étranger) et à s’investir en faveur de la branche de l’audiovisuel sur le plan économique, culturel et social. Au service de ses membres, la coopérative leur propose des prestations et du soutien juridique, sa charge principale étant la gestion de certains droits sur les films et les œuvres audiovisuelles ainsi que la représentation des auteurs-trices, des scénaristes, des réalisateurs-trices et des producteurs-trices de film. Ils veillent également que les ayants droits perçoivent une rémunération équitable pour l’utilisation de leurs œuvres. De plus, Suissimage négocie avec les associations représentant les utilisateurs-trices des tarifs fixés ainsi que des conditions. Enfin, Suissimage assure le monitorage des utilisations de son répertoire et fait concorder les données avec sa banque de données comportant plus de deux millions d’œuvres audiovisuelles et leurs ayants droit. De cette manière, les redevances perçues peuvent être réparties simplement et sans équivoque entre les ayants droit.
En parallèle à cette activité, Suissimage a également créé en 1989 deux fondations autonomes et indépendantes de la société de gestion : le Fonds culturel et le Fonds de solidarité.
Le Fonds culturel soutient financièrement la création cinématographique suisse au sens large et élabore également des projets d’encouragement portant sur des thèmes spécifiques. Ses activités sont principalement concentrées sur le soutien à la production de longs métrages de cinéma, avec un programme principal d’aide aux projets de fiction et documentaires qui ont obtenu le soutien de l’OFC ou de la SSR SRG. Le règlement de la Fondation prévoit par ailleurs qu’à côté du programme principal, une part du budget est à la disposition de la commission culturelle pour soutenir des projets et des manifestations qui présentent un intérêt pour l’ensemble du secteur cinématographique et audiovisuel suisse et qui ont besoin d’un soutien ponctuel ou d’une aide initiale.
Le Fonds de solidarité, quant à lui, peut aider toutes les personnes issues du milieu cinématographique qui se trouvent dans des situations précaires liées à l’âge, à la maladie, à un accident ou à un décès. Ainsi, Suissimage consacre 10% de ses recettes au soutien des représentant-e-s du milieu cinématographique socialement en difficulté et à la prévoyance vieillesse des membres de la coopérative.

(Sources : "Portrait", in Coopérative suisse pour les droits d’auteurs d’œuvres audiovisuelles Suissimage, [consulté le 06.07.2023] en ligne : https://www.suissimage.ch/fr/portrait)

Stürm, Hans

  • CHCS000057ISAAR
  • Personne
  • 1942-2002

Hans Stürm (geb. 16.5.1942, Bischofszell, gest. 30.6.2002 , Zürich), Studium der Philosophie in Fribourg und Paris, von 1964 bis 1967 Besuch der Filmhochschule IDHEC in Paris, Abschluss mit Diplom als Kameramann. Als Kameramann und Regisseur war Hans Stürm ein wichtiger Vertreter des Neuen Schweizer Films und Gründungsmitglied des Filmkollektivs Zürich. Ab den 1970er Jahren kontinuierliches Filmschaffen im Bereich Dokumentarfilm, u.a. Zusammenarbeit mit Urs Graf, Marlies Graf Dätwyler, Alexander J. Seiler, Villi Hermann, Nina Stürm. Seine letzten drei Filme sowie das vor seinem Tod begonnene Werk Klingenhof realisierte Hans Stürm gemeinsam mit seiner Lebenspartnerin, der Autorin und Filmemacherin Beatrice Michel.

Steiner, Sigfrit

  • CHCS000179ISAAR
  • Personne
  • 1906-1988

Sigfrit Steiner nait le 31 octobre 1906 à Bâle, de l’actrice Maria Ilitsch et du dentiste Roman Steiner. Il commence des études en architecture d’intérieur avant de se tourner vers la scène. Après des études d’art dramatique à Berlin, avec Max Reinhardt, et à Paris, avec Charles Dullin, il fait ses débuts sur scène à Gera (Thuringe) et joue dans les théâtres allemands jusqu’en 1933. De retour en Suisse pour échapper au nazisme, il travaille brièvement comme directeur d’un atelier de broderie avant de retourner au théâtre, à Lucerne et à Berne, puis de rejoindre l’équipe politiquement engagée contre le fascisme du Schauspielhaus de Zürich, jusqu’en 1957. Outre son travail au théâtre, il joue de nombreux rôles dans des films, des téléfilms et des séries télévisées, en Suisse comme en Allemagne : Metropolis (1926), Füsilier Wipf (1938), Die letzte Chance (1945), Uli der Pächter (1955), Bäckerei Zürrer (1957)… Il travaille beaucoup avec le réalisateur Leopold Lindtberg, également metteur en scène au Schauspielhaus.
Sigfrit Steiner met également en scène plusieurs films suisses : Steibruch (1942), Matura-Reise (1947), Polizist Wäckerli in Gefahr (1967).
En 1957, il retourne en Allemagne et continue à travailler comme acteur. Il meurt le 21 mars 1988 à Munich.

(Sources : Aeppli, Felix. "Sigfrit Steiner", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 13.02.2012, URL: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009248/2012-02-13/ ; Sigfrit Steiner, imdb.com, disponible à l’adresse : https://www.imdb.com/name/nm0826005/?ref_=nmbio_bio_nm [consulté le 9 juillet 2019] ; Blubacher, Thomas « Sigfrit Steiner », in Theaterlexikon der Schweiz, disponible à l’adresse http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Sigfrit_Steiner [consulté le 9 juillet 2919])

Steiger, Emile

  • CHCS000094ISAAR
  • Personne
  • 1935-2012

Fils de M. Steiger, entreprise Steiger SA, Atelier de galvano-technique, Vevey, Emile Steiger est un cinéaste et technicien du son établi à Blonay.
Il monte avec Michel Desfayes, ornithologue et photographe, (Washington), René Baumann, ornithologue (Corseaux), Uwe Goepel, taxidermiste (Zurich), une expédition en Ethiopie (1971) dans le but d'observer l'avifaune.
En 1976, il accompagne le sculpteur André Bucher sur les flancs de l'Etna, où l'artiste entreprend de créer ses oeuvres à partir de la lave en fusion.

Soutter, Michel

  • CHCS000106ISAAR
  • Personne
  • 1932-1991

Originaire de Morges et d'ascendance russe du côté de son père, Michel Soutter est né le 2 juin 1932 à Genève. Après avoir abandonné ses études au collège Calvin à Genève, il exerce divers métiers (chanteur de cabaret, peintre en bâtiment) à Genève et à Paris. En 1960, sa rencontre avec Alain Tanner, qui lui fait découvrir la télévision et le cinéma, est décisive. Il entre à la Télévision suisse romande comme assistant-réalisateur de Jean-Jacques Lagrange et de Claude Goretta. En 1964, il est nommé réalisateur. Il collabore à des émissions comme Continents sans Visa, La Voix au chapitre ou Tell Quel. Il signe de nombreux portraits (Gustave Roud, René Char, Albert Cohen), plusieurs dramatiques (Ubu roi d'Alfred Jarry, 1976) et une série télévisée (Condorcet, 1989, sur un scénario d'Elisabeth Badinter et Pierre Barillet). Parallèlement il se lance dans une carrière de cinéaste. Initiateur du Groupe 5 (1968), il participe à ce que l'on appellera "le nouveau cinéma suisse". Ses principaux films sont La lune avec les dents, son premier long métrage chahuté au Festival de Locarno (1967), Haschich (1968), James ou pas (1970), Les arpenteurs (sélection suisse au Festival de Cannes et Grand Prix du Festival de Dinard, 1972), L'escapade, son premier film 35mm en couleurs (1974), et Signé Renart, son dernier film présenté à la Mostra de Venise (1985).
Metteur en scène, il exerce son talent au Théâtre de Carouge, au Centre dramatique de Lausanne, au Grand Théâtre et à la Comédie de Genève. Le film Repérages (1977), histoire d'un cinéaste qui travaille à l'adaptation des Trois soeurs d'Anton Tchekov, s'appuie sur l'expérience théâtrale de Soutter. On lui doit également un recueil de poèmes, Pays d'enfance, et des pièces de théâtre comme A propos d'Elvire, Les nénuphars ou Ce Schubert qui décoiffe.
En 1965 il épouse Andrienne Perrot, biologiste, avec qui il aura deux fils, Simon et Constantin. Il décède le 9 septembre 1991 à Genève.
D'après B. Gasser, Michel Soutter, in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 7.06.2013 , url http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9246.php et F. Buache, Michel Soutter, Cinémathèque suisse/L'Age d'homme, Lausanne, 2001.

Solothurner Filmtage (SFT)

  • CHCS000135ISAAR
  • Collectivité
  • 1966-

Les Journées cinématographiques de Soleure (Solothurner Filmtage, abrégé SFT) sont le plus important festival consacré au cinéma suisse et un promoteur central de ce cinéma. Fondé en 1966, il est l’un des plus anciens festivals de cinéma du pays.
L'organe de tutelle des SFT est la Société suisse des Journées cinématographiques de Soleure (SSJS) - Schweizerische Gesellschaft Solothurner Filmtage (SGSF), créée en 1967. Voir le lien vers sa notice d'autorité SGSF dessous.
Le festival a lieu chaque année au mois de janvier dans la ville de Soleure.

Simon, Ana

  • CHCS000196ISAAR
  • Personne
  • 1938-2018

Née en Roumanie en 1938, établie à Genève, Ana Simon est écrivain, poétesse, biographe, traductrice, metteuse en scène de théâtre, scénariste et réalisatrice. Elle est l'épouse de l'acteur François Simon (1917-1982) et belle-fille de l'acteur Michel Simon (1895-1975), auxquels elle a consacré plusieurs écrits et deux documentaires.

Sierck, Hans Detlef

  • CHCS000005ISAAR
  • Personne
  • 1897-1987

Douglas Sirk, de son vrai nom Hans Detlef Sierck, est né le 26 avril 1897 à Hambourg. Son père, d’origine danoise, était enseignant et journaliste. Engagé volontaire lors de la Première Guerre mondiale, le jeune homme fait ensuite des études de droit, histoire de l’art, littérature et théâtre à Munich, Iéna et Hambourg. Il s’adonne en amateur à la peinture et fréquente les salles de cinéma. Il commence sa carrière de metteur en scène au Deutsches Schauspielhaus de Hambourg en 1920 puis travaille à Chemnitz et à Brême. En 1929, il accepte un poste de directeur à Leipzig et monte également des spectacles à Berlin. Mais, en 1933, le Staatstheater Berlin renonce à l’engager à cause de l’origine juive de sa deuxième épouse, la comédienne Hilde Jary.
Le Parti nazi suggère à Sierck de se séparer de sa femme, ce qu’il refuse; Hilde ne trouve aucun engagement dans les années suivantes et le couple est en but à des tracasseries de plus en plus graves. Néanmoins, ils se rendent ensemble à Heidelberg, où Sierck doit monter une pièce de Heinrich von Kleist. Hilde échappe de justesse à une arrestation. Le fait que sa première épouse – et mère de son unique fils Klaus Detlef - appartienne au parti nazi rend la situation encore plus dramatique. En 1934, Sierck abandonne finalement Leipzig au profit de Berlin, où il entame une carrière dans le cinéma à la UFA.
Le répit est de courte durée mais deux succès améliorent ses finances, Das Mädchen von Moorhof et Stützen der Gesellschaft. Sierck tournera encore Schlussakkord, Das Hofkonzert et Zu Neuen Ufern avant de profiter des scènes de La Habanera dont le tournage est prévu à l’étranger pour récupérer son passeport et quitter le pays à la fin de 1937.
Il se rend à Vienne, Rome, Paris, Montreux où il supervise le tournage d’une production franco-suisse, Accord final (sans que son nom apparaisse au générique) puis séjourne aux Pays-Bas ; déchus de leur nationalité allemande, Sierck et sa femme émigrent aux Etats-Unis en 1939, invités par la Warner Bros.
Devenu Douglas Sirk, il travaille comme scénariste et réalisateur, principalement pour United Artists, Columbia puis Universal, avec lesquelles il réalise une trentaine films jusqu’en 1959, parmi lesquels Magnificent Obsession, Written on the Wind, A Time to Love and a Time to Die, et sa dernière œuvre, Imitation of Life.
Dans les années 1960, Sirk retravaille en Allemagne à quelques mises en scène de théâtre et donne des cours à la Hochscule für Fernsehen und Film de Munich.
Il décède le 14 janvier 1987 à Lugano en Suisse.
[Sources : d’après D. Sirk, Lebenslauf in Form einer Versicherung an Eider Statt, tapuscrit, 4 p., [1956?], in Fonds Douglas Sirk. J. Halliday, Sirk on Sirk, Secker & Warburg, London, 1971. J Halliday, Conversations avec Douglas Sirk, Cahiers du Cinéma, Paris, 1997. H. Dumont, Histoire du cinéma suisse. Films de fiction 1896-1965, Cinémathèque suisse, 1987]

Sieger, Ted

  • CHCS000214ISAAR
  • Personne
  • 1958-

Cinéaste d'animation et illustrateur

Seiler, Alexander J.

  • CHCS000048ISAAR
  • Personne
  • 1928-2018

Alexander J. Seiler (geb. 06.8.1928 in Zürich, gest. 11.11.2018 in Zürich), ab 1947 Studium der Germanistik, Musikwissenschaft, Kunstgeschichte, Philosophie und Theaterwissenschaft in Basel, Zürich, Paris, München und Wien, Abschluss mit einem Doktorat 1957. Tätigkeit als Kulturjournalist in Basel und Zürich. 1955 Heirat mit der Pianistin und Filmschaffenden June Kovach. Ab den 1960er Jahren war Seiler als Regisseur, Autor und Produzent tätig und prägte mit seinen oft gesellschaftpolitisch ausgerichteten Dokumentarfilmen, seiner Tätigkeit als Filmproduzent und seiner filmpolitischen Arbeit das Schweizer Filmschaffen mehrere Jahrzehnte nachhaltig. 1961 Gründung der Filmproduktion Seiler + Gnant Filmproduktion mit June Kovach und Rob Gnant, von 1972-1982 Produktionsgemeinschaft Nemo Film GmbH (mit Kurt Gloor, Markus Imhoof, Fredi Murer, Yves Yersin u.a.), 1982-2002 Zyklop Film AG.
Von 1965-70 hatte Seiler das Amt des Sekretärs des Verbands Schweizerischer Filmgestalter inne und blieb bis 1984 Vorstandsmitglied. Er war Mitbegründer des Schweizerischen Filmzentrums (heute Swiss Films) und dort von 1968-84 aktiv sowie der Solothurner Filmtage. 1969-71 Mitglied der Eidgenössischen Filmkommission, 1987-91 Mitherausgeber der Zeitschrift Einspruch. Mit dem Kurzfilm In wechselndem Gefälle gewann Seiler 1963 in Cannes die Palme d'or, 1965, 1977 und 1990 Auszeichnung mit dem Zürcher Filmpreis sowie 2014 im Rahmen des Schweizer Filmpreises mit dem Ehrenpreis.
Vgl.:Seiler, Alexander, in: Historisches Lexikon der Schweiz http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/d/D9243.php, abgerufen am 03.2.2016, und Swiss Films http://www.swissfilms.ch/de/film_search/filmdetails/-/id_person/332, abgerufen am 08.2.2016.

Schwizgebel, Georges

  • CHCS000064ISAAR
  • Personne
  • 1944-

Né en 1944 à Reconvillier (Berne), le suisse Georges Schwizgebel est réalisateur de films d'animation et peintre. Avec Claude Luyet et Daniel Suter, il est le co-fondateur du studio GDS
(Carouge) en 1971. Son oeuvre, d'une grande force poétique, a reçu de nombreux prix sur le plan international.

Schweizerisches Sozialarchiv

  • CHCS000078ISAAR
  • Collectivité
  • 1906-

Institution suisse de référence en matière d'évolution sociale, de questions sociales et de mouvements sociaux. Sise à Zürich, elle est composée d'une bibliothèque scientifique, d'archives historiques et d'un centre de documentation contemporaine et actuelle. [source: site institutionnel, http://www.sozialarchiv.ch/fr/page-daccueil/ (consulté le 16 février 2016)]

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