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Notice d'autorité

Ceccaroli, Eva

  • CHCS000126ISAAR
  • Personne
  • 1953 - 2009

Eva Ceccaroli, de nationalité suisse et italienne, est née en 1953 à Monteciardo (Italie) et décédée en 2009 à Cully (Suisse). Après une licence en sociologie à l’Université de Lausanne (1977), elle entre en 1979 à la Télévision suisse romande (TSR) en tant que scripte. En 1985, elle devient assistante de réalisation. Cette même année, elle réalise un court métrage de fiction, Cachemire. Entre 1986 et 1990, elle élabore un projet de film de fiction, Disuniti (ou : A toi pour la vie), qui n’aboutira pas. En 1987, elle participe à la création de l’émission culturelle Viva, qu’elle présente jusqu’en 1989 et pour laquelle elle réalise des reportages. Elle travaille aussi pour les émissions Temps Présent, Tell Quel et Mise au Point. On peut citer les sujets suivants : Touche pas à mon corps (1996) et Pas de retraite pour le sexe (2000), diffusés dans Temps Présent. Epouse du réalisateur Marcel Schüpbach, avec lequel elle a longtemps collaboré au cinéma comme à la télévision, E. Ceccaroli est connue des téléspectateurs pour ses sujets de société et ses talents d’intervieweuse.

[Sources : 24 heures, 16 mars 2009. Swissfilms: Biographie d'Eva Ceccaroli, http://www.swissfilms.ch/fr/film_search/filmdetails/-/id_person/-933306248 (consulté le 24 janvier 2017). Entretien avec Marcel Schüpbach, 10 mars 2017 et Cinémathèque suisse, Fonds Eva Ceccaroli, cote CH CS CSL 089]

Cercle d'Etudes Cinématographiques

  • CHCS000012ISAAR
  • Collectivité
  • 1966-

Le Cercle d’Etudes Cinématographiques débute ses activités en 1966 dans le cadre de l’Office de cinéma de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV), en même temps que le Cours d’initiation au cinéma mis sur pied par Paul-Henri Glardon. Sis rue de l’Ale 31 à Lausanne, au siège de l’EERV, le Cercle est conduit par le pasteur Maurice Terrail (1931-2014) directeur de l’Office Protestant du Cinéma. Il organise pour chaque saison hivernale un cycle de projections sur abonnement. M. Terrail le définit ainsi dans le programme du CECE 1980/1981: « Ce qui nous distingue d’un ciné-club, c’est que nous groupons nos projections sur un thème général qui permet une réflexion sur les grands problèmes dont le cinéma est presque toujours le reflet ».
Le lieu des cycles de 1966 à l’hiver 1970/1971 n’est pas indiqué dans les archives. De la sixième saison (1971/1972) à la dix-huitième saison (1983-1984), les séances ont lieu à l’aula du Collège de l’Elysée à Lausanne. Dès la dix-neuvième saison (1984-1985), les séances ont lieu dans la salle Paderewski du Casino de Montbenon. Ce bâtiment sis au centre-ville abrite également la Cinémathèque suisse.
Ces cycles accueillent rapidement des centaines d’abonnés. Dès la septième saison en hiver 1972-1973, les séances lausannoises sont dédoublées. En 1974, un deuxième cercle est créé sur le modèle du premier et avec une programmation analogue. Il s’agit du Cercle d’Etudes Cinématographiques de l’Est vaudois (CECE). Les séances ont lieu dans l’ancien Cinéma Odéon à Villeneuve. Dès la huitième saison (1980/1981), les projections du CECE ont lieu à l’aula du Centre d’enseignement secondaire supérieur de l’Est vaudois (CESSEV) à la Tour-de-Peilz.
Les deux cercles sont toujours actifs lors de la saison 2019/2020, lors de l’établissement de cette notice d’autorité. Leurs séances ont lieu à la salle Paderweski à Lausanne et au Cinéma Rex 1 à Vevey.

Chambre suisse du cinéma

  • CHCS000093ISAAR
  • Collectivité
  • 1938-1963

La Chambre suisse du cinéma est un organisme consultatif actif de 1938 à 1963, relevant du Département fédéral de l’Intérieur (DFI). Elle résulte des premières mesures prises par le Conseil fédéral en matière de politique nationale du cinéma.

En Suisse, l’Etat intervient à deux niveaux dans le domaine du cinéma. Aux Cantons revient le contrôle du spectacle cinématographique par une législation propre mise en place à partir des années 1910, à la Confédération les mesures relevant de la politique culturelle nationale. Avant l’entrée en vigueur de la Loi fédérale sur le cinéma en 1963, l’intervention fédérale se fonde sur l’article 104 de la Constitution (1874), qui stipule que « Le Conseil fédéral et ses départements sont autorisés à appeler des experts pour des objets spéciaux».

Dans les années 1930, à un moment où la perception du cinéma comme un puissant instrument politique et culturel identitaire se fait aigüe, le contexte international et national est jugé suffisamment inquiétant pour que la Confédération intervienne activement pour la première fois dans le domaine du cinéma. Le 3 juillet 1935, le DFI convoque à Berne la première Conférence nationale sur le cinéma, puis instaure la Commission fédérale d’études pour le cinéma (Studienkommission für das Filmwesen), active du 22 janvier au 18 novembre 1936. Elle est composée d’une quinzaine de représentants de l’économie du cinéma et de ses milieux culturels. Au terme de plusieurs réunions, voyages d’études à l’étranger et rapports, la Commission recommande notamment la création d'une Chambre du cinéma.

En suivant cette recommandation, le Message du Conseil fédéral à l'Assemblée fédérale concernant l'institution d'une Chambre suisse du cinéma du 13 juillet 1937 soutient que « l’Etat doit, dans ce domaine, exercer sur l’économie privée une activité ordinatrice et bienfaisante et faire en sorte que l’intérêt privé cède le pas à l’intérêt national, l’intérêt matériel à l’intérêt culturel », selon les propos rapportés de Philipp Etter, chef du DFI. Le Message complémentaire du 19 mars 1938 précise qu’« outre la mission qu’elle aurait d’observer, d’émettre des avis et de faire des propositions à l’intention des autorités compétentes », la Chambre a pour mission d’ « agir comme soutien d’une collaboration volontaire et comme organe de liaison entre les différentes branches et les différents groupes d’intérêt du cinéma. ». Le Conseil national entérine la création de la Chambre suisse du cinéma par l’Arrêté fédéral ordinaire du 28 avril 1938 (RS 4 247).
La Chambre se constitue le 27 octobre 1938 à Berne. Albert Masnata est président, Karl Naef vice-président et Max Frikart secrétaire (auquel succèdera Marcel Gero de 1940 à 1941). Albert Masnata (1900-1983), qui fut président de la Commission fédérale d’études pour le cinéma en 1936, est directeur de l’Office suisse d’expansion commerciale (Schweizerische Zentrale für Handelsförderung) de 1927 à 1966, co-fondateur et président de l’Association des producteurs suisses de films créée en 1934 (Verband Schweizer Filmproduzenten). Jouant dès les années 1930 un rôle déterminant dans l’établissement et la définition d’une politique culturelle fédérale en matière de cinéma, il préside la Chambre jusqu’en 1942.

Forte de 25 membres – dont certains avaient siégé dans la commission d’études en 1936 –, la Chambre rassemble des représentants cantonaux de l’instruction publique et de la police, des milieux économiques, culturels, artistiques et scientifiques du cinéma, ainsi que de la finance, du tourisme et du commerce. L’organe consultatif se dote immédiatement d’un programme de travail. Il se structure en comité directeur (ou Bureau, Leitender Auschuss) et en commissions : commission pour les actualités (Ausschuss für Wochenschaufragen), les questions économiques (wirtschaftliche Fragen), la production et la propagande cinématographique (Filmpropaganda und Filmproduktion), les questions du cinéma éducatif (Lehrfilmfragen), les questions du film étroit (Schmalfilmfragen), les questions législatives (Filmgesetzgebung).

Sur la base des travaux de la Chambre, la Confédération prend deux mesures majeures, qui doivent être comprises dans le cadre plus général de sa politique culturelle, telle que la définit le Message du Conseil fédéral à l’Assemblée fédérale du 9 décembre 1938 concernant les moyen de maintenir et de faire connaître le patrimoine spirituel de la Confédération. La première mesure soumet l’importation des films destinés aux salles de cinéma à un régime d’autorisation (26 septembre 1938), en se fondant sur l’Arrêté fédéral du 14 octobre 1933 concernant les mesures de défense économique contre l’étranger. Cette forme de contingentement restera en vigueur jusqu’en 1992, quand elle sera supprimée par l’article 19 de l’Ordonnance du 24 juin 1992 sur le cinéma [RS 443.11].

La seconde mesure est une intervention dans la production. Par l’Arrêté fédéral du 30 août 1939, la Confédération crée et subventionne un journal d’actualités nationales cinématographiques, le Ciné-journal suisse (Schweizerische Filmwochenschau, 1940-1975). Le CJS débute le 1er août 1940 et la projection de son édition hebdomadaire, en français, allemand et italien, est rendue obligatoire pour les cinémas. Il succède à un premier Ciné-journal suisse, de nature privée, produit par l'Office cinématographique de Lausanne de 1923 à 1930, puis repris par Cinégram (Genève) jusqu’en 1934. C’est à Cinégram qu’est confiée la production du CJS officiel.

A l’ordre du jour de la Chambre figurent également le projet d’une législation sur le cinéma – qui n’aboutira qu’en 1963, à la suite de l’acceptation en votation populaire du 6 juillet 1958, d’une initiative demandant l’inscription du cinéma dans la Constitution – et l’aide à la production nationale. Plusieurs formes d’aide sont débattues et restent à l’état de projet.

En mai 1942, la Chambre est réorganisée suite à des critiques visant son utilité et sa place dans l’administration fédérale. Le nombre de membres des commissions se voit restreint, le comité directeur est transformé en un bureau et le secrétariat est étendu. La présidence est assurée par le Conseiller d’Etat neuchâtelois Antoine Borel (1885-1968) de 1942 à 1956, puis par le conseiller aux Etats Frédéric Fauquex (1898-1976), qui présidera dès 1963 la Commission fédérale du cinéma. De 1942 à 1954, le secrétariat est assumé par Hugo Mauerhofer, qui agira de 1955 à sa mort en 1962 (lui succédera Oscar Düby) comme secrétaire de la section cinéma (Filmsekretariat), à la suite d’une des nombreuses modifications de l’organigramme de la Chambre durant ces décennies,.

La Chambre suisse du cinéma est dissoute dès l’entrée en vigueur, le 1er janvier 1963, de la Loi fédérale sur le cinéma du 28 septembre 1962. L’article 1 institue la Commission fédérale du cinéma (Eidgenössische Filmkommission), laquelle reprend les tâches de la Chambre ; l’article 25 abroge l’Arrêté fédéral du 28 avril 1938 qui instituait la Chambre.

Champion, Claude

  • CHCS000213ISAAR
  • Personne
  • 1942-

Né en 1942. Formation de typographe et maquettiste d’édition. 1964 Assistant réalisateur de Serge Roullet, Paris. 1967, 1970, 1977 Co-fondateur de Milos-Films, Les Verrières, de Nemo Film, Zürich, de Film & Vidéo Collectif SA, Ecublens. Dès 1974 Réalisateur libre à la Télévision suisse romande, Genève. 1984 Adaptation et co-mise en scène de Tout UBU, d’après Alfred Jarry, Théâtre Onze, Lausanne. 1985 Stage de mise en scène avec Benno Besson sur Le Médecin malgré lui de Molière, La Comédie, Genève. 1991-1993 Chroniqueur cinématographique pour Le Nouveau Quotidien, Lausanne. 1995-2004 Enseignant à l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL), Unité Cinéma, Lausanne. 2001-2012, président de la Société Suisse des Auteurs (SSA), Lausanne.
Filmographie:
Fin de Siècle, 1998, 35 mm, 85 min.
Le Général Guisan et son Temps", 1995, 35mm, 80 min.
Dans le Fleuve du Monde", 1992, Beta, 62 min.
La Nef, 1987, 35 mm, 9 min.
Ella et Gust2 d’après H. Achternbusch, 1984, U-Matic, 75 min.
Quand il n’y a plus d’Eldorado, 1980, 16mm, 55 min
Marie Besson, 1974, 5mm, 40 min.
Le Pays de mon Corps, 1973, 16mm, 88 min.
Le Moulin Develey sis à la Quielle, 1971, 16mm, 57 min.
C’était un Dimanche en Automne, 1970, 35mm, 10 min.
Yvon Yvonne, 1968, 16 mm, 52 min.
Quatre d’entre Elles, 1967, 35mm, 90 min (Champion, Reusser, Sandoz, Yersin)
Les Pluies de l’Eté, 1963, 16 mm, 50 min.

[source: https://www.cineforom.ch/claude-champion, consulté le 18.06.2020]

Charpié, Jean

  • CHCS000069ISAAR
  • Personne
  • 1926-2007

Jean Charpié est photographe à Lausanne, place St-François 12. Il enseigne également à l'Ecole des Arts appliqués de Vevey. Il est notamment l'auteur d'un Traité de photographie (1980 ?), plusieurs fois réédité. L'exposition Jean Charpié "Un automne à Paris il y a quarante ans" lui est consacrée en 1987 au Musée Suisse de l'appareil photographique (Vevey).
[source: notice "Charpié, Jean" dans l'ouvrage en ligne photoCH: http://www.foto-ch.ch/?a=fotograph&id=22079&lang=fr (consulté le 16.02.2016) et Ecole de photographie de Vevey et Musée de l'appareil photographique de Vevey (éd): Gertrude Fehr ou la naissance d'une école, Vevey, Ecole de photographie / Musée de l'appareil photographique 1995]

Chassot, Jean-Paul

  • CHCS000162ISAAR
  • Personne
  • inconnues

Individu au sujet duquel la seule information connue est son canton de résidence, Fribourg.

Chessex, Robert

  • CHCS000186ISAAR
  • Personne
  • 1905-1987

Robert Chessex est né le 10 janvier 1904 à Lausanne, fils de Louis Chessex et de Julie Chessex, née Spychiger. Après de courtes études commerciales à l'Université de Lausanne, interrompues avant leur fin, il étudie le dessin. Entre 1923 et 1924, il collabore aux premiers numéros du Ciné-journal suisse en tant qu'assistant caméraman. Puis, de 1925 à 1926, il voyage en Allemagne, et passe quatre mois comme volontaire au service du metteur en scène F.W. Murnau, alors en pleine réalisation de Faust (1926). Revenu en Suisse, il travaille pour diverses société, surtout comme traducteur mais aussi comme préposé à la production de films documentaires industriels. Membre fondateur de la Société suisse des écrivains, il publie deux recueils de poèmes (Approches en 1932 et De la nuit en 1941), écrit des pièces radiophoniques et des pièces de théâtre. Il décède à Lausanne, le 22 avril 1987.
(source : Chronologie réalisée par R. Cosandey en 2017, avec l'assistance de Vivianne-Laïos Chessex.)

Ciné-Feuilles

  • CHCS000011ISAAR
  • Collectivité
  • 1981-

Revue de cinéma bi-mensuelle, créée en 1981 par les Offices romands protestant (OPC, Lausanne) et catholique (Fribourg) du cinéma. Dès sa création et pendant plusieurs décennies, le journal a pour vocation de proposer un regard œcuménique sur l’actualité cinématographique, principalement celle des sorties en salle en Suisse romande et dans certains festivals. D’œcuménique à ses débuts, le regard se définit de plus en plus comme humaniste et pointu, ainsi que le communique le nouveau comité de rédaction en 2018.
[Sources: site de Ciné-Feuilles. URL https://www.cine-feuilles.ch.
"Ciné-feuilles, une critique humaniste », Réformés – le journal, 25.09.2018. URL : https://www.reformes.ch/culture/2018/09/cine-feuilles-une-critique-humaniste-cinema-cine-club-films-reformes-octobre-2018.
« S’éloigner de l’Église pour se rapprocher du cinéma, ‘Ciné-Feuilles’ fait sa révolution », 24Heures, 20.03.2019. URL : https://www.24heures.ch/culture/cinema/s-eloigner-leglise-rapprocher-cinema-cinefeuilles-revolution/story/19663514.
Sites consultés le 11.09.2019].

Cinéforom, fondation romande pour le cinéma

  • CHCS000165ISAAR
  • Collectivité
  • 2011 -

La fondation Cinéforom a été fondée en 2011 par les cantons de Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel, Valais et Vaud, et les villes de Genève et de Lausanne, avec pour but « d’encourager et de renforcer la création cinématographique et audiovisuelle, professionnelle et indépendante dans les cantons de Suisse romande. » Elle accorde des soutiens financiers à des projets ou à des entreprises de production par divers moyen: des aides sélectives, choisies sur dossier quatre fois par année par une commission formée de professionnels du cinéma; des aides complémentaires à des productions d’initiatives nationales; des primes de développement. (Sources : site internet cineforom.ch, consulté le 30 avril 2019 ; Statuts de la Fondation romande pour le cinéma)

Cinégram SA Genève

  • CHCS000101ISAAR
  • Collectivité
  • 1928-1992

La société Film AAP S.A. est fondée à Genève en 1928 par Arthur Adrien Porchet (né le 11.5.1879 à Neuchâtel, décédé le 1.2.1956 à Lausanne), cinéaste, et par Alfred Masset, chimiste. Il s’agit d’un laboratoire de développement, de tirage de films, de fabrication de titres, un studio industriel, ainsi qu’un département de dessins animés dirigé par Jean Varé, éditeur du Ciné-Journal suisse. En 1930/31, Porchet quitte la Suisse afin de poursuivre sa carrière en France et en Espagne. Il laisse AAP S.A., pour l’occasion rebaptisée Cinégram S.A. aux soins d’Alfred Masset qui en devient le seul directeur. Cinégram devient rapidement le premier laboratoire du pays, introduisant la prise de vue sonore (Visatone, 1931) et la couleur (Duffaycolor, 1938). C’est à lui, également, que fut confiée la production du Ciné-Journal suisse.
Basé à Genève, le laboratoire Cinégram S.A. s’agrandit d’une succursale à Zürich en 1938, ainsi que, brièvement, d’une succursale italienne, à Venise, entre 1947 et 1948.
Alfred Masset en restera le directeur jusqu’à son décès, en 1978. Il est succédé par son fils Bernard.
Cinégram S.A. est radiée du registre du commerce le 15 août 1994.

Sources :
Ancienne notice ISAAR par N. Roch ; Fonds Laboratoire Cinégram ; Registre du commerce du canton de Genève (https://www.ge.ch/recherche-entreprises-dans-registre-du-commerce-geneve, consulté le 9.11.2022)

Ciné-Journal suisse

  • CHCS000102ISAAR
  • Collectivité
  • 1940-1975

Le Ciné-Journal suisse est une forme d'actualités filmées hebdomadaires, diffusées en avant-programme dans les cinémas ambulants puis dans les salles de cinéma.

Un premier ciné-journal est réalisé dans le secteur privé dès 1923 par l'Office cinématographique à Lausanne, firme fondée par Emile Taponnier, Jacques Béranger et Arthur-Adrien Porchet. Il disparaît en mars 1936, emporté par la concurrence étrangère.

Le Ciné-Journal suisse officiel (CJS) ou "Ciné-Journal 2" produit des actualités de 1940 à 1975, tire son origine de la fondation de la Chambre suisse du cinéma (1938), qui le contrôlera, et de l'arrêté fédéral du 30 août 1939 instaurant les pleins pouvoirs. Il vise à contrebalancer l'écrasante hégémonie des actualités nazies et fascistes. Produit par Cinégram (Genève), rendu obligatoire dans toutes les salles du pays (16 avril 1940), soumis à la censure militaire, partiellement subventionné par la Confédération, il est inauguré à Berne le 1er août 1940. En cinq à huit minutes, il présente chaque semaine, dans les trois langues nationales, une mosaïque de sujets (parfois un thème unique) propres à participer à la défense spirituelle du pays (agriculture, solidarité fédérale, mission humanitaire). Son premier rédacteur se nomme Paul Alexis Ladame, son successeur, Hans Laemmel; l'un des premiers opérateurs est Georges Alexath. Dès janvier 1946, le passage du CJS n'est plus obligatoire: la Suisse romande, puis les grandes villes alémaniques, ne renouvellent pas leur abonnement. Le CJS meurt lentement, malgré une formule magazine mise au point en 1973 par Max Dora. La concurrence de la télévision et l'hostilité d'une partie du monde du cinéma suisse lui portent l'estocade finale en mars 1975.
Le CJS se compose de 9000 sujets, 1650 numéros et 280 000 m de pellicule. Les événements nationaux et internationaux sont accompagnés de sujets documentaires et de reportages géographiques, culturels, économiques et touristiques.
D'après Schärer, Thomas: "Ciné-Journal suisse", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 15.01.2021, traduit de l’allemand. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/010478/2021-01-15/ [consulté le 15.02.2021].

Cinélibre

  • CHCS000105ISAAR
  • Collectivité

Cinemafrica

  • CHCS000296ISAAR
  • Collectivité
  • 1987-2006

Cinemafrica a été un festival de films africains bisannuel, de 1987 à 2006, basé à Zurich. La première édition a été organisée par Ines Anselmi (en collaboration avec Filmpodium de Zurich et le Musée ethnographique de l'Université de Zurich/Völkerkundemuseum) ; les suivantes par Hanna Diethelm et Barbara Hegnauer.

Cinéma-Théâtre Métropole (Lausanne)

  • CHCS000228ISAAR
  • Collectivité
  • 1931-

Salle de cinéma sise rue de Genève 12 / Place Bel-Air 2 dans le complexe Bel-Air Métropole à Lausanne

Cinémathèque suisse - Forschungs- und Archivierungszentrum Zürich

  • CHCS000002ISAAR
  • Collectivité
  • 2002-

Der Deutschschweizer Ableger der Cinémathèque suisse entwickelte sich aus der Filmarbeit der katholischen und evangelischen Kirche. Direkter Vorläufer war die ZOOM Dokumentation für Film (1992-2002), auch ZOOM Filmdokumentation genannt. Diese entstand am 1. Januar 1992 aus dem Zusammenschluss der Zentralen Mediendokumentation des Evangelischen Mediendienstes und der Dokumentation des Filmbüros des Katholischen Mediendienstes (vormals Schweizerische Katholische Volksverein SKVV). Erste Sachdossiers hatte der Geistliche Charles Reinert bereits Ende der 1930er Jahre während seiner Tätigkeit als Filmredaktor beim Basler Volksblatt angelegt. Als Leiter des Filmbüros und Redaktoren der kirchlichen Zeitschrift Der Filmberater bauten Reinert und seine Nachfolger ab 1942 eine Bibliothek und Dokumentation zum Film in der Schweiz auf. In den umfangreichen Film-, Personen- und Sachdossiers wurden Presseartikel, Pressebilder, Verleih- und Produktionsdokumente zu allen in der Schweiz gezeigten Filmen abgelegt. Die Filmdossiers wurden bis 1992 in Karteikarten verzeichnet und mit einer numerischen Signatur versehen. Parallel dazu gründete die evangelische Kirche am 1. Dezember 1967 die Zentrale Mediendokumentation in Bern, Bürenstrasse 12. Neben einer Bibliothek baute auch diese eine Dokumentation mit Dossiers zu Filmen, Personen und Themen auf, im Vergleich zur katholischen Dokumentation mit einer thematisch breiteren Ausrichtung auf Medien allgemein. Beide Dokumentationen dienten der eigenen publizistischen Tätigkeit und waren Dienstleistungsangebote für externe Medien und NutzerInnen. Die evangelische Zeitschrift ZOOM und Der Filmberater wurden ab 1973 als ökumenische Zeitschrift ZOOM-Filmberater weitergeführt. Infolge einer Restrukturierung der Zeitschrift und aus ökonomischen Gründen folgte die Fusion der beiden Dokumentationen per 1. Januar 1992. Die Sammlung der evangelischen Kirche wurde in die Dokumentation in Zürich, Bederstrasse 76, integriert, gleichzeitig erfolgte der Aufbau einer ersten Datenbank. Als Grundlage dienten Metadaten aus dem Lexikon des internationalen Films, Deutschland, die in die Datenbank importiert wurden. Die Dokumentationsdossiers wurden nun sukzessive in der Datenbank verzeichnet und übertragene Daten auf der Karteikarte mit einem Haken gekennzeichnet. Bernadette Meier leitete die Dokumentation ab 1992 bis 2015. Gegen Ende des Jahrhunderts zeichnete sich ab, dass die Kirchen nicht länger bereit waren, die Zeitschrift ZOOM und die Filmdokumentation weiterzuführen. Erste Gespräche mit der Cinémathèque suisse, Lausanne, betreffend die Übernahme der Bestände wurden ab 1998 geführt. 2002 wurde die Filmdokumentation als Dokumentationsstelle Zürich in die Cinémathèque suisse überführt, der Standort Zürich wurde beibehalten. 2004 erfolgte der Umzug an die Neugasse 10, 8005 Zürich. Seit 1. September 2020 heisst die Abteilung, die zum Departement Non-Film der Cinémathèque suisse gehört, nicht mehr Dokumentationsstelle, sondern Forschungs- und Archivierungszentrum, analog zum Forschungs- und Archivierungszentrum in Penthaz. In der Datenbank Caspar sind die Dokumentationsdossiers (Signatur: DDZ) sowie die in Zürich archivierten Vor- und Nachlässe (Signatur: CSZ) erfasst.

Cinérive SA

  • CHCS000295ISAAR
  • Collectivité
  • 1981-

Société active dans l'exploitation de cinémas enregistrée le 28 octobre 1981 au registre du commerce du canton de Vaud et sise à Vevey, Rue Jean-Jacques Rousseau 6. Cinérive gère 14 salles de cinéma et est mandatée pour la programmation de 6 autres salles dans l’ensemble du canton de Vaud, ainsi qu’un open-air durant la saison estivale. Des salles se trouvent notamment à Vevey, Montreux, Aigle, Orbe, La Sarraz, Monthey et Martigny.

La création de l’entité Cinérive date de son inscription au registre du commerce du canton de Vaud en 1981. Auparavant, la gestion des salles s’est faite sous le nom de Léon Moser, avant de passer à plusieurs raisons sociales (notamment en nom collectif). A l’origine, Léon Moser ouvre la salle de cinéma Rex à Vevey le 27 octobre 1933, alors la 5e salle de la ville. L’exploitation s’étend par la suite à d’autres salles de la ville, de la Riviera et enfin dans le reste du canton. Trois générations de la famille Moser se sont succédées à la tête de l’entreprise et des différents évènements liés à son histoire, tel que le Festival du film de comédie (1981-1998).

Citel Films Distribution S.A.

  • CHCS000163ISAAR
  • Collectivité
  • 1978-1998

Société de distribution de films, créée en parallèle de la société Citel Productions S.A. en 1978. Le but de cette séparation était de dissocier les risques de la production de ceux de la distribution. Citel Productions S.A. a été fondée en 1976 par Yves Peyrot. En 1980, Citel Distribution S.A. a été partiellement repris par la société Sonor S.A., groupe de presse possédant entres autres le journal La Suisse. La faillite de Sonor S.A. en 1999 a entrainé celle de Citel Distribution S.A., clôturée en 1998. [Source : entretien avec Yves Peyrot, par Laurence Gogniat et Marthe Porret, in: Cinémémoire.ch, 12.11.201, http://wp.unil.ch/cinememoire/files/2012/08/Transcription_Peyrot.pdf ; Registre du commerce du canton de Genève ; Que se passe-t-il chez Citel, in: Cinébulletin, mai 1987.]

Claude Moesching

  • CHCS000272ISAAR
  • Personne
  • 1927-

Né le 8 mai 1927, Claude Moesching s'est formé aux Beaux-Arts de Lausanne. Il se rend à Paris au début des années 1950. Il étudie à l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC). Il a exercé en tant que créateur de décor et directeur artistique pour différents films. Il a notamment travaillé avec Roman Polanski sur le film Pirates (1986), pour lequel il a dessiné les plans du galion Neptune.

Cohn, Art

  • CHCS000248ISAAR
  • Personne
  • 1909-1958

Né à New-York en 1909, Art Cohn est un journaliste et scénariste américain. Il est notamment le co-scénariste du film Stromboli (R. Rossellini, 1950). Il décède dans un accident d'avion avec le producteur Michael (dit Mike) Todd en mars 1958 au Nouveau-Mexique. Il est l'époux de Marta Cohn.

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