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Notice d'autorité
Personne

Masnata, Albert

  • CHCS000092ISAAR
  • Personne
  • 1900-1983

Albert Masnata est né le 16 mars 1900 à Odessa. Son père Paul Charles Henri, employé de banque, est issu d’une famille italienne originaire de Gênes ayant émigré en 1848. Sa mère est Isabelle Leoncini. Le jeune Albert quitte l’Ukraine pour la Suisse en 1918. Il obtient en 1920 son diplôme à l’École des hautes études commerciales de l’Université de Lausanne, puis le titre de Docteur ès sciences économiques en 1924, et un second doctorat en sciences sociales et politiques en 1933. Il épouse Irène Krafft, fille du médecin Charles Krafft.

Employé au Bureau industriel suisse (BIS) à partir de 1920, Masnata effectue de nombreux déplacements à l’étranger et noue de solides relations dans les réseaux consulaires, diplomatiques et commerciaux. En 1923 et 1924, il participe à l’organisation des Conférences pour l’expansion économique, qui joueront un rôle décisif dans la création de l’Office suisse d’expansion commerciale (OSEC). Sa thèse de doctorat sur l’émigration des industries suisses (1924) lui permet notamment de se familiariser avec le système des holdings industrielles. Nommé directeur du siège lausannois de l’OSEC (1927-1966), Masnata joue un rôle clé dans le développement des relations commerciales et la mise sur pied d’une politique « rationnelle » de propagande.

Tout au long de sa carrière, il participe en tant qu’expert à de nombreuses commissions fédérales (commission pour le clearing monétaire, commission d’études économiques, commission fédérale pour la coopération technique avec les pays en développement) ou privées (commission consultative du service de publicité des CFF). Délégué suisse à la commission de la distribution et du marketing de la Chambre de commerce internationale à Paris, il effectue de très nombreux voyages d’affaires qui l’amènent à côtoyer les élites politiques et économiques internationales.

Favorable à un encadrement plus strict de la liberté du commerce et de l’industrie, sans pour autant adhérer aux thèses corporatistes d’un August Schirmer – il fait partie des Amis de la corporation, de la Fédération romande des corporations et de l’Union corporative suisse –, Masnata rédige de nombreux essais théoriques consacrés à la planification économique et à l’analyse comparée des systèmes économiques. Sa maîtrise parfaite de la langue russe et les réseaux qu’il a conservés dans le pays le désignent par ailleurs comme un acteur clé des relations économiques entre la Suisse et l’URSS, en particulier dans les années 1930.
Le rôle de Masnata dans la « rationalisation » des méthodes de propagande et l’importation de certains principes du marketing en Suisse est essentiel. Membre de l’Association suisse de publicité (1925), président de la Fédération romande de publicité (1928), il figure également parmi les animateurs du Club de publicité de Lausanne (1928). Il s’investit, dès le milieu des années 1930, dans le domaine de la production de film, contribue à la création de l’Association suisse des producteurs de films. Il participe à la création de la Chambre suisse du cinéma, dont il devient le premier président (1938-1942).

Conseiller communal de la Ville de Lausanne, député libéral au Grand Conseil vaudois (1937-1941), Masnata occupe le poste de privat-docent, puis de chargé de cours à l’université de Lausanne (1937-1966). Spécialiste de la politique des prix, des systèmes économiques et des échanges internationaux, il préside à la fin des années 1950 la commission d’étude du programme de l’Exposition nationale de 1964, puis du comité des exposants. Dans les années 1960, il déploie une très grande activité dans le domaine de la coopération européenne. En 1979, il est fait officier de la Légion d’honneur.

Albert Masnata est décédé le 30 septembre 1983 à Pully.

[Ch. Tourn, d’après Debluë, Claire-Lise, Exposer pour exporter : culture visuelle et expansion commerciale en Suisse (1908-1939), Neuchâtel : Éditions Alphil - Presses universitaires suisses, 2015, notice biographique Albert Masnata, p. 499-500. En ligne:http://www.alphil.com/index.php/exposer-pour-exporter.html[consulté le 15.06.2016]. Complété par Abetel, E., Albert Masnata, in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 13.05.2008, url : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F45362.php]

Steiger, Emile

  • CHCS000094ISAAR
  • Personne
  • 1935-2012

Fils de M. Steiger, entreprise Steiger SA, Atelier de galvano-technique, Vevey, Emile Steiger est un cinéaste et technicien du son établi à Blonay.
Il monte avec Michel Desfayes, ornithologue et photographe, (Washington), René Baumann, ornithologue (Corseaux), Uwe Goepel, taxidermiste (Zurich), une expédition en Ethiopie (1971) dans le but d'observer l'avifaune.
En 1976, il accompagne le sculpteur André Bucher sur les flancs de l'Etna, où l'artiste entreprend de créer ses oeuvres à partir de la lave en fusion.

Ruf, Rudolf

  • CHCS000095ISAAR
  • Personne
  • 1916-2008

Rudolf Ruf est né le 13 mai 1916 à Bâle. Il étudie à l'Ecole Supérieure de Commerce de Neuchâtel, s'assurant ainsi de bonnes connaissances de la langue française. Il continue sa formation commerciale à Bâle, tout en suivant des cours d'art dramatique. Il joue d'abord dans de petits groupes de théâtre bâlois sous le nom de Karl Rudolf. Puis il joue notamment dans le cabaret Kikeriki, au Theater Basel (1969-1996), le théâtre Fauteuil (1965-1990 environ), le théâtre de la ville de Lucerne et le théâtre Neumarkt à Zurich. Il joue ses derniers rôles au sein de la Helmut Förnbacher Compagny. Durant sa longue carrière, Ruf interprète des rôles de registres très différents, dans un répertoire tant moderne que classique. Atteint d'une maladie des yeux, il doit mettre fin à cette activité.
Rudolf Ruf est également actif dans le domaine du cinéma et de la télévision. Il cumule les petits rôles dans des productions suisses et parfois allemandes ou françaises. Dans les années 1960, Ruf est notamment engagé dans des productions de Franz Schnyder pour plusieurs films issus de l'oeuvre de Jeremias Gotthelf (Gotthelf-Verfilmungen). L'acteur gère également des castings pour le cinéma et la télévision.
Il est décédé à Liestal en novembre 2008.
[source: Waldmann, Thomas, "Rudolf Ruf", in: Kotte, Andreas (éd.) Theaterlexikon der Schweiz, Chronos Verlag Zürich 2005, vol. 3, p. 1544; Basellandschaftliche Zeitung Nordschweiz / Liestal, 9 septembre 1994 et 3 novembre 2008. En ligne: http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Rudolf_Ruf (consulté le 15 juillet 2019]

Janett, Georg

  • CHCS000096ISAAR
  • Personne
  • 1937-2014

Georg Janett (geb. 26.6.1937, Basel, gest. 17.1.2014, Zürich), ab 1961 freiberuflich in verschiedenen Funktionen als Assistent im Filmbereich tätig, u.a. bei Kurt Früh, Franz Schnyder, Alfred Rasser, Erwin Leiser, ab 1964 auch als Cutter. Ab 1970 in verschiedenen Funktionen (Montage, Drehbuch, Regie, Regieassistenz) enge Zusammenarbeit mit VertreterInnen des neuen Schweizer Films, u.a. Urs Egger, Markus Imhoof, Pierre Koralnik, Daniel Schmid, Alain Tanner u.a. Georg Janett machte sich vor allem als Cutter einen Namen und verantwortete die Montage von zahlreichen wichtigen Schweizer Filmen. Daneben engagierte kultur- und filmpolitische Tätigkeit, Mitbegründer des Schweizerischen Filmtechnikerinnen und Filmtechnikerverbandes SFTV, Mitglied verschiedener Stiftungen, Verbände und Komissionen.

Dunant, Olivier Jean

  • CHCS000097ISAAR
  • Personne
  • 1946-

Olivier Jean Dunant, originaire de Genève, est né en 1946 à Lausanne, fils de Hubert Dunant et de Isaline, née Peyrot, fille de Maurice Peyrot (1889-1964). Ingénieur agronome diplômé de l'Ecole polytechnique fédérale de Zürich, O. J. Dunant est dès 1982 chef du Service de l'agriculture du canton de Vaud. [Source: Journal de Genève, 3 juin 1982 et dossier de gestion du fonds d'archives CH CS CSL 052 Papiers Olivier Jean Dunant].

Wolgensinger, Michael

  • CHCS000099ISAAR
  • Personne
  • 1913-1990

Michael Wolgensinger est né à Zurich le 17 septembre 1913. Il suit les cours de l'Ecole de Commerce de Neuchâtel de 1928 à 1931 puis fait un apprentissage de photographe auprès de Johannes Meiner à Zurich. En 1935, il entre à la Kunstgewerbeschule où il devient l'assistant du professeur Hans Finsler. Il crée avec sa femme et collègue Luzi (Lea?) son propre studio de photographie (reportages, photos publicitaires). Dans les années 1940-1950, M. Wolgensinger commence à s'intéresser au cinéma et réalise plusieurs films publicitaires et expérimentaux. Il a reçu un prix à la Biennale de Venise (1953, le Filmpreis de la Ville de Zurich (1965) et la médaille internationale Film/TV au Festival de New York en 1968.
Il a publié de nombreux ouvrages de photographies (individuels et collectifs) et participé à plusieurs expositions.
Il est décédé à Zurich le 9 janvier 1990.
[sources: site http://www.michaelwolgensinger.ch, consulté le 22 mars 2016 et documents biographiques mis à disposition par le Baugeschichtliches Archiv, Zurich]

Dimitriu, Christian

  • CHCS000100ISAAR
  • Personne
  • 1945-2016

Né en 1945, Christian Dimitriu a grandi à Buenos Aires. Après son lycée, il vient étudier à l’Université de Lausanne en 1964 où il obtient d’abord une licence en économie en 1968. Il s’intéresse ensuite aux sciences sociales (et au cinéma), anime un ciné-club universitaire à Lausanne, tourne son premier reportage et fréquente les festivals – Cannes notamment. Après un interlude de cinq ans en Argentine, il revient à Lausanne, achève ses études en cinéma et sciences sociales en 1976 et développe une recherche pour le journal La Suisse en 1980.
Alors que la Cinémathèque suisse s’installe au Casino de Montbenon, en 1981, il est engagé par Freddy Buache, avec lequel il va collaborer pendant onze ans. D’abord assistant de Buache, puis directeur adjoint de l’institution à partir de 1983, il va contribuer au développement toujours plus important de l’institution qui, dans ses nouveaux murs, trouve un nouveau souffle.
Il dirige notamment la publication du bulletin qui informe sur la programmation quotidienne ou le premier tome de la monumentale Histoire du cinéma suisse (1896-1965) écrite par Hervé Dumont, éditée en français et en allemand, pour laquelle il recherche et trouve de nombreux financements. Il fait œuvre de pionnier en mettant aussi sur pied un séminaire sur la restauration de films, alors que ce type de problématique n’est pas encore vraiment dans l’air du temps.
Il signe également, en 1985, la première (et toujours unique!) monographie en français sur l’œuvre d'Alain Tanner aux éditions Henry Veyrier, régulièrement rééditée, puis traduite et complétée en espagnol en 1993 aux éditions Cátedra. Il écrit aussi, deux ans plus tard, pour le compte du Festival de Fribourg, L'Argentine et son cinéma, aux Editions du Festival de Films du Tiers-Monde.
Dans le cadre de ses fonctions à la Cinémathèque suisse, il est nommé en 1984 au comité du Centre suisse du Cinéma, à la Commission artistique du Festival du film de Locarno et voyage pour le compte de Pro Helvetia au Mexique, en Inde et en Europe. Il participe également aux congrès annuels de la Fédération internationale des Archives du Film (FIAF). En 1989, il est élu au comité exécutif de la fédération, et en devient vice-président en 1991.
Après avoir quitté la Cinémathèque suisse, en 1992, il effectue plusieurs missions pour l’UNESCO dans plusieurs pays d’Afrique et d’Amérique latine où il aide à l’implémentation de politiques de préservation du patrimoine audiovisuel. Il est également nommé conseiller culturel pour le Forum de la Kunst- und Ausstellungshalle de la République fédérale allemande à Bonn. En 1995, il est engagé comme administrateur délégué de la FIAF à Bruxelles, poste qu’il occupera jusqu’à sa retraite en 2011. En 2012, durant l'Assemblée générale qui s’est déroulée à Beijing, il est élu membre Honoraire de la FIAF. La standing ovation qui a suivi cette élection a démontré, si besoin était, combien Christian Dimitriu était apprécié des membres de la communauté internationale des archives cinématographiques. A la fois roumain et argentin, cet infatigable voyageur, cinéphile polyglotte à l’entregent communicatif, a en effet beaucoup œuvré pour promouvoir et défendre la mémoire du cinéma. [Il est décédé le 10 avril 2016].

Extrait de : Frédéric Maire (directeur de la Cinémathèque suisse) et Christophe Dupin (administrateur délégué de la FIAF), Décès de Christian Dimitriu, article publié sur le site de la Cinémathèque suisse, 12 avril 2016 (http://www.cinematheque.ch/actualites/article/deces-de-christian-dimitriu/) consulté le 10 avril 2017.

Duvanel, Charles-Georges

  • CHCS000103ISAAR
  • Personne
  • 1906-1975

Né le 10 mai 1906 à Aarau, Ch.-G. Duvanel suit l'école secondaire de Bulle, puis entre à l'Ecole de Commerce de Neuchâtel, formation qu'il interrompt en 1924. Il apprend le métier de cinéaste avec Arthur-Adrien Porchet à l'Office cinématographique de Lausanne, pour lequel il filme documentaires (Les Ailes en Suisse, 1929) et actualités (1924-1929). Devenu l'un des cameramen du premier Ciné-Journal suisse, Duvanel travaille pour Arnold Fanck avant d'être chef-opérateur de l'expédition allemande de Günter Oskar Dyhrenfurth dans l'Himalaya (Himatschal, der Thron der Götter, 1931). Installé à Genève, il mène une carrière de producteur-réalisateur indépendant, se spécialisant dans le film de commande (pour les CFF, le CICR, l'Office suisse d'expansion commerciale). Entre 1935 et 1971, il associe à cette production le laboratoire genevois Cinégram et des collaborateurs comme le critique de cinéma Arnold Kohler, l'écrivain Maurice Zermatten ou le musicien Hans Haug. Membre fondateur de l'Association suisse de producteurs de film (1935), il siège à la Chambre suisse du cinéma (1942-1963). Il décède le 18 juin1975 à Bernex.
D'après R. Cosandey, Charles-Georges Duvanel, in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 27.7.2004, url : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9158.php

Soutter, Michel

  • CHCS000106ISAAR
  • Personne
  • 1932-1991

Originaire de Morges et d'ascendance russe du côté de son père, Michel Soutter est né le 2 juin 1932 à Genève. Après avoir abandonné ses études au collège Calvin à Genève, il exerce divers métiers (chanteur de cabaret, peintre en bâtiment) à Genève et à Paris. En 1960, sa rencontre avec Alain Tanner, qui lui fait découvrir la télévision et le cinéma, est décisive. Il entre à la Télévision suisse romande comme assistant-réalisateur de Jean-Jacques Lagrange et de Claude Goretta. En 1964, il est nommé réalisateur. Il collabore à des émissions comme Continents sans Visa, La Voix au chapitre ou Tell Quel. Il signe de nombreux portraits (Gustave Roud, René Char, Albert Cohen), plusieurs dramatiques (Ubu roi d'Alfred Jarry, 1976) et une série télévisée (Condorcet, 1989, sur un scénario d'Elisabeth Badinter et Pierre Barillet). Parallèlement il se lance dans une carrière de cinéaste. Initiateur du Groupe 5 (1968), il participe à ce que l'on appellera "le nouveau cinéma suisse". Ses principaux films sont La lune avec les dents, son premier long métrage chahuté au Festival de Locarno (1967), Haschich (1968), James ou pas (1970), Les arpenteurs (sélection suisse au Festival de Cannes et Grand Prix du Festival de Dinard, 1972), L'escapade, son premier film 35mm en couleurs (1974), et Signé Renart, son dernier film présenté à la Mostra de Venise (1985).
Metteur en scène, il exerce son talent au Théâtre de Carouge, au Centre dramatique de Lausanne, au Grand Théâtre et à la Comédie de Genève. Le film Repérages (1977), histoire d'un cinéaste qui travaille à l'adaptation des Trois soeurs d'Anton Tchekov, s'appuie sur l'expérience théâtrale de Soutter. On lui doit également un recueil de poèmes, Pays d'enfance, et des pièces de théâtre comme A propos d'Elvire, Les nénuphars ou Ce Schubert qui décoiffe.
En 1965 il épouse Andrienne Perrot, biologiste, avec qui il aura deux fils, Simon et Constantin. Il décède le 9 septembre 1991 à Genève.
D'après B. Gasser, Michel Soutter, in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 7.06.2013 , url http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9246.php et F. Buache, Michel Soutter, Cinémathèque suisse/L'Age d'homme, Lausanne, 2001.

Gmür, Leonhard H.

  • CHCS000107ISAAR
  • Personne
  • 1942-

Leonhard H. Gmür est né à Lucerne en 1942. Il a fait des études de droit à Berne et de journalisme à Munich. Il travaille comme critique de cinéma pour la presse écrite et la radio en Allemagne et en Suisse. Devenu assistant réalisateur et scénariste, il produit et réalise lui-même quatre films documentaires. En tant que directeur de production et « location manager» (régie de tournage en extérieur), il travaille pour le cinéma dans de nombreux pays, dont l'Allemagne, l'Italie, l'Autriche, les Etats-Unis et le Canada, ainsi qu'à la télévision. Il est actif au sein de plusieurs sociétés: Unicorn Film Production GmbH, fondée à Munich en 1985, devenu Unicorn Media (Vernate), et UNIPRO, promotion et publicité de films.
[Source: bio-filmographie de L. Gmür, cote CSL 031, boîte 2; www.unicorn.ch et www.kinotv.com, consultés le 11 avril 2017]
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Visdei, Georges

  • CHCS000108ISAAR
  • Personne
  • 1921-1992

Georges Visdei, architecte SIA, est le créateur notamment du Festival international du film d'architecture et d'urbanisme de Lausanne et du Festival international de Lausanne du film sur l'énergie. D'origine roumaine, ce Lausannois d'adoption a doté sa ville de deux manifestations qui se sont développées en quelques années pour acquérir une place enviable sur la scène internationale. Juste avant son décès survenu le 13 juillet 1992, il venait de mettre sur les rails une nouvelle manifestation, le Festival international du film sur l'art, dont il n'aura donc pas vécu la première édition.
D'après Jean-Pierre Weibel, in Ingénieurs et architectes suisses, Band (Jahr): 118 (1992), Heft 24

Klein, Edy

  • CHCS000109ISAAR
  • Personne
  • 1932-2012

Im Alter von 80 Jahren ist der bekannte in Baden wohnhafte Dokumentarfilmer Edy Klein gestorben. Klein wurde in Tschechien geboren; seine sudetendeutsche Familie im
Jahre 1946 vertrieben. 1952 kam er nach Baden und arbeitete bei der damaligen Brown Boveri. Aber ihn lockten die weite Welt und die Faszination der laufenden Bilder Mit seinem
Arbeiterlohn kaufte er sich eine teure Kamera. Den ersten Film drehte er über Mallorca und stellte sich damit beim Reiseunternehmen Kuoni vor. Der damalige CEO Jack Bolli war von Kleins Film fasziniert. Damit begann die Karriere von Edy Klein als Filmemacher.
D'après Roman Huber, in Argauerzeitung Gesamtsausgabe,12 septembre 2012

Terrail, Maurice

  • CHCS000112ISAAR
  • Personne
  • 1933-2014

Maurice Terrail est connu en Suisse romande comme le « Monsieur Cinéma de l’Eglise». Ce pasteur de formation est un des pionniers du « Filmarbeit » dans les Eglises. Il est convaincu que ces dernières doivent être présentes dans la société et s’exprimer dans les médias. Passionné de cinéma, il démontre que les Eglises peuvent s’exprimer de façon critique sur le septième art, tout en utilisant ce dernier comme outil de réflexion auprès des paroissiens comme d’un large public

Né en 1933 à Paris, Maurice Terrail étudie la théologie à l’Université de Lausanne. Après un bref exercice du ministère pastoral en paroisse, il dirige dès 1968 l’Office protestant du Cinéma (OPC), jusqu’à sa retraite en 1998, puis de façon intermittente jusqu’en 2000. Il débute en circulant de paroisse en paroisse, armé d’un projecteur 16mm pour présenter des films et en discuter la dimension religieuse et éthique. Le jeune pasteur traite les thèmes centraux à ses yeux que sont le respect de la dignité humaine et la tolérance. En parallèle, il donne des cours de culture chrétienne au collège et y parle de cinéma.

En 1966, M. Terrail fonde le Cercle d’Etudes cinématographiques, qui organise des cycles de projections thématiques dans le canton de Vaud. En 1981, il crée Ciné-Feuilles, revue bimensuelle de critique de cinéma, œcuménique et humaniste. Dès 1980 et jusqu’à sa retraite, il est responsable des émissions religieuses à la Télévision suisse romande. M. Terrail compte aussi parmi les membres fondateurs des jurys œcuméniques des festivals de Locarno (1973) et de Cannes (1974). De 1984 à 2000, il est coordinateur délégué d’Interfilm auprès des festivals. En 2000, Interfilm récompense le fort engagement du Romand en le nommant membre d’honneur. Le 3 mai 2014, Maurice Terrail décède dans le canton de Vaud à St-Sulpice.

Pour des raisons financières, l’OPC cesse ses activités lors du départ à la retraite de M. Terrail. Quant au Cercle d’Etudes Cinématographiques et à Ciné-Feuilles, ils sont toujours actifs après son décès. Les archives de ces trois entités, toutes conservées à la Cinémathèque suisse, témoignent de l’engagement de ce passionné.

[Sources: Hodel, Hans, « Nachruf auf Maurice Terrail, Ehrenmitglied von Interfilm gestorben ». Interfilm, 10 mai 2014. URL: http://www.medienpraktisch.de/interfilm/deutsch/interfilm3852_91402.htm (consulté le 11.09.2019); Burri, Joël, « Le Monsieur Cinéma de l’Eglise n’est plus ». Protestinfo , 8 mai 2014. URL: http://protestinfo.ch/201405086913/6913-le-monsieur-cinema-de-leglise-nest-plus.html (consulté le 11.09.2019)]

Müller, Carl

  • CHCS000114ISAAR
  • Personne
  • 1903-1990

Carl Müller naît le 6 juillet 1903 à Pasing (Münich). A l’âge de 14 ans, il déménage avec sa famille à Berne, où son père Adolf Gustav (1863-1943) est ambassadeur d’Allemagne en Suisse - ou ministre plénipotentiaire en Suisse en janvier 1919, selon le Dictionnaire historique de la Suisse. Carl fréquente le gymnase à Münich puis à Berne, étudie la médecine à Genève, Berne et Berlin, où il obtient le doctorat en 1927. Il pratique à l’hôpital universitaire de la Charité de Berlin. Il rentre en Suisse lors du changement de régime. En 1944, il épouse Katharina Jost (dite Käti). En 1945 naît leur fils Christoph et en 1947 leur fille Monika.
Devenu citoyen suisse, Carl Müller pratique la gynécologie de 1938 à 1972 dans son cabinet à Berne. Gynécologue renommé, il est privat-docent d'obstétrique et de gynécologie à l'université de Berne (1944) et professeur honoraire (1959-1966). Il écrit en outre d'importantes études sur le folklore et l'histoire de la médecine. Particulièrement intéressé par l’éthique médicale, il publie Jeremias Gotthelf und die Aerzte (1959) pour lequel il reçoit le prix littéraire du canton de Berne.
Le réalisateur Franz Schnyder entre en contact avec Carl Müller pour le film Annebäbi Jowäger. Dans cette histoire de Gotthelf, la médecine prend une place centrale : d’un côté le charlatan, de l’autre le médecin. La famille Müller est invitée sur les lieux du tournage. De là vient le contact entre Käti Müller et Franz Schnyder qui conduit à leur correspondance épistolaire.
Carl Müller décède le 8 avril 1990 à Berne.

Schnyder, Franz

  • CHCS000115ISAAR
  • Personne
  • 1910-1993

Mettler, Peter

  • CHCS000116ISAAR
  • Personne
  • 1958-

Peter Mettler (geb. 07.09.1958 in Toronto), Sohn Schweizer Eltern.
Zwischen 1977 und 1982 Film- und Fotografiestudium am Ryerson Polytechnical Institute in Toronto. Mettlers Abschlussarbeit ist sein erster Langspielfilm Scissere (1982), der als erster studentischer Film am Toronto International Film Festival zugelassen und mit dem Norman McLaren-Preis für „Best Canadian Student Film“ ausgezeichnet wird.
In den Achtziger- und frühen Neunzigerjahren ist Mettler Mitglied der Toronto New Wave (1981-1996), einer Gruppe von jungen Filmschaffenden (u.a. Atom Egoyan und Patricia Rozema), die mit ihren innovativen und experimentellen Filmen bewusst einen Gegenpol zu Hollywoods formelhaften Dramen sowie den der bereits etablierten kanadischen Filmschaffenden setzen. Mettlers Scissere gilt als ein erstes zentrales Werk der Toronto New Wave, an der er sich auch als Kameramann bei Filmen wie Rozemas Passion: A Letter in 16mm (1985) und Egoyans Next of Kin (1987) beteiligt.
Im Jahre 1985 gründet Mettler die Produktionsfirma Grimthorpe Film in Toronto. In seinem experimentellen dokumentarischen Schaffen greift Mettler wiederholt die Themen Transzendenz und die komplexe Beziehung zwischen Technologie und Natur auf. Dabei verbindet er verschiedene narrative Formen, die Reiseberichte, Essays, Interviews wie auch Fiktion und kritische Theorie miteinschliessen. Zu seinen renommiertesten Filmen zählt Picture of Light (1994), der auf eine Begegnung mit Andreas Züst, dem Schweizer Wissenschaftler, Sammler und Künstler, zurückgeht. Züst animierte Mettler dazu, das Nordlicht - unter extremen Wetterbedingungen mit Hilfe eines selber entworfenen Zeitrafferkamerasystems - auf Film abzulichten. Auch Gambling Gods & LSD (2002) ist als weiteres Schlüsselwerk zu erwähnen, bei dem Mettler mit seiner Kamera eine persönliche Entdeckungsreise um die Welt antritt und dabei sich auf die Suche nach Transzendenz in all seinen Facetten macht. Ausgezeichnet wurde der Film u.a. mit dem Grand Prix du Jury des Dokumentarfilmfestivals Visions du Réel in Nyon sowie dem kanadischen Genie Award. In jüngster Zeit realisierte Mettler in Zusammenarbeit mit Emma Davie den Film Becoming Animal (2018), der der Frage nachgeht, inwiefern mittels der animistischen Philosophie zeitgenössischen Herausforderungen wie der Klimakrise begegnet werden kann.
Zudem entwickelt Mettler seit den frühen Nullerjahren audiovisuelle Performances, die sich aus Bild- und Musikimprovisationen zusammensetzen und in internationalen Kinos und Festivals aufgeführt werden. Mettlers Live Performances bestehen oftmals aus Kollaborationen mit einem breiten Spektrum an Kunstschaffenden wie z. B. Fred Frith, Lucas Niggli, Biosphere oder dem Toronto Symphony Orchestra.
Mettler lebt und arbeitet in der Schweiz und Kanada als Filmemacher, Fotograf und audiovisueller Performer. Vgl.: https://www.petermettler.com/bio; https://en.wikipedia.org/wiki/Peter_Mettler; https://www.swissfilms.ch/de/information_publications/festival_search/festivaldetails/-/id_person/A2584BD6B69849C8BF476840B96846DD (Zugriff am 10.08.2020)

Sautter, Werner

  • CHCS000120ISAAR
  • Personne
  • 1903-1989

Werner Sautter (geb. 25. Juni 1903 in Zürich, gest. 24. April 1989), Studium der Jurisprudenz in Zürich und Heidelberg mit Promotion. Tätigkeit im Bank- und Versicherungsbereich, 1934 Mitbegründer des Filmverleihs Columbus Film AG, Zürich und Tätigkeit als deren Geschäftsführer bis 1979. Vorstandsmitglied des Schweizerischen Filmverleiherverbandes. Werner Sautter spielte eine wichtige Rolle in der frühen eidgenössischen Filmpolitik. Von Beginn an war er Mitglied der 1938 gegründeten Schweizer Filmkammer und zeitweise Präsident des Wirtschaftsausschusses der Filmkammer. Von 1939-1943 war er Verantwortlicher der Sektion Film in der Abteilung Presse und Funkspruch im Armeestab und damit für die Filmzensur zuständig.

Mrakitsch, Michael

  • CHCS000121ISAAR
  • Personne
  • 1934-2010

Autor und Fernsehregisseur (geb. 2. Januar 1934 Nürnberg, gest. 12. März 2010 Zürich), aufgewachsen in Frankfurt am Main. 1945 Niederlassung in Bern (Progymnasium, Gymnasium), seit 1956 Schweizerische Staatsangehörigkeit. Zwischen 1951-1954 Studium der Malerei und des Bühnenbilds an der École des arts décoratifs in Genf, Abschluss mit eidgenössischem Diplom für Grafik und in den folgenden Jahren Betrieb eines eigenen Grafiker-Atelier in Bern. Arbeiten als Bühnenbildner sowie als Schauspieler und Dramaturg am Atelier-Theater in Bern, wo Michael Mrakitsch zum Freundeskreis um Dieter Roth und Daniel Spoerri gehörte. 1959 und 1960 Regieassistenzen in Paris (bei André Barsacq, Raymond Rouleau). Ab den frühen 1960er-Jahren tätig als freier Film- und Fernsehautor/Regisseur beim Schweizer Fernsehen (Freitagsmagazin, Prix Italia) und ab 1964 bis in die 1990er-Jahre hinein für deutsche Fernsehanstalten. Mrakitsch gilt als einer der Vertreter der Stuttgarter Schule (darunter auch Wilhelm Bittorf, Peter Nestler und Corinne Pulver), die sich in den 1960er-Jahren in der Dokumentarfilmabteilung des Süddeutschen Rundfunks in Stuttgart rund um eine Gruppe von Dokumentaristinnen und Dokumentaristen herausbildete, welche bewusst nach neuen Formen der dokumentarischen Arbeit suchten. Im Jahre 1964 schuff Mrakitsch Beiträge zur WDR-Reihe Der Dichter und seine Stadt, darunter Joyce und Dublin, Lorca und Granada. Zudem realisierte er in dieser Periode Kunstfilme (Kunst als Zeitdokument) über Hans Arp (1964), Max Beckmann (1968) und Paul Klee (1968). Anschliessend Literaturverfilmungen für das Zweite Deutsche Fernsehen (ZDF): Der Seidenprinz (1967), Ostende (1968), Wilhelm Meisters Lehrjahre (1978, Hessischer Rundfunk) und Die Wahlverwandtschaften (1979). In den 1970er-Jahren Dokumentarfilm-Zyklus über Formen der kulturell-sanktionierten Gewalt: Lourdes (1973), Djibouti – oder die Gewehre sind nicht geladen, nur nachts (1975) und Drinnen, das ist wie draussen, nur anders – Protokolle aus einer Psychiatrischen Anstalt (1977). Seit Mitte der 70er-Jahre Dozent und Projektbetreuer an der Hochschule für Fernsehen und Film (HFF) in München. In den frühen 1980er-Jahren Recherchereisen in die USA, wo die Filme Rodeo Drive (1980, «Nachsehen gehen, wie es um den Kapitalismus bestellt ist») sowie Death Valley (1981) entstehen. Mit den essayistischen Dokumentarfilmen Bahnhof/Lektüre/Metz/Die Himmel rühmen (1986) sowie Geländebegehung Nürnberg 1992 (1992) erfolgt in den 1980er- und 1990er-Jahren eine eingehende Beschäftigung mit dem Thema Deutschland. Zu weiteren wichtigen filmischen Arbeiten zählen die grossangelegten politischen Dokumentarfilme: Schalom oder Wir haben nichts zu verlieren. Südlibanon und Westbank (1982) sowie Gaza Fragmente (1994). Über seine langjährige Beschäftigung mit dem Medium Fernsehen äusserte sich Mrakitsch folgendermassen: «Die Auseinandersetzung mit dieser Gesellschaft muss in dem Medium stattfinden, das dominiert» (vgl. Schneider 2010). Mrakitschs Filme gehören zu den anspruchvollsten und herausfordernsten Werken einer kurzen Epoche der westdeutschen Film- und Fernsehgeschichte. Siehe auch: https://mrakitsch.lemmata.ch/ [Zugriff am 08.09.2018].

Prodolliet, Ernest

  • CHCS000122ISAAR
  • Personne
  • 1925-2009

Ernest Prodolliet (geb. 09.10.1925 Münsterlingen TG), Studium an den Universitäten Basel, Aberdeen und Zürich. 1953 Promotion an der Universität Zürich über das Leben und Werk des Basler Dramatikers Cäsar von Arx (1895-1949). Während den 1960er Jahren Betätigung als Pressechef in der Chemiebranche. Zwischen den 1970er und 90er Jahren Dozent für Filmgeschichte am Institut für Journalistik und Kommunikationswissenschaft der Universität Fribourg. Ab den 1960ern Veröffentlichungen diverser Filmkritiken (u. a. in der NZZ, Der Filmberater, Schweizer Rundschau). Zudem Autor verschiedener Publikationen zur Filmgeschichte wie beispielsweise Faust im Kino. Die Geschichte des Faustfilms von den Anfängen bis zur Gegenwart (1978) oder Der NS-Film in der Schweiz im Urteil der Presse 1933-1945: eine Dokumentation (1999).
Vgl. Prodolliet, Ernest bei Autorinnen und Autoren der Schweiz: https://repertoire.a-d-s.ch/edit/detail_a.php?id_autor=1433 (abgerufen am 29.05.18) und Wikipedia: https://de.wikipedia.org/wiki/Ernest_Prodolliet_(Filmwissenschaftler) (abgerufen am 29.05.18)

Dindo, Richard

  • CHCS000123ISAAR
  • Personne
  • 1944-

Schweizer Filmemacher, wichtiger Vertreter des Neuen Schweizer Films und eines politischen Schweizer Filmschaffens.
1944 in Zürich geboren als Enkel von italienischen Einwander*innen in der Schweiz. Nachdem er die Schule mit 15 Jahren verlässt, geht Dindo auf Reisen und macht verschiedene Gelegenheitsjobs. 1966 zieht er nach Paris, wo er täglich mehrere Filme in der Cinémathèque Française sieht. Auch die Buchlektüre bilden die Grundlage für seine Ausbildung zum autodidaktischen Filmemacher. 1970 kehrt er in die Schweiz zurück und dreht seinen ersten Film, Die Wiederholung. Seitdem lebt er sowohl in Zürich als auch Paris. Dindo drehte zahlreiche Dokumentarfilme wie auch Spielfilme, die weltweit gezeigt wurden, mit Retrospektiven in u.a. Deutschland, Frankreich, den USA, Kanada und Argentinien.
Siehe auch: http://www.richarddindo.ch/ (abgerufen am 27.7.2017); https://www.swissfilms.ch/de/information_publications/cineportraits/#D (abgerufen am 9.09.2021)

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