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Notice d'autorité

Buache, Freddy

  • CHCS000187ISAAR
  • Personne
  • 1924-2019

Freddy Buache est né à Villars-Mendraz, dans le canton de Vaud, le 29 décembre 1924. Il fait ses études à l’école de commerce de Lausanne. Intéressé par l’art, la littérature, le théâtre et le cinéma, il écrit très tôt, et jusqu’à la fin de sa vie, de nombreuses critiques pour divers journaux lausannois. En 1948, il fonde avec son ami Charles Apothéloz la compagnie de théâtre ambulante des Faux-Nez, et il crée l’année suivante la revue d’art Carreau. Mais c’est au cinéma qu’il consacrera finalement la majeure partie de sa vie.
En 1945, lors d’une exposition de la Cinémathèque française à Lausanne, Buache fait la connaissance de Henri Langlois, fondateur et directeur de la Cinémathèque française. C’est Langlois qui met Buache en relation avec Claude Emery et René Favre, deux employés des Postes passionnés de cinéma. Tous trois travaillent ensemble au sein du Ciné-club de Lausanne puis, en 1948, au sein de la nouvelle Cinémathèque suisse, qui se crée alors même que les Archives cinématographiques suisses de Bâle cessent leur activité.

De 1951 à 1995, Buache en est le directeur, succédant à Claude Emery. Sous sa direction, la Cinémathèque se dote de son premier centre d’archivage à Penthaz en 1992, et accueille les archives du Ciné-Journal suisse. En 1996, il laisse la direction à Hervé Dumont et devient Président d’honneur de la Cinémathèque suisse.

En plus de ses activités à la Cinémathèque suisse, F. Buache est journaliste et critique de cinéma, codirecteur du Festival de Locarno entre 1967 et 1970, auteur de nombreux ouvrages sur le cinéma, poète, responsable de collection aux éditions l’Age d’Homme. Militant en faveur du cinéma, il se lie d’amitié avec de nombreuses personnalités de ce milieu et contribue à faire connaître le cinéma partout autour de lui. Il est l’époux de la journaliste et écrivaine d’origine belge Marie-Magdeleine Brumagne.
Freddy Buache est décédé à Lausanne le 28 mai 2019.

(sources : Buache, Freddy, in: Dictionnaire historique de la Suisse. Disponible en ligne : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009145/2019-08-06/ [consulté le 01.07.2020] ;
MAIRE, Frédéric. 2019. Décès de Freddy Buache. Cinémathèque suisse [en ligne]. 29 mai 2019. [Consulté le 19 octobre 2022]. Disponible à l’adresse : https://www.cinematheque.ch/f/actualites/article/deces-de-freddy-buache/

Chessex, Robert

  • CHCS000186ISAAR
  • Personne
  • 1905-1987

Robert Chessex est né le 10 janvier 1904 à Lausanne, fils de Louis Chessex et de Julie Chessex, née Spychiger. Après de courtes études commerciales à l'Université de Lausanne, interrompues avant leur fin, il étudie le dessin. Entre 1923 et 1924, il collabore aux premiers numéros du Ciné-journal suisse en tant qu'assistant caméraman. Puis, de 1925 à 1926, il voyage en Allemagne, et passe quatre mois comme volontaire au service du metteur en scène F.W. Murnau, alors en pleine réalisation de Faust (1926). Revenu en Suisse, il travaille pour diverses société, surtout comme traducteur mais aussi comme préposé à la production de films documentaires industriels. Membre fondateur de la Société suisse des écrivains, il publie deux recueils de poèmes (Approches en 1932 et De la nuit en 1941), écrit des pièces radiophoniques et des pièces de théâtre. Il décède à Lausanne, le 22 avril 1987.
(source : Chronologie réalisée par R. Cosandey en 2017, avec l'assistance de Vivianne-Laïos Chessex.)

Reinert, Charles

  • CHCS000185ISAAR
  • Personne
  • 1899-1963

Charles Reinert (geb. 1. August 1899 in Basel; gest. 9. Oktober 1963 in Fribourg), Schweizer Jesuit und Filmpublizist. Reinert war der Sohn einer waadtländischen Mutter, ist aber in Basel geboren und aufgewachsen. Hier begegnete er dem Jesuitenpater Joseph Alexis Joye (Abbé Joye, 1852–1919), der zum Leitbild seiner eigenen späteren Tätigkeit wurde. Joye setzte sich im Rahmen des von ihm 1906 gegründeten Borromeum dafür ein, den Film im Religionsunterricht für die Jugend- und Erwachsenenbildung zu verwenden und hinterliess eine bedeutende Sammlung von rund 2'000 Filmen aus der Zeit nach der Jahrhundertwende. Reinert besuchte das Gymnasium im Benediktinerkloster Einsiedeln, wo er durch seinen Onkel, Pater Johann Chrysostomus Reinert, seine religiöse Prägung erhielt. Nach der Matura 1920 machte er das Noviziat bei den Jesuiten in Feldkirch (Voralberg, Österreich). Seine weitere philosophische und theologische Ausbildung erhielt er an Ordensschulen in Deutschland, Valkenburg (NL) und im belgischen Enghien, wo französische Jesuiten eine theologische Fakultät unterhielten. 1929 wurde er zum Priester geweiht, war danach 1930 bis 1933 in der Genfer Pfarrei St. Boniface und 1937 bis 1940 in Basel am Borromäum und in der Pfarrei St. Clara tätig. 1938 begann er für das Basler Volksblatt Filmkritiken zu schreiben. 1940 wurde er ans Apologetische Institut (heute Institut für weltanschauliche Fragen) der Jesuiten in Zürich geholt. Schliesslich wurde er von der Filmkommission des Schweizerischen Katholischen Volksvereins (SKVV) in Luzern beauftragt, eine seit 1938 in Gang gekommene aktive Auseinandersetzung mit dem Film, u. a. mit der Herausgabe der Filmberichte, vollamtlich weiterzuführen. Aus diesen Anfängen entstand unter der Leitung Reinerts das Filmbüro SKVV. 1941 wurde aus den Filmberichten die 14-täglich erscheinende Zeitschrift Der Filmberater (1972 fusioniert mit der evangelischen Zeitschrift ZOOM). Damit verbunden war der Aufbau einer internationalen Filmkartothek, einer Filmbibliothek und einer umfangreichen Dokumentation zu allen Gebieten des Films. Dieses Material wurde 2002, zusammen mit der Zentralen Mediendokumentation des Evangelischen Mediendienstes, der Dokumentationsstelle Zürich der Cinémathèque suisse übergeben.
Pater Reinert war auch international äusserst aktiv und wirkte in verschiedenen Gremien, war u. a. Konsultor der päpstlichen Filmkommission, Mitglied des Internationalen Katholischen Filmbüros OCIC (Organisation internationale catholique du cinéma) in Brüssel, zeitweise auch dessen Präsident. Reinert bemühte sich, das neue Medium Film kulturell und ethisch zu fördern und mit dem katholischen Gedankengut seiner Zeit zu verbinden. Sein moralischer Einfluss auf das Schweizer Filmschaffen zur Zeit des Nationalsozialismus, des Zweiten Weltkriegs und der Nachkriegszeit bis in die 1950er Jahre war bedeutend.

Favre, René

  • CHCS000184ISAAR
  • Personne
  • 1921-2003

René Favre est né en 1921 ; il fait des études à la Verkehrsschule de Saint-Gall et entre dans l’administration des Postes en 1940. C’est à la suite d’une mutation à Zürich qu’il fait la connaissance de Claude Emery, avec qui il partage la passion du cinéma et un engagement politique au sein du Parti ouvrier et populaire. En 1945, il vient habiter Lausanne, où il quittera plus tard la Poste pour rejoindre la Direction des Écoles.
Avec Emery, il devient membre du Ciné-club de Lausanne en octobre 1946, soit quelques mois seulement après sa fondation, et rejoint le comité. Il est rapidement nommé vice-président, puis président du club, fonction qu’il occupera jusqu’à sa dissolution en 1966.
A la même époque, il participe, toujours avec Emery, à la Fédération suisse des Guildes du film et des ciné-clubs, dont il est brièvement le trésorier (1949-1950). Il participe également activement à la mise en place de la Cinémathèque suisse en 1948, dont il est l’un des membres fondateurs. Il assure notamment l’intérim entre son premier directeur, Claude Emery, et Freddy Buache, qui lui succède. Il siège à la Commission exécutive et est le trésorier de la Cinémathèque pendant de nombreuses années. Il quitte la Cinémathèque en 1983, après avoir été mis en cause dans la presse pour des irrégularités comptables, et se reconvertit dans la restauration bio en compagnie de son épouse, Liliane. René Favre décède en 2003.
(Source : Alessia Bottani, « Portrait de René Favre », in Frédéric Maire et Maria Tortajada (dir.), site Web La Collaboration UNIL + Cinémathèque suisse, www.unil-cinematheque.ch, mars 2015. [consulté le 9 juillet 2019])

Raff, Friedrich

  • CHCS000182ISAAR
  • Personne
  • 1889-1947

Friedrich Raff (geb. 25. August 1889 in Stuttgart; gest. 12. März 1947 in Zürich) war ein deutscher Schriftsteller, Journalist und Drehbuchautor. Seine berufliche Laufbahn begann er als freier Autor und Feuilletonist für die Vossische Zeitung und Die Weltbühne. Mitte der 1920er Jahre begann er Drehbücher zu schreiben. Häufig arbeitete er dabei mit dem Journalisten Julius Urgiss zusammen. Er schrieb Drehbücher für Filme wie „Die Flammen lügen“ (1926) von Carl Froelich, „Die Herrin und ihr Knecht“ (1929) von Richard Oswald, „Skandal um Eva“ (1930) von Georg Wilhelm Pabst (1930) oder „Der Stolz der 3. Kompanie“ (1931) von Fred Sauer. In vielen von Raff geschriebenen Filmen spielte der Stummfilmstar Henny Porten die Hauptrolle.
Der Machtantritt der Nationalsozialisten 1933 zwang Raff zur Emigration aus Deutschland. Er lebte mehrere Jahre an verschiedenen Orten in Westeuropa, bis er sich 1937 in Zürich niederließ. Dort arbeitete Friedrich Raff als Filmkritiker für die Neue Zürcher Zeitung und nahm zu Beginn der 1940er Jahre auch seine Tätigkeit als Drehbuchautor wieder auf.
Friedrich Raff war seit 1916 mit Fanny Elsas (1884–1966) verheiratet und somit der Schwiegersohn des Künstlers John Elsas. Friedrich Raff starb 1947 an den Folgen einer Operation.
Siehe auch: https://de.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Raff

Creux, René

  • CHCS000181ISAAR
  • Personne
  • 1914-2002

Historique: Né en 1914 à Fribourg, René Creux suit l'Ecole des Beaux-Arts de Lausanne. D'abord publicitaire et illustrateur, il est très actif dans la réalisation de décors et de costumes de théâtre. En 1964, pour l'Exposition nationale suisse à Lausanne, il réalise, en collaboration avec l’architecte Viktor Würgler, le Polyvision. Ce dôme hémisphérique se composait d’une soixantaine d’écrans hexagonaux, servant de support à autant de projecteurs, qui permettaient de projeter une mosaïque de diaporamas alentour du spectateur.
En 1962, René Creux crée sa propre maison d'édition, Fontainemore, et édite plusieurs ouvrages, illustrés, avec ses propres textes ou avec ceux d'auteurs tels que Jean Giono ou Charles Apothéloz. Parmi ces publications se trouve Monsieur Chaplin. Un sourire, et peut-être aussi une larme, ouvrage sur les années suisses de Charles Chaplin, rédigé en grande partie par Pierre Smolik, paru en 1992. René Creux meurt en 2002 à Paudex, dans le canton de Vaud.
(Source: Theaterlexikon der Schweiz, Chronos Verlag Zürich 2005, vol. 3, p. 1544; Basellandschaftliche Zeitung Nordschweiz / Liestal, 9 septembre 1994 et 3 novembre 2008. En ligne: http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Ren%C3%A9_Creux [consulté le 24 juin2019] ; Lugon, Olivier "The Automatic Exhibition: Slide Shows and Electronics at the Swiss National Exhibition 1964". Intermédialités / Intermediality no. 24-25 (2014). https://doi.org/10.7202/1034161ar )

Lindtberg, Leopold

  • CHCS000180ISAAR
  • Personne
  • 1902-1984

Leopold Lindtberg est né Leopold Lemberger le 1er juin 1902, à Vienne. Son père est commerçant, sa mère, d'origine zurichoise, est pianiste. Il fait des études de littérature allemande et de théâtre à l'université de Vienne tout en suivant une formation de comédien. Acteur sur les planches autrichiennes et allemandes à ses débuts, il se lance dans la mise en scène dès 1926. Politiquement engagé contre le fascisme, Lindtberg est obligé de fuir l'Autriche en 1933. Il émigre à Zürich, ou il rejoint le Schauspielhaus en tant que metteur en scène. Il y rejoint un groupe important d'artistes de scènes réfugiés du Reich, qui joueront un grand rôle dans le cinéma suisse. Jusqu'en 1948, Lindtberg y réalise plus de cent mises en scène.
Entre 1935 et 1953, il réalise douze films de fiction qui sont parmi les plus reconnus du cinéma suisse. Citons Fusilier Wipf (1938), Marie-Louise (1944) et Die letzte Chance (1945).
Il met en scène des pièces de théâtre partout dans le monde, enseigne le cinéma, devient directeur du Schauspielhaus de Zürich. Sa carrière est récompensée à de multiples reprises (Prix du cinéma de la ville de Zürich, médaille Josef Kainz de la ville de Vienne, Palme d'or du festival de Cannes pour Die letzte Chance...). Il décède le 18 avril 1984.
(Sources : Aeppli, Felix. "Leopold Lindtberg", in : Dictionnaire historique de la suisse (DHS), version du 02.12.2014. Disponible à l'adresse : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009204/2014-12-02/ [consulté le 9 juillet 2019] ; Dumont, Hervé, Histoire du cinéma suisse : films de fiction 1896-1965, Cinémathèque suisse, 1987)

Steiner, Sigfrit

  • CHCS000179ISAAR
  • Personne
  • 1906-1988

Sigfrit Steiner nait le 31 octobre 1906 à Bâle, de l’actrice Maria Ilitsch et du dentiste Roman Steiner. Il commence des études en architecture d’intérieur avant de se tourner vers la scène. Après des études d’art dramatique à Berlin, avec Max Reinhardt, et à Paris, avec Charles Dullin, il fait ses débuts sur scène à Gera (Thuringe) et joue dans les théâtres allemands jusqu’en 1933. De retour en Suisse pour échapper au nazisme, il travaille brièvement comme directeur d’un atelier de broderie avant de retourner au théâtre, à Lucerne et à Berne, puis de rejoindre l’équipe politiquement engagée contre le fascisme du Schauspielhaus de Zürich, jusqu’en 1957. Outre son travail au théâtre, il joue de nombreux rôles dans des films, des téléfilms et des séries télévisées, en Suisse comme en Allemagne : Metropolis (1926), Füsilier Wipf (1938), Die letzte Chance (1945), Uli der Pächter (1955), Bäckerei Zürrer (1957)… Il travaille beaucoup avec le réalisateur Leopold Lindtberg, également metteur en scène au Schauspielhaus.
Sigfrit Steiner met également en scène plusieurs films suisses : Steibruch (1942), Matura-Reise (1947), Polizist Wäckerli in Gefahr (1967).
En 1957, il retourne en Allemagne et continue à travailler comme acteur. Il meurt le 21 mars 1988 à Munich.

(Sources : Aeppli, Felix. "Sigfrit Steiner", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 13.02.2012, URL: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009248/2012-02-13/ ; Sigfrit Steiner, imdb.com, disponible à l’adresse : https://www.imdb.com/name/nm0826005/?ref_=nmbio_bio_nm [consulté le 9 juillet 2019] ; Blubacher, Thomas « Sigfrit Steiner », in Theaterlexikon der Schweiz, disponible à l’adresse http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Sigfrit_Steiner [consulté le 9 juillet 2919])

Wierer, Isolde

  • CHCS000178ISAAR
  • Personne
  • 1930-1998

Née le 22 novembre 1930 à Bâle, célibataire, décédée dans cette même ville le 9 avril 1998. [Kantonsblatt Basel-Stadt, 1998]

Look Now!

  • CHCS000177ISAAR
  • Collectivité
  • 1988-

Gloriafilm AG

  • CHCS000176ISAAR
  • Collectivité
  • 1940-2006

La société Gloriafilm AG est fondée en novembre 1940 à Zurich, avec un capital de 50’000 CHF dans le but de promouvoir un cinéma national de qualité. La direction est partagée entre l’Allemand Gunther Stapenhorst et le Bernois Heinrich Fueter. Entre 1947 et 1959, c’est le Bâlois Max Dora qui prend les commandes. Les productions de la Gloria connaissent d’abord un certain succès ; mais en 1962, l’échec commercial du coûteux Der 42. Himmel, de Kurt Früh, mène la société vers des difficultés financières dont elle ne se remettra pas. Max Dora entre au conseil d’administration de la Praesens et, après l’échec de Im Parterre Links du même Früh, en 1963, cantonne la Gloria à quelques films publicitaires pour la décennie qui suit. La production cesse définitivement en 1973, et la société est radiée du registre du commerce en 2006.
(Sources : Dumont : Histoire du cinéma Suisse, 1987 ; registre du commerce du canton de Zurich)

Eggert-Kuser, Dora

  • CHCS000175ISAAR
  • Personne
  • 1900-1987

Dora Eggert-Kuser est née à Zürich le 6 octobre 1900. Elle fait des études de sculpture. En 1933, elle épouse l’artiste allemand Wilhelm Eggert, et effectue en sa compagnie un voyage en Afrique, de février 1934 à novembre 1935. De ce voyage, qui les a amené d’Alger à Mombasa, le couple ramène un film de voyage, qui sort en 1939 sur les écrans allemands sous le titre de Safari et sur les écrans suisses sous le titre de Negresco-Schimpansi. Le film est attribué à l’un ou l’autre époux, ou aux deux, selon les sources et en particulier selon les pays où le film a été diffusé, l'Allemagne favorisant Wilhelm Eggert, et la Suisse lui préférant son épouse zürichoise. Pour l’un comme pour l’autre, il s’agit de leur seule production cinématographique connue. Dora Eggert-Kuser, plus tard connue sous le nom de Dora Raustein-Eggert, se consacra essentiellement à la sculpture. Elle est décédée à Zürich, le 30 août 1987. (Source : Cosandey, Roland : Negresco Schimpanzi, c’est Safari ! In : Documents de cinéma, 2017. https://www.cinematheque.ch/fileadmin/user_upload/Expo/Safari/Safari_18_1_2017.pdf [consulté le 15 juillet 2019]

Franck, Eric

  • CHCS000174ISAAR
  • Personne
  • 1935 -

Eric Franck naît en 1935 de Louis Franck, banquier belge, et de sa femme Evelyn, d’origine anglaise. Il fait ses études en internat en Suisse, puis à Harvard, aux États-Unis. Galeriste et collectionneur d’art, notamment de photographie, il est le frère et le beau-frère du couple de photographes formé par Martine Franck et Henri Cartier-Bresson. Il s’intéresse également au cinéma et produit plusieurs films. En 1963, son premier film est Paris vu par…, en compagnie de Barber Schroeder et avec des contributions de réalisateurs tels que Claude Chabrol, François Truffaut, Jean-Luc Godard et Eric Rohmer.
En 1973, il passe commande au cinéaste suisse Fredi Murer d’un film de famille, portrait de ses deux jeunes fils qu’il souhaite offrir en cadeau de mariage à ses parents. Le film, Christopher & Alexander, est projeté aux Journées de Soleure en 1974.
On lui doit aussi La Paloma (1973), Schatten der Engel (1976) et Violanta (1977) de Daniel Schmid ; Seuls (1981) de Francis Reusser ; ou encore le documentaire Koko, le gorille qui parle (1978) de Barbet Schroeder. Il produit également de nombreuses pièces de théâtre.
(Sources : Eric Franck, Martine Franck obituary in : The Guardian, 19.08.2012 ; Fonds Eric Franck ; Alexandra Schneider, « Les gestes de l’intime : Christopher & Alexander », Décadrages [En ligne], 12 | 2008, mis en ligne le 05 février 2014, consulté le 30 septembre 2016. URL : http://
decadrages.revues.org/365 ; DOI : 10.4000/decadrages.365)

Dora, Max

  • CHCS000173ISAAR
  • Personne

Association suisse des scénaristes et réalisateurs de films (ARF)

  • CHCS000172ISAAR
  • Collectivité
  • 1962 -

L’Association des réalisateurs de films, en allemand Verband Schweizerischer Filmgestalter, est créée à Genève, le 9 octobre 1962, par plusieurs réalisateurs suisses, à l’origine surtout suisses romands. Les membres fondateurs sont Alain Tanner, Henry Brandt, Claude Goretta, Jean-Louis Roy, Jean-Jacques Lagrange, Herbert E. Meyer, François Bardet et Walter Marti. De caractère exclusif, l’association n’admettait en son sein que les réalisateurs « portés par une écriture personnelle et dont le travail témoigne d’une volonté d’expression cinématographique » (Au milieu du temps, 2014), et défendait le cinéma d’auteur. Être admis à l’ARF devait être la reconnaissance d’une véritable démarche artistique. Aujourd’hui encore, elle promeut le développement d’un cinéma authentiquement suisse et défend les intérêts artistiques et professionnels de ses membres.
En 1965, le secrétariat déménage à Zürich et l’association s’ouvre d’avantage sur la Suisse alémanique, récoltant de nouvelles adhésions.
En 1996, l’association change de nom et devient l’Association suisse des scénaristes et réalisateurs de films, en allemand Verband Filmregie und Drehbuch Schweiz (ARF/FDS), intégrant par là les scénaristes parmi les auteurs de cinéma.

Goël, Véronique

  • CHCS000171ISAAR
  • Personne
  • 1951 -

Véronique Goël naît le 21 septembre 1951 à Rolle, en Suisse. D’abord couturière, puis styliste indépendante, elle reprend par la suite des études de peinture et de gravure à l'École cantonale d’arts de Lausanne (ECAL) et de cinéma à l’École supérieure d’arts visuels (ESAV) à Genève. En 1974, après avoir assisté à une rétrospective de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet à la Cinémathèque suisse, elle s’oriente définitivement vers la vidéo. Elle réalise une vingtaine de films.
De 1982 à 1989, elle vit avec le cinéaste expérimentaliste Stephen Dwoskin, à Londres, et travaille avec lui. Elle fait de nombreux séjours dans divers pays (New-York, Berlin, Afrique du Nord…) et une résidence d’artiste à Barcelone en 2006.
Véronique Goël vit et travaille à Genève.
(Source : Swissfilms, Véronique Goël, consulté le 14 mai 2019 ; site internet www.veronique-goel.net, consulté le 14 mai 2019)

Association Archimob

  • CHCS000170ISAAR
  • Collectivité
  • 1998 - 2019

Archimob (archives de la mobilisation) est une association fondée en 1998 à l’initiative du cinéaste Frédéric Gonseth. Elle œuvre pour la collecte et l’archivage de témoignages sur les années de la Deuxième Guerre mondiale en Suisse. Entre 1999 et 2001, Archimob mène une vaste entreprise d’histoire orale : 555 interviews filmées de personnes témoins de cette époque sont réalisées, afin de récolter la mémoire vivante des années 1939-1945 en Suisse. Ce travail donne naissance à l’exposition « L’Histoire c’est moi », qui est présentée dans diverses villes de Suisse entre 2004 et 2008, à une série de films documentaire intitulée « Regards en arrière » à laquelle contribuent plusieurs cinéastes, et à la publication d'un livre, « Mémoire d'une Suisse en guerre ». L'association est dissoute en 2019, le projet étant achevé. (Source : site internet www.archimob.ch, consulté le 13 mai 2019 ; fonds Archimob)

Pulver, Liselotte

  • CHCS000169ISAAR
  • Personne
  • 1929 -

Liselotte « Lilo » Pulver est une actrice suisse, née le 11 octobre 1929 à Berne, d’un père agronome et d’une mère chanteuse. Elle commence le théâtre à 20 ans, et le cinéma en parallèle. Sa carrière cinématographique est internationale : Allemagne (Der letzte Sommer, de Harald Braun (1954), Ich denke oft an Piroschka (1955), Dar Wirtshaus im Spessart (1955), de Kurt Hoffmann), Suisse avec Uli der Pächter (1955) de Franz Schnyder, France (Les aventures d’Arsène Lupin (1957) de Jacques Becker ou Le joueur (1958) de Claude Autan-Lara), puis les Etats-Unis avec notamment A Time to Love and a Time to Die (1958) de Douglas Sirk. Mais c’est en Allemagne surtout qu’elle est appréciée du public. En 1961, elle épouse l’acteur Helmut Schmid, dont elle aura deux enfants.
Au début des années 1980, elle s’éloigne du cinéma mais continue d’apparaître à la télévision, sans jamais abandonner le théâtre. Elle vit sur les bords du lac Léman, dans le canton de Vaud.
Sa carrière a été récompensée de multiple prix, dont plusieurs Bambi (récompense artistique allemande décernée d'abord aux acteurs et actrices, puis étendue à toutes les personnalités des médias). En 2021, elle reçoit le Prix du cinéma suisse.
(Sources : dossier documentaire DD1 ; Pulver, Liselotte, Bleib doch noch ein bisschen, 1996 ; Pulver, Corinne, Lilo meine Schwester, 1990; Gautier, Michael, "Pulver, Liselotte", in Dictionnaire historique de la suisse [version du 06.04.2010, URL https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009220/2010-04-06/ [consulté le 25.03.2021].)

Les productions JMH S.A.

  • CHCS000168ISAAR
  • Collectivité
  • 1982 -

Les Productions JMH SA ont été fondées en 1982 par Jean-Marc Henchoz (jusque là fromager et homme à tout faire au Théâtre populaire romand), pour produire le film Polenta de Maya Simon. Il produit plusieurs films à succès du cinéma suisse : Derborence de Francis Reusser en 1985, Si le soleil ne revenait pas de Claude Goretta en 1987, et co-produit Microcosmos Claude Nurisdany et Marie Pérennou en 1997. En 1995, dans le but l’élargir son activité, il fonde également JMH Distributions. Après sa retraite, Jean-Marc Henchoz confie les productions JMH SA à son fils Matthieu, mais produit encore Titeuf, le film en 2011. Il décède en 2012 des suites d’une opération du coeur. Les productions JMH SA poursuivent leur activité, toujours dirigées par Matthieu Henchoz. (Source : Duplan, Antoine : Jean-Marc Henchoz, poète et paysan (2012). In: Le Temps, 11 novembre 2012 ; site internet www.jmhsa.ch, consulté le 30 avril 2019  ; Lassueur, Yves : Entre l’art et le fromage (1983), In : L’Hebdo, 5 mai 1983.)

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