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Notice d'autorité
Personne

Ansorge, Ernest

  • CHCS000009ISAAR
  • Personne
  • 1925-2013

Ernest Ansorge est né le 28 février 1925 à Lausanne. Son père y exerce la profession d' hôtelier. Il épouse en 1952 Gisèle Dietrich. Ingénieur-mécanicien diplômé de l'EPUL (ancien nom de l'EPFL, 1951), il travaille chez Escher-Wyss à Zurich (1952-1958) qu'il quitte pour créer Nag-Film à Etagnières. Cofondateur du Groupement suisse du film d'animation (GSFA, 1968), dont il fut secrétaire et président, il est également membre de la commission fédérale du cinéma (1977-1984), cofondateur et réalisateur de l'Association Plans-Fixes (1979), membre du comité de la Fondation vaudoise pour le cinéma (1986). Dès 1958, Ansorge réalise, avec sa femme, des films d'animation, dont Les Corbeaux (1967), Fantasmatic (1969, prix ex-aequo du Festival du film de Locarno), Smile 1+2+3 (1976) et Sabbat (1990). il crée un atelier de réalisation de films à l'hôpital psychiatrique de Cery (1962-1981). Il est nommé vice-président de l'Association romande des communautés Emmaüs (1989).
Ernest Ansoge est décédé le 26 décembre 2013 à Lausanne.
D'après R. Cosandey, "Ansorge, Ernest" in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 11.3.2014, url http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9128.php

Ansorge, Gisèle

  • CHCS000010ISAAR
  • Personne
  • 1923-1993

Gisèle Ansorge est née le 9 février 1923 à Morteau (Doubs, France) et est décédée le 17 décembre 1993 à Etagnières. Elle est la fille d'Ernest Dietrich, commerçant à Pontarlier (F). Elle épouse Ernest Ansorge en 1952. Diplômée de l'école de pharmacie de Lausanne en 1948, elle écrit dès 1958 des pièces pour la radio et la scène et se livre à l'expression plastique (dessins, collages, bijoux) parallèlement à son métier de pharmacienne. Elle imagine et exécute les dessins sur poudre noire des œuvres d'animation libres que filme son mari. Le couple joue un rôle important dans le renouvellement plastique du cinéma d'animation européen amorcé durant les années 1960 et dans la reconnaissance du genre en Suisse.
Romancière et nouvelliste, elle a notamment écrit Le jardin secret (1986, prix de la ville de Fribourg 1985), Prendre d'aimer (1988, 31992), Les tourterelles du Caire (1991, prix Schiller 1992) et Le jeu des nuages et de la pluie (1993).
D'après Roland Cosandey, "Ansorge, Gisèle, in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 18.6.2002, URL: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F9129.php

Ausoni, Marc

  • CHCS000270ISAAR
  • Personne

Autant-Lara, Claude

  • CHCS000042ISAAR
  • Personne
  • 1901-2000

Réalisateur français né le 5 août 1901 à Luzarches (Seine-et Oise), Claude Autant-Lara baigne dès son plus jeune âge dans le monde du théâtre. Ses parents sont les fondateurs du groupe culturel Art et Action, véritable laboratoire dont la fonction est de restaurer la scénographie et dont l’influence est considérable surtout jusqu’aux années 30. C. Autant-Lara s’occupe des décors et des costumes dans la compagnie théâtrale.
Ses connaissances lui permettent de devenir très vite, dès 1919, le décorateur avant-gardiste de Marcel L’Herbier, le collaborateur et costumier de Jean Renoir et de René Clair. En 1923, il tourne son premier long-métrage expérimental, Faits divers, confiant les rôles principaux à sa mère, Louise Lara, et à Antonin Artaud.
En 1925, il écrit le scénario de Construire un feu, qu’il tourne en 1927/28. Pour la réalisation de ce court-métrage inspiré de Jack London, il utilise l’hypergonar du professeur Chrétien, l’ancêtre du cinémascope.
Après un séjour de deux ans (1930-32) aux Etats-Unis durant lesquels il travaille pour la MGM, Autant-Lara revient en France, dégoûté par les méthodes américaines. Il signe en 1933 son premier long-métrage, Ciboulette, avec la collaboration de Jacques Prévert. Cette oeuvre s’inspire d’une célèbre opérette de Reynaldo Hahn, sur un livret de Robert de Flers et Francis de Croisset. Ce dernier attaque le film à sa sortie en 1933 et d’innombrables polémiques se déclenchent à propos des droits d’auteurs. Finalement Autant-Lara lui-même désavoue la version présentée au public car les producteurs l’ont raccourcie et en ont modifié le montage.
En 1934, Jacques Prévert rédige le scénario et, avec la collaboration d'Autant-Lara, les dialogues d’une adaptation d’un roman intitulé “ El Socio ” (traduit sous le titre de Mon associé, Monsieur Davis), de l’auteur chilien Jenaro Prieto (1928). Avec le producteur Pierre Braunberger le projet n’aboutit pas. En 1936, la maison de production Oxford Street s’y intéresse mais fait réécrire le script, dénaturant ainsi complètement le scénario initial. Le film sort en mars 1937 à Londres sous le titre My Partner, Mr. Davis mais il n’est pas distribué en France.
Après cette affaire regrettable, Autant-Lara accepte de devenir le conseiller technique de Maurice Lehmann. Ce dernier est alors directeur du Châtelet, où, de 1944 à 1946, il monte des opérettes à grand spectacle qui vont assurer la notoriété et le succès de cette salle. Il engage le cinéaste qui dirigera trois films pour lui sans pour autant les signer (il n’apparaîtra au générique que comme conseiller technique): L’Affaire du courrier de Lyon (1937), avec Pierre Blanchar, Le Ruisseau (1938) avec Michel Simon et Françoise Rosay, Fric-Frac (1939) avec Arletty, Fernandel et Michel Simon. Ces films permettent à Autant-Lara de travailler avec de grands acteurs et d’asseoir son talent en tant que réalisateur.
Décidant de continuer à travailler sous l’Occupation, le cinéaste redevient l’unique responsable de ses films, ce qui n'était plus le cas depuis Ciboulette. C’est également durant cette période qu’il prépare Le Rouge et le noir, projet dont l'anticléricalisme effraie les producteurs.
Dès lors, il signe des œuvres remarquables mais dérangeantes qui ne manqueront pas de choquer ou de bouleverser la critique et le public. Malgré ses détracteurs, qui voient en lui un réalisateur provocateur aux idées pernicieuses, C. Autant-Lara continue à tourner avec toujours autant de conviction en dépit de la censure qui tente à de nombreuses reprises d'interdire la sortie de certains de ses films.
Les années 50 sont les plus fastes pour le réalisateur qui aligne les succès commerciaux, attirant le public malgré les méchancetés systématiques énoncées par les critiques à son égard. La Nouvelle Vague prend de l’importance et s’évertue à le dénigrer en lui reprochant de ne choisir ses sujets que dans des oeuvres littéraires classiques.
Grand admirateur de Stendhal, après avoir adapté Le Rouge et le noir (1954) et Lucien Leuwen (1972), le grand rêve d'Autant-Lara est de réaliser la Chartreuse de Parme. Il fait la connaissance de Marcel Dassault qui lui promet de produire le film à condition qu’il tourne auparavant une bluette, dont il est lui-même l’auteur. C. Autant-Lara réalise ainsi Gloria, film mièvre et sans intérêt, qui tombe rapidement dans l’oubli; à la suite de cette expérience, Dassault ne tiendra pas ses engagements et ne produira pas la Chartreuse de Parme. Cet échec cuisant écoeure Autant-Lara. Il laissera exploser sa colère dans un livre intitulé « Télémafia », dans lequel il dénonce l’hypocrisie ambiante et où il explique comment, de confusions en escroqueries, il a été écarté du projet.
Parallèlement à sa carrière, le cinéaste est très engagé dans la défense de la branche cinématographique et mène une intense activité syndicale au sein de la Fédération Nationale du spectacle, se préoccupant des conditions de travail des différentes professions et des conventions collectives, de la distribution et de l'exploitation, des accords de production avec l'étranger, des relations avec les autorités politiques. Il s'investit entre autres dans le Comité de défense du cinéma français.
Claude Autant-Lara est décédé en janvier 2000 dans le sud de la France, laissant derrière lui une oeuvre inégalée et le souvenir d’un cinéaste contesté, parfois injustement, qui se battait corps et âme pour défendre ses opinions cinématographiques. Le cinéma français lui doit de grands films tels que L’Auberge rouge (1951), Le Blé en herbe (1953), la Traversée de Paris (1956), En cas de malheur (1958), la Jument verte (1959).
Cinémathèque suisse, 2017

Barbaglia, Roger

  • CHCS000070ISAAR
  • Personne

Roger Barbaglia est auteur de films documentaires. Après des études à l'Université de Lausanne, il vit 6 ans en Afrique, où il est cinéaste au Service de l'Information du Gouvernement à Kinshasa (ex-Léopoldville, Congo). Il est directeur et réalisateur de l'entreprise Tema-film Sarl (Lausanne), inscrite au registre du commerce le 28 avril 1966. L'entreprise est radiée le 30 octobre 1998 à l'occasion du départ à la retraite de R. Barbaglia. [source: CH CS CSL 100-020 dossier Roger Barbaglia]

Barras, Claude

  • CHCS000241ISAAR
  • Personne
  • 1973-

Béart, André

  • CHCS000062ISAAR
  • Personne
  • 1898-1978

Né en 1898, d'origine argovienne, André Béart est réalisateur à la Télévision suisse romande et comédien. Il travaille d'abord dans l'administration postale à Aigle (Vaud), ville où il monte également des spectacles amateurs. Puis il débute une carrière de comédien professionnel à Paris. Il revient en Suisse au moment de la Deuxième Guerre mondiale. Il y poursuit sa carrière de comédien et de metteur en scène. Durant la guerre, il crée une corporation des acteurs, dont il est le premier président.
A. Béart travaille également pour la radio avec son épouse Andrée Béart-Arosa. Il est l'auteur de très nombreuses oeuvres radiophoniques. Après la guerre, il devient également metteur en scène et réalisateur pour la télévision dont il peut être considéré comme un des pionniers. Il réalise notamment La fontaine d'Aréthuse et la série Simple police de S. Chevalier. Il décède le 10 avril 1978. [Source: d'après "Le théâtre romand en deuil. Mort d'André Béart" in 24 heures, 11 avril 1978]

Béart-Arosa, Andrée

  • CHCS000063ISAAR
  • Personne
  • 1900-1990

Andrea Siebenmann, dite Andrea Béart-Arosa, est auteur dramatique, adaptatrice et comédienne. Elle a collaboré au Radio-Théâtre de la Radio Télévision suisse romande. Elle est décédée le 31 mars 1990.

Becker, Egon

  • CHCS000240ISAAR
  • Personne
  • 1929-2006

Egon Becker est un producteur de films documentaires et de montages audiovisuels pour la Télévision suisse alémanique et l'Industrie. Fondateur des entreprises Becker Audio-Visuals AG (1970) et Cenacom AG (1984). [Sources: biographie de Becker Audiovisuals dans l'inventaire de Becker Audiovisuals, conservé par les Archiv für Zeitgeschichte (Zürich): https://www.afz.ethz.ch/bestaende/d910e3c9ff554136b1ad18e4d1248aed.pdf [consulté le 5 février 2021]

Bellinelli, Matteo

  • CHCS000293ISAAR
  • Personne
  • 1950

Né en 1950 à Lugano. M. Bellinelli travaille comme producteur, journaliste et réalisateur à la Radio svizzera di lingua italiana (RSI) depuis 1974 et a réalisé de nombreux documentaires pour la télévision.

Bener, Peter Christian

  • CHCS000284ISAAR
  • Personne
  • 1940-2020

Né à Coire en 1940, Peter Christian Bener est un historien de l’art, contributeur de plusieurs recherches et publications, notamment auprès des Monuments d'art et d'histoire de la Suisse (Kunstdenkmäler der Schweiz). Ami du réalisateur Daniel Schmid, il est notamment directeur de production de La Paloma (1974) et figurant dans ce même film, ainsi que dans Heute Nacht oder nie (1972). Au début des années 1980, les deux amis envisagent de créer un film pour la télévision suisse, intitulé Die Erfindung vom Paradies (L’invention du paradis), présentant en cinq tableaux une vision de la Suisse touristique au 19ème siècle. Le projet de film n’ayant pas abouti, ils réalisent alors un livre sous le même titre, rassemblant de nombreuses images d’archive et des textes. Le livre paraît en 1983 en version allemande et sera traduit en anglais, français et japonais. [Source: curriculum vitae de P. C. Bener dans le dossier de gestion des Papiers Peter Christian Bener, Cinémathèque suisse]

Berner, Armin

  • CHCS000192ISAAR
  • Personne
  • 1896 - ?

Armin Otto Berner naît en 1896 à Oberkulm, en Argovie. D'abord dentiste, il se reconvertit en photographe et ouvre une échoppe à Bellinzona, tout en faisant de la radio. En 1927, il réalise son premier film, Tessiner Frauenarbeit, sur commande du Tessiner-Frauen-Komitee. Dès lors, il poursuit la réalisation de petits films documentaires. A la même époque, sa ressemblance frappante avec l'acteur Rudolph Valentino, qui décède en 1926, lui vaut l'attention de la maison de production UFA, à Berlin, mais les promesses de contrat ne se réalisent finalement pas. Il joue néanmoins quelques petits rôles, comme dans Stürme über dem Montblanc, d'Arnold Fank (avec Leni Riefenstahl) ou dans Affaire Dreyfuss, de Richard Oswald. De retour en Suisse, il joue encore dans des films publicitaires de la Praesens, et continuera de tenir des petits rôles durant de nombreuses années. Entre 1935 et 1936, accompagnant l'écrivain Felix Möschlin au Brésil, dans le cadre d'une Commission fédérale d'étude pour la colonisation en Amérique du Sud, il réalise son deuxième film, Urwald und Siedlerleben in Brasilien. Il sera suivi de Brasilianische Kontraste en 1956. Armin Berner se lance ensuite dans l'écriture de scénarios et joue lui-même les pièces radiophoniques qu'il écrit, tout en continuant son métier d'acteur.
Il décède à un âge avancé, sans doute peu après 1986.
(Source : Papiers Armin Berner, autobiographie)

Bertelli, Gian Carlo

  • CHCS000190ISAAR
  • Personne
  • 1935-2017

Gian Carlo Bertelli est né le 1er juillet 1935 à Parme, en Italie. Après un doctorat en littérature et institution européennes à l'Université de Naples, durant lequel il collabore comme critique théâtral à la Gazzetta di Parma, il poursuit sa formation aux Etats-Unis. Grâce à une bourse d'étude, il suit les cours sur le cinéma et la télévision d'Erik Barnouw, au Mass Communication Center de New York, des cours de mise en scène à l'Université de Los Angeles et des cours d'écriture cinématographique et théâtrale au Sherwood Experimental Oaks College. De retour en Italie, Gian Carlo Bertelli travaille pour la société de production et de distribution Vides Cinematografica et pour la RAI. Très actif, il est scénariste, producteur, puis réalisateur avec La vie secrète de Serguei Eisenstein (1987). Entre 1983 et 1987, il dirige la section téléfilms du Festival international du film de Locarno. En 1989, il prend la direction artistique du théâtre de Locarno, poste qu'il occupe jusqu'à sa retraite en 2012. En 1990, on le retrouve comme producteur exécutif d'un programme de télévision qui connaît un grand succès, le Concert des trois ténors (Carreras, Domingo et Pavarotti) aux Thermes de Caracalla, à Rome. Il a écrit de nombreux articles et critiques de théâtre pour diverses publications. Gian Carlo Bertelli décède en décembre 2017 à Locarno.
(sources : curriculum vitae, Fonds Gian Carlo Bertelli ; Inglese, Terry : "Gian Carlo Bertelli", in Theaterlexikon der Schweiz. Disponible à l'adresse : http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Gian_Carlo_Bertelli [consulté le 13 août 2019] ; Addio a Gian Carlo Bertelli, in : La Regione, 28.12.2017.)

Bodevin, François-Pascal

  • CHCS000193ISAAR
  • Personne
  • 1930-2017

François-Pascal Bodevin est né en 1930. Son père était métreur en menuiserie, son grand-père marin ; d'abord intéressé par la charpenterie navale, il doit arrêter son apprentissage pour des raisons de santé. Il commence un second apprentissage comme coiffeur, mais c'est finalement comme opérateur de cinéma qu'il continuera sa longue carrière. Engagé politiquement, il rejoint la Fédération ouvrière vaudoise dès 1950, est membre de l'Union professionnelle des opérateurs projectionnistes et du personnel de salles de cinéma (UPOP), ainsi que de l'Association pour l'étude de l'histoire du mouvement ouvrier (AEHMO). Il donne également des cours d'opérateurs de cinéma au sein de la Commission technique et d'apprentissage des cinémas vaudois, dont il est le secrétaire pendant de nombreuses années.
Il décède à Lausanne le 24 octobre 2017.
(Source : conquête, organe de la Fédération ouvrière vaudoise, no 31, 1964 ; AEHMO, Cahier n° 34, 2018, disponible à l'adresse: https://aehmo.org/publications/cahier-n-34-retour-aux-sources-2/ [consulté le 9 septembre 2019] ; Cinémathèque suisse, Fonds François-Pascal Bodevin., cote CSL 085.)

Boeniger, René

  • CHCS000054ISAAR
  • Personne
  • 1916-2010

René Boeniger est né le 29 octobre 1916 à La Neuveville, canton de Berne (Suisse). Il fréquente le gymnase à Bienne où il obtient son baccalauréat en 1936. Passionné de mécanique, il construit une caméra 16 mm sonore. De 1937 à 1939, il travaille à Berlin dans I'entreprise cinématographique Tobis-Film AG et probablement à la UFA. Il est mobilisé durant la Seconde Guerre mondiale au sein du Service du Film de l'Armée (Armeefilmdienst). Il collabore en tant que caméraman, assistant-régisseur et réalisateur à une cinquantaine de sujets du Ciné-Journal suisse ainsi qu'à diverses productions de Tonfilm Frobenius (Bâle), Gloriafilm (Zurich), Markus-Film, Kern Film (Bâle) et Central-Film (Zurich). En 1947, il entre à la Condor-Film (Zurich). En 1958, il fonde avec Georges Alexath la maison de production A+B Film AG (films de commande et publicitaires). En septembre 1966 il crée Delta-Film, René Boeniger, société de production qu'il dirigera seul et dont les activités se poursuivront jusque dans les années 1990. Marié et père de deux filles, il décède le 29 octobre 2010 à Zurich

Bollag, Brenda

  • CHCS000189ISAAR
  • Personne
  • 1954 -2008

Brenda Bollag naît le 7 juillet 1954 à New York. Après un bachelor en lettres à la City University of New York, décroché en 1978, elle s’inscrit à l’Université de Genève, en linguistique. Sa thèse, jamais terminée, porte sur le rôle joué par les mots dans le cinéma. Dans les années 1990, elle contribue à plusieurs festivals de cinéma à Riga, en Lettonie (notamment le festival Arsenãls) et enseigne la sémiologie et la théorie du cinéma à l’Université de Lettonie. De retour à Genève, elle contribue à L’International Center of New Cinema, centre pour le développement du nouveau cinéma en URSS, dont elle est membre fondatrice. Journaliste et critique de cinéma, elle enseigne également la linguistique à l’Université de Genève. Elle décède le 23 juillet 2008 à l’hôpital de Loëx, près de Genève.
(source : Curriculum Vitae, Fonds Brenda Bollag, boîte 27 ; Hôpital de Loëx.)

Bory, Michel

  • CHCS000085ISAAR
  • Personne
  • 1943-

Ecrivain, journaliste et réalisateur, né à Lausanne le 10 mai 1943. Il est un des membres fondateurs de l'Association de films Plans-Fixes. Il est l'auteur d'un long métrage, L'année du renard, ainsi qu'une demi-douzaine de moyens-métrages. M. Bory est l'auteur de pièces radiophoniques et scéniques (parfois sous le pseudonyme de Léon Marjory) et de romans policiers.
[source: notice Bory, Michel, dans la Base de données des écrivains vaudois de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne - Patrinum: https://www.patrinum.ch/record/41469?ln=fr#?c=0&m=0&s=0&cv=0&r=0&xywh=-461%2C-1%2C1491%2C800 (consulté le 22 juillet 2020)]

Brandt, Henry

  • CHCS000246ISAAR
  • Personne
  • 1921-1998

Henry Brandt est né à La Chaux-de-Fonds en 1921 où il fait le Gymnase. Il obtient une licence en Lettres à l'Université de Neuchâtel en 1949. Après quelques années d'enseignement, il décide de se consacrer à la photographie et au cinéma. Autodidacte, il réalise en 1952 le film Valangin, découverte et présentation d'un bourg (16mm). Déjà grand voyageur, il tourne ensuite en 35 mm Les Hommes des Châteaux (1955) qui sera montré par la suite en duo avec les Nomades du soleil. Cette dernière production, à nouveau en 16 mm, a été initiée par le directeur du Musée d'Ethnographie de Neuchâtel, Jean Gabus. Le film reçoit le premier prix du film ethnographique au Festival de Locarno en 1956 et sera très apprécié par Jean Rouch. En 1960 Brandt tourne un film pour les Missions protestantes (Lausanne), Madagascar au bout du monde, puis le long métrage commandé par la Société pédagogique neuchâteloise, Quand nous étions petits enfants, tourné dans une classe du Val-de-Travers, qui rencontre un très grand succès. Présenté par le cinéaste en personne dans de nombreuses villes de Suisse, le film remporte Une Voile d'argent au Festival de Locarno (1961). S'ensuivront plusieurs films de commande (horlogerie, Croix-Rouge) dont La Suisse s'interroge, réalisé pour l'Exposition nationale suisse Lausanne (1964). Ce secteur de l'Expo est l'un [des secteurs] les plus importants, directement placé sous la responsabilité de la direction" (Pierre-Emmanuel Jaques). Le film se présente en cinq parties découvertes successivement. L'un des épisodes, La course au bonheur, seule fiction, connaîtra une longue carrière indépendamment de l'Exposition. Une commande de l'OMS permet au cinéaste de repartir sur les routes pendant deux ans afin de mener à bien "une grande fresque du monde dans lequel nous visons" (Brandt). Ce sera Voyage chez les vivants, sorti en 1970, projeté au Festival de Cannes hors compétition. La Télévision suisse romande en tire une série de 12 films intitulée Chronique de la planète bleue. L'épouse de Brandt, Jacqueline Brandt-Duc, devient sa collaboratrice à la prise de son, au montage ou à la réalisation. Plusieurs films seront ensuite consacrés à la vieillesse, Le dernier printemps (1977), qui traite de la solitude des personnes âgées, Eudoxie (1977), Jamais je ne t'oublierai (1981), financés par la Loterie romande. Henry Brandt aborde la dernière étape de sa carrière avec Nous étions les rois du monde (1981), tourné dans le cadre d'un projet du Fonds national de la recherche scientifique "Problèmes régionaux". Consacré au Val-de Travers sous l'angle économique et social, le film est projeté au festival de Nyon (1985) et de Soleure (1986). Il reçoit une prime à la qualité du Département fédéral de l'Intérieur. En 1988 sort le dernier film d'Henry Brandt, Le blé des pharaons. Le cinéaste décède dix ans plus tard dans les Cévennes où il s'était retiré. Notice d'autorité par C. Neeser en septembre 2021

Braun, Tony

  • CHCS000160ISAAR
  • Personne
  • 1915-1995

Né à Winterthur en janvier 1915, Tony Braun est passionné par la technique de cinéma. Il se forme sur le terrain, hantant les salles de cinéma et donnant des coups de main aux projectionnistes. En 1934-35, il se rend en Hongrie où il rencontre le patron de Hunnia Film Studio et devient stagiaire sur deux films. L'année suivante il est en Grande-Bretagne où il participe au tournage du film The Beloved Vagabond (Curtis Bernhardt, 1936). De retour en Suisse en 1938, il réalise Der Weg eines Arbeitslosen.
Il travaille entre deux périodes de mobilisation qu’il accomplit à l’Armeefilmdienst. Il est assistant-caméraman sur Der letzte Postillon vom St. Gotthard, de Edmund Heuberger (1941), De Hotelportier, de Hermann Haller (1941), Une femme disparaît, Jacques Feyder (1941-42), Wilder Urlaub de Franz Schnyder (1943).
Après la guerre, il fréquente les cours du soir de photographie en couleur à l’ETH (1945).
Désireux de travailler dans le cinéma américain, Tony Braun trouve une place au sein des équipes de tournage hors Etats-Unis (Second Unit) et travaille entre autres pour des films de Irving Allen (Climbing the Matterhron, 1948, Oscar), Frank Tuttle, Don Siegel, Mark Robson, Richard Widmark.
Il décède à Kloten le 7 février 1995
Sources : Dumont, Hervé, Histoire du cinéma suisse. Films de fiction 1896-1965, Cinémathèque suisse, 1987. Souvenirs de Tony Braun publiés dans la Neue Zürcher Zeitung les 19.04.1985, 21.06.1985, 14.03.1986, 31.07.1986, nécrologie signée che le 24.02.1995 in Dossier documentaire Tony Braun, cote CH CS DDZ3-02-002376

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