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Notice d'autorité
Personne

Volpé, Edgar

  • CHCS000157ISAAR
  • Personne
  • 1924-2015

Titulaire d'une licence droit de l'Université de Genève (année universitaire 1951-1952), Edgar Volpé devient avocat au barreau de Genève puis juge au Tribunal administratif cantonal.

Schraner, Heinrich

  • CHCS000158ISAAR
  • Personne
  • 1885-1966

Originaire de Wil (Argovie), Heinrich Schraner est né à Zurich. Il devient guide de montagne. Il pratique le cinéma amateur et donne de nombreuses conférences-projections de ses films entre 1920 et 1950. Il est décédé à Zurich en 1966.

Bucher, Edmond

  • CHCS000159ISAAR
  • Personne
  • 1901-1983

E. Bucher est l'éditeur avec Albrecht Kindt de l'ouvrage Film Photos wie noch nie, Giessen, Kindt & Bucher Verlag, 1929 qui contient "1200 interessante Photos aus den besten Filmen aller Länder" (selon le sous-titre de la réimpression de 1978) et une série d'articles sur le cinéma.

Braun, Tony

  • CHCS000160ISAAR
  • Personne
  • 1915-1995

Né à Winterthur en janvier 1915, Tony Braun est passionné par la technique de cinéma. Il se forme sur le terrain, hantant les salles de cinéma et donnant des coups de main aux projectionnistes. En 1934-35, il se rend en Hongrie où il rencontre le patron de Hunnia Film Studio et devient stagiaire sur deux films. L'année suivante il est en Grande-Bretagne où il participe au tournage du film The Beloved Vagabond (Curtis Bernhardt, 1936). De retour en Suisse en 1938, il réalise Der Weg eines Arbeitslosen.
Il travaille entre deux périodes de mobilisation qu’il accomplit à l’Armeefilmdienst. Il est assistant-caméraman sur Der letzte Postillon vom St. Gotthard, de Edmund Heuberger (1941), De Hotelportier, de Hermann Haller (1941), Une femme disparaît, Jacques Feyder (1941-42), Wilder Urlaub de Franz Schnyder (1943).
Après la guerre, il fréquente les cours du soir de photographie en couleur à l’ETH (1945).
Désireux de travailler dans le cinéma américain, Tony Braun trouve une place au sein des équipes de tournage hors Etats-Unis (Second Unit) et travaille entre autres pour des films de Irving Allen (Climbing the Matterhron, 1948, Oscar), Frank Tuttle, Don Siegel, Mark Robson, Richard Widmark.
Il décède à Kloten le 7 février 1995
Sources : Dumont, Hervé, Histoire du cinéma suisse. Films de fiction 1896-1965, Cinémathèque suisse, 1987. Souvenirs de Tony Braun publiés dans la Neue Zürcher Zeitung les 19.04.1985, 21.06.1985, 14.03.1986, 31.07.1986, nécrologie signée che le 24.02.1995 in Dossier documentaire Tony Braun, cote CH CS DDZ3-02-002376

Chassot, Jean-Paul

  • CHCS000162ISAAR
  • Personne
  • inconnues

Individu au sujet duquel la seule information connue est son canton de résidence, Fribourg.

Dériaz, Philippe

  • CHCS000166ISAAR
  • Personne
  • 1930-

Né en 1930 à Genève, Philippe Dériaz décroche un diplôme d’ingénieur à l’EPFZ en 1954. Pendant ses études, il se consacre aux clubs de théâtre et de cinéma. Dès 1955, il collabore irrégulièrement à plusieurs publications romandes sur des sujets culturels, et pour des critiques théâtrales et cinématographiques. En parallèle, il se consacre principalement à la pratique, à Genève et à Zürich, et surtout en Allemagne, où il vit dès 1964. Il met en scène des pièces de théâtre, réalise et parfois écrit de nombreux films de commande, pour l’industrie ou les instances officielles. Il travaille notamment avec la Praesens Film. Il lui arrive de jouer des petits rôles. Il enseigne également l’histoire et l’esthétique du cinéma d’entreprise à l’Académie de cinéma de Bade-Wurtemberg. Depuis 2001, de retour à Genève, il se consacre essentiellement à des activités journalistiques. (Source : CV fourni par Philippe Dériaz, 2017 ; CinémAction n°135, Du film scientifique et technique, 2010.)

Pulver, Liselotte

  • CHCS000169ISAAR
  • Personne
  • 1929 -

Liselotte « Lilo » Pulver est une actrice suisse, née le 11 octobre 1929 à Berne, d’un père agronome et d’une mère chanteuse. Elle commence le théâtre à 20 ans, et le cinéma en parallèle. Sa carrière cinématographique est internationale : Allemagne (Der letzte Sommer, de Harald Braun (1954), Ich denke oft an Piroschka (1955), Dar Wirtshaus im Spessart (1955), de Kurt Hoffmann), Suisse avec Uli der Pächter (1955) de Franz Schnyder, France (Les aventures d’Arsène Lupin (1957) de Jacques Becker ou Le joueur (1958) de Claude Autan-Lara), puis les Etats-Unis avec notamment A Time to Love and a Time to Die (1958) de Douglas Sirk. Mais c’est en Allemagne surtout qu’elle est appréciée du public. En 1961, elle épouse l’acteur Helmut Schmid, dont elle aura deux enfants.
Au début des années 1980, elle s’éloigne du cinéma mais continue d’apparaître à la télévision, sans jamais abandonner le théâtre. Elle vit sur les bords du lac Léman, dans le canton de Vaud.
Sa carrière a été récompensée de multiple prix, dont plusieurs Bambi (récompense artistique allemande décernée d'abord aux acteurs et actrices, puis étendue à toutes les personnalités des médias). En 2021, elle reçoit le Prix du cinéma suisse.
(Sources : dossier documentaire DD1 ; Pulver, Liselotte, Bleib doch noch ein bisschen, 1996 ; Pulver, Corinne, Lilo meine Schwester, 1990; Gautier, Michael, "Pulver, Liselotte", in Dictionnaire historique de la suisse [version du 06.04.2010, URL https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009220/2010-04-06/ [consulté le 25.03.2021].)

Goël, Véronique

  • CHCS000171ISAAR
  • Personne
  • 1951 -

Véronique Goël naît le 21 septembre 1951 à Rolle, en Suisse. D’abord couturière, puis styliste indépendante, elle reprend par la suite des études de peinture et de gravure à l'École cantonale d’arts de Lausanne (ECAL) et de cinéma à l’École supérieure d’arts visuels (ESAV) à Genève. En 1974, après avoir assisté à une rétrospective de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet à la Cinémathèque suisse, elle s’oriente définitivement vers la vidéo. Elle réalise une vingtaine de films.
De 1982 à 1989, elle vit avec le cinéaste expérimentaliste Stephen Dwoskin, à Londres, et travaille avec lui. Elle fait de nombreux séjours dans divers pays (New-York, Berlin, Afrique du Nord…) et une résidence d’artiste à Barcelone en 2006.
Véronique Goël vit et travaille à Genève.
(Source : Swissfilms, Véronique Goël, consulté le 14 mai 2019 ; site internet www.veronique-goel.net, consulté le 14 mai 2019)

Dora, Max

  • CHCS000173ISAAR
  • Personne

Franck, Eric

  • CHCS000174ISAAR
  • Personne
  • 1935 -

Eric Franck naît en 1935 de Louis Franck, banquier belge, et de sa femme Evelyn, d’origine anglaise. Il fait ses études en internat en Suisse, puis à Harvard, aux États-Unis. Galeriste et collectionneur d’art, notamment de photographie, il est le frère et le beau-frère du couple de photographes formé par Martine Franck et Henri Cartier-Bresson. Il s’intéresse également au cinéma et produit plusieurs films. En 1963, son premier film est Paris vu par…, en compagnie de Barber Schroeder et avec des contributions de réalisateurs tels que Claude Chabrol, François Truffaut, Jean-Luc Godard et Eric Rohmer.
En 1973, il passe commande au cinéaste suisse Fredi Murer d’un film de famille, portrait de ses deux jeunes fils qu’il souhaite offrir en cadeau de mariage à ses parents. Le film, Christopher & Alexander, est projeté aux Journées de Soleure en 1974.
On lui doit aussi La Paloma (1973), Schatten der Engel (1976) et Violanta (1977) de Daniel Schmid ; Seuls (1981) de Francis Reusser ; ou encore le documentaire Koko, le gorille qui parle (1978) de Barbet Schroeder. Il produit également de nombreuses pièces de théâtre.
(Sources : Eric Franck, Martine Franck obituary in : The Guardian, 19.08.2012 ; Fonds Eric Franck ; Alexandra Schneider, « Les gestes de l’intime : Christopher & Alexander », Décadrages [En ligne], 12 | 2008, mis en ligne le 05 février 2014, consulté le 30 septembre 2016. URL : http://
decadrages.revues.org/365 ; DOI : 10.4000/decadrages.365)

Eggert-Kuser, Dora

  • CHCS000175ISAAR
  • Personne
  • 1900-1987

Dora Eggert-Kuser est née à Zürich le 6 octobre 1900. Elle fait des études de sculpture. En 1933, elle épouse l’artiste allemand Wilhelm Eggert, et effectue en sa compagnie un voyage en Afrique, de février 1934 à novembre 1935. De ce voyage, qui les a amené d’Alger à Mombasa, le couple ramène un film de voyage, qui sort en 1939 sur les écrans allemands sous le titre de Safari et sur les écrans suisses sous le titre de Negresco-Schimpansi. Le film est attribué à l’un ou l’autre époux, ou aux deux, selon les sources et en particulier selon les pays où le film a été diffusé, l'Allemagne favorisant Wilhelm Eggert, et la Suisse lui préférant son épouse zürichoise. Pour l’un comme pour l’autre, il s’agit de leur seule production cinématographique connue. Dora Eggert-Kuser, plus tard connue sous le nom de Dora Raustein-Eggert, se consacra essentiellement à la sculpture. Elle est décédée à Zürich, le 30 août 1987. (Source : Cosandey, Roland : Negresco Schimpanzi, c’est Safari ! In : Documents de cinéma, 2017. https://www.cinematheque.ch/fileadmin/user_upload/Expo/Safari/Safari_18_1_2017.pdf [consulté le 15 juillet 2019]

Wierer, Isolde

  • CHCS000178ISAAR
  • Personne
  • 1930-1998

Née le 22 novembre 1930 à Bâle, célibataire, décédée dans cette même ville le 9 avril 1998. [Kantonsblatt Basel-Stadt, 1998]

Steiner, Sigfrit

  • CHCS000179ISAAR
  • Personne
  • 1906-1988

Sigfrit Steiner nait le 31 octobre 1906 à Bâle, de l’actrice Maria Ilitsch et du dentiste Roman Steiner. Il commence des études en architecture d’intérieur avant de se tourner vers la scène. Après des études d’art dramatique à Berlin, avec Max Reinhardt, et à Paris, avec Charles Dullin, il fait ses débuts sur scène à Gera (Thuringe) et joue dans les théâtres allemands jusqu’en 1933. De retour en Suisse pour échapper au nazisme, il travaille brièvement comme directeur d’un atelier de broderie avant de retourner au théâtre, à Lucerne et à Berne, puis de rejoindre l’équipe politiquement engagée contre le fascisme du Schauspielhaus de Zürich, jusqu’en 1957. Outre son travail au théâtre, il joue de nombreux rôles dans des films, des téléfilms et des séries télévisées, en Suisse comme en Allemagne : Metropolis (1926), Füsilier Wipf (1938), Die letzte Chance (1945), Uli der Pächter (1955), Bäckerei Zürrer (1957)… Il travaille beaucoup avec le réalisateur Leopold Lindtberg, également metteur en scène au Schauspielhaus.
Sigfrit Steiner met également en scène plusieurs films suisses : Steibruch (1942), Matura-Reise (1947), Polizist Wäckerli in Gefahr (1967).
En 1957, il retourne en Allemagne et continue à travailler comme acteur. Il meurt le 21 mars 1988 à Munich.

(Sources : Aeppli, Felix. "Sigfrit Steiner", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 13.02.2012, URL: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009248/2012-02-13/ ; Sigfrit Steiner, imdb.com, disponible à l’adresse : https://www.imdb.com/name/nm0826005/?ref_=nmbio_bio_nm [consulté le 9 juillet 2019] ; Blubacher, Thomas « Sigfrit Steiner », in Theaterlexikon der Schweiz, disponible à l’adresse http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Sigfrit_Steiner [consulté le 9 juillet 2919])

Lindtberg, Leopold

  • CHCS000180ISAAR
  • Personne
  • 1902-1984

Leopold Lindtberg est né Leopold Lemberger le 1er juin 1902, à Vienne. Son père est commerçant, sa mère, d'origine zurichoise, est pianiste. Il fait des études de littérature allemande et de théâtre à l'université de Vienne tout en suivant une formation de comédien. Acteur sur les planches autrichiennes et allemandes à ses débuts, il se lance dans la mise en scène dès 1926. Politiquement engagé contre le fascisme, Lindtberg est obligé de fuir l'Autriche en 1933. Il émigre à Zürich, ou il rejoint le Schauspielhaus en tant que metteur en scène. Il y rejoint un groupe important d'artistes de scènes réfugiés du Reich, qui joueront un grand rôle dans le cinéma suisse. Jusqu'en 1948, Lindtberg y réalise plus de cent mises en scène.
Entre 1935 et 1953, il réalise douze films de fiction qui sont parmi les plus reconnus du cinéma suisse. Citons Fusilier Wipf (1938), Marie-Louise (1944) et Die letzte Chance (1945).
Il met en scène des pièces de théâtre partout dans le monde, enseigne le cinéma, devient directeur du Schauspielhaus de Zürich. Sa carrière est récompensée à de multiples reprises (Prix du cinéma de la ville de Zürich, médaille Josef Kainz de la ville de Vienne, Palme d'or du festival de Cannes pour Die letzte Chance...). Il décède le 18 avril 1984.
(Sources : Aeppli, Felix. "Leopold Lindtberg", in : Dictionnaire historique de la suisse (DHS), version du 02.12.2014. Disponible à l'adresse : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009204/2014-12-02/ [consulté le 9 juillet 2019] ; Dumont, Hervé, Histoire du cinéma suisse : films de fiction 1896-1965, Cinémathèque suisse, 1987)

Creux, René

  • CHCS000181ISAAR
  • Personne
  • 1914-2002

Historique: Né en 1914 à Fribourg, René Creux suit l'Ecole des Beaux-Arts de Lausanne. D'abord publicitaire et illustrateur, il est très actif dans la réalisation de décors et de costumes de théâtre. En 1964, pour l'Exposition nationale suisse à Lausanne, il réalise, en collaboration avec l’architecte Viktor Würgler, le Polyvision. Ce dôme hémisphérique se composait d’une soixantaine d’écrans hexagonaux, servant de support à autant de projecteurs, qui permettaient de projeter une mosaïque de diaporamas alentour du spectateur.
En 1962, René Creux crée sa propre maison d'édition, Fontainemore, et édite plusieurs ouvrages, illustrés, avec ses propres textes ou avec ceux d'auteurs tels que Jean Giono ou Charles Apothéloz. Parmi ces publications se trouve Monsieur Chaplin. Un sourire, et peut-être aussi une larme, ouvrage sur les années suisses de Charles Chaplin, rédigé en grande partie par Pierre Smolik, paru en 1992. René Creux meurt en 2002 à Paudex, dans le canton de Vaud.
(Source: Theaterlexikon der Schweiz, Chronos Verlag Zürich 2005, vol. 3, p. 1544; Basellandschaftliche Zeitung Nordschweiz / Liestal, 9 septembre 1994 et 3 novembre 2008. En ligne: http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Ren%C3%A9_Creux [consulté le 24 juin2019] ; Lugon, Olivier "The Automatic Exhibition: Slide Shows and Electronics at the Swiss National Exhibition 1964". Intermédialités / Intermediality no. 24-25 (2014). https://doi.org/10.7202/1034161ar )

Raff, Friedrich

  • CHCS000182ISAAR
  • Personne
  • 1889-1947

Friedrich Raff (geb. 25. August 1889 in Stuttgart; gest. 12. März 1947 in Zürich) war ein deutscher Schriftsteller, Journalist und Drehbuchautor. Seine berufliche Laufbahn begann er als freier Autor und Feuilletonist für die Vossische Zeitung und Die Weltbühne. Mitte der 1920er Jahre begann er Drehbücher zu schreiben. Häufig arbeitete er dabei mit dem Journalisten Julius Urgiss zusammen. Er schrieb Drehbücher für Filme wie „Die Flammen lügen“ (1926) von Carl Froelich, „Die Herrin und ihr Knecht“ (1929) von Richard Oswald, „Skandal um Eva“ (1930) von Georg Wilhelm Pabst (1930) oder „Der Stolz der 3. Kompanie“ (1931) von Fred Sauer. In vielen von Raff geschriebenen Filmen spielte der Stummfilmstar Henny Porten die Hauptrolle.
Der Machtantritt der Nationalsozialisten 1933 zwang Raff zur Emigration aus Deutschland. Er lebte mehrere Jahre an verschiedenen Orten in Westeuropa, bis er sich 1937 in Zürich niederließ. Dort arbeitete Friedrich Raff als Filmkritiker für die Neue Zürcher Zeitung und nahm zu Beginn der 1940er Jahre auch seine Tätigkeit als Drehbuchautor wieder auf.
Friedrich Raff war seit 1916 mit Fanny Elsas (1884–1966) verheiratet und somit der Schwiegersohn des Künstlers John Elsas. Friedrich Raff starb 1947 an den Folgen einer Operation.
Siehe auch: https://de.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Raff

Favre, René

  • CHCS000184ISAAR
  • Personne
  • 1921-2003

René Favre est né en 1921 ; il fait des études à la Verkehrsschule de Saint-Gall et entre dans l’administration des Postes en 1940. C’est à la suite d’une mutation à Zürich qu’il fait la connaissance de Claude Emery, avec qui il partage la passion du cinéma et un engagement politique au sein du Parti ouvrier et populaire. En 1945, il vient habiter Lausanne, où il quittera plus tard la Poste pour rejoindre la Direction des Écoles.
Avec Emery, il devient membre du Ciné-club de Lausanne en octobre 1946, soit quelques mois seulement après sa fondation, et rejoint le comité. Il est rapidement nommé vice-président, puis président du club, fonction qu’il occupera jusqu’à sa dissolution en 1966.
A la même époque, il participe, toujours avec Emery, à la Fédération suisse des Guildes du film et des ciné-clubs, dont il est brièvement le trésorier (1949-1950). Il participe également activement à la mise en place de la Cinémathèque suisse en 1948, dont il est l’un des membres fondateurs. Il assure notamment l’intérim entre son premier directeur, Claude Emery, et Freddy Buache, qui lui succède. Il siège à la Commission exécutive et est le trésorier de la Cinémathèque pendant de nombreuses années. Il quitte la Cinémathèque en 1983, après avoir été mis en cause dans la presse pour des irrégularités comptables, et se reconvertit dans la restauration bio en compagnie de son épouse, Liliane. René Favre décède en 2003.
(Source : Alessia Bottani, « Portrait de René Favre », in Frédéric Maire et Maria Tortajada (dir.), site Web La Collaboration UNIL + Cinémathèque suisse, www.unil-cinematheque.ch, mars 2015. [consulté le 9 juillet 2019])

Reinert, Charles

  • CHCS000185ISAAR
  • Personne
  • 1899-1963

Charles Reinert (geb. 1. August 1899 in Basel; gest. 9. Oktober 1963 in Fribourg), Schweizer Jesuit und Filmpublizist. Reinert war der Sohn einer waadtländischen Mutter, ist aber in Basel geboren und aufgewachsen. Hier begegnete er dem Jesuitenpater Joseph Alexis Joye (Abbé Joye, 1852–1919), der zum Leitbild seiner eigenen späteren Tätigkeit wurde. Joye setzte sich im Rahmen des von ihm 1906 gegründeten Borromeum dafür ein, den Film im Religionsunterricht für die Jugend- und Erwachsenenbildung zu verwenden und hinterliess eine bedeutende Sammlung von rund 2'000 Filmen aus der Zeit nach der Jahrhundertwende. Reinert besuchte das Gymnasium im Benediktinerkloster Einsiedeln, wo er durch seinen Onkel, Pater Johann Chrysostomus Reinert, seine religiöse Prägung erhielt. Nach der Matura 1920 machte er das Noviziat bei den Jesuiten in Feldkirch (Voralberg, Österreich). Seine weitere philosophische und theologische Ausbildung erhielt er an Ordensschulen in Deutschland, Valkenburg (NL) und im belgischen Enghien, wo französische Jesuiten eine theologische Fakultät unterhielten. 1929 wurde er zum Priester geweiht, war danach 1930 bis 1933 in der Genfer Pfarrei St. Boniface und 1937 bis 1940 in Basel am Borromäum und in der Pfarrei St. Clara tätig. 1938 begann er für das Basler Volksblatt Filmkritiken zu schreiben. 1940 wurde er ans Apologetische Institut (heute Institut für weltanschauliche Fragen) der Jesuiten in Zürich geholt. Schliesslich wurde er von der Filmkommission des Schweizerischen Katholischen Volksvereins (SKVV) in Luzern beauftragt, eine seit 1938 in Gang gekommene aktive Auseinandersetzung mit dem Film, u. a. mit der Herausgabe der Filmberichte, vollamtlich weiterzuführen. Aus diesen Anfängen entstand unter der Leitung Reinerts das Filmbüro SKVV. 1941 wurde aus den Filmberichten die 14-täglich erscheinende Zeitschrift Der Filmberater (1972 fusioniert mit der evangelischen Zeitschrift ZOOM). Damit verbunden war der Aufbau einer internationalen Filmkartothek, einer Filmbibliothek und einer umfangreichen Dokumentation zu allen Gebieten des Films. Dieses Material wurde 2002, zusammen mit der Zentralen Mediendokumentation des Evangelischen Mediendienstes, der Dokumentationsstelle Zürich der Cinémathèque suisse übergeben.
Pater Reinert war auch international äusserst aktiv und wirkte in verschiedenen Gremien, war u. a. Konsultor der päpstlichen Filmkommission, Mitglied des Internationalen Katholischen Filmbüros OCIC (Organisation internationale catholique du cinéma) in Brüssel, zeitweise auch dessen Präsident. Reinert bemühte sich, das neue Medium Film kulturell und ethisch zu fördern und mit dem katholischen Gedankengut seiner Zeit zu verbinden. Sein moralischer Einfluss auf das Schweizer Filmschaffen zur Zeit des Nationalsozialismus, des Zweiten Weltkriegs und der Nachkriegszeit bis in die 1950er Jahre war bedeutend.

Chessex, Robert

  • CHCS000186ISAAR
  • Personne
  • 1905-1987

Robert Chessex est né le 10 janvier 1904 à Lausanne, fils de Louis Chessex et de Julie Chessex, née Spychiger. Après de courtes études commerciales à l'Université de Lausanne, interrompues avant leur fin, il étudie le dessin. Entre 1923 et 1924, il collabore aux premiers numéros du Ciné-journal suisse en tant qu'assistant caméraman. Puis, de 1925 à 1926, il voyage en Allemagne, et passe quatre mois comme volontaire au service du metteur en scène F.W. Murnau, alors en pleine réalisation de Faust (1926). Revenu en Suisse, il travaille pour diverses société, surtout comme traducteur mais aussi comme préposé à la production de films documentaires industriels. Membre fondateur de la Société suisse des écrivains, il publie deux recueils de poèmes (Approches en 1932 et De la nuit en 1941), écrit des pièces radiophoniques et des pièces de théâtre. Il décède à Lausanne, le 22 avril 1987.
(source : Chronologie réalisée par R. Cosandey en 2017, avec l'assistance de Vivianne-Laïos Chessex.)

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