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Notice d'autorité
Personne

Berner, Armin

  • CHCS000192ISAAR
  • Personne
  • 1896 - ?

Armin Otto Berner naît en 1896 à Oberkulm, en Argovie. D'abord dentiste, il se reconvertit en photographe et ouvre une échoppe à Bellinzona, tout en faisant de la radio. En 1927, il réalise son premier film, Tessiner Frauenarbeit, sur commande du Tessiner-Frauen-Komitee. Dès lors, il poursuit la réalisation de petits films documentaires. A la même époque, sa ressemblance frappante avec l'acteur Rudolph Valentino, qui décède en 1926, lui vaut l'attention de la maison de production UFA, à Berlin, mais les promesses de contrat ne se réalisent finalement pas. Il joue néanmoins quelques petits rôles, comme dans Stürme über dem Montblanc, d'Arnold Fank (avec Leni Riefenstahl) ou dans Affaire Dreyfuss, de Richard Oswald. De retour en Suisse, il joue encore dans des films publicitaires de la Praesens, et continuera de tenir des petits rôles durant de nombreuses années. Entre 1935 et 1936, accompagnant l'écrivain Felix Möschlin au Brésil, dans le cadre d'une Commission fédérale d'étude pour la colonisation en Amérique du Sud, il réalise son deuxième film, Urwald und Siedlerleben in Brasilien. Il sera suivi de Brasilianische Kontraste en 1956. Armin Berner se lance ensuite dans l'écriture de scénarios et joue lui-même les pièces radiophoniques qu'il écrit, tout en continuant son métier d'acteur.
Il décède à un âge avancé, sans doute peu après 1986.
(Source : Papiers Armin Berner, autobiographie)

Koralnik, Pierre

  • CHCS000191ISAAR
  • Personne
  • 1937 -

Pierre Koralnik naît le 22 décembre 1937 à Paris, de parents d’origine russe. Il grandit en Suisse, au Tessin puis à Genève. Il étudie le cinéma à Paris, à l’Institut des hautes études cinématographiques, est assistant de Robert Enrico, collabore quelques temps avec la Télévision suisse allemande (SRF), puis rejoint la Télévision suisse romande (TSR) en tant que réalisateur en 1961. Il collabore à des émissions telles que Continents sans visa et Cinq colonnes à la une (avec l’ORTF), réalise des documentaires et des portraits d’artiste (James Baldwin, Francis Bacon), ainsi que de nombreux téléfilms pour les télévisions suisses et françaises : Anna (1967) avec Serge Gainsbourg, ou Quartier Nègre (1990). Il réalise ou écrit également quelques films de cinéma (co-scénariste de L’inconnu de Shandigor (1966) de Jean-Louis Roy, réalisateur de La Sainte Famille (ou la Chasse au diable) en 1972…) et des pièces de théâtre. (source : Mohsenin, Maral. Du documentaire télévisé au film spectaculaire : La carrière de Pierre Koralnik à la Télévision suisse romande. Mémoire de Maîtrise, Université de Lausanne, 2016 ; Dumont, Hervé et Tortajada, Maria (dir.). Histoire du cinéma Suisse, 2007)

Bertelli, Gian Carlo

  • CHCS000190ISAAR
  • Personne
  • 1935-2017

Gian Carlo Bertelli est né le 1er juillet 1935 à Parme, en Italie. Après un doctorat en littérature et institution européennes à l'Université de Naples, durant lequel il collabore comme critique théâtral à la Gazzetta di Parma, il poursuit sa formation aux Etats-Unis. Grâce à une bourse d'étude, il suit les cours sur le cinéma et la télévision d'Erik Barnouw, au Mass Communication Center de New York, des cours de mise en scène à l'Université de Los Angeles et des cours d'écriture cinématographique et théâtrale au Sherwood Experimental Oaks College. De retour en Italie, Gian Carlo Bertelli travaille pour la société de production et de distribution Vides Cinematografica et pour la RAI. Très actif, il est scénariste, producteur, puis réalisateur avec La vie secrète de Serguei Eisenstein (1987). Entre 1983 et 1987, il dirige la section téléfilms du Festival international du film de Locarno. En 1989, il prend la direction artistique du théâtre de Locarno, poste qu'il occupe jusqu'à sa retraite en 2012. En 1990, on le retrouve comme producteur exécutif d'un programme de télévision qui connaît un grand succès, le Concert des trois ténors (Carreras, Domingo et Pavarotti) aux Thermes de Caracalla, à Rome. Il a écrit de nombreux articles et critiques de théâtre pour diverses publications. Gian Carlo Bertelli décède en décembre 2017 à Locarno.
(sources : curriculum vitae, Fonds Gian Carlo Bertelli ; Inglese, Terry : "Gian Carlo Bertelli", in Theaterlexikon der Schweiz. Disponible à l'adresse : http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Gian_Carlo_Bertelli [consulté le 13 août 2019] ; Addio a Gian Carlo Bertelli, in : La Regione, 28.12.2017.)

Bollag, Brenda

  • CHCS000189ISAAR
  • Personne
  • 1954 -2008

Brenda Bollag naît le 7 juillet 1954 à New York. Après un bachelor en lettres à la City University of New York, décroché en 1978, elle s’inscrit à l’Université de Genève, en linguistique. Sa thèse, jamais terminée, porte sur le rôle joué par les mots dans le cinéma. Dans les années 1990, elle contribue à plusieurs festivals de cinéma à Riga, en Lettonie (notamment le festival Arsenãls) et enseigne la sémiologie et la théorie du cinéma à l’Université de Lettonie. De retour à Genève, elle contribue à L’International Center of New Cinema, centre pour le développement du nouveau cinéma en URSS, dont elle est membre fondatrice. Journaliste et critique de cinéma, elle enseigne également la linguistique à l’Université de Genève. Elle décède le 23 juillet 2008 à l’hôpital de Loëx, près de Genève.
(source : Curriculum Vitae, Fonds Brenda Bollag, boîte 27 ; Hôpital de Loëx.)

Hirschi, Gilbert

  • CHCS000187ISAAR
  • Personne
  • 1945-2003

Instituteur dans les collèges neuchâtelois de la Joux-du-Plâne, puis de Derrière-Pertuis, rendu célèbre par le film Tableau Noir (2013) d'Yves Yersin.

Chessex, Robert

  • CHCS000186ISAAR
  • Personne
  • 1905-1987

Robert Chessex est né le 10 janvier 1904 à Lausanne, fils de Louis Chessex et de Julie Chessex, née Spychiger. Après de courtes études commerciales à l'Université de Lausanne, interrompues avant leur fin, il étudie le dessin. Entre 1923 et 1924, il collabore aux premiers numéros du Ciné-journal suisse en tant qu'assistant caméraman. Puis, de 1925 à 1926, il voyage en Allemagne, et passe quatre mois comme volontaire au service du metteur en scène F.W. Murnau, alors en pleine réalisation de Faust (1926). Revenu en Suisse, il travaille pour diverses société, surtout comme traducteur mais aussi comme préposé à la production de films documentaires industriels. Membre fondateur de la Société suisse des écrivains, il publie deux recueils de poèmes (Approches en 1932 et De la nuit en 1941), écrit des pièces radiophoniques et des pièces de théâtre. Il décède à Lausanne, le 22 avril 1987.
(source : Chronologie réalisée par R. Cosandey en 2017, avec l'assistance de Vivianne-Laïos Chessex.)

Reinert, Charles

  • CHCS000185ISAAR
  • Personne
  • 1899-1963

Charles Reinert (geb. 1. August 1899 in Basel; gest. 9. Oktober 1963 in Fribourg), Schweizer Jesuit und Filmpublizist. Reinert war der Sohn einer waadtländischen Mutter, ist aber in Basel geboren und aufgewachsen. Hier begegnete er dem Jesuitenpater Joseph Alexis Joye (Abbé Joye, 1852–1919), der zum Leitbild seiner eigenen späteren Tätigkeit wurde. Joye setzte sich im Rahmen des von ihm 1906 gegründeten Borromeum dafür ein, den Film im Religionsunterricht für die Jugend- und Erwachsenenbildung zu verwenden und hinterliess eine bedeutende Sammlung von rund 2'000 Filmen aus der Zeit nach der Jahrhundertwende. Reinert besuchte das Gymnasium im Benediktinerkloster Einsiedeln, wo er durch seinen Onkel, Pater Johann Chrysostomus Reinert, seine religiöse Prägung erhielt. Nach der Matura 1920 machte er das Noviziat bei den Jesuiten in Feldkirch (Voralberg, Österreich). Seine weitere philosophische und theologische Ausbildung erhielt er an Ordensschulen in Deutschland, Valkenburg (NL) und im belgischen Enghien, wo französische Jesuiten eine theologische Fakultät unterhielten. 1929 wurde er zum Priester geweiht, war danach 1930 bis 1933 in der Genfer Pfarrei St. Boniface und 1937 bis 1940 in Basel am Borromäum und in der Pfarrei St. Clara tätig. 1938 begann er für das Basler Volksblatt Filmkritiken zu schreiben. 1940 wurde er ans Apologetische Institut (heute Institut für weltanschauliche Fragen) der Jesuiten in Zürich geholt. Schliesslich wurde er von der Filmkommission des Schweizerischen Katholischen Volksvereins (SKVV) in Luzern beauftragt, eine seit 1938 in Gang gekommene aktive Auseinandersetzung mit dem Film, u. a. mit der Herausgabe der Filmberichte, vollamtlich weiterzuführen. Aus diesen Anfängen entstand unter der Leitung Reinerts das Filmbüro SKVV. 1941 wurde aus den Filmberichten die 14-täglich erscheinende Zeitschrift Der Filmberater (1972 fusioniert mit der evangelischen Zeitschrift ZOOM). Damit verbunden war der Aufbau einer internationalen Filmkartothek, einer Filmbibliothek und einer umfangreichen Dokumentation zu allen Gebieten des Films. Dieses Material wurde 2002, zusammen mit der Zentralen Mediendokumentation des Evangelischen Mediendienstes, der Dokumentationsstelle Zürich der Cinémathèque suisse übergeben.
Pater Reinert war auch international äusserst aktiv und wirkte in verschiedenen Gremien, war u. a. Konsultor der päpstlichen Filmkommission, Mitglied des Internationalen Katholischen Filmbüros OCIC (Organisation internationale catholique du cinéma) in Brüssel, zeitweise auch dessen Präsident. Reinert bemühte sich, das neue Medium Film kulturell und ethisch zu fördern und mit dem katholischen Gedankengut seiner Zeit zu verbinden. Sein moralischer Einfluss auf das Schweizer Filmschaffen zur Zeit des Nationalsozialismus, des Zweiten Weltkriegs und der Nachkriegszeit bis in die 1950er Jahre war bedeutend.

Favre, René

  • CHCS000184ISAAR
  • Personne
  • 1921-2003

René Favre est né en 1921 ; il fait des études à la Verkehrsschule de Saint-Gall et entre dans l’administration des Postes en 1940. C’est à la suite d’une mutation à Zürich qu’il fait la connaissance de Claude Emery, avec qui il partage la passion du cinéma et un engagement politique au sein du Parti ouvrier et populaire. En 1945, il vient habiter Lausanne, où il quittera plus tard la Poste pour rejoindre la Direction des Écoles.
Avec Emery, il devient membre du Ciné-club de Lausanne en octobre 1946, soit quelques mois seulement après sa fondation, et rejoint le comité. Il est rapidement nommé vice-président, puis président du club, fonction qu’il occupera jusqu’à sa dissolution en 1966.
A la même époque, il participe, toujours avec Emery, à la Fédération suisse des Guildes du film et des ciné-clubs, dont il est brièvement le trésorier (1949-1950). Il participe également activement à la mise en place de la Cinémathèque suisse en 1948, dont il est l’un des membres fondateurs. Il assure notamment l’intérim entre son premier directeur, Claude Emery, et Freddy Buache, qui lui succède. Il siège à la Commission exécutive et est le trésorier de la Cinémathèque pendant de nombreuses années. Il quitte la Cinémathèque en 1983, après avoir été mis en cause dans la presse pour des irrégularités comptables, et se reconvertit dans la restauration bio en compagnie de son épouse, Liliane. René Favre décède en 2003.
(Source : Alessia Bottani, « Portrait de René Favre », in Frédéric Maire et Maria Tortajada (dir.), site Web La Collaboration UNIL + Cinémathèque suisse, www.unil-cinematheque.ch, mars 2015. [consulté le 9 juillet 2019])

Raff, Friedrich

  • CHCS000182ISAAR
  • Personne
  • 1889-1947

Friedrich Raff (geb. 25. August 1889 in Stuttgart; gest. 12. März 1947 in Zürich) war ein deutscher Schriftsteller, Journalist und Drehbuchautor. Seine berufliche Laufbahn begann er als freier Autor und Feuilletonist für die Vossische Zeitung und Die Weltbühne. Mitte der 1920er Jahre begann er Drehbücher zu schreiben. Häufig arbeitete er dabei mit dem Journalisten Julius Urgiss zusammen. Er schrieb Drehbücher für Filme wie „Die Flammen lügen“ (1926) von Carl Froelich, „Die Herrin und ihr Knecht“ (1929) von Richard Oswald, „Skandal um Eva“ (1930) von Georg Wilhelm Pabst (1930) oder „Der Stolz der 3. Kompanie“ (1931) von Fred Sauer. In vielen von Raff geschriebenen Filmen spielte der Stummfilmstar Henny Porten die Hauptrolle.
Der Machtantritt der Nationalsozialisten 1933 zwang Raff zur Emigration aus Deutschland. Er lebte mehrere Jahre an verschiedenen Orten in Westeuropa, bis er sich 1937 in Zürich niederließ. Dort arbeitete Friedrich Raff als Filmkritiker für die Neue Zürcher Zeitung und nahm zu Beginn der 1940er Jahre auch seine Tätigkeit als Drehbuchautor wieder auf.
Friedrich Raff war seit 1916 mit Fanny Elsas (1884–1966) verheiratet und somit der Schwiegersohn des Künstlers John Elsas. Friedrich Raff starb 1947 an den Folgen einer Operation.
Siehe auch: https://de.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Raff

Creux, René

  • CHCS000181ISAAR
  • Personne
  • 1914-2002

Historique: Né en 1914 à Fribourg, René Creux suit l'Ecole des Beaux-Arts de Lausanne. D'abord publicitaire et illustrateur, il est très actif dans la réalisation de décors et de costumes de théâtre. En 1964, pour l'Exposition nationale suisse à Lausanne, il réalise, en collaboration avec l’architecte Viktor Würgler, le Polyvision. Ce dôme hémisphérique se composait d’une soixantaine d’écrans hexagonaux, servant de support à autant de projecteurs, qui permettaient de projeter une mosaïque de diaporamas alentour du spectateur.
En 1962, René Creux crée sa propre maison d'édition, Fontainemore, et édite plusieurs ouvrages, illustrés, avec ses propres textes ou avec ceux d'auteurs tels que Jean Giono ou Charles Apothéloz. Parmi ces publications se trouve Monsieur Chaplin. Un sourire, et peut-être aussi une larme, ouvrage sur les années suisses de Charles Chaplin, rédigé en grande partie par Pierre Smolik, paru en 1992. René Creux meurt en 2002 à Paudex, dans le canton de Vaud.
(Source: Theaterlexikon der Schweiz, Chronos Verlag Zürich 2005, vol. 3, p. 1544; Basellandschaftliche Zeitung Nordschweiz / Liestal, 9 septembre 1994 et 3 novembre 2008. En ligne: http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Ren%C3%A9_Creux [consulté le 24 juin2019] ; Lugon, Olivier "The Automatic Exhibition: Slide Shows and Electronics at the Swiss National Exhibition 1964". Intermédialités / Intermediality no. 24-25 (2014). https://doi.org/10.7202/1034161ar )

Lindtberg, Leopold

  • CHCS000180ISAAR
  • Personne
  • 1902-1984

Leopold Lindtberg est né Leopold Lemberger le 1er juin 1902, à Vienne. Son père est commerçant, sa mère, d'origine zurichoise, est pianiste. Il fait des études de littérature allemande et de théâtre à l'université de Vienne tout en suivant une formation de comédien. Acteur sur les planches autrichiennes et allemandes à ses débuts, il se lance dans la mise en scène dès 1926. Politiquement engagé contre le fascisme, Lindtberg est obligé de fuir l'Autriche en 1933. Il émigre à Zürich, ou il rejoint le Schauspielhaus en tant que metteur en scène. Il y rejoint un groupe important d'artistes de scènes réfugiés du Reich, qui joueront un grand rôle dans le cinéma suisse. Jusqu'en 1948, Lindtberg y réalise plus de cent mises en scène.
Entre 1935 et 1953, il réalise douze films de fiction qui sont parmi les plus reconnus du cinéma suisse. Citons Fusilier Wipf (1938), Marie-Louise (1944) et Die letzte Chance (1945).
Il met en scène des pièces de théâtre partout dans le monde, enseigne le cinéma, devient directeur du Schauspielhaus de Zürich. Sa carrière est récompensée à de multiples reprises (Prix du cinéma de la ville de Zürich, médaille Josef Kainz de la ville de Vienne, Palme d'or du festival de Cannes pour Die letzte Chance...). Il décède le 18 avril 1984.
(Sources : Aeppli, Felix. "Leopold Lindtberg", in : Dictionnaire historique de la suisse (DHS), version du 02.12.2014. Disponible à l'adresse : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009204/2014-12-02/ [consulté le 9 juillet 2019] ; Dumont, Hervé, Histoire du cinéma suisse : films de fiction 1896-1965, Cinémathèque suisse, 1987)

Steiner, Sigfrit

  • CHCS000179ISAAR
  • Personne
  • 1906-1988

Sigfrit Steiner nait le 31 octobre 1906 à Bâle, de l’actrice Maria Ilitsch et du dentiste Roman Steiner. Il commence des études en architecture d’intérieur avant de se tourner vers la scène. Après des études d’art dramatique à Berlin, avec Max Reinhardt, et à Paris, avec Charles Dullin, il fait ses débuts sur scène à Gera (Thuringe) et joue dans les théâtres allemands jusqu’en 1933. De retour en Suisse pour échapper au nazisme, il travaille brièvement comme directeur d’un atelier de broderie avant de retourner au théâtre, à Lucerne et à Berne, puis de rejoindre l’équipe politiquement engagée contre le fascisme du Schauspielhaus de Zürich, jusqu’en 1957. Outre son travail au théâtre, il joue de nombreux rôles dans des films, des téléfilms et des séries télévisées, en Suisse comme en Allemagne : Metropolis (1926), Füsilier Wipf (1938), Die letzte Chance (1945), Uli der Pächter (1955), Bäckerei Zürrer (1957)… Il travaille beaucoup avec le réalisateur Leopold Lindtberg, également metteur en scène au Schauspielhaus.
Sigfrit Steiner met également en scène plusieurs films suisses : Steibruch (1942), Matura-Reise (1947), Polizist Wäckerli in Gefahr (1967).
En 1957, il retourne en Allemagne et continue à travailler comme acteur. Il meurt le 21 mars 1988 à Munich.

(Sources : Aeppli, Felix. "Sigfrit Steiner", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 13.02.2012, URL: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009248/2012-02-13/ ; Sigfrit Steiner, imdb.com, disponible à l’adresse : https://www.imdb.com/name/nm0826005/?ref_=nmbio_bio_nm [consulté le 9 juillet 2019] ; Blubacher, Thomas « Sigfrit Steiner », in Theaterlexikon der Schweiz, disponible à l’adresse http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Sigfrit_Steiner [consulté le 9 juillet 2919])

Wierer, Isolde

  • CHCS000178ISAAR
  • Personne
  • 1930-1998

Née le 22 novembre 1930 à Bâle, célibataire, décédée dans cette même ville le 9 avril 1998. [Kantonsblatt Basel-Stadt, 1998]

Eggert-Kuser, Dora

  • CHCS000175ISAAR
  • Personne
  • 1900-1987

Dora Eggert-Kuser est née à Zürich le 6 octobre 1900. Elle fait des études de sculpture. En 1933, elle épouse l’artiste allemand Wilhelm Eggert, et effectue en sa compagnie un voyage en Afrique, de février 1934 à novembre 1935. De ce voyage, qui les a amené d’Alger à Mombasa, le couple ramène un film de voyage, qui sort en 1939 sur les écrans allemands sous le titre de Safari et sur les écrans suisses sous le titre de Negresco-Schimpansi. Le film est attribué à l’un ou l’autre époux, ou aux deux, selon les sources et en particulier selon les pays où le film a été diffusé, l'Allemagne favorisant Wilhelm Eggert, et la Suisse lui préférant son épouse zürichoise. Pour l’un comme pour l’autre, il s’agit de leur seule production cinématographique connue. Dora Eggert-Kuser, plus tard connue sous le nom de Dora Raustein-Eggert, se consacra essentiellement à la sculpture. Elle est décédée à Zürich, le 30 août 1987. (Source : Cosandey, Roland : Negresco Schimpanzi, c’est Safari ! In : Documents de cinéma, 2017. https://www.cinematheque.ch/fileadmin/user_upload/Expo/Safari/Safari_18_1_2017.pdf [consulté le 15 juillet 2019]

Franck, Eric

  • CHCS000174ISAAR
  • Personne
  • 1935 -

Eric Franck naît en 1935 de Louis Franck, banquier belge, et de sa femme Evelyn, d’origine anglaise. Il fait ses études en internat en Suisse, puis à Harvard, aux États-Unis. Galeriste et collectionneur d’art, notamment de photographie, il est le frère et le beau-frère du couple de photographes formé par Martine Franck et Henri Cartier-Bresson. Il s’intéresse également au cinéma et produit plusieurs films. En 1963, son premier film est Paris vu par…, en compagnie de Barber Schroeder et avec des contributions de réalisateurs tels que Claude Chabrol, François Truffaut, Jean-Luc Godard et Eric Rohmer.
En 1973, il passe commande au cinéaste suisse Fredi Murer d’un film de famille, portrait de ses deux jeunes fils qu’il souhaite offrir en cadeau de mariage à ses parents. Le film, Christopher & Alexander, est projeté aux Journées de Soleure en 1974.
On lui doit aussi La Paloma (1973), Schatten der Engel (1976) et Violanta (1977) de Daniel Schmid ; Seuls (1981) de Francis Reusser ; ou encore le documentaire Koko, le gorille qui parle (1978) de Barbet Schroeder. Il produit également de nombreuses pièces de théâtre.
(Sources : Eric Franck, Martine Franck obituary in : The Guardian, 19.08.2012 ; Fonds Eric Franck ; Alexandra Schneider, « Les gestes de l’intime : Christopher & Alexander », Décadrages [En ligne], 12 | 2008, mis en ligne le 05 février 2014, consulté le 30 septembre 2016. URL : http://
decadrages.revues.org/365 ; DOI : 10.4000/decadrages.365)

Dora, Max

  • CHCS000173ISAAR
  • Personne

Goël, Véronique

  • CHCS000171ISAAR
  • Personne
  • 1951 -

Véronique Goël naît le 21 septembre 1951 à Rolle, en Suisse. D’abord couturière, puis styliste indépendante, elle reprend par la suite des études de peinture et de gravure à l'École cantonale d’arts de Lausanne (ECAL) et de cinéma à l’École supérieure d’arts visuels (ESAV) à Genève. En 1974, après avoir assisté à une rétrospective de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet à la Cinémathèque suisse, elle s’oriente définitivement vers la vidéo. Elle réalise une vingtaine de films.
De 1982 à 1989, elle vit avec le cinéaste expérimentaliste Stephen Dwoskin, à Londres, et travaille avec lui. Elle fait de nombreux séjours dans divers pays (New-York, Berlin, Afrique du Nord…) et une résidence d’artiste à Barcelone en 2006.
Véronique Goël vit et travaille à Genève.
(Source : Swissfilms, Véronique Goël, consulté le 14 mai 2019 ; site internet www.veronique-goel.net, consulté le 14 mai 2019)

Pulver, Liselotte

  • CHCS000169ISAAR
  • Personne
  • 1929 -

Liselotte « Lilo » Pulver est une actrice suisse, née le 11 octobre 1929 à Berne, d’un père agronome et d’une mère chanteuse. Elle commence le théâtre à 20 ans, et le cinéma en parallèle. Sa carrière cinématographique est internationale : Allemagne (Der letzte Sommer, de Harald Braun (1954), Ich denke oft an Piroschka (1955), Dar Wirtshaus im Spessart (1955), de Kurt Hoffmann), Suisse avec Uli der Pächter (1955) de Franz Schnyder, France (Les aventures d’Arsène Lupin (1957) de Jacques Becker ou Le joueur (1958) de Claude Autan-Lara), puis les Etats-Unis avec notamment A Time to Love and a Time to Die (1958) de Douglas Sirk. Mais c’est en Allemagne surtout qu’elle est appréciée du public. En 1961, elle épouse l’acteur Helmut Schmid, dont elle aura deux enfants.
Au début des années 1980, elle s’éloigne du cinéma mais continue d’apparaître à la télévision, sans jamais abandonner le théâtre. Elle vit sur les bords du lac Léman, dans le canton de Vaud.
Sa carrière a été récompensée de multiple prix, dont plusieurs Bambi (récompense artistique allemande décernée d'abord aux acteurs et actrices, puis étendue à toutes les personnalités des médias). En 2021, elle reçoit le Prix du cinéma suisse.
(Sources : dossier documentaire DD1 ; Pulver, Liselotte, Bleib doch noch ein bisschen, 1996 ; Pulver, Corinne, Lilo meine Schwester, 1990; Gautier, Michael, "Pulver, Liselotte", in Dictionnaire historique de la suisse [version du 06.04.2010, URL https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009220/2010-04-06/ [consulté le 25.03.2021].)

Dériaz, Philippe

  • CHCS000166ISAAR
  • Personne
  • 1930-

Né en 1930 à Genève, Philippe Dériaz décroche un diplôme d’ingénieur à l’EPFZ en 1954. Pendant ses études, il se consacre aux clubs de théâtre et de cinéma. Dès 1955, il collabore irrégulièrement à plusieurs publications romandes sur des sujets culturels, et pour des critiques théâtrales et cinématographiques. En parallèle, il se consacre principalement à la pratique, à Genève et à Zürich, et surtout en Allemagne, où il vit dès 1964. Il met en scène des pièces de théâtre, réalise et parfois écrit de nombreux films de commande, pour l’industrie ou les instances officielles. Il travaille notamment avec la Praesens Film. Il lui arrive de jouer des petits rôles. Il enseigne également l’histoire et l’esthétique du cinéma d’entreprise à l’Académie de cinéma de Bade-Wurtemberg. Depuis 2001, de retour à Genève, il se consacre essentiellement à des activités journalistiques. (Source : CV fourni par Philippe Dériaz, 2017 ; CinémAction n°135, Du film scientifique et technique, 2010.)

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