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Notice d'autorité

Festival International Médias Nord-Sud (FIMNS)

  • CHCS000138ISAAR
  • Collectivité
  • 1985-2011

En 1985, Jean-Philippe Rapp, alors co-directeur de l'émission Temps présent à la Télévision Suisse Romande, mais aussi chargé de cours à l'Institut des études du développement (IUED), s'allie à Jaques Forster, directeur de l'IUED et Philippe Grandjean, journaliste. Ensemble, ils lancent à Genève les premières «Rencontres Médias Nord Sud». Leur ambition : contribuer au rééquilibrage de l'information entre pays développés et en voie de développement, et déchiffrer les grandes questions du temps (tiré du site internet du FIMNS www.nordsud.ch).
Une fois par année, autour d'un thème choisi, le FIMNS organise la projection de très nombreux films documentaires, dans le cadre d'un concours, ainsi que divers colloques. Le tout est ouvert au public. Dès 2007, chaque thème est traité en deux ans : à Genève d'abord, puis dans une région du monde en lien avec le thème l'année suivante (Inde, Burkina Faso).
Le FIMNS cesse ses activités après l'édition de 2011.

Tauber, Christian

  • CHCS000137ISAAR
  • Personne
  • 1942-

Né à Winterthur, Christian Tauber travaille comme assistant de réalisation à la Condor Film AG de 1961 à 1966. Il tourne en 1961-62 son premier film, ZiZi I-Storia di une bambina italiana, suivi de ZiZi II-Storia di una zingara en 1965-66, présentés aux Journées de Soleure. Il est également enseignant d'allemand et français à Paris et à Zurich et obtient un doctorat en philologie romane et psychologie en 1971. Ses autres films sont Kind und Schule (1978-79), Andante (1979-80), Zingara I-femme de ménage dans un lycée (1983-84), personnage interprété par son épouse Zita Tauber-Biasion, Zingara II-femme d'un médecin mourant

Liechti, Peter

  • CHCS000136ISAAR
  • Personne
  • 1951-2014

Peter Liechti (geb. 8.1.1951 St. Gallen; gest. 4.4.2014 Zürich), absolvierte zunächst das Gymnasium und begann ein Medizinstudium, welches er jedoch abbrach. Er erwarb das Diplom für das Höhere Lehramt im Zeichnen der Hochschule für Gestaltung und Kunst in Zürich (HGKZ) und absolvierte ein Studium für Kunstgeschichte an der Universität Zürich. Von 1981 bis 1982 lebte Liechti auf Kreta und beschäftigte sich mit der Malerei und dem Schreiben, im Folgejahr entstanden erste Filmexperimente. Ab 1986 war er als freischaffender Autor, Regisseur, Kameramann und Produzent tätig. Liechti realisierte einen Spielfilm (Marthas Garten) sowie diverse Experimental-, Essay- und Dokumentarfilme. Viele Filme entstanden in Zusammenarbeit mit anderen bekannten Künstlern und Musikern wie Roman Signer, Norbert Möslang, Andy Guhl, Fredy Studer, Hans Koch, Martin Schütz oder Nam June Paik. Liechti gehörte 1985 zu den Mitbegründern des Programmkinos KinoK in St.Gallen; von 1988 bis 1995 war er Mitglied der Filmgruppe "Achtziger Film" in Zürich. Mit seinen Filmen gewann er zahlreiche nationale und internationale Preise; er wurde in diversen Retrospektiven geehrt und war als Dozent und Mentor tätig. 2009 gewann er u.a. den europäischen Filmpreis für Das Summen der Insekten, 2010 den Grossen Kulturpreis der Stadt St. Gallen sowie den Kunstpreis der Stadt Zürich und 2014 wurde er für Vaters Garten – Die Liebe meiner Eltern mit dem Schweizer Filmpreis für den besten Dokumentarfilm ausgezeichnet. 2014 starb Peter Liechti im Alter von 63 Jahren in Zürich. Siehe auch https://www.peterliechti.ch/page.php?1,2,0, und https://de.wikipedia.org/wiki/Peter_Liechti

Solothurner Filmtage (SFT)

  • CHCS000135ISAAR
  • Collectivité
  • 1966-

Les Journées cinématographiques de Soleure (Solothurner Filmtage, abrégé SFT) sont le plus important festival consacré au cinéma suisse et un promoteur central de ce cinéma. Fondé en 1966, il est l’un des plus anciens festivals de cinéma du pays.
L'organe de tutelle des SFT est la Société suisse des Journées cinématographiques de Soleure (SSJS) - Schweizerische Gesellschaft Solothurner Filmtage (SGSF), créée en 1967. Voir le lien vers sa notice d'autorité SGSF dessous.
Le festival a lieu chaque année au mois de janvier dans la ville de Soleure.

Pichard, Frank

  • CHCS000131ISAAR
  • Personne

Caméraman et réalisateur à la Télévision suisse romande

Association des loueurs de films en Suisse (ALS)

  • CHCS000130ISAAR
  • Collectivité
  • 1922-1959

Association constituée le 12 septembre 1922, dont le siège est à Berne et régie par les articles 60 et suivants du Code civil suisse. Par décision de l'Assemblée générale du 24 novembre 1959, la dénomination de la raison sociale devient: Association suisse des Distributeurs de films (ASDF) - Schweizerischer Filmverleiher Verband (SFV)

Grossfeld, Georges

  • CHCS000129ISAAR
  • Personne
  • 1901-1969

Georges Grossfeld est né 26 janvier 1901 à Paris. En 1923, il entre chez Monopole Pathé Film à Genève. Il sera durant toute sa carrière fortement engagé dans le domaine de l’industrie du cinéma en Suisse.
Membre de l’Association des Loueurs de Films en Suisse (ALS), G. Grossfeld siège au comité (c. 1933-1941) et en est vice-président (c. 1934-1941). Après sa démission de ces deux fonctions en 1941, il demeure actif, notamment en tant qu’expert indépendant. Il est membre du bureau commun Association cinématographique suisse romande (ACSR)-ALS et de plusieurs commissions. Son engagement est déterminant durant les années précédant la seconde Guerre Mondiale, alors que les problèmes d’abord économiques puis politiques fragilisent la branche cinématographique. G. Grossfeld participe aux discussions concernant les contrats d’intérêts (Interessenverträge) entre les principales instances de l’économie du film et l’introduction du contingentement. Il joue également un rôle important dans la commission paritaire (Paritärischen Kommission), puis dans la commission de recours (Rekurskommission).
En 1963, Georges Grossfeld reprend la direction de la société de distribution Ideal Film SA (1934-2013, fondée par Lazar Burstein) à la tête de laquelle lui succéderont ses fils Robert et Gilles. Il décède le 15 décembre 1969 à Genève.

Schüpbach, Marcel

  • CHCS000127ISAAR
  • Personne
  • 1950-

Originaire de La Chaux-de-Fonds, Marcel Schüpbach est né en 1950 à Zurich. Il fait des études de lettres à Lausanne. Très jeune, il se passionne pour le cinéma et réalise ses premiers courts-métrages en 8mm puis 16 mm. Le premier producteur à soutenir son travail est Milos Films (Micheline et Freddy Landry). Il écrit également de nombreuses critiques de films et des textes sur le cinéma dans divers quotidiens suisses romands. Entre 1969 et 1985, il collabore sur plusieurs films de Frédéric Gonseth, Yves Yersin, Jean-François Amiguet, Michel Soutter, Lucienne Lanaz ou Michel Bory en tant qu’opérateur ou monteur.
L’Allégement, son premier long métrage de fiction, tourné en noir et blanc, est une adaptation du roman de Jean-Pierre Monnier. Les courts-métrages réalisés les années précédentes, parmi lesquels une approche du peintre neuchâtelois Lermite (1979), ont tous été tournés à La Chaux-de-Fonds, dans le Jura neuchâtelois et dans la vallée de la Brévine. Le long métrage est un aboutissement : il marque la fin d’une première étape de la carrière de M. Schüpbach, engagé dans l’exploration formelle d’un certain type de paysage que le réalisateur dit « éprouver fortement de l’intérieur ».
Le film reçoit le prix du jury pour la photographie et le Grand Prix du jury des jeunes lors du Festival de Locarno en 1983.
Par contre, le projet du Cavalier de paille (1985), tiré de l’œuvre de l’écrivaine chaux-de-fonnière Monique Saint-Hélier, n’aboutira pas faute de moyens financiers. Suivront deux autres fictions, Happy End (1987), partiellement improvisé avec les acteurs, et Les Agneaux (1995), d’après le livre d’Ania Carmel.
A partir de 1984, M. Schüpbach collabore régulièrement avec la Télévision suisse romande (TSR) et ses émissions temps Présent, Tell Quel et Viva, pour lesquelles il réalise une quarantaine de reportages. On peut citer La Folie en douce (1985), Violon Passion, qui remporte un FIPA d’Or au Festival International de Programmes Audiovisuels en 1988, Les Hommes du tunnel, consacré aux ouvriers du Lötschberg (2004). Le cinéaste réalise en particulier deux documentaires qui connaissent une diffusion mondiale : B comme Béjart en 2002 et La liste de Carla en 2006. Il devient producteur du magazine d’information Temps Présent.
En 2015, Marcel Schüpbach réalise Frontalier entre deux eaux, en collaboration avec Marc Wolfensberger. En 2016, il tourne Deuxième vie, qui fait suite au Temps Présent intitulé Une affaire de cœur (reportage sur une transplantation cardiaque, 2005). Il a collaboré sur plusieurs de ses films et reportages avec la réalisatrice Eva Ceccaroli, disparue en 2009.

[Sources : site de M. Schüpbach http://www.marcelschupbach.net/, Swissfilms : Biographie de M. Schüpbach http://www.swissfilms.ch/fr/film_search/filmdetails/-/id_person/798, Wikipedia article Marcel Schüpbach, https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Schüpbach (consulté le 24 janvier 2017). Dossiers documentaires Marcel Schüpbach, cote CH CS DD1. Entretien avec M. Schüpbach, 10 mars 2017]

Ceccaroli, Eva

  • CHCS000126ISAAR
  • Personne
  • 1953 - 2009

Eva Ceccaroli, de nationalité suisse et italienne, est née en 1953 à Monteciardo (Italie) et décédée en 2009 à Cully (Suisse). Après une licence en sociologie à l’Université de Lausanne (1977), elle entre en 1979 à la Télévision suisse romande (TSR) en tant que scripte. En 1985, elle devient assistante de réalisation. Cette même année, elle réalise un court métrage de fiction, Cachemire. Entre 1986 et 1990, elle élabore un projet de film de fiction, Disuniti (ou : A toi pour la vie), qui n’aboutira pas. En 1987, elle participe à la création de l’émission culturelle Viva, qu’elle présente jusqu’en 1989 et pour laquelle elle réalise des reportages. Elle travaille aussi pour les émissions Temps Présent, Tell Quel et Mise au Point. On peut citer les sujets suivants : Touche pas à mon corps (1996) et Pas de retraite pour le sexe (2000), diffusés dans Temps Présent. Epouse du réalisateur Marcel Schüpbach, avec lequel elle a longtemps collaboré au cinéma comme à la télévision, E. Ceccaroli est connue des téléspectateurs pour ses sujets de société et ses talents d’intervieweuse.

[Sources : 24 heures, 16 mars 2009. Swissfilms: Biographie d'Eva Ceccaroli, http://www.swissfilms.ch/fr/film_search/filmdetails/-/id_person/-933306248 (consulté le 24 janvier 2017). Entretien avec Marcel Schüpbach, 10 mars 2017 et Cinémathèque suisse, Fonds Eva Ceccaroli, cote CH CS CSL 089]

Triluna Film AG

  • CHCS000125ISAAR
  • Collectivité
  • 1991-

Société de production fondée à Zurich le 11 mars 1991 par Rudolf Santschi. Triluna produit des films de fiction et des documentaires pour le cinéma et la télévision, à destination des marchés suisse et européen. 35 films ont été produits entre 1992 et 2016. [Sources: registre du commerce du canton de Zurich; site internet de la société, http://www.trilunafilm.ch/triluna/triluna.html. consulté le 6 décembre 2016].

Früh, Kurt

  • CHCS000124ISAAR
  • Personne
  • 1915-1979

Kurt Früh est né le 12 avril 1915 à Saint-Gall et décédé le 24 mars 1979 à Boswil. Protestant, originaire de Ganterschwil, Kurt est fils de Huldreich, fonctionnaire postal, et de Theres Bscheidl. Il est l'époux de l'actrice Eva Langraf. En 1926, la famille s'établit à Zurich, où Kurt obtint sa maturité et commença des études de langues et de musique à l'université. Dès 1933, il fut directeur, auteur et metteur en scène à la Volksbühne de Zurich, qui était alors fortement influencée par Bertolt Brecht. A la même époque, le jeune homme composa des chansons pour les cabarets Cornichon, Pfeffermühle et Bärentatze; il cofonda ce dernier à Berne en 1936. A partir de cette année-là, il tourna, en partie en collaboration avec Hans Richter, des courts métrages et des films publicitaires pour la Central-Film Zurich. Parallèlement, il devint chef monteur au Ciné-Journal suisse (dès 1940).
Après diverses mises en scène de pièces théâtrales et chorales sur des musiques de son frère Huldreich Georg (notamment Der neue Columbus, avec Albert Ehrismann, 1939), Kurt Früh fut l'assistant de Leopold Lindtberg dans ses trois derniers films (1949-1953) avant de connaître le succès en tant que metteur en scène avec le film Polizischt Wäckerli (Le gendarme Wäckerli, 1955), où Schaggi Streuli tenait le rôle principal. Il renforça son image de réalisateur de films en dialecte avec Bäckerei Zürrer (La boulangerie Zürrer, 1957), avec Emil Hegetschweiler, dont l'action se déroule dans le quartier zurichois de la Langstrasse, au milieu de clochards, d'ivrognes et de petits artisans. Toutefois, ses films suivants, comme Café Odéon et Hinter den sieben Gleisen (Derrière les sept voies ferrées), tous deux de 1959, n'atteignirent pas la même qualité. Kurt Früh se détourna alors de la réalisation de films pour diriger le département théâtre à la Télévision suisse (1964-1967), pour laquelle il fut l'auteur de nombreuses mises en scène. En sa qualité d'enseignant dans la classe de cinéma du Musée des arts appliqués de Zurich, il se rapprocha en 1967-1969 du nouveau cinéma suisse, auquel se rattachent ses deux derniers films, Dällebach Kari (1970) et Der Fall (1972).
D'après F. Aeppli, "Früh, Kurt", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F11806.php, version du 05.06.2007

Dindo, Richard

  • CHCS000123ISAAR
  • Personne
  • 1944-

Schweizer Filmemacher, wichtiger Vertreter des Neuen Schweizer Films und eines politischen Schweizer Filmschaffens.
1944 in Zürich geboren als Enkel von italienischen Einwander*innen in der Schweiz. Nachdem er die Schule mit 15 Jahren verlässt, geht Dindo auf Reisen und macht verschiedene Gelegenheitsjobs. 1966 zieht er nach Paris, wo er täglich mehrere Filme in der Cinémathèque Française sieht. Auch die Buchlektüre bilden die Grundlage für seine Ausbildung zum autodidaktischen Filmemacher. 1970 kehrt er in die Schweiz zurück und dreht seinen ersten Film, Die Wiederholung. Seitdem lebt er sowohl in Zürich als auch Paris. Dindo drehte zahlreiche Dokumentarfilme wie auch Spielfilme, die weltweit gezeigt wurden, mit Retrospektiven in u.a. Deutschland, Frankreich, den USA, Kanada und Argentinien.
Siehe auch: http://www.richarddindo.ch/ (abgerufen am 27.7.2017); https://www.swissfilms.ch/de/information_publications/cineportraits/#D (abgerufen am 9.09.2021)

Prodolliet, Ernest

  • CHCS000122ISAAR
  • Personne
  • 1925-2009

Ernest Prodolliet (geb. 09.10.1925 Münsterlingen TG), Studium an den Universitäten Basel, Aberdeen und Zürich. 1953 Promotion an der Universität Zürich über das Leben und Werk des Basler Dramatikers Cäsar von Arx (1895-1949). Während den 1960er Jahren Betätigung als Pressechef in der Chemiebranche. Zwischen den 1970er und 90er Jahren Dozent für Filmgeschichte am Institut für Journalistik und Kommunikationswissenschaft der Universität Fribourg. Ab den 1960ern Veröffentlichungen diverser Filmkritiken (u. a. in der NZZ, Der Filmberater, Schweizer Rundschau). Zudem Autor verschiedener Publikationen zur Filmgeschichte wie beispielsweise Faust im Kino. Die Geschichte des Faustfilms von den Anfängen bis zur Gegenwart (1978) oder Der NS-Film in der Schweiz im Urteil der Presse 1933-1945: eine Dokumentation (1999).
Vgl. Prodolliet, Ernest bei Autorinnen und Autoren der Schweiz: https://repertoire.a-d-s.ch/edit/detail_a.php?id_autor=1433 (abgerufen am 29.05.18) und Wikipedia: https://de.wikipedia.org/wiki/Ernest_Prodolliet_(Filmwissenschaftler) (abgerufen am 29.05.18)

Mrakitsch, Michael

  • CHCS000121ISAAR
  • Personne
  • 1934-2010

Autor und Fernsehregisseur (geb. 2. Januar 1934 Nürnberg, gest. 12. März 2010 Zürich), aufgewachsen in Frankfurt am Main. 1945 Niederlassung in Bern (Progymnasium, Gymnasium), seit 1956 Schweizerische Staatsangehörigkeit. Zwischen 1951-1954 Studium der Malerei und des Bühnenbilds an der École des arts décoratifs in Genf, Abschluss mit eidgenössischem Diplom für Grafik und in den folgenden Jahren Betrieb eines eigenen Grafiker-Atelier in Bern. Arbeiten als Bühnenbildner sowie als Schauspieler und Dramaturg am Atelier-Theater in Bern, wo Michael Mrakitsch zum Freundeskreis um Dieter Roth und Daniel Spoerri gehörte. 1959 und 1960 Regieassistenzen in Paris (bei André Barsacq, Raymond Rouleau). Ab den frühen 1960er-Jahren tätig als freier Film- und Fernsehautor/Regisseur beim Schweizer Fernsehen (Freitagsmagazin, Prix Italia) und ab 1964 bis in die 1990er-Jahre hinein für deutsche Fernsehanstalten. Mrakitsch gilt als einer der Vertreter der Stuttgarter Schule (darunter auch Wilhelm Bittorf, Peter Nestler und Corinne Pulver), die sich in den 1960er-Jahren in der Dokumentarfilmabteilung des Süddeutschen Rundfunks in Stuttgart rund um eine Gruppe von Dokumentaristinnen und Dokumentaristen herausbildete, welche bewusst nach neuen Formen der dokumentarischen Arbeit suchten. Im Jahre 1964 schuff Mrakitsch Beiträge zur WDR-Reihe Der Dichter und seine Stadt, darunter Joyce und Dublin, Lorca und Granada. Zudem realisierte er in dieser Periode Kunstfilme (Kunst als Zeitdokument) über Hans Arp (1964), Max Beckmann (1968) und Paul Klee (1968). Anschliessend Literaturverfilmungen für das Zweite Deutsche Fernsehen (ZDF): Der Seidenprinz (1967), Ostende (1968), Wilhelm Meisters Lehrjahre (1978, Hessischer Rundfunk) und Die Wahlverwandtschaften (1979). In den 1970er-Jahren Dokumentarfilm-Zyklus über Formen der kulturell-sanktionierten Gewalt: Lourdes (1973), Djibouti – oder die Gewehre sind nicht geladen, nur nachts (1975) und Drinnen, das ist wie draussen, nur anders – Protokolle aus einer Psychiatrischen Anstalt (1977). Seit Mitte der 70er-Jahre Dozent und Projektbetreuer an der Hochschule für Fernsehen und Film (HFF) in München. In den frühen 1980er-Jahren Recherchereisen in die USA, wo die Filme Rodeo Drive (1980, «Nachsehen gehen, wie es um den Kapitalismus bestellt ist») sowie Death Valley (1981) entstehen. Mit den essayistischen Dokumentarfilmen Bahnhof/Lektüre/Metz/Die Himmel rühmen (1986) sowie Geländebegehung Nürnberg 1992 (1992) erfolgt in den 1980er- und 1990er-Jahren eine eingehende Beschäftigung mit dem Thema Deutschland. Zu weiteren wichtigen filmischen Arbeiten zählen die grossangelegten politischen Dokumentarfilme: Schalom oder Wir haben nichts zu verlieren. Südlibanon und Westbank (1982) sowie Gaza Fragmente (1994). Über seine langjährige Beschäftigung mit dem Medium Fernsehen äusserte sich Mrakitsch folgendermassen: «Die Auseinandersetzung mit dieser Gesellschaft muss in dem Medium stattfinden, das dominiert» (vgl. Schneider 2010). Mrakitschs Filme gehören zu den anspruchvollsten und herausfordernsten Werken einer kurzen Epoche der westdeutschen Film- und Fernsehgeschichte. Siehe auch: https://mrakitsch.lemmata.ch/ [Zugriff am 08.09.2018].

Sautter, Werner

  • CHCS000120ISAAR
  • Personne
  • 1903-1989

Werner Sautter (geb. 25. Juni 1903 in Zürich, gest. 24. April 1989), Studium der Jurisprudenz in Zürich und Heidelberg mit Promotion. Tätigkeit im Bank- und Versicherungsbereich, 1934 Mitbegründer des Filmverleihs Columbus Film AG, Zürich und Tätigkeit als deren Geschäftsführer bis 1979. Vorstandsmitglied des Schweizerischen Filmverleiherverbandes. Werner Sautter spielte eine wichtige Rolle in der frühen eidgenössischen Filmpolitik. Von Beginn an war er Mitglied der 1938 gegründeten Schweizer Filmkammer und zeitweise Präsident des Wirtschaftsausschusses der Filmkammer. Von 1939-1943 war er Verantwortlicher der Sektion Film in der Abteilung Presse und Funkspruch im Armeestab und damit für die Filmzensur zuständig.

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